Communication de Philippe Gardy dans le cadre de la Journée d'études « Autour de Félix Castan » organisée par l'équipe de recherches LLACS (EA 4582, Université Paul-Valéry, Montpellier) et le CIRDOC le 05 mai 2017.
Communication de Philippe Gardy dans le cadre de la journée d'études ReDoc-LLACS : La collection « Messatges » de l'IEO 1945-1960, Montpellier, 27 janvier 2018.
Communication de Philippe Gardy dans le cadre du séminaire « Normes et écarts dans la littérature occitane. XIXe-XXe siècle » organisé par Jean-François Courouau (Université de Toulouse, UT2J, PLH-ELH) en 2016.
Les enseignants-chercheurs occitanistes de l’équipe de recherches LLACS (EA 4582, Université Paul-Valéry, Montpellier) ont consacré depuis quelques années des colloques ou des journées d’études, parfois associées à une exposition, à un certain nombre des acteurs majeurs de la renaissance d’oc depuis le XIXe siècle, qu’il s’agisse de Frédéric Mistral, Max Rouquette, Léon Cordes, Louisa Paulin, Serge Bec, d’autres encore, en particulier dans le cadre d’un projet de recherche sur la poésie d’oc de 1930 à 1960 inscrit dans le programme de l’équipe LLACS.
Parallèlement, ils se sont investis dans le projet « Vidas. Pour un dictionnaire biographique de la renaissance d'oc. XIXe-XXIe siècles » http://vidas.occitanica.eu/.
C’est dans le droit fil de ces projets, qu’a été organisée, en association avec le CIRDOC, cette rencontre autour de l’œuvre de Félix Castan.
Félix Castan a été longtemps un des piliers de l’Institut d’Etudes Occitanes dans la première phase de son histoire. Poète, théoricien, militant, acteur de la valorisation du théâtre et de l’art occitan, son rôle dans la vie culturelle occitane sur plus d’un demi-siècle a été considérable, et son influence lui a survécu.
Plusieurs pistes avaient été suggérées lors du lancement du projet :
- La poétique castanienne
- La réception de l’œuvre du vivant de l’auteur et après la mort de celui-ci
- Œuvre littéraire et autres écrits (réflexions théoriques, critique littéraire et artistique, correspondance…)
- Castan et l’occitanisme contemporain, IEO notamment
- Les diverses éditions : choix des textes, choix graphiques, appareil critique
- Établissement d’une bibliographie raisonnée de l’œuvre et de la critique de celle-ci.
Plusieurs de ces suggestions ont donné lieu à communications que nous sommes heureux de mettre à la disposition de tous, espérant contribuer ainsi à un approfondissement de la recherche sur l’œuvre de Félix Castan et susciter de nouveaux travaux.
Marie-Jeanne Verny, Univ Paul Valéry Montpellier 3, LLACS EA 4582, F34000, Montpellier, France
Recueil de poésies de Reun Ar C'halan, pseudonyme de René Galand, écrivain et universitaire breton.
Les poèmes de Fernand Barrué n’ont connu qu’une édition confidentielle bien que l’œuvre fut signalée dans la revue Òc et dans une anthologie de la poésie occitane. Cette écriture, peu connue, renvoie le lecteur de la poésie d’oc à des îlots en perdition dont il serait en quelque sorte le secouriste ou le témoin d’un naufrage. Que reste-t-il des nefs englouties ? Que sait-on de la cargaison d’oranges ? Parfois, la découverte de manuscrits, d’archives orales et/ou écrites, permet de renflouer le navire. Tel sera peut-être le cas des textes de Fernand Barrué dont la découverte des manuscrits et de quelques souvenirs rend à nouveau possible la navigation d’un îlot qui reviendrait dans le giron de l’archipel. Le lecteur est ainsi confronté aux éléments — parfois déchaînés, parfois apaisés et sécurisants, aux flots qui portent l’écriture. Qu’il s’agisse de norme linguistique et de langue, de conservation, d’interpellation de l’œuvre, d’édition ou de variantes (et donc de traduction), les manuscrits de Fernand Barrué nous permettent d’ouvrir un atelier et de poser un questionnement fondamental sur l’écriture occitane navigant entre lumière, ombre, pénombre et obscurité.
Cette communication à deux voix, Tamara Raucoules et Joëlle Ginestet, met en lumière la façon dont la Première Guerre Mondiale et ses effets se sont traduits d'une part dans la revue félibréenne Era Bouts dera Mountanho, et d'autre part dans l'œuvre Era Guerro de Bernard Sarrieu. Il n'y a pas de trace connue à l'heure actuelle de ce recueil qui devait réunir plusieurs chants et poèmes parus dans différentes revues.