Les bêtes fantastiques de toile que l’on promène lors des fêtes locales tiennent une place importante dans le patrimoine de l’Hérault. Le Chameau de Béziers, le Poulain de Pézenas, l’Âne de Gignac, le Bœuf de Mèze… Les chevalets, « chevaux-jupons », sont présents dans le monde entier sous différentes formes. Jadis, ils représentaient les esprits de la nature; aujourd’hui, ils célèbrent des personnages de légendes locales.
En France, beaucoup de régions possèdent leurs chevalets : le Cheval-Malet dans la Loire, le Cheval-Fol autour de Lyon, le Cheval-Godon à Orléans… Dans le Midi, on trouve les Pendòres d’Aude, le cavalet biarnès, le chivalet d’Erau et les chivaus-frus (fringants) de Provence, pour n’en citer que quelques-uns.
Dans le pays héraultais, chaque ville et chaque village porte le souvenir de son Chivalet, avec sa musique, sa chorégraphie et ses danseurs. Mais Montpellier a joué un rôle important dans la présentation et la représentation de la danse du Chivalet en raison de sa position de capitale et de la présence de maîtres de danse. Les montpelliérains exécutent cette danse populaire de réjouissance et de fête à toutes occasions.
Comme c’est souvent le cas pour les légendes, les sources proposent plusieurs versions. Ainsi lorsque la plupart proposent une légende autour de manigances, d’autres affirment au contraire que c’est l’intervention du pape qui a réglé le litige. Voici donc une présentation de l’histoire du Chivalet telle qu’elle est le plus souvent racontée, illustrée par une description de la danse populaire, du costume ainsi que d’une partition. Les titres d’ouvrages proposés en conclusion pourront apporter plus de précisions.
L’histoire d’un mariage arrangé
Le 15 juin 1204, le roi Pierre II d’Aragon épousa Marie de Montpellier, fille de Guilhem VIII, qui avait apporté dans sa corbeille de noces la seigneurie de Montpellier. Cette union, qui était un calcul politique, ne contentait aucun des deux époux. La reine Reine Marie s’étant retirée, mécontente, dans son château de Mirevaux, les montpelliérains s’inquiétaient pour la succession de leur roi. Les consuls mirent en place un stratagème : ils organisèrent une rencontre nocturne entre le roi et une jeune veuve (dame de la reine) qui sans aucun doute lui plaisait beaucoup. La condition était que cela se fit dans l’obscurité totale. Ainsi, en réalité, c’est la reine Marie qui s’y rendit.
Le lendemain, le roi, fort satisfait de sa nuit, se réconcilia avec la reine qu’il ramena à Montpellier sur son cheval (et non pas en carrosse ; en effet, il possédait un grand élevage de chevaux sur ses terres de Lattes). Ainsi, le 1er février 1208 naquit, au plaisir de tous, Jacme Ier d’Aragon. Pour célébrer cette naissance, les montpelliérains auraient demandé au roi Pierre II de leur céder le cheval avec lequel il avait porté la reine. A la mort de l’animal, ils le remplirent de paille et le firent danser afin de le célébrer et de rendre hommage au service rendu. Puis ils créèrent un petit cheval en carton qu’un homme habillé en « Roy », debout à l’intérieur, faisait danser.
La danse
Elle aurait été créée la première fois par Pipou. Par la suite, elle fut présentée par des danseurs montpelliérains en 1721 à la cour du roi Louis XV.
Les deux personnages principaux sont l’homme-cheval et le donneur d’avoine. Ce dernier doit éviter les ruades du cheval tout en lui proposant à tout instant son tambourin rempli d’avoine.
Autour du cheval, quatre personnages dansent : un à l’avant, qui est le donneur d’avoine, un second à droite, chargé du chasse-mouche qui excite l’animal. Le danseur de gauche porte l’étrille et la brosse. Enfin le quatrième, à l’arrière, représente le maréchal ferrant équipé de tenailles et d'un marteau.
La danse est composée de différentes figures : un « Salut » qui précède la première grande figure, la « Ressa », où les quatre danseurs exécutent des petits pas marchés de côté, à droite, à gauche, puis valsent.
La figure de « l’Avoine » consiste en ce que trois danseurs font quatre pas de basque en avant puis quatre en arrière. Pendant ce temps le donneur d’avoine présente son tambour au cheval. Les trois danseurs remuent en pas tombés pendant que l’autre caresse le cheval.
Puis vient la figure des « Quatre points Cardinaux », où les danseurs se couchent sur le sol afin que le cheval leur passe dessus en galopant. Celui qui porte le tambourin dirige l’animal sur un circuit ; pendant ce temps, les autres exécutent le pas de basque. Ensuite, même chose pour la figure du « Grand galop » où le cheval rue et donne des coups de pieds aux danseurs.
La figure de la « Finale » se termine par une « Pose ».
Toutes les figures sont introduites par des pas de basque : l'on avance le pied gauche puis l'on croise le pied droit devant le gauche à environ 20 centimètres du sol en faisant un sursaut brusque sur le pied gauche. Ensuite l’on repose son pied droit à terre et l’on fait le même mouvement sur le pied droit. On effectue le tout plusieurs fois.
Le pas tombé consiste à lever son pied gauche, puis le reposer en levant le droit en arrière que l’on reposera ensuite pendant que le pied gauche va à son tour en arrière, et ainsi de suite.
La musique
Le groupe folklorique la Garriga Langadouciana a publié leur étude sur la danse du Chevalet, dans laquelle ils expliquent que deux instruments suffisent pour animer cette danse : un hautbois et un tambourin.
Lorsque les danseurs Montpelliérains se présentèrent à Versailles devant Louis XV en 1721, la musique fut pour cette circonstance « mise en ordre » par Lulli.
Partition de la danse du Chivalet par C.Z Vernazobres pour orchestre : http://bibliotheque-numerique.occitanica.eu/items/show/352
Le costume
Millin, dans son « Voyage dans le Midi de la France » publié en 1811, décrit les danseurs comme portants des culottes de soie rose ou bleue et des bas de soie blanche, les manches de leur chemise sont attachées sur leurs bras avec des rubans ; ils ont une écharpe bleue passée en sautoir, un chapeau chargé de plumes. De Vilback ajoute qu’ils portaient des épaulettes.
En savoir plus
ACHARD, Claude, La Ballade des Totems dans l’Hérault, Bêtes fantastiques de toile et chivalet dans l'Hérault : plaquette de l'exposition "La Ballade des totems dans l'Hérault", Théâtre de Pézénas, 1981. Consultable et empruntable au CIRDÒC-Mediatèca occitana : 398.17 ACH
ACHARD, Claude, Chivalets, coll. Tribulations d'un bestiaire magique, [Maraussan] Atelier Tintamarre, 2011. Consultable et empruntable au CIRDÒC-Mediatèca occitana 398.17 ACH
ACHARD, Claude, Poulains et bestiaires magiques, [Maraussan], Atelier Tintamarre, 2011, 398 p. Consultable et empruntable au CIRDÒC-Mediatèca occitana : 398.17 ACH
ALRANQ, Claude, Les Animaux de la fête occitane, les Totems Sud de France. Consultable et empruntable au CIRDÒC-Mediatèca occitana : 398.17 ALR
La Danse du Chevalet, étude réalisée par La Garriga Langadouciana, Imprimerie Laffitte-Lauriol, Montpellier, 1999. Consultable sur place au CIRDÒC-Mediatèca occitana : CBB 398-3
BAUMEL, Jean, Les Danses Populaires, les Farandoles, les Rondes, les Jeux Chorégraphiques et les Ballets du Languedoc Méditerranéen, IEO, 1958. Consultable et empruntable au CIRDÒC-Mediatèca occitana : 789.48 BAU
CAZILHAC, Robèrt, Les Pandores, Tintamarre Edition. Consultable et empruntable au CIRDÒC-Mediatèca occitana : 394.25 CAZ
La Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier est un service interétablissement de coopération documentaire qui définit et met en œuvre la politique documentaire des trois universités de Montpellier et comprend les services communs de la documentation de ces universités ainsi que des services communs agissant pour l’ensemble des bibliothèques universitaires. La B.I.U. assure notamment la gestion, la valorisation et la numérisation des collections anciennes et précieuses conservées dans les bibliothèques universitaires de Montpellier.
La Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier conserve un important fonds occitan (l'occitan figure au titre des enseignements de l'Université de Montpellier depuis le XIXe siècle), composé d'ouvrages et de périodiques en Occitan, son histoire, sa langue et sa culture. Il ’agit à la fois d’un fonds courant, localisé en magasin ou en libre accès et d’un ensemble de manuscrits occitans conservés dans la Réserve.
Il comprend 550 ouvrages environ en magasin et 507 ouvrages en libre accès.
Ce fonds s’accroit très peu car il y a relativement peu de parutions, mais qui est régulièrement alimenté par le département d'occitan.
À ces ouvrages, il faut ajouter :
- Des usuels : dictionnaires et encyclopédies (encyclopédie occitane)
- Des anthologies
- Des bibliographies (45 titres)
- Des manuels (conjugaison notamment)
- Des thèses (62 titres sur notre catalogue)
- Des biographies et mémoires (sur ou de Frédéric Mistral)
- 4 périodiques vivants (La Setmana, Slavica occitania devenu en 1996 Lo Bram dau Clapas, La Revue des langues romanes, Les Cahiers d’études cathares, Lengas, une revue de sociolinguistique éditée par l’Université Montpellier III).
– Une revue électronique : Linguistica occitana.
Il s’agit de 53 manuscrits de poésie en langue d’oc du XIXe siècle, de fables catalanes et de comédies en provençal de la même époque. La plupart de ces manuscrits concernent le concours du Chant du latin de 1878 et ont été déposés en 1895 par la Société des Langues Romanes à la bibliothèque de médecine de Montpellier, puis transférés à la BU Lettres en 1980. Une partie des manuscrits est restée à la BU Médecine.
En savoir plus sur ce fonds : Fiche de présentation des manuscrits de la Société pour l’étude des langues romanes.
Le C.I.D.O. (association Loi 1901) avait dressé dans les années 1980, un inventaire des pièces déposées par la Société des Langues Romanes auprès de la Bibliothèque universitaire de Lettres de Montpellier.
Catalogue informatisé de la BIU de Montpellier
La BIU de Montpellier sur Calames
La BIU de Montpellier sur le Système universitaire de Documentation (Sudoc)
L’origine des Archives de la Ville de Montpellier remonte au XIIIe siècle et est lié à l’apparition de deux institutions : la Commune Clôture, administration chargée de la construction, l’entretien et la défense des fortifications de la ville (1196) et le Consulat, administration municipale dirigée par des « consuls », instaurée en 1204.
Versement
Fonds ouvert
Le fonds de la Commune de Montpellier est riche de documents en occitan, surtout pour la période médiévale. Langue de gouvernement du Consulat montpelliérain entre le milieu du XIIIème et le premier tiers du XVIème siècle, l’occitan côtoie dans les archives consulaires de la ville de Montpellier le latin et le français comme langues de rédaction des documents administratifs.
Le Mémorial des Nobles (AA1), cartulaire des Guilhem seigneurs de Montpellier, compilé en 1202, consigne les plus anciens textes en occitan conservés aux Archives municipales de Montpellier.
Français, latin et occitan s’entremêlent dans les écrits médiévaux conservés dans le fonds de la Commune de Montpellier. Toutefois, quelques grands ensembles significatifs du point de vue de l’utilisation de la langue occitane se dégagent :
- Les livres du Consulat, de l’Œuvre de la Commune Clôture, Thalamus (séries AA et EE) et registres des élections (séries BB, HH) sont rédigés pour tout ou partie en occitan. Parmi ces documents, le Petit Thalamus dresse la chronique de 400 ans d’histoire montpelliéraine entièrement en occitan.
- Les documents comptables et fiscaux (Séries CC, inventaire Joffre) : livres de recettes de la Claverie (1357-1457), compoix (1380-1528) et livres des tailles (1437-1529). Les inventaires (XIVe-XVe siècles) des archives consulaires (II1 et II3), des meubles et papiers de la maison consulaire (DD151), des reliquaires et ornements de l’église Notre-Dame-des-Tables (DD151), les registres de fonctionnement et gestion des biens des hôpitaux Saint-Lazare, Saint-Éloi et Saint-Jacques (XIVe-XVe siècles) contiennent également de nombreux éléments de lexique occitan.
- Les livres des serments et de la charité des consuls des métiers (série HH, 1416-1535) ont également été partiellement rédigés en langue d’oc.
- La collection des autorisations de criées proclamées en ville (XIVe-XVe siècles - séries EE, BB pièces extraites, inventaire Loubet) sont également des sources contenant une grande part d’occitan.
- La correspondance adressée aux consuls de Montpellier contient également de nombreuses missives en langue d’oc. Sont notamment conservées dans le Grand chartrier des lettres en occitan de Gaston Fébus, comte de Foix et de Jean Ier, comte d’Armagnac rédigées durant la guerre de Cent Ans.
Pour les périodes modernes et contemporaines, les documents en occitan se font plus rares dans les fonds de la Commune de Montpellier, le français, langue officielle et administrative vient remplacer l’occitan et le latin. Quelques documents remarquables en langue d’oc peuvent toutefois être signalés :
- Dans les documents figurés : un placard révolutionnaire (7Fi7), des documents de propagande pour les élections (1K) ou encore des affiches créées lors de la manifestation viticole du 9 juin 1907 (série I).
- Dans les séries consacrées aux célébrations pour les XIXe et XXe siècles : de nombreux dossiers concernant l’organisation des fêtes félibréennes et célébrations occitanes.
[XI]e siècle - XXIe siècle
Latin, français, occitan
50 ml pour la partie contenant les documents en occitan
Manuscrits / Tapuscrits
Collection « Inventaires et documents publiés par les soins de l’administration municipale » :
Tome 1, [Joseph Berthelé], Notice sur les anciens inventaires. Inventaire du Grand chartrier, 1895-1899 [inventaire Louvet].
Tome 2, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents omis dans l’inventaire du Grand chartrier, 1955.
Tome 3, [Joseph Berthelé], Inventaire des cartulaires de Montpellier (980-1789), Cartulaire seigneurial et Cartulaires municipaux, Le Cartulaire montpelliérain des rois d’Aragon et des rois de Majorque, Eclaircissements topographiques, 1901-1907 [série AA].
Tome 4, [Joseph Berthelé], La Viguerie de Montpellier au XIIe siècle. Montpellier en 1697, en 1760, en 1768 et en 1836. Les Biens nobles du diocèse de Montpellier aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le premier Jardin des Plantes français (1593-1632), 1920.
Tome 5, Joseph Berthelé, Eclaircissements topographiques, 1928.
Tome 6, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoires A et B, 1934 [série CC].
Tome 7, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire C, 1939.
Tome 8, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D, 1943 [série CC].
Tome 9, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D (suite), 1949 [série CC].
Tome 10, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Sceaux conservés dans les archives de la ville de Montpellier, 1952.
Tome 11, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents comptables, 1959 [série CC].
Tome 12, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Série EE, Fonds de la Commune Clôture et affaires militaires, 1974.
Tome 13, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Liberto VALLS, Série BB (Notaires et greffiers du consulat 1293-1387), 1984.
Autres instruments de recherche :
Alain BOTTARO, Inventaire de la série HH, Affaires économiques (XIIIe-XVIIIe), 2002.
Lucie Laumonier, Les pièces extraites des registres des notaires du consulat, BB186 à BB195, inventaire des pièces médiévales (1293-1499), 2011.
Pierre-Joan BERNARD, Sous-série 1K, Elections, 2012.
Le Petit Thalamus, chronique en occitan de l’histoire de la Commune de Montpellier a fait l’objet d’un programme de numérisation et d’une édition électronique. Il est consultable en ligne : http://thalamus.huma-num.fr/
Voir les conditions de consultation sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm
Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm
Los parents del Collectiu INTER’CAL fan lor « SOLSTICIUM » e vos convidan a tastar, festejar, dançar, escotar, legir, descobrir : la parole occitane des « DOCTORS DE TROBAR » et la contagion festive trad-innovante des italiens de « MASCARIMIRI »… MONTPELHIÈR BOLEGA-TE !!
Détail du programme:
18h00 - Esplanade animacions, jòcs tradicionaus pels pichons e grands, Bibliotèca efemèra del CIRDÒC…
20h00 à 21h30 - Kiosque Bosc :
Concèrt dels « DOCTORS DE TROBAR » : bolegaïres de la scène Hip-Hop occitane actuelle : Yellow, rappeur montpelliérain, Drac, Chab et Inti, membres du groupe « Mauresca ».
21h30 à 22h – Esplanade :
Relais del « Fuòc de la Sant Joan » menat pels pichons de las calandretas. Interpretacions dels rites i mites del solstici d’estiu.
22h à 00h00 – Kiosque Bosc :
« MASCARIMIRI», quartet d'origine Rom venus du « Mezzogiorno Italien ». Mesclum de musicas : italianas, gitanas, occitanas… es un vertadièr « patchwork musical », saveurs arabo-andalouses, sonorités flamencas, balkaniques, tammurriates napolitaines, farandoles... A partir du « tamburello », l’instrument traditionnel du leader Claudio "Cavallo" et de chants traditionnels se rajoutent des supports digitaux, guitares électriques distordues, appuyé par un « groove puissant ». Une fusion de sons et de couleurs que le groupe aime à définir comme « trad- innovateur ».
Estands, begudas, regaladas… de 18h00 à 00h00 :
« Macarèl » produches a las colors d’Occitània
« Lo CIRDÒC » Mediatèca occitana = literatura, civilizacion, cultura occitanas
A GRATIS PER TOTIS
>> 10° a 17°, arts e tradicions populars - Esplanade / Jardin d’enfants:
Préparée par LA GARRIGA LENGADOCIANA / Productes del terrador, iniciacion e mòstra de dansas folcloricas, instruments e vestits tradicionals, artesanat d’arts, jòcs… + https://www.facebook.com/LaGarrigaMontpellier/
>> 17° a 20° : Esplanade / Jardin d’enfants:
- Lo CIRDÒC Mediateca occitana = Biblioteca efemèra occitana, kamishibai…
- Talhièrs de jòcs tradicionals, cants, musica pels pichons amb la còla d’animators de l’associacion ZO !
>> 18°30 a 20° passacarrièras musical ambe MARCELLE COULAZOU
Pour lancer la festa au cœur de la ciutat et drainer le public vers l’Esplanade, la pimparèla MARCELLE COULAZOU, mescladís de musicas tradicionalas : Balkans, Occitania , latino… se passejarà de la Plaça Joan Jaurès pour naviguer vers la Comèdia et s’installer au Kiosque Bosc.
https://www.facebook.com/marcelle.coulazou
>> 20° a 21°30, Kiosque Bosc - Concèrt LOU DAVI EN DUB
Un aperitiu energetic din l’esperit « Dance hall » e cosinat à l’occitane, s’il vous plaît !
La tchatche de « Lou Dàvi » accompagnée aux manettes par « Rémi Caussé » entre Dub, Raggamuffin, cants tradicionals, rythmes latino et jamaïcains...
facebook.com/page.loudavi
>> 21°30 a 22°, Esplanade entre Kiosque Bosc et Corum : SOLSTICIUM, rituel et feu de la Sant-Joan
Interpretacions dels rituals del « Fuòc de la Sant-Joan » pels animators de l’associacion ZO ! amb los regents e pichons de l'escòla calandreta Candòla. Partenariat de LA RAMPE TIO pels accessòris, vestits de teatre.
Suivi du « sauta-fuòc » amb la participacion de L’AMICALE DES CATALANS de Montpelhièr.
>> 22° a 00°00, Kiosque Bosc – Concèrt MAURESCA
Enfants de la rime et du Hip-Hop, noirits al tetarèl dels « Fabulous », « Massilia»… inspirés mais pas formatés, los fondators de MAURESCA : Drac, Benezet, Chab, Inti et Massimo ne céderont jamais leur lenga al cat !
Pas luenh de 20 ans de scènes, gròs, pichòts festenals d’aicí e d’aila… « MAURESCA » est musicalement et verbalement bien maîtrisé. Pausan una paraula franca e mandan un groove pro contagiós, bolegaire d’esperit.
facebook.com/mauresca
BEGUDAS E REGALADAS DE LONGA
Sourd-muet et borgne de naissance Pierre Avezard exerce des activités de vacher et de bûcheron dans des fermes du Loiret. Dès 1947 (à 28 ans), il commença la réalisation de son œuvre la plus connue, le « manège de Petit Pierre » à la Coinche, la ferme où il s’installe définitivement.
Nous sommes en présence d’un long poème qui s’écoute, un monologue conté à deux voix où se mêlent la grande histoire et la petite histoire : Pierre Avezard, dit « Petit Pierre » face au monde qui s’emballe : les guerres, les crises, la modernité …Un texte à deux voix, deux langues côte à côte, le français et l’occitan.
Théâtre La Vista - Montpellier (34)