BaTelÒc est un outil en ligne qui permet de chercher des mots, des parties de mots ou des séquences de mots dans leur contexte d'emploi, à partir de textes informatisés.
Il réunit des œuvres de différents genres, écrites du XIXème siècle jusqu'à nos jours. Il est possible de se constituer un corpus de travail en sélectionnant les dates, les auteurs, les genres, les dialectes et les graphies (classique, mistralienne ou autre).
Les dialectes que vous trouverez pour le moment sont le languedocien, le provençal, le gascon, le limousin, l'auvergnat et le vivaro-alpin, mais d'autres, comme le niçois par exemple, y trouveront leur place.
L'interface propose une recherche simple pour les mots et une recherche avancée pour les parties et séquences de mots. Elle est utile tant pour les études linguistiques, que pour les recherches littéraires, les sciences humaines, la didactique ou l'enseignement de la langue.
Vous pouvez contribuer à augmenter le nombre de 95 textes (3,37 millions de mots) et de 49 auteurs en envoyant ou en signalant des textes à bateloc@univ-tlse2.fr
La base a été développée dans le laboratoire de linguistique CLLE-ERSS, Unité Mixte de Recherche du CNRS et de l'Université de Toulouse Jean Jaurès (Campus du Mirail). Elle se fonde sur le modèle de la base Frantext pour le français.
Les partenaires du projet sont d'une part les éditeurs IEO Edicions, Reclams, Lo Clusèl, ADEO et Éditions des Régionalismes et d'autre part Lo Congrès permanent de la lenga occitana, le CIRDÒC, le GIDILÒC et le CIEL d'ÒC.
- Dates extrêmes:
XIXe siècle
- Identiffiant du fonds
- Instruments de recherche disponibles
Répertoire numérique dactylographié, par Martin de Framond, 2009.
Ce glossaire des désignations vernaculaires en occitan de la « flore dauphinoise » (Drôme et une partie de l’Isère) a été publié par l’abbé Louis Moutier en trois livraisons, entre 1889 et 1890, dans le Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme.
Louis Moutier (1831-1903) était le chef de file de l’école félibréenne drômoise à la fin du XIXe siècle. Ce lexique botanique est extrait de son monumental et très précieux Dictionnaire des dialectes dauphinois de plus de 25’000 entrées, resté longtemps inédit et conservé à la Bibliothèque municipale de Valence. Il a été publié par Jean-Claude Rixte en 2007 (éd. IEO-Drôme et ELLUG).
Louis Moutier a élaboré une graphie particulière pour transcrire l’occitan tel qu’il était parlé à la fin du XIXe siècle en Dauphiné. La transcription des termes en graphie classique est disponible en annexe de l’édition du Dictionnaire des dialectes dauphinois (J.-C. Rixte éd. scientifique, 2007).
- Introduction et Glossaire (A-J) : BSAD, 23 (1889), p. 480-490 : consulter sur gallica.bnf.fr
- Glossaire (L-P) : BSAD, 23 (1889), p. 613-616 : consulter sur gallica.bnf.fr
- Glossaire (R-Z) : BSAD, 24 (1890), p. 107-111 : consulter sur gallica.bnf.fr
Las houros perdudos est un manuscrit inédit du « pays des Vans », ancienne région attachée aujourd'hui à l'Uzégeois, rédigé vers la fin du XVIIe siècle.
Le CIRDÒC conserve une microforme de ce recueil qui semble aujourd'hui perdu. Néanmoins, cette copie, à l'instar du document source, est incomplète, le manuscrit original étant amputé de son début, de sa fin ainsi que de plusieurs feuillets de sa partie centrale. La pagination originale pouvant être suivie selon les indications présentes dans la partie supérieure centrale de chaque feuillet.
Le recueil est néanmoins suffisament complet pour demeurer compréhensible.
À manière d'un Jacques Roudil à Montpellier, son contemporain, le « sieur Martel » est un fervent défenseur de la cause locale. Il vante ainsi haut et fort les mérites de l'Uzégeois, notamment de la ville thermale naissante de Vals-les-Bains ou encore du château de Chambonas.
Bien qu'on puisse le qualifier de chansonnier « léger » presque carnavalesque, le texte n'en oublie pas pour autant les grandes questions politiques et religieuses de son temps.
Maison méditerranéenne des sciences de l'homme
5, rue du Château de l'horloge
BP 64
13094 Aix-en-Provence
France
Tél. : 04 42 52 41 13
Mail : ginouves@mmsh.univ-aix.fr
Accès tout public, tous les jours sur rendez-vous
La Phonothèque de la MMSH a été créée en 1979 par Philippe Joutard (historien) et Jean-Claude Bouvier (ethno-dialectologue) pour mettre à disposition du public les enquêtes orales produites par le milieu universitaire, plus particulièrement dans le domaine ethnomusical et linguistique. La phonothèque est aujourd’hui directement rattachée à la Maison Méditerranéenne de l’Homme, département de recherche et d’enseignement en sciences humaines et sociales de l’université Aix-Marseille, spécialisé dans le domaine méditerranéen. Elle reçoit toujours en dépôt les documents sonores produits par le monde universitaire mais s’est aussi ouverte au grand public et conserve également des archives sonores d’origine privée, produits par des associations ou des particuliers.
Le fonds riche de plus de 5000 heures d’enregistrements sonores est constitué par les dépôts de chercheurs qui travaillent à partir de l’enquête orale et d’associations impliquées dans la sauvegarde du patrimoine régional.
Parmi ces collections de nombreuses enquêtes linguistiques, ethnographiques ou encore ethnomusicologiques contiennent des témoignages sur la langue et la culture occitane, principalement en Provence et Vallées occitanes.
Le fonds offre un recueil important de contes, chansons, facéties, proverbes et de morceaux instrumentaux inscrits dans un discours donnant des indications sur les référents identitaires de la communauté dont ils sont issus. Il contient également un corpus consacré à la mémoire des techniques et savoir-faire dans de nombreux domaines : élevage, fabrication d'objets, recettes culinaires et médicinales, techniques de construction… Enfin, le fonds présente un échantillonnage riche des parlers du Sud de la France, et donne accès à de nombreux documents relatifs à l’identité culturelle et linguistique méditerranéenne et plus particulièrement des territoires occitans.
Des conventions de dépôt signées avec l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) ou encore le MUCEM (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) ont également permis à la phonothèque de la MMSH de conserver et donner accès à des fonds ethnologiques sur la région Provence par des chercheurs de l’ancien Musée des Arts et Traditions Populaires (ATP) ou encore des émissions radiophoniques sur le domaine provençal.
Plus de 3000 heures sont indexées dans sa base de données qui a pris pour nom Ganoub (le Sud en arabe). Le travail de catalogage est continu, chaque semaine de nouvelles références sont saisies dans la base.
Consulter la base Ganoub
Depuis 2000, la phonothèque participe au plan national de numérisation du Ministère de la Culture, grâce auquel plus de 1200 heures ont été numérisées. Depuis 2007, les fichiers sont mis en ligne et consultables directement depuis la base Ganoub.