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Lettre de Frédéric Mistral à Valère Bernard : 14 avril 1882
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Valère Bernard ?

Aquafortiste, peintre, graveur, professeur à l'École des Beaux-Arts de Marseille. Il est aussi l’auteur d’une œuvre importante en poésie et en prose occitane. C’est à Paris qu’il découvre le Félibrige, dont il sera majoral en 1893 et, poussé par son ami Mistral, capoulié de 1909 à 1919. Il collabore à de nombreuses revues et avec Philadelphe de Gerde et Prosper Estieu il fonde puis dirige L’Estello de 1910 à 1911.

Description de la lettre

Cette lettre doit être une des premières qu’ont échangées Mistral et Bernard. Mistral découvre le tout jeune poète marseillais : il le complimente sur ses essais félibréens mais l’encourage à améliorer son style, en lui donnant une série de conseils. Il lui fait aussi part de son intuition quant à son talent, dont il ne doute pas. Mistral renouvellera ses compliments à propos des œuvres suivantes de Bernard. Cette pratique est courante chez Mistral, qui tient beaucoup à guider les félibres dans leur épanouissement poétique.
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Lettre de Frédéric Mistral à Valère Bernard : 21 octobre 1911
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Valère Bernard ?

Aquafortiste, peintre, graveur, professeur à l'École des Beaux-Arts de Marseille. Il est aussi l’auteur d’une œuvre importante en poésie et en prose occitane. C’est à Paris qu’il découvre le Félibrige, dont il sera majoral en 1893 et, poussé par son ami Mistral, capoulié de 1909 à 1919. Il collabore à de nombreuses revues et avec Philadelphe de Gerde et Prosper Estieu il fonde puis dirige L’Estello de 1910 à 1911.

Description de la lettre

Bernard doit avoir des craintes au sujet du Félibrige car Mistral lui répond être, pour sa part, optimiste.
La question semble toujours tourner autour de Philadelphe de Gerde, comme dans la lettre du 11 octobre 1911 : “es pancaro la mestresso de Santo-Estello”, c’est-à-dire certainement capoulière. Quelques faits d’une part, mais surtout des rumeurs voient Philadelphe candidate au majoralat au cours des années 1910-1912, et donc peut-être au capouliérat. Mais peut-être est-ce seulement une image, reprochant à Philadelphe un activisme un peu trop encombrant. Les dernières phrases de Mistral semblent supposer que Bernard ait envisagé de laisser sa tâche de capoulié : “se te vèn en òdi de teni l’empento”.
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Post-Scriptum de la lettr de Frédéric Mistral à Raoul Lafagette du 28 octobre 1902
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Raoul Lafagette ?


Originaire de l’Ariège, Raoul Lafagette est un homme de lettres très attaché à ses racines, en atteste sa bibliographie : Chants d’un montagnard (1869), Pics et vallées (1885), Symphonies pyrénéennes (1897). Il s'intéresse donc tout naturellement à la question régionaliste et par conséquent au Félibrige : La Renaissance romane (1890), Les visées du Félibrige (1896), et La Grande Lorraine (1908), pièce de théâtre historique. Il est l’ami d’un grand nombre de personnages importants de l’époque : Victor Hugo, Leconte de l'Isle, Émile Pouvillon, Alphonse Daudet, Frédéric Mistral, Auguste Fourès et Prosper Estieu. Ces nombreuses amitiés sont parfois abordées dans sa correspondance avec Frédéric Mistral.

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CIRDÒC


Une série de manifestations (conférences, concert, cinéma, expositions, visites, etc.) sont prévues du 24 novembre au 13 décembre 2017 pour célébrer le 90e anniversaire de la fondation du Collègi d’Occitania. 

Le 19 novembre 1927, Prosper Estieu (1860-1939) et Joseph Salvat (1889-1972) fondèrent à Castelnaudary (Aude), le Collègi d’Occitania.
La langue occitane fait partie des racines culturelles de la région Occitanie : Pyrénées-Méditerranée. Pendant quarante ans, jusqu’à ce que son siège soit transféré à Toulouse, le Collègi d’Occitania a dispensé à Castelnaudary, l’enseignement de l’occitan, apportant ainsi une contribution majeure au maintien et à la renaissance de cette langue.

Les célébrations sont organisées par : 

- Le Centre Interrégional de Développement de l’Occitan (CIRDÒC),
- Co-organisées par le Centre Lauragais d’Études Scientifiques (CLES), 
l’Université Populaire du Lauragais (UPL),
- Soutenues par la ville de Castelnaudary, la Communauté de Communes de Castelnaudary Lauragais Audois, le Conseil Départemental de l’Aude, le Conseil régional de la région Occitanie, les Archives Départementales de l’Aude et le Collègi d’Occitania.



Le programme, dont l'ensemble des événements aura lieu à Castelnaudary, se déroule comme suit : 

- Mardi 14 novembre à 10 h 30 : Conférence de presse, Hôtel de Ville - Salle des Commissions

- Vendredi 24 novembre à 20 h 30 : Conférence « 1 000 ans de littérature occitane », Maison des Associations, par Aurélien BERTRAND, Responsable du département Archives et manuscrits au Centre Interrégional de Développement de l’Occitan (CIRDÒC). Entrée libre.

- Mercredi 29 novembre à 20 h 30 : Conférence « Origines et rayonnement du Collègi d’Occitania Castelnaudary-Toulouse 1927-2017 »Maison des Associations, par Aurélien BERTRAND, Responsable du département Archives et manuscrits au Centre Interrégional de Développement de l’Occitan (CIRDÒC). Entrée libre.

- Mardi 5 décembre à 20 h 30 : Cinéma « Occitanie, terre d'Aude », Théâtre Scènes des 3 Ponts, par "Les Amis du Cinoch".
Film de 1937 de René CLÉMENT, incluant des images rares de Castelnaudary et de ses environs pendant l'entre-deux-guerres. Entrée libre.

- Du mercredi 6 au mercredi 13 décembre, tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30 : Exposition temporaire « Occitan, Occitanie, Collègi d'Occitania », par les Archives Départementales de l’Aude, le Centre Lauragais d’Études Scientifiques, le Centre Interrégional de Développement de l’Occitan (CIRDÒC), l’Université Populaire du Lauragais. Entrée libre.

- Jeudi 7 décembre à 18 h 30 : Vernissage de l’exposition, Galerie Paul Sibra. Entrée libre.

- Jeudi 7 décembre à 20 h 30 : Spectacle « La mal coiffée... E los leons »Théâtre Scènes des 3 Ponts.
Musique actuelle : chants polyphoniques occitans. Tout Public. Tarifs et réservations au Théâtre. Tél. 04 68 94 60 85.

- Vendredi 8 décembre de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h et samedi 9 décembre de 9 h à 12 h : Journées d'Étude Internationales : « Le Collègi d’Occitania : ici et ailleurs, 1927-2017 »
Retrouvez le programme complet des journées d'étude en cliquant sur ce lien.

- Vendredi 8 décembre à 20 h : Dans le cadre des Journées d’Étude : repas cassoulet, Hôtel de France, avenue Frédéric Mistral.
Sur inscription auprès de l’Office de Tourisme. Tél. 04 68 23 05 73. Prix : 19 € par personne.

- Samedi 9 décembre de 14 h à 16 h30 : Circuit dans Castelnaudary « Sur la trace des poètes Auguste FOURÈS et Prosper ESTIEU », par Michel DAUZAT, Centre Lauragais d’Études Scientifiques. Entrée libre.

- Samedi 9 décembre à 14 h 30, Moulin du Cugarel. Inauguration du panneau commémorant la bataille de Castelnaudary du 1er septembre 1632 par Michel DAUZAT Centre Lauragais d’Études Scientifiques. Entrée libre.

Blanchard, Dominique

Médecin, poète, écrivain, historien, conteur occitan, fondateur de la revue La Cigalo narbouneso.

Autres formes du nom

< Joan de la Ròca (pseudonyme)
< Balin Balan (pseudonyme)
< Joan de la Pineda (pseudonyme)
< Ravailhant (pseudonyme)
< Lo Bascalaire (pseudonyme)
< Lo Piuletaire (pseudonyme)
< Jirmen lo Vièlh (pseudonyme)
< Doctor Purgafòrt (pseudonyme)

Eléments biographiques :

Paul Albarel naît à Saint-André-de-Roquelongue (Aude) le 11 décembre 1873 dans une famille modeste, d’un père charron, marié à Alexandrine Albert qui lui donne un garçon au bout de douze ans de mariage.
La famille Albarel est occitanophone et transmet la langue à son fils, car le père pense que les gens honnêtes se font comprendre dans cette langue. Mais il veut aussi faire de son fils un érudit et un bon chrétien, et l’inscrit au Petit Séminaire de Narbonne où il reçoit un enseignement sérieux. Après le baccalauréat, Paul fréquente la Faculté de Médecine de Montpellier, il y soutient une thèse sur la pathologie du rachitisme et obtient son diplôme de médecin en 1895, à 22 ans.
Il commence à exercer à Carcassonne, mais il revient bientôt dans son village natal. En octobre de 1899, il se marie avec Lucie Agel de Névian où il s’installe et où il reste jusqu'en 1914. C’est là qu’il a ses premières inspirations félibréennes et ses premiers poèmes seront publiés en 1902 dans Terro d’Oc, la revue de l’Escolo Moundina, puis, dès 1906, dans La Cigalo Lengadouciano de Béziers. C’est aussi à Névian qu’il commence à s’intéresser à Rabelais qui fut étudiant à Montpellier, Bordeaux, Toulouse et qui séjourna à Castres et Narbonne. Il employait des termes occitans dans ses livres. Paul Albarel écrit un ouvrage, Le languedocien dans Rabelais, ouvrage encore inédit. Une partie de cet ouvrage a été publiée à Paris par la Société française d’Imprimerie, le manuscrit de la partie non publiée devrait être à la bibliothèque municipale de Narbonne. De plus, Rabelais est un maître pour lui et ses facéties donnent le ton aux farces et comédies d’Albarel.
Mobilisé, il est envoyé à Salonique en qualité de médecin-major. Dès sa libération, il s’installe à Narbonne. Il y assure la présidence du Syndicat d’Initiative plusieurs années, il est membre de la Commission archéologique de Narbonne et Béziers et de la Société d’Études Scientifiques de l’Aude. Il reste à Narbonne jusqu’à sa mort, à 56 ans, le 15 juillet 1929, dans une clinique de Montpellier, des suites d’une intervention chirurgicale.

La ville de Narbonne inaugura, en 1961, le buste de Paul Albarel érigé dans le jardin de la Gare, face au boulevard Frédéric Mistral et près de la statue du docteur Ferroul, ancien maire de la ville et défenseur de la terre d’Oc. En 1974, son nom est donné à une nouvelle rue de Narbonne.

Engagement dans la Renaissance d’Oc :

À partir de 1902, Paul Albarel envoie ses textes en occitan à La Terro d’Oc et à La Cigalo Lengadouciano, puis aux Cahiers Occitans et à la revue narbonnaise, Septimanie. Publiée en 1903, sa première pièce de théâtre, « L’esprit Tustaire », farce en deux actes, obtient une médaille d’argent aux Jeux Floraux de Toulouse.
Il est élu Mainteneur du Félibrige en 1904 et Maître en Gai Saber en 1911. Il deviendra Majoral du Félibrige en 1918, avec la cigale de Carcassonne, dite aussi du Murier, qui fut celle d’Achille Mir, un des maîtres spirituels de Paul Albarel.
Animateur inlassable et occitaniste plein d’ardeur, il organise à Narbonne deux « Santa-Estèla » en 1912 et 1924 et aussi l’inauguration du boulevard Frédéric Mistral en 1923.
En 1911, il crée sa propre revue dont il est le directeur passionné La Cigalo Narbouneso. Dorénavant, tous ses textes en occitan y seront publiés sous sa signature ou celles de ses pseudonymes.
Cette Cigalo paraît de 1911 à 1929. Parmi ses collaborateurs, on peut citer : Joseph Anglade, Jules Azema, Emile Barthes, Valère Bernard, Prosper Estieu, Joseph Salvat, Ernest Vieu. La revue connaît un succès important, en 1929, elle comptait 1000 abonnés. En parallèle, les félibres de la revue créent L’Almanach Narbonnais, voué à la vie locale. Il est édité en 1913 et 1914, puis de 1923 à 1932. La Cigalo Narbouneso continue de paraître, par intermittences, après la mort de son fondateur, jusqu’au mois d’août de 1969.
Le contenu de la Cigalo Narbouneso est varié. C’est l’œuvre du félibre carcassonnais, Achille Mir qui détermine la vocation d’écrivain occitan de Paul Albarel. Celui-ci commence par écrire des farces, des contes, des textes courts d’une verve joyeuse, puis des comédies qui sont jouées dans les villes et les villages et qui lui assurent un grand succès populaire. Mais le félibre est doublé d’un érudit profondément attaché à l’histoire locale et à la langue et la littérature occitanes. Il publie, chapitre après chapitre, dans sa revue, de juillet 1926 à juin 1929, sa Petite histoire de la littérature méridionale. Il y publie aussi des études sur l’histoire de sa ville, puis des légendes narbonnaises qu’il voulait rassembler dans un ouvrage : Lou Roumancero Narbounés, mais la mort ne lui laisse pas le temps de réaliser ce projet.
Les contes ne sont pas oubliés, contes de sa création, contes traditionnels entendus dans l’enfance et contes de Noël. Il faut préciser que le théâtre, les légendes et les contes sont versifiés.
La Vouès de la Pinedo (La Voix de la Pinède) est le recueil de poésie le plus important de Paul Albarel, recueil préfacé par Valère Bernard. Cette pinède se trouve près de son village natal et il la parcourut pendant son enfance et son adolescence. Ce recueil est constitué de quatre parties : la première où il chante la nature et les saisons, dans la seconde, il célèbre l’amour et les fleurs, la troisième est vouée au passé, au temps des Troubadours et, dans la quatrième, il exalte sa langue et les félibres et le poète la termine par un sirventés de vingt-neuf strophes : « À la qu’espoutiguèt Mountfort » (A celle qui écrasa Monfort).

Bibliographie occitane de l'auteur :

Théâtre :
La majorité des comédies de Paul Albarel furent publiées dans La Cigalo Narbouneso et firent souvent l’objet d’un tirage à part.
- L’esprit tustaire, Tolosa, Berthomieu, 1903.
- Bibo lo Vi !, farcejado en 1 atte, en bersses narbouneses, Toulouse, impr. de G. Berthoumieu, 1904. In-12, 23 p.
- Margarideto, coumedio en 3 attes, en bersses narbouneses... Toulouse, impr. de G. Berthoumieu, 1905. In-16, 80 p.
- La Repoutegairo, Pastouralo, id. 1909.
- Lou Pauras, seno de vendemios Narbona, Vinches, 1913.
- Rebiro Marioun, La Taco de familho, Narbona, Brieu, 1922.
- La femno mudo, Narbona, Brieu, 1922.
- La Lengo mairalo, Narbona, Brieu, 1924.
- L’airetage, Narbona, Brieu, 1925.
- Viva lo vin ! farcejada en un acte, Carcassona [Carcassonne], Institut d'estudis occitans, 1996, illustrations Pierre Dantoine (1884-1955)

Contes :
- Requies Catin pace, Illustration de Gaston Cugnenc. Béziers, Impr. Moderne, In-8°, 35 p. s. d.
- Lou Ministre, Narbonne, A. Brieu, In-8°, 4 p. s. d.
- Amat de Rocoloungo, Las Carmanholos de Saupiquet, La fieiro de Sant Coucounil, Las anguialos de la menino, Narbona, Brieu, 1927.
- Counte de Nadal, Nadal de Medecis, Nadal dal pastre, Nadal d’aucels.

Légendes :
- Lou seti de NarbounoOurioundo, legendo narbouneso, Narbona, Vinches, 1913.
- Lou Trauc de la Fado, legendo narbounesoLous Ulhals de Mountlaures, legendo narbouneso, Narbona, Brieu, 1921.
- La mort d’Amalric, Lous filhs D’Aimeric, Pireno, legendo narbouneso, Narbona, Brieu, 1927.
- Gvendic, legendo narbouneso, de l'epoco gallo-roumano, Narbonne, A. Brieu, In-8°, 19 p. 1924.

Histoire – Littérature :
- « Narbouno en 1632 », La Cigalo Narbouneso, N° 121, març de 1928.
- « La darnièro proucessiu al pouts de Sant Sigismound », La cigalo Narbouneso, N° 136, junh de 1929.
- « Pichoto istorio de la literaturo miechjournalo », La Cigalo Narbouneso, de 1926 a 1929, (N° 135).
- L'inventeur du sermon du « curé de Cucugnan », Narbonne, A. Brieu. In-8°, 14 p. 1927.

Poésie :
- Lous Meses, Narbona, Toulouse, impr. de G. Berthoumieu, 1905. In-16, 80 p.
- La Vouès de la Pinedo, Narbouno, estamp. F. Caillard, 1914. In-8°, XIII-205 p.,
- A Moulièro, Narbona, A. Brieu, 1922.
- Lou Camin de la Croutz, Narbona, A Brieu, 1927.
- Pastouralo, Toulouse, La Terro d'oc, In-8°, 15 p. 1909.


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Aurélien Bertrand (CIRDÒC)


Appel à communications et contributions

Journées d’Étude

Castelnaudary 1927-2017 : 90e anniversaire du Collège d’Occitanie

 

Le Collège d’Occitanie :

ici et ailleurs

 

8 et 9 décembre 2017 à Castelnaudary (Occitanie, France)

 

Organisation

le Centre InterRégional de Développement de l’Occitan (CIRDÒC)

 

Co-organisation

 

le Centre Lauragais d’Études Scientifiques (CLES)

l’Université Populaire du Lauragais (UPL)



avec le soutien de

la ville de Castelnaudary
la Communauté de Communes de Castelnaudary Lauragais Audois
le Conseil Départemental de l’Aude
le Conseil régional de la région Occitanie
les Archives Départementales de l’Aude
le Collège d’Occitanie

 

Créé à Castelnaudary par Prosper Estieu et Joseph Salvat le 19 novembre 1927, le Collège d’Occitanie a joué un rôle majeur dans l’affirmation de la modernité occitane au XXe siècle. Sa création préfigure les combats et questionnements de l’occitanisme contemporain tels le système graphique, l’importance de la vitalité littéraire, la contre-lecture de l'histoire de France, l'innovation pédagogique et la fraternité occitano-catalane.

Fort de l’immense labeur de ces deux fondateurs complété par celui d’importantes personnalités occitanes comme Louisa Paulin, Achille Mir, Auguste Fourès, Antonin Perbosc, Philadelphe de Gerde, Louis Piat et Ismaël Girard,  le Collège d’Occitanie a rassemblé une importante bibliothèque et de riches archives déposées au CIRDOC en 2013. Ces journées ont été notamment pensées pour faciliter l’accès à toute cette documentation.

 

Autour du sujet  « Le Collège d’Occitanie, ici et ailleurs » les communications permettront de souligner son apport et celui de ses membres au développement scientifique et culturel de l’idée occitane sur le territoire occitan, mais aussi au-delà, du début du XXe siècle à nos jours.

L’objet de ces Journées portera sur les travaux et l’influence des membres du Collège d’Occitanie qui, par leur approche de l’étude et de la promotion de la langue d’oc ont permis à celle-ci d’impacter un public très hétérogène, à la fois populaire et scientifique, de toutes sensibilités politiques, en France comme à l’étranger.

Ces journées auront lieu lors d’une semaine consacrée au Collège d’Occitanie à Castelnaudary : conférences, concerts, visites et exposition constitueront les temps forts de ce 90e anniversaire.

 

 

 

Adresser les propositions d’interventions (1 page maximum : résumé, présentation de l’intervenant) avant le 31/08/2017 à :


Aurélien Bertrand : a.bertrand@cirdoc.fr
Université Populaire du Lauragais : marietherese.dorgler@hotmail.fr
Centre Lauragais d’Études Scientifiques : clescastel@gmail.com

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Les fonds occitans des Archives départementales de l'Aude
La série J des Archives départementales de l’Aude, rassemblant les « Entrées par voie extraordinaire (achats, dons, dépôts) », accueille de nombreux fonds privés, travaux d’érudits, archives d’associations, de syndicats, d’entreprises ou encore de congrégations religieuses, constituant ainsi la mémoire documentaire de l’histoire sociale, économique et culturelle du département de l’Aude.
La série des fonds privés des AD de l’Aude conserve cinq fonds importants liés à des personnalités qui ont animé les mouvements de renaissance occitanes depuis la fin du XIXe siècle. 

Fonds occitans des Archives départementales de l'Aude :

- Fonds Léon Nelli (5 J) : voir la fiche de fonds.
- Fonds René et Suzanne Nelli (JJ) : voir la fiche de fonds.
- Fonds Prosper Estieu (120 J) : voir la fiche de fonds.
- Fonds Edmond Baichère (16 J) : voir la fiche de fonds.
- Fonds Roger Nègre (72 J) : voir la fiche de fonds.

Site de l'établissement :

Informations pratiques, inventaires en ligne, collections numérisées : http://audealaculture.fr/archives
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Fonds Prosper Estieu, Archives départementales de l'Aude
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Prosper Estieu (1860-1939) est un instituteur, félibre et poète originaire du lauragais. Il se dédie pleinement à la promotion et l'étude de la langue d'oc après l'enterrement de son ami, l'écrivain occitan Auguste Fourès en septembre 1891.

Prosper Estieu devant sa presse d'imprimerie d'où sortent les numéros de la revue <i> Mont-Segur</i>. Archives départementales de l'Aude, fonds Prosper Estieu, cote 120J19

Il est à l'origine, avec Antonin Perbsoc, rencontré lors de cet enterrement, de la réforme graphique adoptée aujourd'hui pour l'écriture de l'occitan. Il développe cette graphie dans la revue Mont-Ségur qu'il créé toujours en compagnie d'Antonin Perbosc et qu'il imprime d'ailleurs depuis son propre domicile.
En 1927, il crée le Collège d'Occitanie qui donnera des cours de langue et cultures occitanes a des milliers d'escolans, participant à une plus large adoption de sa graphie.

Modalités d'entrée :

Don en 2009 aux Archives départementales de l'Aude par Daniel Estieu.

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Les archives du Collège d'Occitanie comprennent un fonds Prosper Estieu : voir leur fiche de présentation en ligne

Description du fonds

Le fonds conservé par les archives départementales de l'Aude illustre deux des époques majeures du parcours occitan de Prosper Estieu, celle reliée à la revue Mont-Segur et celle reliée au Collège d'Occitanie. La plus grande partie des documents présent au sein de ce fonds concerne donc soit la revue Mont-Ségur (voir les sections Photographies, cote 120 J 17 à 120 J 22 et Périodiques, cote 120 J 39 et 120 J 40), soit ses productions liées au Collège d'Occitanie (voir partie Activité littéraire, cote 120 J 5 à 120 J 16).
Sa bibliographie complète est également présente au sein de ce fonds (section Ouvrages imprimés, cote 120 J 23 à 120 J 38).

Dates extrêmes :

1874 - 1942

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Français

Importance matérielle :

0.3 m.l.

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

120 J

Instruments de recherche disponibles :

Répertoire numérique dactylographié de la sous-série 120 J "Fonds Prosper Estieu" par Jean Blanc et Sylvie Caucanas, 2009.

Ressources en ligne :

En ligne sur audealaculture.fr, consulter l'Inventaire du fonds Prosper Estieu

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation libre sauf documents fragiles ou en mauvais état

Conditions de reproduction :

Reproduction libre sauf documents fragiles ou en mauvais état

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Bibliothèque d' Etude et du Patrimoine. Toulouse, Fonds Antonin Perbosc
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Antonin Perbosc est une figure importante des mouvements occitans de la première moitié du XXe siècle : écrivain d'expression occitane, ethnographe, instituteur puis bibliothécaire de la Ville de Montauban, il a entrepris la réforme graphique aux côtés de Prosper Estieu.

Ses archives et sa documentation sont réparties entre plusieurs lieux de conservation : fonds Antonin Perbosc de la Bibliothèque de Montauban  ; sous-fonds Antonin Perbosc (fonds Collège d'Occitanie – CIRDÒC); fonds Antonin Perbosc (Bibliothèque de Toulouse – BEP). Ce dernier est cependant le plus important, rassemblant les manuscrits et une grande partie des archives de Perbosc.    

Le fonds a été donné à la Bibliothèque de Toulouse entre 1962 et 1980 par sa petite-fille Suzanne Cézerac-Perbosc.

Modalités d’entrée :

Le fonds Perbosc de la Bibliothèque de Toulouse a été constitué en trois phases (achats et dons de Suzanne Cézerac-Perbosc, petite-fille d'Antonin Perbosc).

> Acquisitions et dons 1962-1965 : ms. 1383 à 1510 (description dans : Catalogue général des Bibliothèques publiques de France, Tome 58, supplément Toulouse. Paris, B.N., 1971. pp. 316-330.)

> Acquisitions et dons entre 1965 et 1980 : ms. 1697 à 1736 (description dans : Cahier d’inventaire des achats de la Bibliothèque municipale de Toulouse et dans la base PALME).

> Acquisition 1982 ou 1983 : ms. 2527 à 2614 inventaire établi par Élisabeth Coulouma, conservateur à la bibliothèque municipale au moment de l’achat, et Josiane Bru, ingénieur au Centre d’Anthropologie de Toulouse, lors de l’entrée de ces documents dans le fonds de manuscrits de la Bibliothèque (descriptions dans : cahier d’inventaire des achats de la Bibliothèque municipale de Toulouse).

Voir aussi la base PALME (Répertoire national des manuscrits littéraires français du XXe siècle. BM de Toulouse)

Accroissement :

 

Description du fonds

Contient de nombreux manuscrits des œuvres de Perbosc, des correspondances et papiers personnels. Les 60 cartons de dossiers documentaires réunis par Antonin Perbosc contenant des coupures de presse, notes et documents divers classés thématiquement (ancienne cote Bibliothèque de Toulouse : Lm B 2281) ont été transférés à la Bibliothèque municipale de Montauban (fonds Perbosc)

Dates extrêmes :

 

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

256 documents ou liasses

Supports représentés :

Manuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue général des Bibliothèques publiques de France, Tome 58, supplément Toulouse. Paris, B.N., 1971. pp. 316-330 [ms. 1383 à 1510 uniquement] ; informatisé dans CCFR – CGM

CCFR - PALME : Répertoire national des manuscrits littéraires français du XXe siècle. BM de Toulouse 

Josiane BRU, Antonin Perbosc (1861-1944), dans ArchivEthno France : http://www.garae.fr/spip.php?article297

François PIC, « Bibliographie de l’œuvre imprimée d'Antonin Perbosc ». Publié dans : Antonin Perbosc (1861-1944)...

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

 

Conditions de reproduction :

 

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Carème de 1931 : pichon seminari Sant Francés Savièr
Estieu, Prosper (1860-1939)
M.B.
Bach, Johann Sebastian (1685-1750)
Séverac, Déodat de (1872-1921)
Livret édité sous l'égide du Petit Séminaire Saint-François-Xavier de Castelnaudary à l'occasion des célébrations du Carême 1931.

Il contient les dates et les thèmes des sermons de l'Abbé Joseph Salvat, ainsi que deux partitions de chants liturgiques en occitan : Dius Poderos (Paroles de Prosper Estieu) ainsi qu'un cantique eucharistique (présenté sous le titre Cantic Eucharistic, paroles de M.D.).
sur 10