Texte de la visite conférence Patrimoine civil médiéval et cité marchande par Aymeric Kurzawinski, guide conférencier, donnée le 3 octobre 2021 dans la ville de Figeac à l'occasion du 14e colloque Histoire et Cultures en Languedoc.
La quasi-absence de sources directes sur la dissidence dite cathare est certainement à l’origine d’une partie des élucubrations développées depuis le XIXe siècle.
En outre, les sources les plus nombreuses sont celles des adversaires : ce sont les documents de l’Inquisition (les dépositions enregistrées par les juges, dont quelques recueils entiers sont conservés, et les manuels de l’inquisiteur, comme celui, fameux, de Bernard Gui) et les traités antihérétiques, comme celui composé par Durand de Losque vers 1220.
On dispose néanmoins de deux “rituels” cathares, l’un en langue d’oc (rituel de Lyon) l’autre en latin (rituel de Florence), et de deux “traités” dualistes, dont le Livre des deux principes, écrit au XIIIe siècle.
Ce dernier est en fait un résumé d’un traité du Bergamasque, Jean de Lugio, où l’auteur expose la doctrine dualiste à l’usage des “ignorants”.
Enfin, les historiens utilisent désormais des sources de nature radicalement différente (lettres de prêts, actes de vente, documents communaux, etc.), ce qui a permis d’affiner la sociologie des hérétiques.
Seulement 5 manuscrits sont parvenus jusqu’à nous :
Trois en italien :
Deux d’origine languedocienne :
Sant Guilhèm dau Desèrt abriga l’abadiá de Gellona. Lo site es marcat per la legenda de Guilhèm, lo sant que li balhèt son nom : comte de Tolosa, nòble sénher de la linhada de Carlesmanhe, e figura epica de la cançon de gèsta.
Aquesta videoguida d'animacion foguèt realizada en 2014 dins l'encastre del projècte e-Anem, finançat pel FEDER en Lengadòc-Rosselhon.
Version occitana sostitolada en occitan