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Bernard Lesfargues, fondateur des éditions Fédérop
Assié, Benjamin

Bernard Lesfargues (1924-2018), Abel-Bernard Lesfargues à l’état civil, est né à Bergerac dans le quartier populaire où son père était marchand de bois et de charbon. S’il a passé une grande partie de sa vie à Paris puis à Lyon où il était professeur agrégé d’espagnol, il demeura attaché à la langue et à la culture de son Périgord natal où il revient à la fin de sa vie.
Élève en hypokhâgne-khâgne à Paris au sortir de la guerre, le sentiment d’exil le rapproche des cercles occitanistes présents dans la Capitale (les Amis de la Langue d’Oc où il fait la connaissance de personnalités importantes du mouvement occitan en pleine reconstruction : Pierre-Louis Berthaud, Jean Lesaffre, Jean Mouzat, Henri Espieux, Bernard Manciet), participe à l’aventure de l’Institut d’estudis occitans nouvellement créé à Toulouse et rencontre Robert Lafont qui s’affirme vite, en tant qu’écrivain autant que militant, comme une personnalité centrale de la jeune génération.

Après avoir obtenu l’agrégation d’espagnol il enseigne à Paris puis à Lyon où, dans le sillage de Mai 1968 il ouvre un cours d’occitan.
Dès 1946, il crée une éphémère mais importante revue poétique qui fait la part belle à la poésie et à la critique littéraire, Les Cahiers du Triton bleu, dans lesquels il publie des poèmes en occitan de la jeune génération et surtout une Anthologie de la jeune poésie occitane qu’il codirige avec Robert Lafont (Les Cahiers du Triton bleu, Paris : J. Chaffiotte, 1946). À la fin des années 1970, il anime avec son ami et complice Jean-Marie Auzias, Philippe Gardy, Jean-Paul Creissac ou encore Joël Meffre, la revue de création et de critique littéraires occitanes Jorn, dirigée par l’écrivaine Roseline Roche.

C’est à Lyon qu’il crée en 1975 la maison d’édition Fédérop qui le suivra ensuite en Périgord. Fédérop édite des écrivains du monde entier, et notamment ses compagnons de littérature occitane comme Max Rouquette, Bernard Manciet ou Philippe Gardy.
Il est également reconnu comme un traducteur pionnier en ayant traduit en français les plus grands écrivains castillans ou catalans du XXe siècle.
Comme écrivain occitan il publia plusieurs recueils poétiques à la suite de Cap de l’aiga (coll. « Messatge »,IEO, 1952).

Une partie de ses archives sont conservées à l’Universitat autonoma de Barcelona où une bibliothèque porte son nom.

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André Benedetto

Né à Marseille, André Benedetto (1934-2009) est un auteur de théâtre, metteur en scène et comédien.
Il crée en 1961 la Nouvelle Compagnie d’Avignon avec le comédien et metteur en scène avignonnais Bertrand Hurault. En 1963, la compagnie s’installe dans une salle jouxtant le cloître des Carmes, qui devient le Théâtre des Carmes, devenue un lieu-référence du théâtre contemporain. C’est ici qu’André Benedetto « invente » le Festival Off en 1966-1967.

L’année 1973 marque l’arrivée d’André Benedetto et de la Nouvelle Compagnie/Théâtre des Carmes d’Avignon dans le mouvement culturel occitan. Depuis le début des années 1960, André Benedetto aborde dans ses pièces les grands thèmes d’actualité et de la société (Le Pilote d’Hiroshima, 1963, Les voyous, 1965, et surtout Napalm en 1967, première pièce française sur le Vietnam). Benedetto et sa compagnie mènent une critique féroce de la politique de décentralisation théâtrale, dont le festival d’Avignon est le symbole. Ils initient le festival Off et publient un manifeste contre la politique culturelle institutionnelle.
Toujours à la recherche de nouveaux thèmes et formes de création, il se tourne en 1973 vers l’Occitanie. Il initie une réflexion sur le théâtre populaire comme théâtre enraciné dans un territoire, un environnement social et culturel.

Du 10 au 24 juillet 1973, en plein XXVIIe Festival d’Avignon, il met à disposition le théâtre des Carmes pour des « Rescontres occitans ». Cette année-là deux pièces de la Nouvelle Compagnie sont programmées officiellement au Festival d’Avignon, La Madone des ordures et Pourquoi et comment on a fait un assassin de Gaston D. qui revient sur l’affaire Dominici.
André Benedetto met le théâtre des Carmes à la disposition du Teatre de la Carrièra qui joue La Guerre du vin, monte une librairie éphémère spécialisée dans la littérature et les problèmes occitans, distribue dans la rue un journal militant, Esclarmonda et organise le soir du 14 juillet un « bal des ethnies » en opposition au bal « national » de la ville. 
Écrivains, acteurs, artistes, metteurs en scène, intellectuels et militants occitans se rassemblent autour de ces Rescontres occitans d’Avignon, qui marquent un moment de convergence des acteurs culturels occitans qui se structureront en 1977 autour de deux collectifs, l’Action Jeune Théâtre (AJT) et l’Accion Culturala Occitana (ACO).

[imatge id=166]André Benedetto entame dès 1974 une collaboration avec Félix Castan, figure idéologique du mouvement occitan de l’Après-Guerre, penseur de la régionalisation de la culture. La collaboration Castan-Benedetto produit notamment Le Siège de Montauban en 1974 dans  le cadre du festival d’Occitanie, pièce historique montée avec les habitants de la ville.
Il est membre de la Linha Imaginòt, le collectif occitan et littéraire créé autour de Félix-Marcel Castan, dont il est proche, ainsi que de Bernard Lubat et de l’écrivain Bernard Manciet. Réfléchissant sur la décentralisation culturelle, André Benedetto travaille avec Serge Pey, avec qui il organise à Toulouse les premières Nuits de la Poésie. Il compose et jour en 1999 la pièce occitane  San Jorgi Roc.

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Bernat Manciet
Lartigot, Fanny

Bernard Manciet est un écrivain originaire des Landes, né à Sabres en 1923 et mort à Mont-de-Marsan en 2005.

Il débute sa scolarité à Sabres avant de partir à Talence et Bordeaux pour passer son baccalauréat. Il fait des études de lettres et de sciences politiques à Paris. Bernard Manciet est mobilisé quelques temps comme sous-officier dans la zone d'occupation française en Allemagne. Il revient à Paris et reprend ses études en sciences politiques. Il sert ensuite dans les services diplomatiques, d’abord en Allemagne puis, en 1953 en Amérique du Sud.  Il revient dans les Landes en 1955, il se fixe à Trensacq où il fonde une famille et gère l'entreprise de sa belle-famille (les établissements Dayon et Manciet) dans le secteur de la scierie. En 1965, il quitte son travail à la scierie familiale pour se consacrer pleinement à l'écriture. 

Il avait commencé à publier dès l’Après-Guerre, notamment dans Reclams, la revue littéraire de Béarn et Gascogne dirigée par Miquèu de Camelat. Son premier poème, « A le nèu », paraît à l’été 1945 (Reclams de Biarn e Gascougne, Annada 49, n° 07-09 - Garba-Seteme 1945) À partir des années 1960 il se réalise dans la poésie, le roman, l'essai ou encore les pièces de théâtre. Le fil conducteur de cette œuvre est l'occitan gascon « negue » (parler noir) des Landes, dont il se disait le « renard ». 

En 1964 paraît le roman Lo gojat de noveme (Toulouse : Institut d'Estudis Occitans), considéré comme l’une des œuvres majeures de la littérature occitane du XXe siècle. Lo gojat de noveme est le nom que donne Bernard, le narrateur, à cet étranger qui vient chaque année au Barrail pour quelques jours puis reprend son chemin vers on ne sait quel destin. Une année, il ne réapparaît pas. Commence alors une longue attente d'une famille écrasée par la misère et l'isolement. 

Il devient dans ces années-là une figure importante du mouvement intellectuel et littéraire occitan. Il participe pour un temps aux débats occitanistes au sein de l’Institut d’estudis occitans aux côtés d’autres grandes personnalités de sa génération. Membre puis secrétaire de l'Institut d'Estudis Occitans, il s’oppose au cours des années 1950, aux côtés de Félix Castan, à la voie nouvelle lancée autour de Robert Lafont qui souhaite un élargissement de la pensée et de l’action de l’IEO aux champs économiques, sociaux et politiques. Il cosigne avec Félix Castan « La Déclaration de Nérac » en 1956, véritable manifeste contre la nouvelle doctrine économiste et politique initiée par Lafont et qui tente de définir le cadre d'une nouvelle approche stratégique et esthétique culturelle. Il rompt avec l’IEO en 1964 : à l’Assemblée générale de Decazeville (6 septembre 1964) les opposants à la pensée et la stratégie économiste et politique (Ismaël Girard, Félix Castan et Bernard Manciet) sont exclus.

Bernard Manciet est actif pour la création et la diffusion de la création littéraire occitane. Il prend la direction de la grande revue de la modernité littéraire occitane OC (fondée en 1923). 

Bernard Manciet n’a cessé de répéter que son modèle était la parole populaire et l’éloquence sacrée, et que le poème écrit n’était qu’une étape vers sa profération. À partir des années 1980 il devient lecteur public de ses propres poèmes. Il prend part à de nombreux évènements, comme le Festival occitan d'Eysines en 1987, où il rencontre le jazzman Bernard Lubat avec lequel il se produit à plusieurs reprises notamment dans le cadre du festival d’Uzeste.  

Il est reconnu dès les années 1960 par le monde de la littérature occitane comme l'un des auteurs majeurs de la modernité. En 1972 René Nelli écrit qu'il est certainement l'un des grands poètes méconnus de l'Europe moderne (René Nelli, La poésie occitane des origines à nos jours, Paris : Seghers, 1972). La publication, en 1989 de son long poème en 16 chants L'Enterrament à Sabres (Garein : Ultrei͏̈a, 1989 ; 2e ed. : Paris : Gallimard, 2010) lui permet d'accéder à une reconnaissance nationale et internationale. Son dernier livre Casaus perduts (Pau : Reclams, 2005) est un recueil de contes où se mêlent douceur et ironie face au temps qui passe.

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APRENE (Establiment d'ensenhament superior)
Aprene est un établissement d’enseignement basé à Béziers (34), sous convention avec les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, fondé à Montpellier en 1995. Sa mission est la formation des enseignants des écoles occitanes immersives Calandreta, au moyen d’un cursus de préparation de divers diplômes et concours.
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CIRDOC-Institut occitan de cultura
Assié, Benjamin

Le Centre international de recherche et documentation occitanes (CIRDOC) - Institut Occitan de Cultura est un établissement public de coopération culturelle, créé en 2019 à partir de la fusion de deux organismes, le Centre interrégional de développement de l’occitan (Béziers) et de l’Institut Occitan d’Aquitaine (Billère).
Le nouvel établissement, implanté sur ses deux sites - la Mediatèca à Béziers et l’Etnopòle Billères a pour mission la sauvegarde, la connaissance et la promotion de la culture occitane.
Établissement public de coopération culturelle, à vocation nationale et internationale, fondé et administré par neuf collectivités publiques - État (Ministère de la Culture), régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, Ville de Béziers, départements de l’Hérault, des Pyrénées-Atlantiques et de l’Aude, communautés d’agglomération de Pau-Béarn-Pyrénées et Béziers-Méditerranée - la création du CIRDOC - Institut occitan de cultura marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre des politiques publiques en France en faveur des langues et cultures dites régionales.

Historique

En 1975, un an après le succès de l’exposition Mille ans de littérature occitane (Béziers, Musée des Beaux-Arts), l’écrivain et activiste occitan Yves Rouquette, alors professeur au lycée de Béziers, convainc la Ville de soutenir son projet de « bibliothèque nationale occitane ». Aux côtés de nombreux écrivains, artistes, chercheurs et militants, il crée une première association, le Centre international de documentation occitane (CIDO). Le CIDO voit affluer dons d’archives et bibliothèques privées et mène une active politique d’acquisition afin de constituer une collection encyclopédique et représentative de la richesse et de la diversité des expressions culturelles, scientifiques, intellectuelles et sociales occitanes des origines à nos jours.

Le CIDO se professionnalise et acquiert rapidement une reconnaissance des institutions (collectivités locales, universités, Bibliothèque nationale, ministère de la Culture, etc.) Au tournant des années 1970 et 1980 il est l’organisme intégralement dédié à la culture occitane le mieux doté en matière d’emploi et de métiers. Il mène de nombreuses actions de promotion et diffusion des savoirs et de la création occitane : exposition, rencontres, publications.

L’association entre en crise dans les années 1990, due aux crises internes de l’occitanisme de la période (courant universitaire et courant populaire) mais également à l’émergence des politiques publiques régionales en matière de valorisation de la langue et de la culture occitanes. La crise aboutit à la fin de l’activité de l’association en 1995, reprise en 1998 par un nouvel établissement, public, coadministré par la Ville de Béziers et la Région Languedoc-Roussillon.
Dans les mêmes années, les acteurs du mouvement occitan en Béarn posaient avec le Département des Pyrénées-Atlantiques les jalons d’une politique publique en faveur du développement de l’occitan qui suscite notamment la création de l’Institut occitan.
Celui-ci devient rapidement l’opérateur de la région Aquitaine et de l’État pour l’accompagnement de projet et la structuration de l’action en faveur de l’occitan. Au cours des années 2000, suite à la convention Unesco pour le patrimoine culturel immatériel, l’Institut occitan d’Aquitaine va développer une expertise scientifique et professionnelle, en lien avec l’Université de Pau, pour l’accompagnement des projets d’inventaire, sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel immatériel occitan.

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Lo « Premio Ostana - Scritture in lingua madre » : un festenal internacional de la creacion en lenga minorizada al còr de las Valadas occitanas d’Itàlia
CIRDÒC-Mediatèca occitana

1/ Autras apellacions conegudas del prèmi :

« Premio Ostana - Scritture in lingua madre »
« Prèmi Ostana - Escritura en lenga maire »

2/ Data(s) :

Datas costumièras de remesa dels prèmis :

La remesa dels prèmis se debana en general la primièra dimenjada del mes de junh.

Darrièra data coneguda de remesa dels prèmis :

Del 31 de mai al 2 de junh de 2019

3/ Presentacion e istoric del prèmi :

Creat en 2008 per la comuna d'Ostana (província de Coni, region del Piemont) e l'associacion culturala Chambra d'Òc, lo « Prèmi Ostana – Escritura en lenga maire » es un festenal internacional que sa programacion es concebuda a l'entorn d'una seleccion oficiala d'escrivans e traductors – espandida en 2016 a de musicians e de cineastas - que lor òbra, totalament o parcialament compausada dins una lenga minorizada reconeguda internacionalament, participa a la diversitat culturala e linguistica del monde del sègle XXI. Organizat dins una comuna de l'espaci occitan (Valadas occitanas d'Itàlia) e un actor important de la promocion de la cultura occitana en Itàlia (Chambra d'Òc), lo « Prèmi Ostana » decernís a cada edicion un o mantun prèmis a d'artistas e escrivans d'expression occitana.
L’iniciativa nais de l'enveja de conéisser e de faire conéisser d'escriveires, de cineastas, de compositors que venon de divèrses cantons del mond e que a travèrs lors qualitats artisticas representan lor lenga maire.
Las lengas representadas al « Prèmi Ostana » an la caracteristica comuna d'èsser malgrat elas confinadas dins la condicion d'aver pas gaire d'oportunitats fàcia a la lenga dominanta dins lors Estats de referéncia. Per aquesta rason caduna d’elas encarna una especificitat e una biodiversitat de defendre, gardar, ajudar…
Lo « Prèmi Ostana » nasquèt dins l'amira de celebrar e de preservar la biodiversitat culturala de l'umanitat.
Aqueste prèmi es tanben una escasença importanta de rencontres, reflexions e partatge, per metre en contacte, per l'intermediari de lors autors, de lengas minoritàrias e donar vida a una ret, cada an mai ampla.

4/ Personalitats premiadas :

2008 : Max Roqueta
2010 : Ives Roqueta
2011 : Aurelià Lassaca
2012 : Sèrgi Bec
2013 : Joan Roqueta - Joan Larzac
2014 : Danièla Julien
2015 : James Thomas
2016 : Joan Ganhaire
2017 : Rotland Pecot e prèmi de la composicion musicala : Mans de Breish
2018 : Matieu Poitavin
2019 : Gerard Zuchetto

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Archives départementales des Hautes-Alpes, Fonds Paul Pons
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Paul Pons d'après une photographie publiée dans <i>Prouvenço d'aro</i>, n°28, 1989

Paul Pons (1910-2003) est né à Digne d’un père catalan-mayorquain et d’une mère gavote le 8 juillet 1910. Après des études au Lycée Gassendi de Digne et à la faculté des Lettres d’Aix, il obtient sa licence en histoire-géographie. Il entre dans l’enseignement en 1929 comme maître d’internat au collège de Cannes, puis à Manosque et enfin à Aix-en-Provence où il retrouve René Jouveau. De 1929 à 1931, il assure la publication mensuelle du journal Lou Gavouot.

D’abord mobilisé en 1939 dans les Alpes, il est rapidement démobilisé suite à la défaite française et rentre enseigner à Valence, puis à Briançon, la Flèche et finalement à Gap. Enseignant en histoire-géographie et en provençal, il milite au début des années 1950 en faveur de la loi Deixonne qui permet l’enseignement des langues régionales.

En 1956, il organise la sainte Estelle de Gap où il est élu majoral du félibrige et en 1961 il participe aux premières rencontres Provence-Piemont à Santo-Lucio de Coumboscuro.
Membre du bureau du Prouvençau à l’Escolo et co-fondateur de l’Unioun Prouvençalo, il en devient président. Il intègre ensuite la Société d’Études des Hautes-Alpes et y publie plusieurs études d’histoire régionale. Bien que retraité en 1970, il continue de préparer les élèves du lycée de Gap aux épreuves de provençal au baccalauréat. Il devient Capoulié du félibrige en 1989 et occupe cette place jusqu’en 1992. Il décède à Gap en 2003.

Description du fonds

Le fonds Paul Pons se compose d’un ensemble hétérogène de notes de lectures, brouillons, tirés-à-part, documentation et correspondance. Il se rapporte à des études extérieures aux Hautes-Alpes (notamment Italie et Provence), d’histoire locale (géographie, histoire) et au régionalisme.
Il contient également des dossiers relatifs au félibrige ainsi que la correspondance reçues par Paul Pons.

- Accroissement

clos

- Dates extrêmes

1929-2002

- Langues représentées dans le fonds

Occitan (languedocien, provençal, vivaro-alpin), français, catalan

- Supports représentés :

Monographies imprimées, manuscrits, périodiques, documents iconographiques

Pour le consulter

- Identifiant du fonds

96 J 1 à 114

- Instruments de recherche disponibles

inventaire imprimé

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Archives départementales du Cantal, fonds archives sonores
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Fonds issu d’une campagne d’enregistrement de textes en langue occitane réalisée par Frédéric Bianchi dans le cadre des activités de l’association « Centre Joseph Canteloube » domiciliée aux Archives départementales du Cantal, à Aurillac.

En 2004 le service des Archives départementales du Cantal a repris le fonds et les missions du Centre Joseph Canteloube. Suite à cette reprise Frédéric Bianchi a intégré le service des Archives départementales du Cantal et a poursuivi ce travail d’enregistrement de textes en langue occitane.

Modalités d'entrée :

Dépôt

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds est composé de plusieurs séries d'enregistrements effectuées ou recueillis par le Centre Joseph Canteloube entre 1999 et 2005. On y retrouve les ensembles suivants :


Écriture et Lecture par Jean Vezole
« Contes mai qu’a meitat vertadiers »
« Contes pas tròp mossorguiers »
Articles publiés dans la revue « La cabreta »

Lecture par Jean Vezole
« Lo Glebo mairalo » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« historios de toutos menos » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« Jos la clujada » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Flor de Brossa » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Vers patois par un berger de la commune de Boisset » de Jean-Baptiste Brayat, lecture Jean Vezole
« Beluguetas (Bluettes) » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Las Piadios » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Auvergne scènes et protraits du vieil Aurillac » de Mgr Pierre Géraud et du Major Louis Géraud, lecture Jean Vezole
« Couontes e Porpondejados » d’Henri Dommergues, lecture Jean Vezole
« Lo pousco d’or » de Francis Courchinoux, lecture Jean Vezole

Écriture et lecture Etienne Coudert
Lecture des « Cronicas de Varena » parues dans la revue : Parlem

Écriture et lecture Georges-Maurice Maury
« Rabusadas del Suc de la Gana » (Extraits)
« Ròsas de rabusadas » (Extraits)
« La reiç de reviure » (Extraits)
« Flors d’albespinas (o d’espinetas) » (Extraits)

Félix Daval
« Les fraisses éran tombats » écriture et lecture (Extraits)
« Les chants d’Auvergne » de Joseph Canteloube, paroles lues par Félix Daval

Fonds d’Archives sonores non consultables sur le site internet des Archives départementales du Cantal
« Manca mas d’o dire » émissions de radio en Occitan diffusées sur « Radio Local Thiers »
« Occcitania » émissions de radio en Occitan diffusées sur Jordanne FM (en cours de numérisation)

Dates extrêmes :

Juillet 1997 – Mai 2012

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

 

Supports représentés :

Documents sonores

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

3 AV178 - 4 AV494

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire sur le site des archives départementales du Cantal

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Sur place ou en ligne

Conditions de reproduction :

Pas d’autorisation de reproduction

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CIRDÒC (Béziers, Hérault), fonds Jouveau
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres d'une même famille au cours de 100 années d'existence.

René Jouveau (1906-1997) professeur de lettres et de langues, fondateur du GEP Groupement d’Etudes Provençales, directeur de la revue Fe, membre de plusieurs académies, est l'auteur de romans, d’essais historiques (Histoire du Félibrige), de poésies et de pièces de théâtre. Il collabore à de nombreuses revues dont l’Armana prouvençau dont il sera le directeur de 1961 à 1992 et l’Armana di bon prouvencau de 1993 à 1997. Majoral du Félibrige en 1943, il deviendra Capoulié de 1971 à 1982.

Marie-Thérèse Jouveau née Gautier (1921-2005), épouse de René Jouveau, assistante sociale, accompagne la carrière littéraire de son mari en tant qu’administratrice des revues qu’il dirige. Vice-présidente des amis d’Alphonse Daudet à qui elle consacre une biographie, elle devient Majoral du félibrige en 1987. 

Marius Jouveau (1878-1949), père de René Jouveau est professeur d’italien, fondateur de la revue Fe, créateur du mensuel En terro d’Arle (1907-1912), directeur de la revue Lou Felibrige (1919-1945), fondateur de l’Escolo mistralenco d’Arles et directeur de l’Armana prouvencau. Auteur de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre et collaborateur à de nombreux journaux et revues, il est Majoral du félibrige en 1913, puis en devient le capoulié de 1922 à 1941.

Elzéar Jouveau = Auzias Jouveau (1847-1917), père de Marius Jouveau, facteur de profession, est musicien et chansonnier, collaborateur à l’Armana prouvençau et au Brusc. Il devient Majoral du Félibrige en 1897.

Modalités d'entrée :

Donné au CIRDOC en 2006, par M. Etienne Chapal, neveu de René Jouveau.

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Médiathèque municipale d'Arles, fonds Jouveau

Description du fonds

Le fonds René Jouveau se compose de revues, monographies et d’un fonds d’archives se rapportant principalement aux activités de René Jouveau à la fois félibre, éditeur de revues et historien. 
Il contient outre ses dossiers de travail, émissions radio et une partie de sa correspondance, certains des travaux qui lui ont été adressés en vue d’être publiés dans les revues qu’il dirigeait, mais aussi les dossiers concernant les manifestations ou rencontres qu’il a organisé (Consistoire du Félibrige, Congrès de Langue et de littérature d’oc, Pen club de langue d’oc, Unioun prouvençalo…). Le fonds des manuscrits contient aussi une partie des correspondances de Marie-Thérèse, Marius et Elzéar Jouveau.

Dates extrêmes :

1879 - 2005

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte), français, catalan

Importance matérielle :

6 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

JOU

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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CIRDÒC-Mediatèca occitana. Fonds des manuscrits isolés

Histoire du fonds

Le fonds des manuscrits isolés est constitué d'un ensemble de pièces issues des donations fondatrices du CIDO (Ms 1 à 757) ainsi que de donations ultérieures et d'acquisitions régulières du Cirdòc - Médiathèque occitane (Ms 758 et au delà). Il regroupe des documents de nature diverse - manuscrits d'ouvrages, correspondance, dictionnaires, cartes postales...

Modalités d'entrée :

Le fonds des manuscrits isolés est composé d'achats, donations ou legs de pièces entrées individuellement dans les collections du CIRDÒC et qui ne constituaient pas, à leur entrée, de fonds documentaire.

Accroissement :

Fonds ouvert

Description du fonds

Le fonds des manuscrits isolés est un fonds ouvert. Il s'accroit lors de chacune des acquisitions individuelles faites par le CIRDÒC. Il composé d'une grande variété de support (manuscrits littéraires, correspondances, cartes postales...). Il n'a pas vocation à contenir de documents issus d'une période ou d'auteurs particuliers.

Dates extrêmes :

1509 - 2014

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Catalan

Importance matérielle :

20 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits

Imprimés

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Le fonds des manuscrits isolés est composé d'un cote "Ms" auquel est ajouté un identifiant numéraire. Les documents sont classés suivants leur ordre d'intégration dans le fonds.

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue des archives et manuscrits du CIRDÒC

 

Accéder à la description détailllée du fonds

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayant-droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation laissés à l'appréciation des bibliothécaires du CIRDÒC.

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