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Tradition Languedocienne : la Saint Blaise de Pézenas / Olivier Barbel
Barbel, Olivier
Le film suit la procession de Saint Blaise dans les rues de Pézenas le 3 février 2007, au cours du carnaval.

À Pézenas en Languedoc, 40 jours après Noël et 40 jours avant Pâques, le rituel de la Saint Blaise marque la fin de l'hiver, célèbre le retour des beaux jours et donne le départ aux fêtes de Carnaval.
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La Sant-Blasi : Pesenas, carnaval 2009 / Théâtre des Origines avec Ocdiovisuel
Théâtre des origines

Reportage vidéo réalisé par OCdiovisuel (Sérignan) sur le charivari de la Sant Blasi qui ouvre la période carnavalesque à Pézenas. 
La fête de la Sant Blasi s'inscrit dans les « Temporadas » de Pézenas, réactivations artistiques des fêtes rituelles liées aux cycles calendaires (Sant Blasi et Carnaval au printemps, Sant Joan d'estiu, Martror à la Toussaint, etc.) dans le cadre d'un projet de recherche et transmission du patrimoine culturel immatériel régional.

Les Temporadas ont été portées par le Théâtre des Origines jusqu'en 2014, puis par le Collectiu Temporadas. 

Lors du charivari de 2009, Claude Alranq tenait le rôle de Sant Blasi, le saint patron de Pézenas.  

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Li parpaioun blu / de William C. Bonaparte-Wyse
Bonaparte-Wyse, William-Charles (1826-1892)
William Bonaparte-Wyse (1826-1892) fils d’ambassadeur d’Angleterre en Grèce, descendant des Bonaparte par sa mère. À la lecture de Mireille, il apprend la langue d’oc, devient un fidèle et ami de Frédéric Mistral, et s’engage dans le Félibrige. Il publie Li parpaioun blu, pouesio prouvençalo, préfacé par Mistral, en 1868. Reçu membre correspondant de la Société archéologique de Béziers en 1868, il préside les fêtes félibréennes de Forcalquier 1882 et publie de nombreuses pièces en langue d’oc.
Exemplaire contenant dessins manuscrits rehaussés en couleur par Félix Gras.
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La Genèsi  / trad. en prouvençau pèr Frederi Mistral
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Brousson, Jean-Jacques (1878-1958)
Frédéric Mistral traduit le texte de la Genèse à partir de 1878, sous le pseudonyme de Guy de Montpavon, au rythme d'un chapitre par an dans l'Armana Prouvençau. Ce texte sera publié en intégralité avec les versions française et latine chez l’éditeur Honoré Champion en 1910.
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Mistral, Frédéric (1830-1914)
Jouveau, Elzéar (1847-1917)
Jacomet, E.
Saboly, Nicolas (1614-1675)
Durand, G

[ca 1910] : date approximative.

Ce recueil de chansons est le premier fascicule de Cant de Prouvènço e li declamacioun. Il réunit plusieurs chansons provençales de félibres, dont plusieurs écrites par Frédéric Mistral.

- En premier lieu on trouve la « Cansoun de la coupo », également appelée « La Coupo Santo », chantée sur un noël de Nicolas Sabolly. Elle célèbre la coupe en argent offerte en 1867 par les félibres catalans aux félibres provençaux. Ce présent vient en remerciement de l'accueil réservé par les provençaux au poète catalan Victor Balaguer, exilé politique. Ce chant, qui devint rapidement l'hymne du Félibrige est depuis devenu celui des provençaux. (Frédéric Mistral : Essai de discographie... / Etabi par Annie Zerby-Cros.-- Béziers : CIRDÒC, 2004)

- Magali, la deuxième chanson, est une aubade présente dans le chant III de Mireille. Frédéric Mistral s'est servi d'une chanson populaire pour mettre en musique son texte.

Cette chanson a permis au poète de se faire connaître dans la société lettrée parisienne. En effet, c'est en entendant le chant de Magali qu'Adolphe Dumas un provençal d'origine, bien implanté dans le monde littéraire parisien, découvre Mireille et fait part de son émerveillement dans la Gazette de France. C'est par l'intermédiaire de Dumas que Mistral rencontre Alphonse de Lamartine à Paris en 1858, quelques mois avant la publication de Mireille. (Frédéric Mistral et Déodat de Séverac : le Félibrige et la musique / Jean-Bernard Cahours d'Aspry, pp. 71-72)

- La troisième chanson de Mistral de ce recueil, Cansoun dou cinquantenàri, a été créée par Mistral pour le cinquantenaire du Félibrige, qui s'est déroulé le 23 mai 1904 à Font-Ségugne. (Histoire du Félibrige. 2, 1876-1914 / René Jouveau.-- Aix-en-Provence : R. Jouveau, 1970).

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Mistral, Frédéric (1830-1914)

Il est question de La Cansoun dis Àvi dans une lettre de Pierre Devoluy adressée à Frédéric Mistral datant du 29 mars 1906. L'expéditeur y fait part de ses impressions enthousiastes sur la chanson que Mistral vient de lui envoyer. Devoluy demande à Mistral s'il possède un air pour la chanter et pour qu'il la publie dès le prochain numéro du journal Prouvènço ! (Cf. Correspondance Frédéric Mistral - Pierre Devoluy : 1895-1913 / publ. et annotée par Charles Rostaing, 1984, p.687-688).

Pierre Devoluy est à l'époque rédacteur en chef du mensuel Prouvènço ! Auriflour de la causo felibrenco. La Cansoun dis Àvi sera effectivement publiée dans le n°16 du 7 avril 1906, signée par Frédéric Mistral, à Maillane le 27 mars 1906. La chanson y est précédée d'une petite introduction indiquant : « Èr : mescladis de E ièu quand la veirai

 Ié dirai...

e de Eisabèu

Ti boutèu

Soun plen de sarriho... »

Ce numéro de Prouvènço ! est conservé à la médiathèque du CIRDÒC (cote magasin AF).

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Saisons de Femmes, une pièce du Teatre de la Carrièra
Saisons de femmes est une pièce écrite et mise en scène par Catherine Bonafé en 1982, conçue à partir de témoignages de femmes vivant et travaillant dans les Cévennes. Véritable interprétation féministe de la réalité occitane, l'oeuvre évoque l'oppression culturelle des femmes à travers l'histoire d'«Aurette».

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Catharsis Sound Maquina, une pièce de La Rampe TIO - Teatre Interegional Occitan
Favel, Fabrice (technicien graphique)
Catharsis Sound Maquina, du Théatre de la Rampe - TIO (Teatre Interegional Occitan), est une pièce écrite et mise en scène par Claude Alranq. Elle a été présentée à partir de 2009, à l'occasion du 800e anniversaire de la Croisade contre les Albigeois.

La pièce raconte la « Croisade Albigeoise » à travers l’aventure d’une équipe de cinéma engagée pour tourner un film sur ce sujet. L’action commence à l’heure du montage définitif, à partir d'un ensemble de rushes hétéroclites : pour dynamiser cette somme documentaire, la réalisatrice choisit de la distribuer autour d’une fable, celle de Miladieu, tournée en direct dans le studio de montage. La machinerie, qui mémorise et traite les données, le fait avec une efficacité telle que personnages de l’Histoire et personnages de la fiction contemporaine sont emportés par le mythe intemporel du « pays (dit) cathare ».

L'affiche de la pièce, réalisée lors de sa sortie en 2009, a été réalisée par Fabrice Favel.
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Bogre de Carnaval (Teatre de la Carrière)
Teatre de la Carrièra (auteur)
Affiche de la pièce Bogre de Carnaval, créée dans les années 1970, également utilisée en couverture du disque vinyle du même nom édité par le label Ventadorn en 1978.
Pour plus d'information sur l'oeuvre, consulter sa fiche encyclopédique.
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La Coumunioun di Sant de Frédéric Mistral
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Texte figurant dans la chambre de Frédéric Mistral, placé dans un cadre de bois contenant une photo du porche de Saint-Trophime d’Arles, celui-là même où se déroule la scène du poème – « davalavo, en beissant lis iue, / Dis escalié de Sant-Trefume » - et sur laquelle a été peinte à la gouache une jeune Arlésienne. Un carré de papier blanc, placé au bas de cette photographie, reprend les premières strophes de La Communioun di Sant. Cette présence de l’Arlésienne au plus près de l’auteur, confère à la pièce un caractère particulier, encore accentué par les histoires qui entourent la rédaction même du poème. (cf. Frédéric Mistral, Lis Isclo d’or. Edition critique établie par Jean Boutière, Paris, 1970).

Mistral aurait ainsi imaginé l’histoire de la Communioun di Sant à la Toussaint 1857. Assistant à la sortie des Vêpres devant la cathédrale Saint-Trophime d’Arles, il aurait alors aperçu une jeune fille, Arlésienne modeste qui « Davalavo, en beissant lis iue ». Marquée par cette « vision », c’est à la terrasse d’un café que Mistral aurait rédigé ses premières lignes sans attendre, lignes qui donneront six mois plus tard la Communioun Di Sant, texte dans lequel le poète Roumanille voyait une « histoire édifiante et la récompense de la beauté, c’est-à-dire de la vertu » (Jean-Paul Clébert, Mistral ou l’Empire du Soleil, Paris, 1983).

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