Ce recueil de poésies, augmenté d'entretiens sur l'histoire, les traditions, les légendes, les moeurs, du pays narbonnais, est l'occasion pour son auteur de publier "Le Sermon du Père Bourras". Hercule Birat est certainement le premier à s'être inspiré d'un conte populaire des Corbières qui est à l'origine de cette histoire et du Curé de Cucugnan.
Ce volume contient également La Gragnotto dé Sant-Paul, repris plus tard par Mistral dans Mémoires et récits.
Pour en savoir plus sur Hercule Birat : http://occitanica.eu/omeka/items/show/592
Autres ressources liées :
Poésies narbonnaises, suivies d'entretiens sur le Narbonnais (Volume 1) / d'Hercule Birat : http://www.occitanica.eu/omeka/items/show/611
Lou sermou dal curat de Cucugna, d'Achille Mir : http://occitanica.eu/omeka/items/show/555
Question / Réponse "Qui est l'Abbé Martin ?" : http://occitanica.eu/omeka/items/show/251
Recueil de différents textes poétiques d'Hercule Birat, accompagnés d'entretiens en prose entre l'auteur et "l'artistarque", proposant un dialogue sur la qualité de son œuvre. Ces textes nous renseignent sur la grande comme sur la petite Histoire ainsi que sur les mœurs et légendes du Narbonnais
Autres ressources liées :
Poésies narbonnaises, suivies d'entretiens sur le Narbonnais (Volume 2) / d'Hercule Birat : http://www.occitanica.eu/omeka/items/show/612
Etude de géographie humaine et d'ethnographie sur les habitants des plateaux du Somail et de l'Espinouse (Nord-Ouest du département de l'Hérault) à partir de "diverses notes" recueillies avers 1914. Les quatre communes concernées - La Salvetat-sur-Agout, Fraisse-sur-Agout, Cambon et Le Soulié - forment un groupe territorial "dont l'altitude, le sol, le climat, les productions, les moeurs, les traditions, les usages et les habitants appartiennent bien plus à l'Auvergne qu'au Bas-Languedoc". C'est le pays des "Gavachs".
Cette étude contient de nombreux éléments de lexique occitan collecté auprès des habitants ainsi que plusieurs chansons transcrites.
Cette étude de géographie humaine avait été publiée en deux livraisons dans le Bulletin de la Société languedocienne de géographie.
Recueil de pièces choisies dans La Cansou de la lauseto et de divers textes d'Achille Mir
Plusieurs versions de l'histoire de l'abbé Martin, personnage central du Curé de Cucugnan, existent.
Le thème du Sermon du curé de Cucugnan trouve son origine dans un conte populaire des Corbières ( Aude).
Le narbonnais Hercule Birat est certainement le premier à s'en être inspiré pour écrire vers 1855-1860 Le Sermon du Père Bourras (publié en français en 1860).
En 1858-59, le juge Blanchot de Brenas publie une version de ce conte dans un article de la revue « La France littéraire Artistique et Scientifique ». Elle lui a été inspirée par un récit qu'il a entendu lors d'un voyage dans l'Aude. Dans son texte, il décide de situer son histoire à Cucugnan (Aude), nom de village choisi au hasard ensuite repris dans les versions de Joseph Roumanille, d'Alphonse Daudet et d’Achille Mir.
Le récit d'Achille Mir est une des versions littéraires se rapprochant le plus de la tradition orale du conte occitan d'origine. Il est paru pour la première fois en 1884 dans le Tome III de ses Œuvres complètes.
La version mise aujourd'hui en ligne sur Occitanica est celle rééditée en 1885 avec un texte légèrement remanié, complété par une traduction française à la fin du volume.
Pour en savoir plus sur le Curé de Cucugnan vous pouvez consulter la réponse à la question « Qui est l'Abbé Martin ? » (CIRDÒC - servici question-responsa )
Dans ce document, A. Castéran relate la vie de Marcellin Albert, poète ayant joué un rôle fondamental dans la révoltes des vignerons de 1907.
En effet, il mena campagne contre les vins non naturels qui inondaient le marché à l'époque.
En 1907, lorsque le cours du vin s'effondra, la crise pris une ampleur telle que 600 000 personnes manifestèrent à Montpellier le 9 juin 1907.
Le fouet de carnabal est une succession de satires, moquant selon l'esprit de carnaval, un certain nombre de comportements condamnés par son auteur, Louis Vestrepain, qui n'a toutefois pas aposé son nom sur ce recueil.
Louis Vestrepain (1809-1865), cordonnier, fait partie de la génération dite des « poètes-ouvriers » occitans. Il participe aux côtés de Lucien Mengaud (1805-1877), musicien, peintre, bijoutier puis secrétaire de mairie, au renouveau de la culture occitane toulousaine, sa ville natale.
Ses premiers écrits paraissent dès 1836, et rencontrent immédiatement un certain succès. En 1860, il réunit dans un même recueil, Las espigas de la lenga mondina, une sélection de ses précédentes publications. Le succès rencontré, conduira par la suite à de fréquentes ré-éditions de cette œuvre.
S'inspirant des auteurs phares de son époque, dont Jasmin qui semble son modèle principal, Louis Vestrepain s'essaye tant à la poésie lyrique, qu'au genre folklorique. Souvent satiriques, ses poèmes mêlent occitan et français, et sont autant de portraits en rime de la vie quotidienne de Toulouse au XIXe siècle, dévoilant les mœurs et coutumes de son époque.