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Institut Pierre Gardette
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Centre de recherche et de promotion des langues et cultures de Rhône-Alpes, rattaché à l’Université Catholique de Lyon, l'Institut Pierre Gardette est spécialisé dans l'étude des parlers franco-provençaux et occitans, et sur la variation géographique du français. Établissement d’enseignement supérieur, il est en convention avec l'Université Lumière Lyon 2 pour la préparation du doctorat en sciences du langage.

Pour contacter l'établissement

Institut Pierre Gardette - Université Catholique de Lyon
25, rue du Plat
69288 - Lyon CEDEX 02

04.72.32.50.12
ipg@univ-catholyon.fr

Horaires d'ouverture :
Lundi : 14h. - 18 h.
Mardi : 9h. - 12h., 14h. - 18h.
Mercredi : 9h. - 12h., 14h. - 18 h.
Jeudi : 9h - 12h, 14h - 18h

Historique et missions

L'Institut Pierre Gardette porte le nom du linguiste dialectologue Pierre Gardette (1906-1973) auteur d’une thèse ayant pour titre : Etudes de géographie morphologique sur les patois du Forez (Mâcon 1941). Professeur à la Faculté Catholique de Lyon de 1945 à 1964, il en deviendra le recteur. C’est à sa mort que l'Institut de linguistique romane de l’Université Catholique de Lyon fondé en 1941, prendra le nom d’Institut Pierre Gardette.

L'institut met à la disposition des chercheurs, des étudiants et du grand public une riche bibliothèque spécialisée : des revues et ouvrages généraux de linguistique, ainsi que des dictionnaires, atlas, monographies... et des enregistrements anciens ou récents.

Les collections occitanes de l'Institut Pierre Gardette

Le fonds se compose d’atlas linguistiques et ethnographiques, revues de linguistique, glossaires et monographies auxquels il faut ajouter des collections de fichiers et de documents manuscrits ou sonores sur les dialectes.

Instruments de recherche disponibles :

Les fonds sont interrogeables depuis le catalogue du Service Commun de Documentation (SCD) de l’université catholique de Lyon : http://servaleph.univ-catholyon.fr/F?RN=696648340

Les collections de la bibliothèque sont également partiellement catalogués dans le SUDOC : http://www.sudoc.abes.fr/

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Médiathèque centrale de Perpignan
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

15 rue Emile Zola
BP 931
66931 Perpignan
04 68 66 30 22
http://mediatheque.perpignan.fr/

Historique et missions

La bibliothèque de Perpignan est héritière d'un patrimoine écrit important de près de 30 000 ouvrages. Achats et dons successifs ont enrichi les collections tout au long des siècles.

L'ancienne Université de Perpignan, créée par Pierre IV d'Aragon et remaniée en 1759 par le Maréchal de Mailly, possède une importante collection de livres, connue grâce au catalogue imprimé par Reynier en 1768 et 1771.

En 1765, les collections du Collège des Jésuites de Perpignan accroissent le fonds de la bibliothèque.

A la Révolution, elle reçoit les ouvrages provenant des confiscations révolutionnaires. Un commissaire bibliographe, Jean-Pierre Campagne, est chargé de l'inventaire et de la rédaction d'un catalogue.

Dès lors, les collections patrimoniales sont conservées par la Ville de Perpignan sous le contrôle de l'Etat. Pendant tout le XIXe siècle la bibliothèque partage les locaux avec le Musée de peinture et le Cabinet d'histoire naturelle. Dès 1910, le projet de transférer des livres dans des bâtiments mieux adaptés est évoqué.

En 1958, la bibliothèque est installée dans un ancien hôtel particulier, l'Hôtel Pams.

En 1990, la nouvelle médiathèque s'installe dans une ancienne usine de papier à cigarette, l'usine Job. A la fin de années 90, l'informatisation des collections et l'ouverture du multimédia avec prêt de cédéroms et consultation d'Internet ouvrent de nouvelles perspectives.

Les collections occitanes de la médiathèque centrale de Perpignan

Le fonds occitan n'est pas traité comme une entité.
Il est représenté dans les collections patrimoniales anciennes, essentiellement dans le fonds littérature mais aussi dans les collections locales. Il est néanmoins composé de plusieurs centaines d'ouvrages et revues.
Une grande partie des ces collections occitanes proviennent de la bibliothèque de Jean Amade entrée dans les collections en 2004.

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue en ligne des collections de la médiathèque centrale de Perpignan. L'accès aux collections occitanes peut se faire par la rechercher "occitan" dans le champ langue.

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CIRDÒC (Béziers, Hérault), fonds Robert Lafont
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Robert Lafont est né à Nîmes en 1923 et publie ses premiers poèmes en 1943. Il participe à la libération de Nîmes et se voit proposer un poste à la préfecture du Gard à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, il tourne rapidement le dos à cette carrière administrative pour se consacrer à l'enseignement.

Agrégé de littérature, il enseigne au lycée, puis à l'Université des Lettres de Montpellier, future Université Paul-Valéry Montpellier, à partir de 1969. Il y développe, à la suite de Charles Camproux, l’enseignement de l'occitan tout comme de nombreux travaux de sociolinguistique. Tout au long de sa carrière, il ne cesse de s'impliquer à la fois dans la pédagogie, la recherche et l'action militante.

En 1945, Robert Lafont participe à la fondation de l'Institut d'Études Occitanes (IEO), dont il sera président de 1959 à 1962. Il en demeure membre actif jusqu'en 1980, militant pour l'enseignement et la reconnaissance de la langue et de la culture occitanes.

Son travail universitaire et ses actions militantes sont complétés par une production littéraire très importante. Une grande partie de ses milliers d’articles et publications demeurent toujours des références en la matière à ce jour.

En décembre 2011, Robert Lafont cède la propriété de son fonds au CIRDÒC par legs testamentaire.

Modalités d'entrée :

legs testamentaire de Robert Lafont

Accroissement :

fonds clos

Description du fonds

Le fonds Robert Lafont est composé de 15 sous-fonds :

- La cote LAF.A « Oeuvre Littéraire » comprend des notes de travail, originaux ou copies de manuscrits et tapuscrits des ouvrages de Robert Lafont.

- La cote LAF.B « Politique Linguistique » comprend des notes, de la documentation, et des rapports autour des publications, communications, manifestations et associations auxquelles à participé Robert Lafont dans le domaine de la défense et de la diffusion de la langue occitane.

- La cote LAF.C « Dossiers de travail » comprend les dossiers de travail des archives de Robert Lafont : notes et articles rassemblés dans le cadre de la préparation de publications, de cours ou de conférences. Ces documents sont organisés en cinq séries thématiques : Langue et linguistique, Littérature, Moyen-âge, XVIe/XVIIIe siècles et Europe et Régions.

- La cote LAF.D « IEO » regroupe les documents collectés par Robert Lafont au sujet de l'IEO, principalement durant la dernière décennie de son activité au sein de l'Institut.

- La cote LAF.E « Publications » comprend de la documentation sur la publication des oeuvres de Robert Lafont : courriers reçus, revues de presse, tournées littéraires, relations avec les éditeurs.

- La cote LAF.F « Tirés à part » comprend des tirés à part d’articles de Robert Lafont ou envoyés à Robert Lafont.

- La cote LAF.G « Activités et documentation dans le domaine politique et occitaniste » comprend les archives de Robert Lafont sur le domaine politique et occitaniste depuis 1962 et le mouvement Lutte Occitane jusqu’à la création en 2003 du mouvement Gardarem la tèrra.

- La cote LAF.H « Textes envoyés à Robert Lafont » comprend les textes littéraires ou scientifiques envoyés à Robert Lafont et issus de sa correspondance.

- La cote LAF.I « Papiers personnels et professionnels » rassemble les documents officiels sur la généalogie et la biographie de Robert Lafont.

- Les cotes LAF.J, LAF.K, LAF.L, LAF.M, LAF.N « supports divers » regroupent les archives produites ou reçues par Robert Lafont sur différents supports : affiches, cassettes audio et vidéo, disquettes, aquarelles et objets et médailles.

- La cote LAF.O « correspondance » rassemble la correspondance passive de Robert Lafont classée par ordre alphabétique du nom de correspondant.

Dates extrêmes :

1937-2005

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte)

Français

Espagnol

Anglais

Breton

Italien

Allemand

Catalan

Arabe

Sanskrit

Chinois

Vietnamien

Louvite

Hittite

Hongrois

Swahili

Turc

Importance matérielle :

22 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Enregistrements sonores

Documents audiovisuels

Documents iconographiques

Ressources électroniques

Objets

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

LAF

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire du fonds sur Calames : http://www.calames.abes.fr/Pub/ms/FileId-1376

Inventaire du fonds sur Pleade : http://pleade.locirdoc.fr:8081/ead.html?id=FR-340329801-00001

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDÒC, en salle de recherche.

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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CIRDÒC-Mediatèca occitana, fonds Yves Rouquette
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Yves Rouquette, né à Sète en 1936, est un écrivain d'expression occitane et française et une figure importante de l'occitanisme du XXe siècle.
Il publie ses premiers textes poétiques dans les années 1950 et est aussitôt célébré comme un des plus grands écrivains occitans de sa génération. On lui doit de nombreux recueils de poésies, essais, romans, nouvelles, traductions, pièces de théâtre et chansons. Parallèlement à son oeuvre littéraire, il marque l'ensemble des mouvements de revendication et d'action occitanistes de la seconde moitié du XXe siècle. Il collabore notamment à de nombreux périodiques comme la revue Òc dont il fut le rédacteur en chef, ou Viure et Volèm viure al Païs dont il fut le cofondateur. Longtemps enseignant à Béziers, il organise de nombreuses manifestations culturelles et expositions dont Mille ans de littérature occitane en 1974 qui donnera naissance au Centre International de Documentation Occitane (CIDO), l'actuel CIRDÒC. Il préside l'Institut d'Estudis Occitans (IEO) et fonde la maison de disque Ventadorn, permettant ainsi à la nouvelle génération de chanteurs occitans de diffuser ses chansons.

Modalités d'entrée :

Donations régulières

Accroissement :

Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds Yves Rouquette est composé de ses manuscrits littéraires, archives de travail, dossiers documentaires ainsi que d'une petite partie de sa correspondance.

Dates extrêmes :

1950-2014

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (gascon)

Occitan (provençal)

Français

Importance matérielle :

Environ 4 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

IRO

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Ressources en ligne

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche.

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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CIRDÒC (Béziers, Hérault), Fonds Christian Anatole
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Christian Anatole (1937-1987) est né à Montpellier le 29 octobre 1937 de parents originaires de la haute vallée de l’Aude. Après des études au Lycée du Vigan, puis au lycée de Limoux, il obtient son baccalauréat et s’inscrit à la faculté des Lettres de Montpellier. Il y prépare simultanément une licence de lettres et une licence d’italien. Élève de Charles Camproux (1908- 1994) qui donne des cours de langue et de littérature d’oc à la faculté de Montpellier depuis 1942, c’est par lui qu’il découvre la littérature occitane ce qui déterminera sa vocation.

Après sa formation, il devient enseignant au Lycée de Pamiers où il conçoit le projet d’une histoire de la littérature occitane sous forme d’un « Dictionnaire des auteurs et des œuvres » en collaboration avec le linguiste Jacques Boisgontier (1937-1998) alors professeur d’Espagnol à Auch. Ce projet est ajourné par la publication en 1970 de la Nouvelle histoire de la Littérature Occitane qu’il dirige avec Robert Lafont.

En avril 1969 il devient professeur assistant à l’Université de Fribourg, puis à l’Université Toulouse-le-Mirail aux cotés d’Henri Giordan. En 1970, il obtient un poste d’assistant à l’Université de Toulouse-le-Mirail.

Spécialiste des littératures de France et d’Europe du sud aux XVIe et XVIIe siècles, Christian Anatole joue un grand rôle dans la reconnaissance de l’enseignement de l’occitan. Il poursuivra son enseignement de l’occitan jusqu’en 1987, date à la quelle il prépare les élèves du Lycée Berthelot de Toulouse pour l’épreuve facultative du baccalauréat.

Animateur de plusieurs revues scientifiques (Via-Domitia, Cahiers Maynard, Cahiers de l’Europe Classique et néo-latine), il organise de nombreuses rencontres autour d’écrivains occitans (Pey de Garros, Michel Camélat, Jean-François Bladé, René Nelli, Antonin Perbosc, Jean Boudou) et participe aux cotés d’Ernest Nègre et de Philippe Carbonne à l'ouverture de la Bibliothèque du Collège d’Occitanie. Il décède le 11 juillet 1987.

Modalités d'entrée :

Dons successifs entre 1975 et 1987

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Christian Anatole se compose de sa bibliothèque riche de près de 5 000 ouvrages et d’un fonds d’archives qui reflètent son parcours d’enseignant et de chercheur.

Dates extrêmes :

1958-1987

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte)

Français

Catalan

Importance matérielle :

1,40 mètre linéaire

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

ANA

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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COMDT, Fons Didier Olive

Histoire du fonds

Originaire du Mas-Cabardès dans la Montagne noire, Didier Olive s’est intéressé très tôt à la culture locale et plus particulièrement à la bodega aussi appelée craba, cornemuse de sa région dont il a appris à jouer. Alors qu’il était étudiant, il a mené une enquête auprès de la population du Mas-Cabardès pour mieux connaître les traditions orales et pratiques musicales de la région et tenter de retrouver les mélodies jouées à la bodega. Il a complété ses enquêtes orales par des recherches historiques à partir de documents d’archives sur la région.

Modalités d'entrée :

Dépôt de Didier Olive (2010)

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds comprend les campagnes de collectages ethnomusicologiques menées par Didier Olive dans la région du Cabardès, principalement autour de la bodega. On y trouve principalement des témoignages, des chants (parfois accompagnés à l’accordéon diatonique ou à l’harmonica) et des airs de bodega. Les typologies de chants contenus dans ces collectages sont variés : amour et mariage, chants de conscrits, chants de bergers, chansons grivoises ou satiriques, chants de carnaval, chants religieux ou encore musiques de bal. D’un point de vue ethnologique, ces témoignages s’articulent autour des thèmes de la fabrication et la pratique de la bodega, des pratiques agricoles, de la médecine populaire, de la religion mais aussi des coutumes locales. Quelques contes et récits populaires en français et occitan figurent également dans le fonds.

Aux côtés des collectages sur la bodega, on trouve dans ce fonds des enquêtes sonores menées dans le Lauragais par Xavier Vidal et Renat Jurié.

Enfin, figure dans ce fonds un document remarquable : un enregistrement de Charles Alexandre, spécialiste de la bodega dans les années 1970. L’instrumentiste y interprète plusieurs morceaux à la bodega, parfois en version lente, assortis de commentaires à visée pédagogique.

Contenu du fonds :

Campagne de collecte au Cabardès en 1975 et 1976
Campagne de collecte au Mas-Cabardès en 1977
Campagne de collecte au Mas-Cabardès en 1978
Répertoire de chansons récentes et de tradition
Campagne de collecte au Mas-Cabardès et à Pradelles en 1979
Chants et airs du Cabardès à la bodega et à l'harmonica
Chants du Lauragais (enquête de Xavier Vidal et Renat Jurié)
Chants et formulettes du Lauragais (enquête de Xavier Vidal et Renat Jurié)
Sept chants du Cabardès
Répertoire de chants de création et de tradition accompagnés à l'accordéon diatonique
Interprétations chantées d'airs de bodega
Airs de chansons et de danses interprétés à la bodega
Campagne de collecte au Mas-Cabardès en 1978

Dates extrêmes :

1975-1985

Langues représentées dans le fonds :

Français

Occitan (dialecte languedocien)

Importance matérielle :

14 cassettes audio, 09:22:00

Supports représentés :

Enregistrements sonores

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

2069 - 2081

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire détaillé en ligne sur le catalogue documentaire du COMDT : http://83.155.146.68/Record.htm?idlist=31&record=19133497124919516799

Ressources en ligne :

Fonds entièrement consultable sur le catalogue documentaire du COMDT : http://83.155.146.68/Record.htm?idlist=31&record=19133497124919516799

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation libre

Conditions de reproduction :

Copie sur autorisation

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Enquête Jacques Bouët (Caroux, Espinouse) : Fonds ODAC, Archives départementales de l'Hérault
CIRDOC - Institut occitan de cultura

Au tout début de la décennie 1970, Jacques Bouët, alors étudiant en maîtrise d’ethnologie à l’Université Paul-Valéry de Montpellier, et devenu ensuite un ethnomusicologue spécialiste des musiques roumaines, fait une série d’enquêtes orales dans le nord de l’Hérault sur les massifs du Caroux et de l’Espinouse. Les enregistrements ont été donnés par l’ethnologue à l’Office départemental d’action culturelle (ODAC) qui avait constitué une importante phonothèque d’intérêt ethnographique. Le fonds de la phonothèque de l’ODAC a depuis été versé aux Archives départementales de l’Hérault (1771 W 64-66).

Histoire du fonds

Jacques Bouët (1945-2018) a été un ethnomusicoloque et enseignant-chercheur spécialiste de langue et civilisation roumaines. C’est dans le cadre de ses études d'ethnologie à l’Université de Montpellier au tout début des années 1970 que Jacques Bouët réalise une série d'entretiens enregistrés sur bandes magnétiques avec des habitants des massifs du Caroux et de l'Espinouse (Hérault).

Durant un été Jacques Bouët est allé à la rencontre des familles et habitants des villages et a recueilli récits de vie, contes et chansons aussi bien en occitan qu'en français. Ces entretiens ont servi de matériaux à la rédaction d’un mémoire de maîtrise, Faits relevant de l'ethnomusicologie dans la région du Caroux et de l'Espinouse (Faculté des Lettres et Sciences humaines de Montpellier, juin 1970) dans lequel il livre quelques informations sur le cadre de cette enquête :

« Les plateaux du Caroux et de l'Espinouse, bordés au sud par la vallée du Jaur et de l'Orb, forment une région géographique et culturelle assez homogène. Mais, du seul point de vue dialectal, cette région se rattache à un ensemble constitué par les départements de l'Hérault et de l'Aude et de l'est de la Haute-Garonne et de l'Ariège. D'autre part l'on y trouve des éléments culturels archaïques provenant tant du Massif Central que de la plaine languedocienne : c'est le cas par exemple, pour nous limiter au domaine de la musique, des bourrées montagnardes dont le centre de diffusion semble être le Massif Central, et de la danse des treilles venue du Bas-Languedoc. En fait l'homogénéité culturelle de cette région tient avant tout au fait que sa population est constituée de “montagnards” ; à ce point de vue, la mentalité des autochtones s'apparente plus à celle des populations du Massif Central et des Cévennes qu'à celle des “gens de la plaine”. Il serait difficile de trouver des caractéristiques plus profondes différenciant actuellement la région étudiée des régions de montagne voisine. Des différences plus profondes que de simple variantes ne sont plus guère perceptibles en France qu’entre de vastes ensembles régionaux, les cultures régionales étant prises depuis longtemps dans un processus d'homogénéisation. C'est encore une raison qui nous a fait apparaître la recherche à tout prix de faits idiosyncrasiques de la région étudiée comme vaine, et pour laquelle nous avons préféré nous limiter à faire ressortir le caractère archaïque pas toujours évident de certains faits observés.
La population d'autochtones continuant à parler quotidiennement le dialecte local et ayant choisi de rester dans le milieu natal plutôt que de suivre le mouvement d'émigration vers les villages de la plaine (de 1872 à 1962, 60% des habitants de l'Espinouse ont émigré vers Béziers, Montpellier et d'autres villes du Bas-Languedoc) n'est plus constitué actuellement que par des personnes au-dessus ou autour de cinquante ans. C'est pourquoi nous avons pris le parti de ne choisir comme informateurs que des personnes âgées (à l'exception de quelques enfants encore capables de fabriquer des instruments musicaux de jeu). C'est sur le passé de ces personnes âgées que nos questions ont porté avant tout, lors des entretiens forcément très directifs que nous avons eus avec elles.

Les questions que nous posions concernaient, en bref :

D'une part les circonstances dans lesquelles la musique intervenait autrefois.

D'autre part, les instruments musicaux proprement dits et les instruments bruiteurs (fabrication, noms vernaculaires, technique d'exécution ou manipulation, groupe ou individus qui les utilisent...)

Enfin, les pièces musicales (vocales ou instrumentales) que les informateurs pourraient avoir gravées dans leur mémoire ; nous tentions dans ce cas, bien souvent sans succès malheureusement d'obtenir des informations sur l'origine des pièces musicales que nous recueillions (où avaient-elles été apprises ? Par qui ? En quelles circonstances étaient-elles exécutées ?)

Nous avions beau nous efforcer de cerner par nos questions tous les faits qu'il semblait possible de rencontrer, notre collecte, étant donné l'état fragmentaire de la « culture musicale » archaïque, était soumise à bien des aléas. Nous devions souvent obliger nos informateurs à faire un effort de mémoire que ceux-ci n'étaient pas toujours disposés à faire. Compte tenu de ces difficultés et du temps limité dont nous disposions, la quantité de faits recueillis (une cinquantaine de pièces musicales, vocales ou instrumentales, et une vingtaine d'instruments directement observés ou directement attestés) est relativement satisfaisante. »

Modalités d'entrée

Les enregistrements et le mémoire de maîtrise avait été remis par Jacques Bouët à l’Office départemental d’action culturelle (ODAC) de l’Hérault qui avait créé en 1985 une phonothèque pour la sauvegarde du patrimoine oral du département, sous la responsabilité de l’ethnologue Pierre Laurence.
L’ensemble des fonds de l’ODAC ont été versés aux Archives départementales de l’Hérault en 2002.
Voir la notice du fonds ODAC - Phonothèque sur le site des Archives départementales de l’Hérault.

Accroissement

Fonds clos

Contenu du fonds

Le Dossier « Enquête Jacques Bouët sur le Caroux et l’Espinouse » contient une série de 25 entretiens et collectages sonores réalisés dans les massifs du Caroux et de l'Espinouse vers 1969-1970.
Les enregistrements portent essentiellement sur la culture populaire, musiques, chants et danses traditionnels, vie populaire d'autrefois, récits de vie.

Dates extrêmes

1970

Langues représentées dans le fonds

Occitan (languedocien)
Français

Importance matérielle

05:36:18, soit 25 entretiens avec des habitants du Caroux et de l'Espinouse répartis sur 3 bandes magnétiques

Supports représentés

Enregistrements sonores
Le mémoire de maîtrise qui est issu de cette enquête est consultable au CORDAE-La Talvera à Cordes-sur-Ciel (voir sur le catalogue du CORDAE)

Pour le consulter

Identifiant du fonds

1771 W 64-66

Instruments de recherche disponibles

Inventaire complet disponible sur le site des Archives départementales de l'Hérault
Accéder à la notice du dossier Jacques Bouët (Fonds ODAC - Phonothèque)

Ressources en ligne

Fonds numérisé et en partie disponible sur Occitanica dans le cadre du programme « Patrimoine culturel et identité territoriale - Musiques et danses traditionnelles en Massif Central »

Voir les enregistrements disponibles sur Occitanica

Sources et bibliographie

BOUET, Jacques. Faits relevant de l'ethnomusicologie dans la région du Caroux et de l'Espinouse. Mémoire de maîtrise. Ethnologie. Montpellier : Faculté des Lettres et Sciences humaines, juin 1970, 74 p.

CONTRI, Fabrice. Jacques Bouët (1945-2018). Cahiers d'ethnomusicologie. [en ligne]. 2018. [Consulté le 3 février 2020]. Vol. 31, pp. 297-300. Disponible à l'adresse : https://journals.openedition.org/ethnomusicologie/3098

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation

Fonds consultable sur place, aux Archives départementales de l'Hérault

Conditions de reproduction

Consulter les conditions de reproduction sur le site des Archives départementales de l'Hérault.
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Mont-Segur
Centre inter-régional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
Créée et animée par Prosper Estieu et Antonin Perbosc, la revue Mont-Segur occupe une place importante dans l'histoire de la langue occitane et de l'action occitaniste contemporaine. D'abord revue locale d'inspiration félibréenne (Première série : 1896-1899), elle devient en 1901 (Deuxième série : 1901-1904) un organe de diffusion de nouvelles conceptions linguistiques, littéraires et idéologiques fondatrices pour le renouveau intellectuel occitan du XXe siècle. 

En savoir davantage sur l'histoire de la revue Mont-Segur
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