Molière était déjà Molière (il adopte le pseudonyme dès 1644) quand l'échec de sa première compagnie parisienne l'entraîne sur les routes de France aux côtés de la compagnie de Charles Dufresne. Ses pas le conduisent bientôt à Pézenas en Languedoc, que les Montmorency, grande famille de France et gouverneurs du Languedoc ont élue pour capitale.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan
La Foire de Beaucaire figure pendant des siècles au rang des grandes foires annuelles françaises, aux côtés de celles de Champagne ou de Bourgogne. Le privilège accordé à la cité gardoise pour la tenue de cet événement commercial de premier plan relève tant d’une situation géographique idéale, au carrefour des grandes routes de commerce de l’époque, que de réalités politiques et historiques. Deux ouvrages en occitan nous dépeignent l'effervescence de cette foire : La Canso (ou Chanson de la croisade des Albigeois) texte anonyme du XIIIesiècle, et L’Embarras de la Foire de Beaucaire (L'Enbarras de la fieiro de Beaucaire) de Jean Michel de Nîmes (1657).
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon. Version occitane sous-titrée en occitan
L'histoire du Fenouillèdes est intrinsèquement liée à celle des Corbières, massif qui l'englobe et qui fut, dès l'Antiquité, source d'intérêt politique et stratégique. Massif ancien, moins élevé que les Pyrénées, les Corbières n'en demeurent pas moins une zone de traversée difficile, constituant de fait un espace d'importance dans toute stratégie de défense. Terre des Corbières et du Languedoc, le Fenouillèdes n'en regarde pas moins du côté de la plaine du Roussillon.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan.
L’intérêt du traité réside d’abord dans le tableau que trace l’auteur de sa propre expérience militaire, d’une part, et, d’autre part, de la vie estudiantine provençale, apparemment marquée par une pratique régulière et assidue de la danse. En effet, le traité d’Arena constitue l’une des sources majeures de notre connaissance des danses du sud de la France à la Renaissance. C’est essentiellement la basse danse qui fait l’objet d’explications détaillées : 59 d’entre elles sont présentées avec 28 chorégraphies différentes, certaines mélodies étant dansées de façon identique. De plus, l’ouvrage propose une riche information sur les branles, et d’une manière plus générale, sur la mesure et les pas de danse.
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On suppose que la première édition remonte à 1528. Les différentes éditions présentes dans les collections témoignent du succès considérable de l'oeuvre d’Arène, régulièrement rééditée jusqu’au XVIIIe siècle.
édition de 1533 : http://www.sudoc.fr/150810334
édition de 1574: http://www.sudoc.fr/099621177
Musée Médard de Lunel :
https://occitanica.eu/items/show/58562
édition de 1631 : http://www.sudoc.fr/167060686
édition de 1648 : http://www.sudoc.fr/167060201
édition de 1649 : http://www.sudoc.fr/167060422
édition de 1670 : http://www.sudoc.fr/155125699
Bibliothèque de Turin :
https://books.google.fr/books?id=z_wPB_yaAOAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ViewAPI&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
CIRDOC-Mediatèca occitana :
Antonius de Arena, provençalis de Bragardissima villa de Soleriis [Texte imprimé] : Ad suos compagnones qui sunt de persona friantes, bassas dansas et branlos practicantes, nouvellos perquam plurimos mandat, [s.l.], 1670, 1 vol. 191 p. ; 15 cm,
Cote CR-A 8123
édition de 1758 :
http://www.sudoc.fr/159377269
http://www.sudoc.fr/121132803
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Dédicace de l'auteur à Monsieur Valat, gouverneur du chasteau de Montferan ; Texte en occitan
Reliure veau XIXe siècle signée Lardière.
Ex-libris : cachet du fonds Cavalier.
Il existerait 252 exemplaires numérotés
Les Folies du sieur Le Sage de Montpellier, A Amsterdam. Suivant la copie de Montpellier : chez Daniel Pain, 1700, 196 p ; in-8, Lunel : Musée Médard, Cote LUG 13-2
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Pierre Goudouli (1580-1649) est un auteur occitan toulousain qui compte parmi les plus influents de l’histoire de la littérature occitane. Il est parvenu à s’imposer comme un écrivain occitan en bâtissant une véritable carrière et un projet littéraire souvent couronné de réussite. Il est soutenu par les plus grands personnages de l’époque comme Adrien de Monluc ou Henri II de Montmorency.
Dès 1610, Godolin choisit d’écrire en occitan et publie A l’hurouso memorio d’Henric le Gran, à l’occasion de l’assassinat d’Henri IV par Ravaillac. La publication de ces stances est un véritable coup d’éclat. L’occitan apparaît comme une langue de très haute noblesse, capable d’aborder les sujets les plus hauts et les plus graves.
Toute son oeuvre fut couronné d’un succès populaire. Il écrit autant des fictions amoureuses, chansons à boire et à rire, boniments en prose récités au Carnaval toulousain, noëls empreints de sérénité ou méditations sur la mort et l’inanité du monde.
Mais il est surtout connu pour le Ramelet Moundi.
Comme Odde de Triors dans ses Joyeuses recherches de la langue toulousaine, il s’intéresse aux dénivellements linguistiques.
Il fait cohabiter la parole populaire, la langue très locale, teintée d’idiomatismes pittoresques et une langue qui tend à se rapprocher du français, un “francitan”.
Il souligne cette distance à l’intérieur même de l’occitan dans les deux épigrammes du “Plat d’epigramas” de la première Floreta : l’une intitulée “Tot Francès entendrà aqueste quatren triat de mots franceses que son tanben mondins”, montre comment le français fait pression, “par le haut” sur l’occitan ; l’autre épigramme intitulé “Aci caldrà le diccionari”, insiste au contraire sur l’écart existant entre les deux langues au point d’avoir recours à un dictionnaire.
Son livre a longtemps servi de référence, de syntaxe et de dictionnaire à ceux qui désiraient poursuivre son entreprise.
Le Ramelet Moundi que l’on peut traduire par “Le Bouquet toulousain” a été publié par livraisons successives - que l’auteur, filant la métaphore du titre, appela “floretas”- entre 1610 et 1648. Il connut en son temps comme au long des siècles, un succès d’impression dont la littérature d’oc ne connaît pas d’autre exemple.
De son vivant, l’ouvrage est publié cinq fois puis après sa mort il continue à l’être, ce qui est un fait très rare.
Plusieurs écrivains empruntent à Godolin leurs thèmes et leur langue. Cette “école toulousaine”, encore mal connue aujourd’hui, produit une littérature abondante, souvent publiée dans les "Triomphes", ces opuscules qui réunissent, chaque année, les compositions des lauréats du concours poétique des Jeux Floraux toulousains.
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La langue et l’oeuvre de Godolin sont devenues ce qu’on peut appeler la “forme littéraire” de l’occitan, un langage autonome, à la disposition de tous ceux qui voulaient faire intervenir l’occitan dans leurs oeuvres.
Ainsi, son oeuvre eut des répercussions chez Molière dans Monsieur de Pourceaugnac, dans l’opéra-ballet de Jean-Joseph Cassanea de Mondonville, Daphnis et Alcimadure et dans Le Troubadour d’Antoine Fabre d’Olivet.
Les différentes éditions conservées à la Bibliothèque municipale de Toulouse :
Goudelin, Pierre, LAS OBROS DE PIÉRRE GOUDELIN : AUGMENTADOS DE FORÇO PESSOS É LE DICCIOUNARI SUR LA LENGO MOUNDINO, Amsterdam, Daniel Pain, 1700, Musée Médard de Lunel, cote G013
Deux exemplaires conservés au CIRDÒC - Mediatèca occitana :
Las Obros de Pierre Goudelin, augmentados noubelomen de forço péssos, ambé le Dictiounari sur la lengo moundino ; Ount és més per ajustié sa bido, Remarquos de l'antiquitat de la lengo de Toulouso, le Trinfle moundi, soun Oumbro, d'amb'un Manadet de bérses de Gautié é d'autres pouétos de Toulouso. A Toulouso : chez J.-A. Caunes..., 1811, CIRDÒC - Mediatèca occitana, cote CR XIX-127 et CR XIX-303
« Il s’appelait Jean. Comme son père, il se destinait au métier de bûcheron. C’était sans compter avec l’extraordinaire aventure qui allait bouleverser le pays : le creusement du Canal Royal de Languedoc, rebaptisé plus tard Canal du Midi. »
Extrait de Michèle Teysseyre. Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal. Ed. du Cabardès, 2017.
Au soir de sa vie, pour Jean Pigasse débute le temps du bilan et des souvenirs.
D'après l’œuvre de Michèle Teysseyre « Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal » publiée aux Éditions du Cabardès. Traduction occitane d'Alan Roch, disponible aux Éditions IEO Aude. Dans le rôle de Jean Pigasse, Mathieu Vies. Avec la voix de Lila Fraysse. Enregistrement, Marc Dubézy, habillage / mixage, Thierry Ducos. Réalisation, Laurent Labadie de la Compagnie Lilo et LL Films .
Une production CIRDOC-Institut occitan de cultura, soutenue par l'Union Européenne dans le cadre du programme Occitanica +. L’Europe s’engage avec le Fonds européen de développement régional.
« Il s’appelait Jean. Comme son père, il se destinait au métier de bûcheron. C’était sans compter avec l’extraordinaire aventure qui allait bouleverser le pays : le creusement du Canal Royal de Languedoc, rebaptisé plus tard Canal du Midi. »
Extrait de Michèle Teysseyre. Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal. Ed. du Cabardès, 2017.
Pigasse achève son voyage à l’exemple du Canal, à Sète.
D'après l’œuvre de Michèle Teysseyre « Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal » publiée aux Éditions du Cabardès. Traduction occitane d'Alan Roch, disponible aux Éditions IEO Aude. Dans le rôle de Jean Pigasse, Mathieu Vies. Avec la voix de Lila Fraysse. Enregistrement, Marc Dubézy, habillage / mixage, Thierry Ducos. Réalisation, Laurent Labadie de la Compagnie Lilo et LL Films .
Une production CIRDOC-Institut occitan de cultura, soutenue par l'Union Européenne dans le cadre du programme Occitanica +. L’Europe s’engage avec le Fonds européen de développement régional.
« Il s’appelait Jean. Comme son père, il se destinait au métier de bûcheron. C’était sans compter avec l’extraordinaire aventure qui allait bouleverser le pays : le creusement du Canal Royal de Languedoc, rebaptisé plus tard Canal du Midi. »
Extrait de Michèle Teysseyre. Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal. Ed. du Cabardès, 2017.
À Sète, Jean Pigasse fait de nouvelles rencontres.
D'après l’œuvre de Michèle Teysseyre « Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal » publiée aux Éditions du Cabardès. Traduction occitane d'Alan Roch, disponible aux Éditions IEO Aude. Dans le rôle de Jean Pigasse, Mathieu Vies. Avec la voix de Lila Fraysse. Enregistrement, Marc Dubézy, habillage / mixage, Thierry Ducos. Réalisation, Laurent Labadie de la Compagnie Lilo et LL Films .
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« Il s’appelait Jean. Comme son père, il se destinait au métier de bûcheron. C’était sans compter avec l’extraordinaire aventure qui allait bouleverser le pays : le creusement du Canal Royal de Languedoc, rebaptisé plus tard Canal du Midi. »
Extrait de Michèle Teysseyre. Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal. Ed. du Cabardès, 2017.
Suite à son épisode de fièvre, Pigasse fait la rencontre du Père Marouilles.
D'après l’œuvre de Michèle Teysseyre « Moi, Jean Pigasse, ouvrier du Canal » publiée aux Éditions du Cabardès. Traduction occitane d'Alan Roch, disponible aux Éditions IEO Aude. Dans le rôle de Jean Pigasse, Mathieu Vies. Avec la voix de Lila Fraysse. Enregistrement, Marc Dubézy, habillage / mixage, Thierry Ducos. Réalisation, Laurent Labadie de la Compagnie Lilo et LL Films .
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