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Anne Rivaud et Alexandra Lacouchie forment un duo accordéon-violon de musiques traditionnelles du Limousin, de la Marche et d'Auvergne.
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Denis Frossard
Joan-Francés Tisnèr
Quand les vendanges s’achèvent, il reste à faire mûrir leur fruit : la « vrenhada », et la saison a été bonne. Les variations sur chants traditionnels occitans de Gascogne, de la musique ancienne à celle d’aujourd’hui, les racines de l’universel, font les liens que toute tradition vivante sait entretenir avec d’autres cultures.

Le cd Vrenhadas (prod. Menestrèrs Gascons) qui vient de paraître, propose une reprise des grandes chansons du répertoire (« Carnaval », « Los Junquets », « Hilhòta de delà l'aiga »...) en duo avec Joan- Francés Tisnèr (chant), ainsi que des pièces d'ensemble ou des solos de guitare sur la musique traditionnelle occitane, avec Christian Josué (flûte à trois trous), Marc Castané (accordéon, boha) et Valérie Chabanel (guitare). La formule de concert issue de ce travail, propose tous les titres du cd et bien d'autres, avec le chanteur et musicien Joan-Francés Tisnèr, dans le duo Dus de Canta.
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Corne d'aur'Oc interprète les chansons de Georges Brassens traduites en Occitan (plus précisément en dialecte languedocien oriental) par Philippe Carcassés, ainsi que certains titres en instrumental, avec des instruments traditionnels (hautbois du Bas-Languedoc, cornemuse "Bodega", flûte de pan "Frestèu" et accordéon diatonique).
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Biscam Pas avec leur nouvel album Le bal Queb’Oc vous propose un voyage de l'Occitanie au Québec... Une rencontre et un voyage en clin d’oeil au travers des styles musicaux, instruments et des danses de ces deux contrées. Les danses : Contredanse, danse ronde, set carré, valse, quadrille, polka, cercle et cotillon (livrets des chorégraphies pour les danses Québécoises et Acadiennes sur demande). Comment est né le Bal Queb’Oc ? De la rencontre de trois passionnés de musiques à danser, venus d’horizons musicaux différents. Ce CD est né de l’envie de partager cette passion avec les danseurs en dehors des bals et ateliers qu’ils animent...
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Biscam Pas était le surnom de Gustave Thérond, félibre de Sète, ville où s'est formé l'ensemble... Ce sobriquet occitan, signifiant "on ne râle pas" est passé dans le langage "francitan" de la ville, trait d'humour quand on connaît l'esprit "reborsièr" (frondeur) des natifs de cette île singulière...

Le groupe a plusieurs possibilités de prestations et concerts :

-Le balèti, avec les danses occitanes (bourrées, sauts béarnais, sautières, branles, rigaudon, rondeaux ...). Et des danses d'autres traditions : cercle circassiens, bourrées du Berry, fandango ...

-Le Bal Québ'Oc : Contredanses québécoises et acadiennes, sets carrés, p'tit cotillon et quadrilles, danses accessibles à tous, animées par le "caller" Patrick Plouchart et son épouse Marion (avec possibilité d’un atelier d’initiation l’après-midi du bal).

-"Lengadoc als quatre vents", présentation musicale de la région

-"Corne d'Aur'oc", Brassens ... en occitan !)

-"Nadal occitan", Noëls languedociens et provençaux.

-"Canta Graile", une formule de rue en collaboration avec le groupe Zinga-Zanga

-Une animation bal musette (goûters dansants, maisons de retraite...), ainsi que des ateliers de danse et des cours de musique traditionnelle.
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INVITATION AU VOYAGE

Remonter une rivière de la mer jusqu’à sa source, voilà une belle aventure, un beau voyage que Jean-Yves et Myriam vous proposent : vivre la naissance des musiques populaires en Amérique et revenir à leurs sources en Europe.

Arrivés au XVIème siècle, les Français débarquent sur ce nouveau continent avec leurs bagages, leurs coutumes, leur culture. Musiques, chansons, instruments de musique font partie du voyage : une grande aventure commence dans cette Amérique du Nord naissante.

Du Québec aux Montagnes Appalaches, de la Louisiane au Rio Grande, des musiciens violoneux irlandais, écossais, français vont diffuser leurs répertoires à travers tout le pays : un formidable métissage culturel est né.

Vielles à roue ou à archet, violons, cornemuses, guitare, accordéons, anciennes chansons de toute l’Europe alimentent ce répertoire populaire vivant et nouveau.

Le groupe « Musiqu’à Deux » vous invite à le suivre jusqu’aux sources : Espagne (Galice), Irlande, Suède, France (Occitanie).

Violons aux accords sauvages, violon Stroh (violon trompette), accordéons diatoniques, guitare, vielle à roue, Nyckelharpa suédois (vielle à archet scandinave), cornemuses : Gaïta de Galice, Boha landaise, Chabrette Limousine, musette Béchonnet d’Auvergne, musette 16 et 23 pouces du Berry et chants.

Jean-Yves vous racontera cette fabuleuse aventure dans cet univers de transmission orale où les liens culturels se nouent pour ne plus former qu’une grande famille musicale, tout en vous présentant les instruments de musique.

PASSANT PAR LAMAZIERE BASSE...

Des Monédières (Corrèze) à l'Artense (Cantal), en passant par Lamazière-basse (Gorges de la Dordogne), création issue du répertoire des violoneux de ces terroirs ainsi que des musiques et chansons recueillies par Jean Ségurel.
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Les almanachs occitans
CIRDÒC-Mediatèca occitana
La fin del sègle XIX vei se multiplicar los almanacs en lenga d’òc sus l’ensems del territòri occitan. Publicacion periodica annadièra contenent un calendièr, d’entresenhas astronomicas, meteorologicas e practicas (datas de fièras e mercats per exemple), l’almanac es un mèdia popular per excelléncia. Serà lo biais ideal per far dintrar la lenga dins totes los fogals, dins totes los mitans, mai que mai lo mond rural, e tocar un public dels largs.

[imatge id=13365]Lo primièr almanac entièirament redigit en occitan es l’Armana prouvençau, publicat a comptar de 1855 pel Felibritge jos la direccion de Frederic Mistral. D’aquela data fins a la debuta del sègle XX, desenas de publicacions van eissamar dins Occitània tota e participar a la renaissença de la lenga. Per ne citar pas que d’unes, en Gasconha : l’Armanac bourdelés (1869), l’Armanac gascoun (1873), puèi l’Almanac de la Gascougno (1898), en Auvèrnha : l'Olmonat d'Oubèrgno (1895), l'Armanac d'Auvernha (1931), en Lemosin : L'Annada lemouzina (1895), en Lengadòc : l'Armagna cevenòu (1874), l'Armana de Lengadò (1876), l'Armanac mount-pelieirenc (1893), l'Almanac illustrat de Toulouso (1904), l'Almanac narbounes (1913), en Vivarés : L'Ormogna d'éi Féçouyrié (1886) e en Provença : Lou Franc Prouvençau (1873), l'Armana marsihés (1889), Lou Bartavèu (1902), l'Armanac niçart (1903).

[imatge id=13368]Totes aqueles almanacs an assegurat una difusion larga de la lenga occitana. D’un punt de vista linguistic s’i pòt seguir l’evolucion de la grafia dins los diferents dialèctes e los debats intèrnes qu’aquel subjècte soslèva sovent dins lo mitan. Lor interès etnografic es tanben pro important, la màger part de las publicacions presentan de tèxtes eiretats de la tradicion orala e del folclòre local, transmés a còps per los quites legeires que participan atal a la collècta e a la reconeissença del patrimòni.
La literatura publicada dins aqueles recuèlhs es estada sovent criticada car jutjada tròp populara. D’unas d’aquelas publicacions durèron gaire, d’autras existisson encara, una pichòta desena d’almanacs occitans contunhan de paréisser a l’ora d’ara.
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Cylsée, c’est un groupe formé autour d’une musicienne et d’un répertoire de compositions mettant en valeur la poésie occitane inspirées des traditions orales méditerranéennes, avec fantaisie et originalité.
Aux textes de grands poètes occitans comme Max Rouquette se mêlent des textes originaux, en italiens, en français, en espagnol... 
C’est un monde onirique teinté d'espièglerie et de nostalgie - entre ballade mélodique pour voix, violon alto et guitare, et des ambiances dynamiques et plus denses instrumentalement.
 La voix chaude et cristalline de Cécile, sa guitare et son violon alto, sont accompagnés par la voix de Marine en polyphonie, les percussions orientales de Rachid, le bouzouki de Goran, le violoncelle et la basse de Paul.
L’ensemble, entre musique du monde et musique actuel, forme un moment musical envoûtant, sincère et vibrant.

www.cylsee.fr
www.soundcloud.com/cylsee


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Jean-Claude Carrière

« ... car né dans une culture, j’ai vécu dans une autre.
De là mille questions sur ce qui nous fait et nous défait. Sur ce que nous avons perdu, gagné, sur ce qui nous reste... »

Jeu
Gilles Buonomo
Direction d’acteur
Gregory Nardella


Pourquoi le vin bourru ?

Lorsque l’on choisit d’adapter un roman au théâtre, c’est souvent pour des raisons personnelles précises. La raison la plus élémentaire ou première serait de
dire tout simplement « cela me plait, voilà tout » Pour le reste, c’est une affaire de théâtre, de mise en voix. Le spectacle est déjà là, il reste à le produire à le mettre en jeu. Or, il n’en est rien ; au début, on en sait rien ou si peu .Mais le reste est présent sur votre bureau, il vous parle, vous interroge au cours du travail, vous propose des va et vient incessants entre votre propre perception et celle de l’autre. Le texte de Jean Claude Carrière couvre une période de sa vie, celle de son enfance. Il nous interroge sur ce qui nous défait, sur ce que nous avons perdu , gagné, sué, ce qui nous reste. C’est peut-être ce qui me plaît le plus dans ce texte. Cet aller et retour permanent entre hier et aujourd’hui. Était ce mieux avant ? Je n’en ai pas l’assurance, ni même la certitude. Nos grands-parents n’ont jamais regretté la lampe huile !
En ce qui me concerne, je suis loin de ces images rurales du temps jadis, de ces rythmes de vie si particuliers qui construisaient le quotidien. Mais aujourd’hui je me questionne sur ce qu’est devenu notre quotidien, ou plutôt comment devons nous construire avec lui dans un monde où tout se précipite et où l’arrêt sur l’image est souvent synonyme d’angoisse.
Le « vin bourru » au contraire propose de se poser, de prendre le temps pour chaque chose et même si en ce temps-là, jadis, il y avait mille choses à faire. On savait pourquoi on les faisait, il y avait une sorte d’évidence, une loi naturelle que l’on pouvait suivre ou laisser de côté plus tard, en grandissant. Les autres, la nature, la famille vous servent de guide. Vous n’êtes jamais seul... Peut-être qu’en ce temps-là-là le sentiment de solitude n’existait pas. Jean-Claude Carrière nous offre un conte comme il sait le faire et propose une lecture à haute voix de son enfance.
Le « vin bourru », c’est encore et surtout une rencontre avec un auteur, un voyageur, un sage né à Colombières, au pied du mont Carroux. Jean Claude Carrière, on le sait, ne cesse de voyager, d’ailleurs personne ne sait jamais trop où il se trouve. Il voyage avec les mots. Le « vin bourru », c’est une vallée dans l’arrière-pays bitterois, un espace lové au pied d’une montagne sacrée, d’ailleurs, souvent un cousin ou un neveu y est né, l’arrière grand-père y posait des pièges ou ramenait des écrevisses qui amélioraient l’ordinaire.

Le « vin bourru », c’est aussi et surtout l’histoire d’une vallée juste à côté de chez moi. Une montagne nous sépare.

Mon territoire de vie, c’est Minerve et bien qu’étant un « estrangier d’aqui » je m’y sens plutôt bien. Avec l’auteur, nous sommes « voisins », c’est lui qui me l’a soufflé.

Proposition dramaturgique et scénographique

Au théâtre comme à la vie, la parole solitaire, en détaillant un thème ou un problème suggère de multiples issues, une quantité de choix possibles qui placent celui qui parle dans l’embarras, et évacue toute éventualité d’un choix unique.
Le « Monologueur » se retrouve rapidement dans la situation d’un voyageur qui doit prendre un train sans connaître la destination. Spirale de mots, d’actions, Changements de lieu, évocation d’espaces.
Où sommes nous au passé, au présent ?
Le vin bourru s’inscrit comme un roman autobiographique sur une période de vie, ici une enfance.

Un personnage : l’acteur

Il est nécessaire de créer un pacte entre le public et l’acteur. Le point de vue du spectacle reste celui d’une solitude : ôter du décor tout élément qui situerait trop précisément l’action, définirait un espace trop réduit où l’on rentre, d’où l’on sort, manipuler l’existence comme le font les marionnettistes, déplacer une vie.

La forme théâtrale : le monologue

Au fil d’une vie, nous passons plus de temps à monologuer qu’à dialoguer, nous passons beaucoup de temps à nous parler à nous-mêmes, à parler aux cailloux, à Dieu, à notre père qui est mort.
Nous sommes nous-mêmes monologues et nous retournons à notre rumination.
Le monologue est une forme qui va dans le sens du creusement, de la biographie, de la réminiscence du souvenir, du projet à la prophétie, de tous les excès.

Nous avons tous nos petites histoires. Celles de nos amours, celles de nos échecs, celles de notre vie.
Et tous, nous avons envie de raconter ces petites histoires...
Mais ce n’est pas toujours facile !
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Maison d'édition londonienne indépendante, Francis Boutle Publishers est spécialisée dans l'histoire sociale, la poésie, le théâtre et l'édition anglaise d'oeuvres littéraires rédigées en langues minorisées. Sa collection "Lesser used languages of Europe" ("Langues minoritaires d'Europe") est consacrée à des anthologies bilingues commentées donnant à découvrir au public anglophone les grands textes des cultures européennes dans leur diversité.

Elle compte en 2016 les titres suivants :
Volume 1 The Turn of the Ermine, anthologie de la littérature bretonne
Volume 2 Manannan's Cloak, anthologie de la littérature mannoise
Volume 3 Breogan's Lighthouse, anthologie de la littérature galicienne
Volume 4 The Toad and the Donkey, anthologie de la littérature normande des îles Anglo-Normandes
Volume 5 Star in a Night Sky, anthologie de la littérature esperanto
Volume 6 This Fair Land, anthologie de la littérature maltaise
Volume 7 Grains of Gold, anthologie de la littérature occitane

Francis Boutle Publishers traduit aussi les oeuvres de poètes témoignant de la diversité linguistique européenne, parmi lesquels l'Occitane Aurèlia Lassaca, le Sami Niillas Holmberg ou encore dix poétesses géorgiennes réunies dans un recueil ainsi que de nombreux auteurs corniques.
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