Explorar los documents (33 total)

vignette_654.jpg
Mireille : Opéra en 3 actes [partition] / Gounod CH
Carré, Michel (1822-1872)
Gounod, Charles (1818-1893)

Partition pour voix de l'opéra Mireille en 3 actes.

Cet opéra est directement inspiré du poème épique Mirèio publié en 1859 par Frédéric Mistral.

Séduit par cette oeuvre, Charles Gounod décida de créer un opéra autour de l'histoire d'amour impossible entre Mireille et Vincent. Il confie alors la rédaction du livret à Michel Carré et, en 1863, part s'installer quelques semaines en Provence, pour composer son opéra auprès du "climat provençal" qui imprègne toute l'oeuvre de Mistral.

En 1864, Mireille est créé au Théâtre Lyrique à Paris. Dès sa création, il n'obtient qu'un succès très mitigé, notamment à cause de sa fin jugée trop dramatique.

Face à la réaction du public, Gounod - qui souhaitait rester fidèle à l'oeuvre de Mistral - se voit obligé de remanier son opéra. Il le réduit alors à 4 actes et y ajoute des dialogues parlés. Marie-Caroline Miolan Carvalho, créatrice du rôle de Mireille a également des exigences de virtuosité, peu compatibles avec le propos austère de l'oeuvre. De nombreuses autres modifications seront alors apportées à l'opéra au fil des représentations, souvent sans le consentement de leurs auteurs.

Ce n'est qu'en 1939 que Mireille fit son retour sur scène sous sa forme originelle grâce au travail de recherche du compositeur Reynaldo Hahn.

La version proposée ici est la version de création, présentée le 19 mars 1864 sur la scène du Théâtre Lyrique.

Mireille.JPG
Mireille : Opéra en 5 actes : nouvelle version de l'Opéra-Comique (1901) / Gounod CH
Carré, Michel (1822-1872)
Gounod, Charles (1818-1893)

Partition pour voix de l'opéra Mireille en 5 actes.

Cet opéra est directement inspiré du poème épique Mirèio publié en 1859 par Frédéric Mistral


Séduit par cette oeuvre, Charles Gounod décida de créer un opéra autour de l'histoire d'amour impossible entre Mireille et Vincent. Il confie alors la rédaction du livret à Michel Carré et, en 1863, part s'installer quelques semaines en Provence, pour composer son opéra auprès du "climat provençal" qui imprègne toute l'oeuvre de Mistral.

En 1864, Mireille est créé au Théâtre Lyrique à Paris. Dès sa création, il n'obtient qu'un succès très mitigé, notamment à cause de sa fin jugée trop dramatique.

Face à la réaction du public, Gounod - qui souhaitait rester fidèle à l'oeuvre de Mistral - se voit obligé de remanier son opéra. Il le réduit alors à 4 actes et y ajoute des dialogues parlés.

Marie-Caroline Miolan Carvalho, créatrice du rôle de Mireille a également des exigences de virtuosité, peu compatibles avec le propos austère de l'oeuvre. De nombreuses autres modifications seront alors apportées à l'opéra au fil des représentations, souvent sans le consentement de leurs auteurs.

Ce n'est qu'en 1939 que Mireille fit son retour sur scène sous sa forme originelle grâce au travail de recherche du compositeur Reynaldo Hahn.

La version proposée ici est une version remaniée, en cinq actes et sept tableaux, représenté pour la première fois sur la scène du Théâtre National de l'Opéra-Comique le 13 mars 1901.

vignette_118.jpg
Touriste on te vole ton argent comme on nous vole notre pays : une affiche de Lutte occitane
Lutte occitane (Toulouse)

À partir des années 1960, dans le cadre d’un État français très dirigiste dans l’économie du pays, il est décidé de pallier la dépendance des territoires du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales à l’agriculture en développant le tourisme, que l’État voit alors beaucoup partir vers l’Espagne. Afin de capter ce flux et de développer le territoire, il est décidé en 1963 par le général de Gaulle et le gouvernement de Georges Pompidou d’engager un plan d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon. La mission est confiée à la DATAR (Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale) qui supervise la création des stations balnéaires de Port-Camargue, la Grande-Motte, Le Cap d'Agde et son village naturiste, Gruissan, Port-Leucate, Port-Barcarès et Saint-Cyprien. La mission sera alors surnommée « Mission Racine » du nom de Pierre Racine, co-fondateur de l’école nationale d’administration et proche du pouvoir, qui dirige ladite mission.

Critiquant la bétonisation du littoral, la destruction du paysage, le bouleversement économique et social, ainsi que la venue massive de touristes sur le territoire (qui n’a, outre les lieux développés à cet effet, que peu d’infrastructures pour recevoir autant de monde aussi rapidement), la population locale développe dès les années 1970 un certain rejet de ce tourisme de masse.

La dénonciation de cette politique devient alors, pour les mouvements occitans - notamment les mouvements de gauche anticapitaliste comme Lutte occitane - un des grands mots d'ordre à partir de cette décennie, que l'on retrouve sur l'ensemble du territoire occitan, de l'Atlantique à la Méditerranée.

 
sus 4