Instituteur et poète audois. Il fonde plusieurs écoles félibréennes. Il est membre de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse. En 1900 il est élu majoral du Félibrige. En 1927, il fonde le Collègi d’Occitanìa. Il dirige plusieurs revues dont Lo Gai Saber, et il élabore avec Antonin Perbosc une graphie inspirée des troubadours qui servira de base à la “graphie classique” de l’occitan. Il entretient une correspondance amicale avec Frédéric Mistral entre les années 1890 et 1910, dans laquelle Mistral le complimente sur sa poésie et commente, parfois en les lui reprochant, ses choix orthographiques.
Une carte datée du 4 juin 1898 écrite en graphie “classique”
Instituteur et poète audois. Il fonde plusieurs écoles félibréennes. Il est membre de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse. En 1900 il est élu majoral du Félibrige. En 1927, il fonde le Collègi d’Occitanìa. Il dirige plusieurs revues dont Lo Gai Saber, et il élabore avec Antonin Perbosc une graphie inspirée des troubadours qui servira de base à la “graphie classique” de l’occitan. Il entretient une correspondance amicale avec Frédéric Mistral entre les années 1890 et 1910, dans laquelle Mistral le complimente sur sa poésie et commente, parfois en les lui reprochant, ses choix orthographiques.
La lettre du 31 mars 1895 est un compliment de Mistral pour Lou Terradou. Il en salue le lyrisme et l’authenticité : “i’a qu’un fiéu de la terro pèr ama coum’acò e pèr canta la terro maire”. Il semble avoir une véritable et profonde admiration pour les œuvres d’Estieu, ses critiques sont élogieuses et passionnées, il emploie fréquemment dans sa correspondance le terme d’“artiste” pour désigner son ami et rapproche son art de celui d’un orfèvre.
Par ailleurs, Mistral lui envoie des quantités de petites cartes jouant sur le nom d’Estieu qui en occitan veut dire été et semble rendre exactement l’image qu’il se fait de son ami.
Aquafortiste, peintre, graveur, professeur à l'École des Beaux-Arts de Marseille. Il est aussi l’auteur d’une œuvre importante en poésie et en prose occitane. C’est à Paris qu’il découvre le Félibrige, dont il sera majoral en 1893 et, poussé par son ami Mistral, capoulié de 1909 à 1919. Il collabore à de nombreuses revues et avec Philadelphe de Gerde et Prosper Estieu il fonde puis dirige L’Estello de 1910 à 1911.
Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 3 mars 1862 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, Mistral encourage son ami à se lancer dans le félibrige.
Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 17 juillet 1860 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille.
Ce dossier se compose de poèmes manuscrits constituant les 11 livres du recueil inédit des Flors d'amor. Il est accompagné de tables des matières ainsi que d'un dossier de correspondances en français, traitant du recueil en question.
La production poétique de Joseph Chauvet peut être séparée en trois grandes parties. Dans la première partie il évoque le terroir de Vendémian (son village natal) et ses amours de jeunesse. La seconde partie de son oeuvre, est caractérisée par un ton plus libertin, où il traite des désillusions de l'amour. Dans la dernière partie de sa vie, J. Chauvet revient sur sa jeunesse passée à Vendémian.
Les manuscrits restèrent inédits jusqu'à ce qu'en 1998, Christian Laux publie une anthologie de textes choisis. Christian Laux est à l'origine de deux publications sur les Flous d'amour de Joseph Chauvet. Flous d'amour [Texte imprimé] : (inedit) / Joseph Chauvet (Publié dans Oc, N° 36, julhet de 1995, pp. 30-42) 2/ Flors d'amor [Texte imprimé] : poesias eroticas inedichas del sègle XIX / Josèp Chauvet (Édition : [Puylaurens], Institut d'estudis occitans, 1998, 92 p.)
Trois manuscrits du XIXème siècle. Le premier "Misé blaguaraspas", daté de janvier 1857 est désigné sous le terme de "bavardage provençal". Les deux suivants "Ah ! lougua dé cadiéras" et "Leis louguataris dé Misé Taffo", sont des scènes populaires mises en musique par Louis de Croze.
Joseph Arnaud était un chanteur et chansonnier marseillais, qui jouissait à son époque d'une renommée internationale. On lui doit l'écriture de plus de 1500 titres.