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Fêtes et carnaval à Carcassonne 1790-1961 / Jacques Marrot
Marrot, Jacques
Ce numéro spécial de la revue Folklore : revue d'ethnographie méridionale (t. XL, 206-208, 1987) publie les travaux de Jacques Marrot, réalisés dans le cadre d'un mémoire de maîtrise (La Jeunesse et les fêtes à Carcassonne, mémoire de maîtrise, Université de Toulouse-2, sous la direction de Jean-Louis Fossat et Daniel Fabre, 1976) sur les rites festifs à Carcassonne, en particulier au tour du cycle de carnaval, et leur évolutions de la Révolution jusqu'aux années 1960. 

Consulter la publication en ligne sur le site du GARAE (Groupement audois de recherche et d'animation ethnographiques) : http://garae.fr/Folklore/R52_206_208_ETE_1987.pdf 
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Association Arbre
L"association Arbre vous convie à une soirée autour du patrimoine musical du Lauragais. 

Programme : 

- « Le Lauragais » avec Xavier Vidal et autres musiciens, chanteurs et danseurs de País de Cocanha : projection de film, présentation d'instruments, chants, danses.

- « Qu'es aquò ? » de Francis Daydé autour des outils d'autrefois. 



Informations pratiques 

Entrée libre avec dégustation de crèpes et oreillettes. 
Le 2/02 à 21h à la coopérative de Baziège. 
Contact : arbrebaz@free.fr 


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Association Lous Machous
Vendredi : Soirée « blanche » tous en panel
- 19h : Foyer des Campagnes (tarif : 10 € ou carte membre*)

Samedi : Spectacle carnavalesque
- 19h : Foyer des Campagnes (tarif unique : 10 €)

Dimanche : Soirée déguisée « Les machous font leur cinéma »
- 19h : Foyer des Campagnes (tarif : 10 € ou carte membre*)

*Vente des places et cartes de membre pour les 3 soirs samedi 27/01 et samedi 03/02 sur le marché (porte Faugères) et sur place les journées du 9, 10 et 11/02
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Association les Fadas du Tamarou
Ville de Pézenas
CARNAVAL DES ÉCOLES

- 14h à 15h45 : départ place Boby Lapointe

Rassemblement en musique et danse.

Charivari dans les rues de Pézenas avec les écoles maternelles, élémentaires, primaires et les structures Petite Enfance de Pézenas.
Crémation du Roi Carnaval et goûter offert par la Ville.

CHARIVARI DU LUNDI-GRAS

- 21h : départ cour Zévort

Déambulation carnavalesque des Fadas du Tamarou dans les rues de la ville.
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Association Les Amis du Poulain
- 11h : apéritif (Cour d’honneur de la Mairie) offert par la Ville et les Amis du Poulain

- 15h : départ du charivari avec le Poulain, Cour d’honneur de la Mairie

- 21h : départ du charivari avec le Poulain, local des Amis du Poulain (impasse de l’Oratoire)

Défilé carnavalesque et charivari dans les rues de la Ville orchestrés par Les Amis du Poulain.
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Calandreta Ametlièr
Calandreta Falbreguièrs
Calandreta lo Garric
La Clau

Au boulot Monsieur Carnaval !



Béziers a du savoir-faire, ses festejaires (amoureux de la fête) aussi...
Cette année pour la 34ème édition du Carnaval occitan de Béziers, c'est toute la ville qui se retrousse les manches. 
La traditionnelle fête, tant attendue des Biterrois, met les travailleurs à l'honneur. Bienvenue au carnaval des métiers ! 

Depuis plusieurs semaines déjà, c'est l'effervescence dans les salles de classe des écoles Calandretas de Béziers pour mettre au point le grand défilé. Calandrons (élèves des Calandretas), équipes pédagogiques, parents et bénévoles se sont mobilisés pour l'occasion et le labeur ne manque pas : ateliers de petaçons (costumes traditionnels), fabrication des déguisements, confection du terrible Caramentrant (roi Carnaval) et de sa cour, rédaction et mise en scène de son jugement par le tribunal des enfants. 


Programme 


15:00 - Départ du défilé, place du forum, déambulation Rue du 4 septembre, Place du théâtre, Avenue Clémenceau, et arrivée place du 14-Juillet. 
Défilé en compagnie de : 
- La Bande à Béziers,
- Les Barberoussettes
- La Banda Mescladis
- Badauê Sud 
- La farandole biterroise
- Lou Camèl de Besièrs 

18:30 - Apéro en fanfare avec Banzaï et repas concert avec les Goulamas au Cloître Saint-Aphrodise 

Informations pratiques 


Repas : Plat et boisson : 10€
Cloître Saint-Aphrodise, Béziers. Rue du Puits de la Courte - 34500 Béziers 


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Collectif Temporadas
À partir de 14h, Collégiale Saint-Jean

Proposé par la Pastorale du tourisme et des loisirs de la Paroisse de Pézenas:
- Accueil : tisane et liqueur de Saint Blaise
- Visite de la Chapelle avec évocation de Saint Blaise et diaporama sur la fête de Saint Blaise dans le Monde.
- 14h30 : « Le miracle de Saint Blaise » dit par le conteur Claude Alranq
- 16h15 : Concert spirituel par le groupe vocal « Little Ursulines »
- 17h30 : Vêpres de la fête de Saint Blaise
- 19h : rendez-vous devant la porte du Château (rue Montmorency)

Déambulation carnavalesque à travers la Ville orchestrée par le Collectif Temporadas.

Le peuple part réveiller les Sauvages car il est temps de fêter le renouveau de la Nature… mais dans quel état sanitaire allons-nous retrouver la Sauvagine ? Elle seule peut invoquer Sant Blasi, saint des animaux et du souffle, qui vient récupérer les clés pour ouvrir les portes de la ville au Carnaval. Ces clés, ce sont les Capitouls qui les détiennent, les dirigeants des quartiers qui ne souhaitent pas voir le Carnaval descendre dans la rue. C'est quand le peuple aura repris possession de la Cité que la Carnavaline pourra l'envahir et faire alors jaillir ce souffle qui fait dresser le poil, le rire et la dérision aux habitants à l'approche du Carnaval !

21h : Foyer des Campagnes

Ragoût d'escobilha par La Graniote (résa : 06 74 65 26 24 - 9€ adulte/ 7€ enfant).
Balèti avec los Aubòis de Sant Dièsi, les Fadas, les Amis du Poulain et invités.
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La Canso de San Gili : l'introuvable chanson des Toulousains à la Première croisade
Assié, Benjamin
La Canso de San Gili - Chanson de Raimond de Saint-Gilles en français - fait référence à un fragment de texte en ancien occitan publié par Alexandre Du Mège (1780-1862), érudit toulousain dans son édition de l’Histoire générale du Languedoc des bénédictins Devic et Vaissète (Toulouse : J.-B. Paya, 1840-1846).
[imatge id=20515] L’œuvre est connue par les seuls extraits et mentions donnés par Du Mège, soit un fragment de quinze vers racontant un épisode de la prise de Jérusalem, la reddition de la Tour de David à Raimond IV, et quelques autres informations données de façon indirecte (traduction d’une strophe sur la bataille de Dorylée, une liste de noms de chevaliers). C’est Du Mège qui donne le nom de Canso de San Gili à ce qu’il présente comme une chanson de geste en occitan racontant les hauts-faits du comte de Toulouse Raimond IV - ou Raimond de Saint-Gilles - lors de la Première Croisade.
L’œuvre n’a jamais été mentionnée autrement que par référence au texte d’Alexandre Du Mège et le manuscrit dont elle serait tirée, que l’érudit toulousain dit avoir en main, est resté totalement introuvable jusqu'à nos jours au point d’avoir animé depuis le milieu du XIXe siècle un long débat sur l’existence même de cette œuvre et sa vraie nature : s'agirait-il d'un fragment de la fameuse Canso d’Antioca, seule chanson de geste sur la Première croisade connue en occitan ? le témoin d'une toute autre œuvre épique occitane inconnue et égarée ? un faux fabriqué à la fin du Moyen Âge ? ou inventé par Du Mège lui-même ? 

Appellations de l'œuvre 

Titre uniforme ou conventionnel :

Canso de San Gili

Autres appellations :

< aucune autre appellation connue

Description physique ou exemplaires conservés :

Nous ne connaissons l’œuvre que par les quelques indications données par Alexandre Du Mège à trois reprises de les notes et additions de son édition de l’Histoire générale du Languedoc.
Il donne des extraits et quelques notes de contenu à partir d'une copie qui daterait selon lui de 1779, qui aurait été faite sur un manuscrit de la fin du XIIIe siècle. Sans que l’on sache s’il fait référence au manuscrit d'origine ou à sa copie moderne, Du Mège indique qu’il provient de la Bibliothèque des Cordeliers de Toulouse.
Du Mège indique également que la Canso de San Gili comportait 72 strophes mais qu’il en manque un certain nombre. Il ne donne le texte complet que d’une seule laisse de quinze vers, qu’il dit être la 38e

En dehors de Du Mège qui mentionne ce manuscrit en 1843-1844 dans l'Histoire générale du Languedoc, le manuscrit ou tout autre support d’une Canso de San Gili n’ont jamais été identifiés ni mentionnés, ce qui vaut de nombreux soupçons à l’existence même du manuscrit que l'érudit toulousain - réputé peu fiable - dit avoir en sa possession.

Contenu et postérité de l'œuvre :

Tout ce que l'on connaît de la Canso de San Gili : Alexandre Du Mège, 1841-1844

La découverte vers 1840 d’une chanson de geste occitane sur la Première croisade, vingt ans avant les premières mentions du fragment de la Chanson d’Antioche occitane (la Canso d’Antioca, Madrid, Biblioteca de la Real Academia de la Historia, codex 117) aurait dû être considéré comme un événement majeur de l’histoire de la littérature médiévale. Pourtant Alexandre Du Mège l’évoque de façon très marginale dans ses notes et additions à l’Histoire générale du Languedoc et ne donne qu’une infime partie, soit une laisse de 15 vers (HGL, t. VI, ad., p. 39) contant la reddition de la Tour de David, et quelques autres éléments de contenus (HGL, t. III, ad., p. 108 et 110) de façon indirecte : la traduction d'une laisse sur la bataille de Dorylée et le sommaine d'une autre contenant de nombreux noms de chevaliers. L’édition de la laisse de 15 vers (HGL IV, ad., p. 39), est reprise avec quelques variantes et une traduction dans le tome VI de la description des Galeries historiques du palais de Versailles (partie 2, p. 11). 

Notons que Du Mège est loin d'être expert en langue ou littérature occitane du Moyen Âge et que toute son œuvre d’érudit, d’archéologue et d’historien Gareste considérée comme celle d’un non spécialiste, relativement autodidacte, aux approximations et erreurs nombreuses. 
Le court passage où Du Mège cite de nombreux noms de chevaliers occitans, c'est-à-dire de l'entourage du comte Raimond donne une prmeière existence de la Canso de San Gili, citée comme source dans plusieurs nobiliaires, en particulier le Nobiliaire toulousain d'Alphonse Brémond (Toulouse : Bonnal et Gibrac, 1863) ou encore La Noblesse de France aux Croisades de Paul-André Roger (Paris : Derache, 1845). 

Les premiers soupçons : Camille Chabaneau, 1883

Le dossier de la Canso de San Gili, pris sans réserve comme authentique par le Nobiliaire toulousain par exemple, est rouvert par Camille Chabaneau (1831-1908), beaucoup plus expert en langue et littérature occitane du Moyen Âge. Dans un article consacré 
manuscrits occitans « perdus ou égarés » publié dans la Revue des langues romanes,
  Camille Chabaneau reprend le texte donné par Du Mège en exprimant toute sa méfiance sur l'authenticité voire l'existence même de cette œuvre, indiquant que Du Mège pourrait très bien l’avoir inventé « comme il a inventé tant d’autres choses. » Cependant Camille Chabaneau ne donne aucun argument et ne se livre à aucune étude de la langue, du style ou du contenu du texte. 

Sur la piste de la Canso d’Antioca : Paul Meyer, 1884.

Au même moment le philologue Paul Meyer (1840-1917), qui avait simplement signalé la Canso de San Gili sans se poser davantage la question de son authenticité dans l'introduction à son édition de la Canso de la Crozada (La Chanson de la Croisade contre les Albigeois, Paris : Renouard, 1875), décide de lancer plus sérieusement l'enquête à l'occasion d'un article consacré à la découverte récente du fragment de la Canso d’Antioca, chanson de geste du cycle de la Croisade en occitan conservé à Madrid. 
Si come Chabaneau il exprime toutes ses réticences à faire confiance à Du Mège, il commence par indiquer qu'il lui « paraît certain que le manuscrit des Cordeliers a réellement existé », notamment parce que selon lui « ni Du Mège ni aucun de ses contemporains n’eût été capable de le fabriquer. » 
Connaissant désormais le fragment de la Canso d'Antioca, Paul Meyer va plus loin en proposant une parenté entre les deux textes qui pourraient même être deux fragments d'une même œuvre. 
Notons qu'à la toute fin de l’article Paul Meyer fait volte-face et insère une dernière note qui invite au final à la plus grande prudence sur l'authenticité du texte mentionné par Du Mège : « Ayant essayé, en revoyant une dernière péreuve, de remettre en bon provençal [ancien occitan] les vers de la Canso de San Gili cités par Du Mège, je n’ai pu me défendre de concevoir de graves soupçons sur l’authenticité de ce morceau », finissant sont post-scriptum en listant plusieurs incohérences syntaxiques dans la strophe de la Tour de David. 

Éclairages récents : Carol Sweetenham et Linda M. Paterson, 2003 ; Philippe Wolff, 1978.

En 2003 paraît l’édition critique de la Canso d’Antioca sous la direction de Carol Sweetenham et Linda M. Paterson. Les deux auteurs, grands spécialistes de la littérature occitane du Moyen Âge, rouvrent à cette occasion le dossier de la Canso de San Gili au tout début de leur étude. En reprenant tous les arguments et toutes les pistes données par Paul Meyer plus d’un siècle auparavant, les deux spécialistes de la littérature occitane du Moyen Âge ne parviennent pas à trancher entre l’hypothèse d’une œuvre inventée ou d’une œuvre ayant pu exister et égarée.
En revanche, elles écartent définitivement l’hypothèse d’un fragment complémentaire au fragment de la Canso d’Antioca de Madrid tout en reconnaissant que le fragment mentionné par Du Mège peut très bien avoir existé : « nous ne croyons pas que ladite Canso de San Gili ait fait partie de la version de la Canso d'Antioca à laquelle appartenait le fragment de Madrid. Mais il a un intérêt possible dans le cadre de la plus large tradition de la croisade occitane. » (traduit de l'anglais)
Si l’étude linguistique et littéraire n’a pas permis de résoudre le mystère de la Canso de San Gili, l’historien spécialiste de l’Occitanie médiévale qu'est Philippe Wolff donne cependant un éclairage intéressant qui semble être passé inaperçu des spécialistes de littérature. Pour Philippe Wolff, l’examen des noms des Croisés cités par le document de Du Mège portent en réalité les noms de familles capitulaires toulousaines de la fin du Moyen Âge ce qui l’amène à conclure que « La Canso de San Gili aurait donc été interpolée ou fabriquée au XVe siècle, en vue de fournir à plusieurs familles des preuves de noblesse ancienne et militaire. » 

Conclusion 

Malgré tous les reproches faits à Alexandre Du Mège comme érudit peu fiable, il paraît donc assez peu probables qu'il ait été capable ou même quelqu'un de sa génération, de créer un tel faux de 15 vers, certes corrompus syntaxiquement, mais en ancien occitan et qui, à la première lecture, ne les rendent pas tout à fait improbables à des spécialistes de la langue et de la littérature occitane du Moyen Âge. 
Il y a donc de fortes chances pour qu'un manuscrit, sans doute moderne, a bien existé et que Du Mège a pu le consulter pour en extraire ses quelques passages. L'éclairage de l'historien Philippe Wolff semblerait pencher pour une œuvre fabriquée bien plus tard que le XIIe-XIIIe siècle, pouvant expliquer sa piètre qualité syntaxique. La Canso de San Gili pourrait donc être une forme de supercherie littéraire, pastiche d'une littérature épique occitane antérieure, afin d'illustrer quelques familles notables du Toulouse de la fin du Moyen Âge en recherche d'ascendance glorieuse. 
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Biu, Hélène
Busnel, Mélanie. Illus

Livre + CD audio, disponible en languedocien, gascon ou limousin.

Adaptation de trois aventures du Roman de Renart à partir d'un travail de recherche d'Hélène Biu, maître de conférences en linguistique médiévale et philologie romane de l'UFR de langue française de la Sorbonne: 

  • Renart e les jambons d'Isengrin
  • Tiécelin et Renart
  • Chantecler et les poules demandent justice au roi

En savoir plus :
https://www.capoc.fr/articles.php?lng=fr&pg=118&mnuid=304&tconfig=0
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