Explorer les documents (44 total)

IMG_4200.jpg
Les quilles de huit
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Sommaire

Le jeu de quilles de 8 est un sport traditionnel surtout pratiqué en Aveyron (12), cette discipline étant aujourd’hui la troisième discipline sportive dans ce département après le football et la pétanque. Il s’agit d’un jeu de quilles où il faut faire tomber 8 quilles en utilisant une des 9 quilles du jeu (dites quilles « debout ») pour la frapper avec une boule. Il se pratique à Paris (75), Hérault (34) et Lozère (48), Aveyron (12), Haute-Garonne (31), Lot (46), Tarn (81), Tarn et Garonne (82).

1/ La pratique du jeu de quilles de huit aujourd'hui

      Règles du jeu

Le jeu consiste à faire tomber les 8 quilles « debout » positionnées sur le terrain de jeu, à l’aide d’une neuvième quille, le « quillou » frappée par une boule. Une partie se joue en 9 coups, à des distances de lancer différentes, de 1 à 20 mètres (1, 5, 10, 15 et 20 mètres). A chaque coup, sauf celui à 1 mètre, le joueur a droit à deux lancers : un premier avec le « quillou », un second avec la boule.

A chaque distance, des règles précises sont appliquées. 

  • À 1 mètre, seule la boule en bois est lancée pour faire tomber les 8 quilles du jeu.
  • À 5 mètres se jouent deux coups, et donc 4 lancers. A chaque coup, un des deux lancers, « quillou » ou boule, doit faire tomber la « bonne », c’est-à-dire la première quille de la rangée du milieu. Ceci est indispensable pour comptabiliser le nombre de quilles tombées. Le « quillou » peut également compter, pouvant mener le total du coup à 9 points.
  •  À 10 mètres se jouent trois coups, et donc 6 lancers. Les deux premiers coups sont des lancers du « quillou » avec la boule, le dernier un lancer de la boule. A cette distance, la « bonne » doit également être abattue, ou alors 2 quilles avec le « quillou ». En cas de réussite, le « quillou » est comptabilisé ; en cas d’échec, la « bonne » doit tomber avec le « quillou » pour comptabiliser les points. Là aussi, chaque coup peut ainsi totaliser 9 points au maximum.
  •  À 15 mètres se jouent deux coups. Comme à 5 mètres, un coup comprend un premier lancer du « quillou », un deuxième de la boule. Les règles de comptage sont identiques que précédemment.
  •  À 20 mètres se joue un seul coup, aux mêmes conditions que pour les coups à 15 mètres.

Au niveau des points, chaque quille tombée vaut un point, en fonction des conditions citées dans les lignes précédentes. Le score maximal au cours d’une partie est donc de 80 points.
Le record actuel s’élève à 68 points, mais la moyenne pour un bon joueur est estimée à 45 points par partie.

      L'aire de pratique

Le jeu de quilles à 8 se pratique sur de la terre battue. Le terrain est d’une longueur de 30 mètres pour une largeur de 6 mètres. Auparavant, il se pratiquait sur les places de village. La place qu’il nécessite demande aujourd’hui d’autres terrains de jeux, à l’extérieur des villages.

      Le matériel

Il y a neuf quilles. Huit sont disposées sur le terrain de jeu, elles sont dites « debout » ; une est conservée par le joueur, c’est la « quille joueuse », le « quillou ». Elle est utilisée pour faire tomber les 8 autres quilles.

Les quilles sont généralement faites en bois de hêtre. Toutes mesurent 60 centimètres de hauteur pour un diamètre de 7 centimètres et pèsent entre 1 et 2kg. Les quilles joueuses sont fabriquées en hêtre ou en charme, toutes les autres sont en hêtre uniquement.

Les boules sont faites en bois dur, généralement de la racine de noyer. Elles ne doivent pas excéder 28 centimètres de diamètre. Leur poids varie de 3 à 7 kg. Elles sont plutôt chères, une boule adulte en bois de noyer massif coûte environ 350 €. Elles sont fabriquées en des tailles et poids différents, pour s’adapter à la demande des femmes et enfants. Il existe deux types de boules, les traditionnelles en bois plein, et des modèles allégés, emplis de mousse.

Le gabarit est l’espace qui délimite l’emplacement du joueur au lancer. Il mesure 3 mètres de long pour un mètre de large, et est généralement en fer. Les taquets sont les supports pour les 8 quilles « debout ». Ils sont positionnés à un mètre l’un de l’autre.

Il existe une boutique spécialisée dans la fabrication des boules du jeu de quilles de 8. Il s’agit d’une petite entreprise de menuiserie charpenterie, qui a décidé en 2006 de se diversifier en se lançant dans la  fabrication de boules de jeu. La boutique a ouvert ses portes en 2008 et se trouve à Bozouls, dans l’Aveyron (12).

2/ Apprentissage et transmission

A l’origine, ce jeu est exclusivement masculin ; il conjugue force et adresse.

Depuis 1980, les filles font partie intégrante des joueurs de quilles de 8, et ont elles aussi leur championnat.

La France compte aujourd’hui environ 4500 licenciés. Les quilles de 8 demeurent une pratique amateur, qui réunit plusieurs générations de joueurs.

Le calendrier officiel des quilles de 8 compte 4 types de rencontres différentes : les concours amicaux, les championnats départementaux ou locaux, les championnats interdépartementaux et la coupe interrégionale du Midi, et les championnats de France.

Les sports quilles, et notamment les quilles de 8, ont été introduites à l’école dans les années 1970, afin d’assurer leur transmission et leur pérennité. De plus, il existe des écoles de quilles, qui comptabiliseraient aujourd’hui non moins de  400 enfants de mois de 12 ans. Les premières écoles ont été créées en 1986. Aujourd’hui, il en existe plus de 45. Les enfants y sont encadrées par des animateurs diplômés, reconnus par le Ministère de la Jeunesse et des Sports.

3/ Historique

Bien que le terme quille soit d’origine germanique, rien n’atteste à ce jour que ce pays soit le berceau de ses origines. Les plus anciens témoignages évoquent le jeu de quilles en Egypte, à l’instar des jeux de boule. Le jeu semble apparaître en France au XIVe siècle dans l’Oise.

Mais dès 1337 en Angleterre et 1369 en France, les souverains interdisent sa pratique car il détourne, selon eux, les sujets de la pratique des armes. Henri IV et son fils Louis XIII le pratiquèrent pourtant pour ces mêmes raisons : le jeu prépare à la guerre. Au XVIIIe siècle, il était pratiqué par toutes les classes sociales et au cours des siècles depuis, ses amateurs furent nombreux.

En Aveyron (12), la pratique est surtout celle de la quille de 9. Le jeu consistait à abattre 9 quilles disposées en carrés de trois rangées sur trois, à l’aide d’une boule. Le jeu de quilles de 8 proviendrait d’une figure spécifique de ce jeu, surtout pratiquée en Aveyron, qui consistait à « prendre quille », c’est-à-dire utiliser l’une des quilles, en plus de la boule, pour faire tomber les 8 autres. Emigrés à Paris, les Aveyronnais vont prendre mesure de la diversité des jeux de quilles et de la difficulté d’organiser des tournois. En 1911 et 1912, au sein de la « Solidarité Aveyronnaise », un groupement de joueurs aveyronnais, décide de codifier le jeu de quilles à 8 pour faciliter sa pratique. Les règles du Championnat du jeu de quilles de 1912 posaient alors qu’une partie comportait 8 coups et n’allait pas au-delà des 15 mètres, le neuvième coup à 20 mètres fut rajouté par la suite. Une première rencontre sous ces modalités a lieu à Paris le 16 mars 1913. Malgré cette « naissance » des quilles de 8, le jeu sera appelé quilles de 9 aveyronnaises jusqu’à la création de la Fédération des Sports de quille en 1957.

En 1936, la Fédération Aveyronnaise de Quilles voitle jour et créée le premier Championnat de l’Aveyron appelé Fanion. Dix ans plus tard, à Paris, un comité est créé et organise le premier Championnat de France par équipes. Il est suivi en 1951 du premier Championnat de France individuel.

En 1957, les quilles de 8 font partie des 5 disciplines regroupés sous la Fédération Française des Sports de Quilles. Dès lors, le jeu de quilles de 8 va connaître un certain essor à partir des années 1970 notamment avec la féminisation de ce jeu. Plus précisément, les jeunes ont obtenu le droit d’accès et de participation aux jeux de quilles de 8 en 1975 pour les cadets et en 1978 pour les minimes. Les femmes sont entrées en 1978 pour les seniors, en 1989 pour les adolescentes. Les licenciés étaient environ 320 dans les années 1950.

4/ Sauvegarde

Les quilles de 8 ont une forte portée sociale et culturelle dans l’Aveyron (12). Afin de préserver et valoriser ce patrimoine, une « Association Intercommunale pour la promotion sportive et culturelle des quilles de huit » est créée en 1995. Elle rassemble une cinquantaine de membres qui travaillent sur le domaine culturel et sur celui de la transmission aux jeunes générations.

Les quilles de 8 sont une des huit disciplines de la Fédération Française de Bowling et de Sports Quilles (F.F.B.S.Q.). Il existe aujourd’hui prés de 4500 licenciés, dont 500 femmes, pour un âge moyen de 34 ans, répartis essentiellement dans l’Aveyron mais également dans 6 autres départements.

Plusieurs sites internet et journaux locaux (Centre presse et Midi libre) font état de cette pratique.

IMG_2148.jpg
Les rames traditionnelles
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Sommaire

Les rames traditionnelles désignent une course de vitesse en barque dans laquelle deux équipes s’affrontent en deux manches sur une distance de 300 mètres. Le jeu est pratiqué dans les départements des Bouches-du-Rhône (13), Hérault (34), Pyrénées-Orientales (66), Alpes-Maritimes (06), Var (83), Rhône (69), Haut-Rhin (68), Bas-Rhin (67), Haute-Savoie (74), Nord de Loire (42), Aisne (02), Somme (80), Oise (60).

1/ La pratique des rames traditionnelles aujourd'hui

Règles du jeu

Les équipes se composent chacune de six rameurs et d’un barreur. Dans le cas d’équipages mixtes, ils se composent de trois rameuses et trois rameurs, plus un barreur ou une barreuse. Les équipages se distinguent cependant en fonction de l’âge des membres : les équipages dits séniors composés de six rameurs et d’un barreur ou d’une barreuse, et des équipages constitués de personnes de plus de 50 ans dits Tamalou.

Les épreuves se déroulent en deux manches, sous forme de duels, sur un parcours de 300 mètres.

L'aire de pratique

La rame traditionnelle se pratique quasiment dans toute la France, sur toute étendue d’eau.

Le matériel

La barque est une embarcation longue de 7,20 à 7,30 mètres pour 2,20 mètres de large. Originellement appelée “yole de ness“, c’est une barque exclusivement en bois très lourde. Elle comporte trois bancs fixes, une barre fixe et six rames en bois. Le bateau est également équipé d’une rame de rechange.

Il existe encore un fabricant de barques de rames traditionnelles à Sète, Mr Venturi, un ébéniste menuisier. A Sète toujours, existe également un fabricant de coques.

2/ Apprentissage et transmission

Les compétitions de rames traditionnelles ont été créées afin de revitaliser les traditions de la pêche traditionnelle. Ce sport serait en effet issu d’habitudes de pêcheurs qui, à la fin de leur journée de travail, rentraient au port en faisant la course pour être les premiers à vendre leur poisson. Il s’agissait à l’époque d’embarcations à rames, d’où la pratique sportive actuelle.

Il existe une école de rame à Cros de Cagnes, dans les Alpes Maritimes, dans laquelle les inscriptions se font à partir de 10 ans. A Sète, une autre école de rame travaille beaucoup avec les écoles, également avec des enfants âgés minimum de 10 ans. Hormis ces deux groupes, aucun autre club n’accueille les enfants.

3/ Historique

La pratique de la rame est ancienne et connue de tous les peuples proches de l’eau. L'origine de la Rame traditionnelle remonte à l'époque où les pêcheurs, une fois le travail accompli, organisaient des courses pour rentrer au port afin d'y vendre le fruit de leur pêche.

4/ Sauvegarde

La rame traditionnelle fait partie de la Fédération française de Joutes et de Sauvetage Nautique (FFJSN) depuis environ 15 ans. C’est un sport de compétition mais qui se pratique aussi en tant que loisir sportif, alors accessible dès l’âge de 10 ans.

Les courses de rame traditionnelle sont parfois associées aux fêtes locales. Elles permettent ainsi de relier avec l’histoire de la cité, son patrimoine gastronomique ou littéraire et de promouvoir des activités pédagogiques ou présentation médiatiques qui en assurent une meilleure connaissance.

Tambornet : jeu de balle au tambourin
Karine Michel (anthropologue).

Cette fiche a été réalisée à partir du carnet hypothèses Restituer l'inventaire du PCI. Usages, contextes et enjeux dans le domaine de la fête et du jeu créé et développé par l'Idemec (Institut d'ethnologie méditerranéenne européenne et comparative) en partenariat avec la phonothèque de la MMSH. L'inventaire du patrimoine culturel immatériel (PCI) est conduit en France sous l'égide du Ministère de la Culture.

Sommaire

Le jeu de balle au Tambourin ou Tambornet en occitan est un sport de balle collectif pratiqué traditionnellement dans le Languedoc et à 95 % dans le département de l'Hérault. Son récent développement et son institutionnalisation ont largement élargi son périmètre de géographique. Le Tambornet est aujourd'hui joué dans l'Aude (11), l'Hérault (34), le Nord (59), l'Oise (60), la Haute-Savoie (74), les Bouches-du Rhône (13), le Gard (30) et la Corrèze (19). Aujourd’hui le jeu en salle remporte le plus de succès à l’étranger, il serait pratiqué en Allemagne, Angletterre, Autriche, Brésil, Cuba, Espagne, Ecosse, Irlande, Italie, Japon, Hongrie, Norvège et Pays-Bas. La première coupe du monde en extérieur a été organisée à Gignac (34) en 2012 et a vu les équipes françaises l’emporter sur les italiens.

1/ La pratique du Jeu de Balle au Tambourin aujourd'hui

Partie de Balle au Tambourin : engagement. © Célia Delanoy
Partie de Balle au Tambourin : engagement. © Célia Delanoy

Règles du jeu

En 2014, le jeu de Balle au Tambourin consiste toujours en l'affrontement de deux équipes sur un terrain. Chaque équipe est composée de cinq joueurs sur le terrain ayant chacun une zone à défendre et deux remplaçants. Deux de ces joueurs, appelés des fonds, se positionnent au fond du terrain et ont pour tâche l'engagement de la balle et son renvoi le plus loin possible dans la partie du terrain adverse. Ils construisent l'échange grâce à des balles hautes dites balles en cloche. Un autre joueur appelé batteur met la balle en jeu à l'aide du tambourin ou du battoir. L'usage des deux instruments est aujourd'hui autorisé mais une tendance à revenir au battoir obligatoire semble aujourd'hui se dégager.

Le joueur situé au centre de la partie du terrain dédiée à son équipe se nomme le tiers. Attaquant, il a un rôle de défense en renvoyant les balles trop courtes pour les fonds. Il est donc très mobile et polyvalent et doit faire preuve de stratégie et de capacité d'analyse du jeu.

Les deux derniers joueurs, les cordeurs ou finisseurs évoluent au plus près de la corde, la ligne médiane séparant le terrain, dite ligne basse. Très mobiles et rapides, leur rôle est de terminer le point dès qu'ils ont la balle ; ils doivent essentiellement contrer les adversaires et intercepter la balle.

Originellement pratiqué uniquement en extérieur ce sport est depuis 1978 également pratiqué en intérieur. L'équipe est alors réduite à trois joueurs et deux remplaçants. Le terrain étant plus petit, les deux fonds disparaissent et l'engagement se fait uniquement au tambourin.

La partie de Tambornet se fait en 13 jeux gagnants, chacun constitué de quatre points : 15, 30, 45 et jeu. A 45/45 il y a un point intermédiaire dit avantage pour gagner le jeu. Le retour à l'égalité n'est possible qu'une seconde fois ; la troisième donne lieu à une balle décisive. Tous les trois jeux, les équipes changent de côté de terrain. Chaque équipe engage la balle à tour de rôle un jeu durant.

Les balles peuvent être lancées à la volée ou avec un rebond. Le point est gagné lorsque l'équipe adverse ne peut attraper une balle tombée dans les limites du terrain. Cependant, certaines fautes font perdre le point à une équipe : lorsque deux joueurs d'une équipe touchent la même balle, lorsque la balle sort du terrain, lorsque la balle rebondit deux fois et lorsqu'un joueur pénètre dans le camp adverse.

L'aire de pratique

A l’origine, le jeu se déroulait essentiellement sur les places publiques, en aire urbaine la plupart du temps. Dans les années 1970-1980, de nombreuses places de villes et de villages ont été transformées en parkings (comme par exemple la place des Arceaux de Montpellier) entraînant ainsi la création de véritables terrains spécifiques à la pratique de ce sport.

Depuis 1990 c’est la pratique en salle qui gagne du terrain. Le terrain extérieur est un rectangle de terre battue, de bitume ou de revêtement synthétique mesurant 80 mètres de long et 18 à 20 mètres de large pour les hommes, 70 mètres de long et 18 à 20 mètres de large pour les femmes et des tailles réduites pour les plus jeunes. Une ligne médiane au centre du terrain délimite les aires de jeu de chaque équipe. Le terrain en salle mesure, lui, 34 mètres de long sur 16 mètres de large, une zone neutre de 2 mètres de part et d’autre de la ligne médiane a été instituée, uniquement lors de la mise en jeu.

Le matériel

Le matériel a lui aussi évolué dans le temps, les premiers tambourins en arceaux de bois et peau de porc puis de chèvre remplacés par de la peau de mulet après 1954 sont aujourd’hui constitués d’un cercle de plastique de 28 cm de diamètre (26 cm pour les enfants) sur lequel ets tendue une toile synthétique. La balle de jeu est elle aujourd’hui toujours en caoutchouc (65 mm de diamètre pour 59 grammes) mais a récemment été remplacée par des balles de tennis dépressurisées pour la pratique en salle.

Le battoir, tambourin avec un manche flexible n’est utilisé qu’en plein air pour les balles d’engagement. En, Italie, le battoir est parfois remplacé par la mandoline de forme ovoïdale. Jusqu’en 1955 le matériel devait être acheté en Italie mais en 1983 des bénévoles français décident de créér la fabrique associative LOUJOC à Balaruc-les-Bains (34). En 2005, elle est absorbée par la Fédération Française de Balle au Tambourin.Rebaptisée France Tambourin elle déménage en 2007 à Gignac (34).

2/ Apprentissage et transmission

La Fédération Française de jeu de balle au Tambourin mène de nombreuses actions pour assurer la transmission de ce sport et développer sa pratique, notamment en organisant des séances d’initiation auprès des scolaires mais aussi avec la constitution d’une exposition autour des objets et des pratiques liées au Tambornet et à son histoire, au siège de la fédération, à Gignac (34).

La Fédération a également mis en place le prêt gratuit de matériel pour toutes les personnes souhaitant promouvoir la pratique de ce sport. Chaque année, un stage de perfectionnement est également organisé en direction des jeunes joueurs (Benjamins et Minimes) durant les vacances de Pâques. Des intervenants agréés par la Fédération mettent également en place des actions scolaires pour faire découvrir ce jeu.

3/ Historique

Né au XIXème siècle dans le département de l'Hérault, le jeu de balle au Tambourin est le descendant des jeux de longue paume antiques. Son ancêtre le plus récent serait le jeu de ballon joué avec un cylindre en bois, le brassard, utilisé pour se protéger la main.

C'est en 1861 que les premiers tambourins furent fabriqués par les tonneliers de Mèze (34) avec un cercle en bois sur lequel était tendue une peau de chèvre parcheminée. Plus légers, plus maniables et efficaces que les brassards, ils furent essayés puis adoptés par les pratiquants du jeu de Ballon. Ces tambourins avaient tendance à se détendre par temps humide ; des feux furent donc allumés au bord des terrains pour chauffer et retendre les peaux.

C'est aussi à ce moment que se développe la fabrication des battoirs, cercles plus petits fixés sur un manche flexible de micocoulier d'environ 1 mètre qui augmentent la puissance de tir des balles d'engagement. A l'époque, l'engagement avec le battoir devient obligatoire. En parallèle, les balles en caoutchouc viennent remplacer les balles en vessie gonflée d'air.

Hormis ces nouveaux équipements, le jeu de balle au tambourin reste similaire au jeu de Ballon avec brassard. Le jeu de balle au tambourin est pratiqué en plein air, sur les places de village qui sont les seuls endroits de l'aire urbaine à offrir un espace suffisant pour la pratique du jeu. Jusqu'en 1900 ce jeu voit principalement les équipes s'affronter lors des fêtes de village.

Il faut attendre 1909 pour que les premiers concours officiels soient organisés à Pézenas et Bessan. Le concours de Montpellier est créé en 1921. Ces concours rassemblent les équipes constituées dans le département de l'Hérault. En l'absence de règles précises établies, les modalités du jeu sont négociées, les règles utilisées par la ville organisatrice du concours étant généralement adoptée.

Les premiers clubs sont officiellement déclarés après la Première Guerre Mondiale et la première fédération du Jeu de Balle au Tambourin est créée en 1923 par des personnalités de la bourgeoisie montpelliéraine, proches du félibrige. En sont d'ailleurs membres dès sa création les félibres André Pagès, Hyppolite Arnaud et Adrien Fédières. [Ils ont d'ailleurs rédigé des chants et poèmes consacrés à ce sport ==> vérifier dans les collections et mettre en ligne]

Dès 1922 le journal L'Eclair fonde premier championnat de Tambornet du Languedoc qui oppose les gagnants des concours de Pézenas et de Montpellier. La même année, un concours est organisé à Marseille devant le siège du journal. La fédération du Jeu de Balle au Tambourin organise également un championnat de France qui affronte 143 équipes issues d'une zone allant de Narbonne à Marseille. Mais cette première fédération et les championnats ne résistent pas à la crise et à la désaffection qui secoue la pratique du Tambornet dans les années 1930 dûe principalement à l'absence d'un règlement unique et le manque d'une fédération solide pouvant réglementer sa pratique et assurer sa diffusion. Dès 1931 les championnats de France et du Languedoc disparaissent, seul le concours de Pézenas perdurera jusqu'en 1937.

C'est Max Rouquette, écrivain occitan et membre fondateur de l'Institut d'Etudes Occitanes qui sera l'artisan du renouveau du Tambornet. Pratiquant ce sport depuis son plus jeune âge et contrarié de voir d'autres sports gagner du terrain en territoire occitan au détriment des sports traditionnels – avec au premier plan le Tambornet – il décida de tout mettre en oeuvre pour assurer la renaissance et la popularisation du Jeu de Tambourin. Ce dernier crée en 1938 la Fédération Française du Jeu de Tambourin qui se chargera de mener une véritable propagande pour valoriser la pratique de ce sport. Ces actions de valorisation passent par la publication d'articles dans la presse locale, l'organisation de grands concours, l'établissement de règlements, le rapprochement avec les ligues de Tamburello italiennes et enfin, la reconnaissance du tambornet comme sport par les autorités centrales françaises.

Dès 1949, la fédération créée la Coupe du Languedoc qui deviendra Coupe de France, officialisée en Championnat de France en 1952. Il faudra attendre 1954 pour que les règles officielles soient élaborées. Cette année-là Max Rouquette découvre la pratique en Italie du Tamburello, jeu très similaire dans sa pratique au Tambornet. Les fédérations des deux pays entrent alors en contact et décident d'unifier et de codifier les règles du jeu ; la France adopte alors les règles et instruments italiens : tambourins en peau de mulet avec poignées en cuir, jeu « ouvert » dans lequel les règles des chasses et de la close propres au jeu de Ballon - et encore pratiquées dans les différentes versions locales du jeu - n'existent plus. En 1955 est organisée la première rencontre France-Italie qui devient alors annuelle. En 1988 la Fédération Internationale de Balle au tambourin est créée, avec son siège en Italie. Elle organise depuis 1990 des compétitions à l’échelle européenne.

4/ Sauvegarde

Aujourd’hui la sauvegarde de ce jeu traditionnel semble assuré par la seule action des fédérations et ligues officielles mais est aussi de ce fait complètement dépendante de leur survie et de leur existence.

Afin d’assurer la reconnaissance officielle de ce sport et une meilleure connaissance auprès du public La Ligue de Tambourin Languedoc-Roussillon a établi un annuaire des clubs de la région, a établi un partenariat avec les Calandretas (écoles associatives bilingues franco-occitanes) pour diffuser la pratique de ce sport auprès des plus jeunes. La Ligue de Balle Tambourin participe activement à l’actualité sportive de la Région en étant présente sur les salons et diverses manifestations : Salon et assises du sport, Festival des Sports Traditionnels organisé par le Comité Régional Olympique et Sportif, Salon Sport et Santé, Foire de Promaude Total Festum.

Plus récemment, les institutions liées à la pratique du jeu de balle au tambourin ont établi un partenariat avec le Comité Régional Handisport et la Ligue de Sport adapté pour que le tambourin puisse être joué par le plus grand nombre.

vignette-fonds-Theodore-de-Felice.jpg
Médiathèque intercommunale du Chambon-sur-Lignon, Fonds Théodore de Félice
CIRDOC - Institut occitan de cultura

Histoire du fonds

Théodore de Félice (1904-2005), originaire de la région parisienne est un juriste et écrivain venu s'installer au Chambon-sur-Lignon. Il s'intéresse particulièrement au dialecte occitan parlé au nord-est de la Haute-Loire, sur le canton de Tence, appelé aussi “plateau protestant”.
Après sa thèse de doctorat sur Le patois de la zone d'implantation protestante du Nord-Est de la Haute-Loire (Thèse de doctorat, Université de Saint-Étienne, 1980), Théodore de Félice a consacré plusieurs travaux de collecte linguistique sur la zone protestante du département de la Haute-Loire (canton de Tence).
Son fonds comprend également beaucoup d’ouvrages de théologie et d’études de la religion protestante.
Celui-ci est légué à sa mort à la Bibliothèque municipale du Chambon-sur-Lignon en 2005 (devenue depuis une médiathèque intercommunale).

Modalités d'entrée :

Legs

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

- Voir la fiche des archives départementales de la Haute-Loire, Fonds Radio cimes du Lizieux

Description du fonds

Théodore de Félice est un érudit issu d'une famille d'érudits, il a ainsi légué une bibliothèque particulièrement conséquente à la médiathèque intercommunale du Chambon-sur-Lignon.
Le fonds Théodore de Félice est composé d’un fonds ancien d'1 livre du XVIe siècle, 21 livres du XVIIe siècle, 152 du XVIIIe siècle et 858 du XIXe siècle ainsi que 104 ouvrages début du XXe siècle (entre 1901 et 1913). Le fonds contemporain comprend  2824 ouvrages du XXe siècle (après 1914) et 448 numéros de bulletins et revues.
Le fonds comprend également un petite dizaine de manuscrits de sermon en français du XVIIe siècle.

Le sous-fonds occitan est composé d’ouvrages imprimés du XXe siècle, environ 200, et est constitué en grande partie d’études linguistiques sur la langue d’oc.

Dates extrêmes :

XIXe-XXe siècle

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (vivaro-alpin)

Occitan (auvergnat)

Occitan (gascon)

Occitan (limousin)

Occitan (provençal)

Occitan (languedocien)

Importance matérielle :

3960 monographies et 448 bulletins de périodiques

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies Imprimées

Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

TFC : pour les collections 20e siècle

TFP : pour les collections patrimoniales

Instruments de recherche disponibles :

http://payslecture.fr/opac/ Sélectionner la recherche avancée puis la section “Fonds Théodore de Félice”

>> Télécharger la liste du fonds occitan et Franco-Provençal de la Bibliothèque Théodore de Félice

Ressources en ligne

>> Accessibles depuis le blog de la bibliothèque du Chambon, le tapuscrit de la thèse de T. de Félice ainsi que la présentation du fondsBlog

La bibliothèque de Théodore de Félice 

Thèse de doctorat de Théodore de Félice sur Le patois de la zone d'implantation protestante du Nord-Est de la Haute-Loire : Tome 1

Thèse de doctorat de Théodore de Félice sur Le patois de la zone d'implantation protestante du Nord-Est de la Haute-Loire : Tome 2

Conditions de consultation :

Sur rendez-vous.
Contact Médiathèque intercommunale : 04.71.65.88.73
lechambonsurlignon@mediatheques-hautlignon.fr

Conditions de reproduction :

Photocopies payantes

icone-e-anem-fiche-etablissement.png
Médiathèque intercommunale du Piémont oloronais
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

Médiathèque intercommunale du Piémont oloronais
Rue des Gaves - 64400 OLORON –SAINTE-MARIE
Tél. : 05.59.39.99.37 / Fax : 05.59.34.34.00
Contacts mail : mediatheque@piemont-oloronais.fr
mediathequepatrimoine@piemont-oloronais.fr
Site Internet: http://mediatheque.piemont-oloronais.fr

Historique et missions

À l'origine bibliothèque municipale, la médiathèque intercommunale d'Oloron couvre aujourd'hui par sa documentation locale, le territoire de la ville et de ses environs (vallées avoisinantes, Aspe, Ossau et Barétous), et concerne d'une façon générale, le Béarn et son département, ainsi que dans une moindre mesure, la région.

Les collections occitanes de la médiathèque intercommunale du Piémont oloronais

Les collections de la médiathèque comptent actuellement environ 45 000 volumes (tous domaines confondus), dont près de 5 000 livres anciens.

Elle a pu compter dès sa création dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, sur d'importants dons de particuliers qui ont enrichi ses collections. Le premier de M. Casaucau, conseiller au parlement de Navarre, permis en 1763 d’ouvrir la première bibliothèque d'Oloron.

Depuis, le fonds s'est enrichi des apports de la Révolution (confiscation des ouvrages des congrégations environnantes, ainsi que de la bibliothèque de Mgr de Révol, évêque d'Oloron).

La médiathèque intercommunale d'Oloron se distingue par l'importance et la qualité de son fonds local, constitué de livres et documents, anciens et récents, sur l'histoire d'Oloron et du Béarn.

Notons quelques uns des ouvrages remarquables appartenant à ce fonds :

- Los Fors et costumas de Béarn : livre composite présentant les premières pages des éditions du XVIe siècle et du XVIIe siècle.

- L'Histoire des Comtes de Foix, Béarn et Navarre, […] de Pierre Olhagaray (Paris, 1629).

- L'Histoire du Béarn, de Pierre de Marca (Paris, 1640).

- Compilation d'auguns priviledges et reglamens deu pays de Béarn (Orthez, 1676)...

- NAVARROT, Xavier. Le Chansonnier d'Oloron : choix de chansons de Navarrot. Pau, 1890. COTE 781.962 NAV

Outre les livres anciens, le fonds local présente une importante variété de documents sur ou en occitan, abordant les thématiques de la langue, de l'histoire, de la production littéraire occitane...

Le fonds comprend environ 100 bandes magnétiques, films ou pellicules ; environ 30 cassettes audio ;
environ 20 CD musicaux ;
10 titres morts ou périodiques ;
2 périodiques Béarn ;
25 titres magazines

À ce jour, environ 670 documents catalogués consultables en salle de consultation et 350 documents catalogués en magasin.

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue en ligne

Patrimoine occitan numérisé

 

fonds-documentaire.png
Bibliothèque municipale de Bordeaux. Sous-fonds langues régionales
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

La bibliothèque municipale de Bordeaux, véritable conservatoire des œuvres patrimoniales, est un outil efficace de diffusion de la lecture au plus près de vous avec la grande bibliothèque centrale Mériadeck, 9 bibliothèques de quartier et une bibliothèque mobile, accessibles gratuitement.

  Des professionnels accueillent et conseillent les lecteurs, et un programme varié d’activités culturelles est proposé dans l’ensemble des bibliothèques.

Un accueil spécifique est réservé aux personnes handicapées. L'Espace Diderot dispose de matériels adaptés : imprimante braille, vidéo agrandisseur.

Modalités d'entrée :

achat

Accroissement :

Fonds ouvert (peut connaître des accroissements)

Description du fonds

Ces documents sont répartis suivant la thématique abordée et ne constituent donc pas des fonds propres.

Les langues régionales sont majoritairement partagées en deux thèmes : langue et littérature. Elles sont aussi présentes de façon beaucoup plus marginale en histoire (environ 15 documents) et en musique traditionnelle.

Langue :

Ce fonds comprend environ 170 documents, si on exclut les documents portant sur la langue basque.

Les langues représentées sont le béarnais, le bordelais, le gascon, le périgourdin et l’occitan. Ce fonds est constitué de monographies et d’enregistrements sonores (méthodes de langue).

La littérature en langue régionale :

Ce fonds comprend environ 230 documents qui portent sur la littérature occitane du Moyen Age à nos jours. Ce fonds est uniquement constitué de monographies.

Périodiques en langue régionale :

Sept titres de périodiques en langue régionale sont disponibles dans le service. Seuls les trois derniers numéros sont accessibles directement au public, les numéros antérieurs étant conservés en magasin. Il s’agit de : Lo Bornat, Lo Gai Saber, Oc, Occitans !, Pais gascons, La Setmana, Reclams

Dates extrêmes :

XXe-XXIe siècle

Langues représentées dans le fonds :

 

 

Importance matérielle :

Environ 400 documents répartis entre les thématiques des langues régionales et de la littérature en langue régionale, ainsi que sept titres de périodiques en langue régionale.

Supports représentés :

Monographies Imprimées, Périodiques (presse et revues), Enregistrements sonores

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

 

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Pas de restrictions.

Conditions de reproduction :

Pas de restrictions.

icone-e-anem-fonds-documentaire.png
Archives départementales de l'Aude, fonds René et Suzanne Nelli
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

René Nelli (1906-1982), naît à Carcassonne le 20 février 1906 d’un père architecte, peintre, amateur d’art, érudit bibliophile et d’une mère parisienne qu’il perd à l'âge de dix ans. Il commence ses études au lycée de Carcassonne et passe son enfance à Villegailhenc dans l’Aude et au château de Vizens près de Lourdes, propriété de son grand-oncle, le sculpteur Joseph Nelli.

Au cours de sa scolarité à Carcassonne, il se lie d’amitié avec le poète Joë Bousquet (1897-1950) autour de qui se rassemblent de nombreux écrivains et philosophes, donnant naissance à de ce que l’on nommera plus tard « le groupe de Carcassonne ».

Après son baccalauréat il entre au Lycée Louis-le-Grand à Paris puis l’année suivante à la Sorbonne où il passe une licence de Lettres et enfin à la Faculté des Lettres de Toulouse où il obtient une licence de Philosophie en 1927.

De retour en Languedoc, il participe en 1928 avec Joë Bousquet à la création de la revue Chantiers, collabore aux Cahiers de Sud, participe aux recherches esthétiques et poétiques du Groupe de Carcassonne et poursuit des travaux régionalistes écrivant notamment dans la revue d’ethnographie Folklore.  

Après avoir enseigné dans les Institut français de Zagreb puis de Raguse il retourne en France où il enseigne à Maubeuge, Castelnaudary puis à Carcassonne où il s'établit définitivement en 1936.

René Nelli professeur, écrivain et poète occitan, philosophe et historien du catharisme, fut un spécialiste du Moyen-âge occitan, de sa métaphysique, de sa poétique et de l’amour courtois. Après avoir présidé la Société d’études occitanes, il  fait partie des fondateurs de l’Institut d’Études Occitanes (IEO) en 1945 à Toulouse avec Jean Cassou, Camille Soula, Ismaël Girard, Joé Bousquet, Henri Gavel, Gumersind Gomila, Jean Mouzat, Max Rouquette, Pierre Rouquette, Tristan Tzara, Yvon Vallat, etc. (statuts du 22 février 1945).
Cette même année il épouse
Suzanne Ramon (1918-2007), écrivain et poétesse. Nommé conservateur du Musée des Beaux-Arts de Carcassonne, il déploie une grande activité muséographique et devient dans les années 1960 chargé d’un cours d’ethnologie à la Faculté des Lettres de Toulouse. Il fonde en 1981 le Groupe audois d’études folklorique, devenu le GARAE-ethnopôle de Carcassonne.

Sur le plan littéraire, René Nelli est l’auteur d’une importante œuvre poétique d’expression occitane.

René Nelli meurt le 11 mars 1982 à Carcassonne.   

Description du fonds

Le fonds contient la bibliothèque de René et Suzanne Nelli, dont une petite partie de la bibliothèque de Léon Nelli qui n’avait pas été mise en vente en 1933 et un petit fonds de livres anciens provenant du château de Bouisse (Corbières) acheté par les époux Nelli en 1963.

La bibliothèque comprend les œuvres manuscrites et imprimées de René et de Suzanne Nelli (417 notices), des livres et des revues : art et archéologie (449 notices), ethnologie (2 337 notices), histoire (703 notices), littérature (1 411 notices), littérature et linguistique occitane (665 notices), philosophie et sciences (337 notices), religions et ésotérisme (707 notices). Elle contient de nombreux ouvrages dédicacés à René et à Suzanne Nelli ou annotés par René Nelli.

La bibliothèque contient :
- Les ouvrages e René Nelli (1JJ1)
- Les ouvrages de Suzette Nelli (2JJ1)
- Les ouvrages d’art et d’archéologie (3JJ)
- Les ouvrages d’ethnologie (4JJ)
- Les ouvrages d’histoire (5JJ)
- Les ouvrages de littérature (6JJ)
- Les ouvrages sur le monde occitan (7JJ)
- Les ouvrages de philosophie (8JJ)
- Les ouvrages de religion (9JJ)

Les archives comprennent les travaux universitaires, les archives privées de René Nelli et les archives privées de Suzanne Nelli. Elles contiennent:
- Travaux universitaires, manuscrits d’ouvrages publiés (1JJ2)
- Archives privées de René Nelli (10JJ)
- Archives privées de Suzanne Nelli - Manuscrits d’ouvrages publiés et manuscrits d’ouvrages inachevés (2JJ2)

- Dates extrêmes
1800-2000

- Langues représentées dans le fonds :
Occitan, français,  Italien, Russe, Allemand, Anglais, Espagnol, Japonais, Portugais, Serbe, Croate, Bulgare, Danois, Néerlandais (ou Flamand)

 

- Importance matérielle
7517 notices

- Supports représentés
Manuscrits, monographies imprimées, périodiques, documents iconographiques

- Accroissement
fonds clos

- Modalités d’entrée
Legs de Suzanne Nelli au Département de l’Aude (2007).

- Fonds complémentaires

Carcassonne, GARAE, Fonds des archives de la revue Folklore : voir la fiche de fonds.
Aude. Archives départementales, collection Léon Nelli (5J 1-178) : voir la fiche de fonds.

Pour le consulter

- Identifiant du fonds (cotes extrêmes)
série JJ

- Instruments de recherche disponibles
Inventaires en ligne sur le site des Archives départementales de l'Aude : http://audealaculture.fr/archives/collections

Conditions d’utilisation

- Conditions de consultation

consultation libre sauf cas particuliers

http://audealaculture.fr/archives/consulter

- Conditions de reproduction

reproduction libre sauf cas particuliers

http://audealaculture.fr/archives/reproduction

 
icone-e-anem-fonds-documentaire.png
Archives départementales de l'Aude, fonds Roger Nègre
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Originaire de Montréal, village où il habitait, Roger Nègre est un professeur d’anglais ayant enseigné au lycée de Carcassonne. Outre ses activités professionnelles, on compte parmi ses centres d’intérêt : l’histoire de son village et de ses environs ainsi que l’étude de la langue et de la littérature occitane.

Modalités d'entrée :

Don en 1998 aux Archives départementales de l'Aude par Mme Pons, nièce de Roger Nègre.

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds contient de la documentation imprimée sur la langue d'oc : des ouvrages de linguistique ainsi que des pièces littéraires, principalement de René Nelli.
La correspondance de Roger Nègre est également conservée dans le fonds (cote : 72 J 357 à 360) et comprend plusieurs lettres d'acteurs importants de l'occitanisme du XXe siècle : René Nelli, Ismaël Girard, Louis Mavit, Sylvain Toulze ou Joseph Salvat.

Dates extrêmes :

XIXe - XXe siècle

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Français

Importance matérielle :

0.3 mètre linéaire

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

72 J

Instruments de recherche disponibles :

Sur place : Répertoire numérique dactylographié de la sous-série 72 J "Fonds Roger Nègre" par Jean Blanc et Thérèse Del Vals, 1998.

En ligne : Répertoire du fonds Roger Nègre

Ressources en ligne

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation libre sauf documents en mauvais état

Conditions de reproduction :

Reproduction libre sauf documents en mauvais état

icone-e-anem-fiche-etablissement.png
Institut Pierre Gardette
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Centre de recherche et de promotion des langues et cultures de Rhône-Alpes, rattaché à l’Université Catholique de Lyon, l'Institut Pierre Gardette est spécialisé dans l'étude des parlers franco-provençaux et occitans, et sur la variation géographique du français. Établissement d’enseignement supérieur, il est en convention avec l'Université Lumière Lyon 2 pour la préparation du doctorat en sciences du langage.

Pour contacter l'établissement

Institut Pierre Gardette - Université Catholique de Lyon
25, rue du Plat
69288 - Lyon CEDEX 02

04.72.32.50.12
ipg@univ-catholyon.fr

Horaires d'ouverture :
Lundi : 14h. - 18 h.
Mardi : 9h. - 12h., 14h. - 18h.
Mercredi : 9h. - 12h., 14h. - 18 h.
Jeudi : 9h - 12h, 14h - 18h

Historique et missions

L'Institut Pierre Gardette porte le nom du linguiste dialectologue Pierre Gardette (1906-1973) auteur d’une thèse ayant pour titre : Etudes de géographie morphologique sur les patois du Forez (Mâcon 1941). Professeur à la Faculté Catholique de Lyon de 1945 à 1964, il en deviendra le recteur. C’est à sa mort que l'Institut de linguistique romane de l’Université Catholique de Lyon fondé en 1941, prendra le nom d’Institut Pierre Gardette.

L'institut met à la disposition des chercheurs, des étudiants et du grand public une riche bibliothèque spécialisée : des revues et ouvrages généraux de linguistique, ainsi que des dictionnaires, atlas, monographies... et des enregistrements anciens ou récents.

Les collections occitanes de l'Institut Pierre Gardette

Le fonds se compose d’atlas linguistiques et ethnographiques, revues de linguistique, glossaires et monographies auxquels il faut ajouter des collections de fichiers et de documents manuscrits ou sonores sur les dialectes.

Instruments de recherche disponibles :

Les fonds sont interrogeables depuis le catalogue du Service Commun de Documentation (SCD) de l’université catholique de Lyon : http://servaleph.univ-catholyon.fr/F?RN=696648340

Les collections de la bibliothèque sont également partiellement catalogués dans le SUDOC : http://www.sudoc.abes.fr/

icone-e-anem-fiche-etablissement.png
Médiathèque centrale de Perpignan
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

15 rue Emile Zola
BP 931
66931 Perpignan
04 68 66 30 22
http://mediatheque.perpignan.fr/

Historique et missions

La bibliothèque de Perpignan est héritière d'un patrimoine écrit important de près de 30 000 ouvrages. Achats et dons successifs ont enrichi les collections tout au long des siècles.

L'ancienne Université de Perpignan, créée par Pierre IV d'Aragon et remaniée en 1759 par le Maréchal de Mailly, possède une importante collection de livres, connue grâce au catalogue imprimé par Reynier en 1768 et 1771.

En 1765, les collections du Collège des Jésuites de Perpignan accroissent le fonds de la bibliothèque.

A la Révolution, elle reçoit les ouvrages provenant des confiscations révolutionnaires. Un commissaire bibliographe, Jean-Pierre Campagne, est chargé de l'inventaire et de la rédaction d'un catalogue.

Dès lors, les collections patrimoniales sont conservées par la Ville de Perpignan sous le contrôle de l'Etat. Pendant tout le XIXe siècle la bibliothèque partage les locaux avec le Musée de peinture et le Cabinet d'histoire naturelle. Dès 1910, le projet de transférer des livres dans des bâtiments mieux adaptés est évoqué.

En 1958, la bibliothèque est installée dans un ancien hôtel particulier, l'Hôtel Pams.

En 1990, la nouvelle médiathèque s'installe dans une ancienne usine de papier à cigarette, l'usine Job. A la fin de années 90, l'informatisation des collections et l'ouverture du multimédia avec prêt de cédéroms et consultation d'Internet ouvrent de nouvelles perspectives.

Les collections occitanes de la médiathèque centrale de Perpignan

Le fonds occitan n'est pas traité comme une entité.
Il est représenté dans les collections patrimoniales anciennes, essentiellement dans le fonds littérature mais aussi dans les collections locales. Il est néanmoins composé de plusieurs centaines d'ouvrages et revues.
Une grande partie des ces collections occitanes proviennent de la bibliothèque de Jean Amade entrée dans les collections en 2004.

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue en ligne des collections de la médiathèque centrale de Perpignan. L'accès aux collections occitanes peut se faire par la rechercher "occitan" dans le champ langue.

sur 5