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CIRDÒC (Béziers, Hérault), Fonds Christian Anatole
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Christian Anatole (1937-1987) est né à Montpellier le 29 octobre 1937 de parents originaires de la haute vallée de l’Aude. Après des études au Lycée du Vigan, puis au lycée de Limoux, il obtient son baccalauréat et s’inscrit à la faculté des Lettres de Montpellier. Il y prépare simultanément une licence de lettres et une licence d’italien. Élève de Charles Camproux (1908- 1994) qui donne des cours de langue et de littérature d’oc à la faculté de Montpellier depuis 1942, c’est par lui qu’il découvre la littérature occitane ce qui déterminera sa vocation.

Après sa formation, il devient enseignant au Lycée de Pamiers où il conçoit le projet d’une histoire de la littérature occitane sous forme d’un « Dictionnaire des auteurs et des œuvres » en collaboration avec le linguiste Jacques Boisgontier (1937-1998) alors professeur d’Espagnol à Auch. Ce projet est ajourné par la publication en 1970 de la Nouvelle histoire de la Littérature Occitane qu’il dirige avec Robert Lafont.

En avril 1969 il devient professeur assistant à l’Université de Fribourg, puis à l’Université Toulouse-le-Mirail aux cotés d’Henri Giordan. En 1970, il obtient un poste d’assistant à l’Université de Toulouse-le-Mirail.

Spécialiste des littératures de France et d’Europe du sud aux XVIe et XVIIe siècles, Christian Anatole joue un grand rôle dans la reconnaissance de l’enseignement de l’occitan. Il poursuivra son enseignement de l’occitan jusqu’en 1987, date à la quelle il prépare les élèves du Lycée Berthelot de Toulouse pour l’épreuve facultative du baccalauréat.

Animateur de plusieurs revues scientifiques (Via-Domitia, Cahiers Maynard, Cahiers de l’Europe Classique et néo-latine), il organise de nombreuses rencontres autour d’écrivains occitans (Pey de Garros, Michel Camélat, Jean-François Bladé, René Nelli, Antonin Perbosc, Jean Boudou) et participe aux cotés d’Ernest Nègre et de Philippe Carbonne à l'ouverture de la Bibliothèque du Collège d’Occitanie. Il décède le 11 juillet 1987.

Modalités d'entrée :

Dons successifs entre 1975 et 1987

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Christian Anatole se compose de sa bibliothèque riche de près de 5 000 ouvrages et d’un fonds d’archives qui reflètent son parcours d’enseignant et de chercheur.

Dates extrêmes :

1958-1987

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte)

Français

Catalan

Importance matérielle :

1,40 mètre linéaire

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

ANA

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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CIRDÒC (Béziers, Hérault), fonds Léon Cordes
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Manuscrit de <i>Lo pichòt libre de Menerba</i> (Coll. CIRDÒC, COR-C)

Né en 1913, d’une famille originaire de Minerve où il passe son enfance, Léon Cordes commence à écrire ses premiers textes en occitan dès l’âge de quinze ans, alors interne à l’Institut Agricole Saint-Joseph de Limoux. Dès le début des années 1930, il reprend la propriété viticole familiale à Siran.

C’est après son service militaire qu’il se rapproche d’acteurs importants de l’occitanisme d’alors comme Max Rouquette ou Pierre Azéma et que débute son parcours militant pour le moins atypique. Il sera en effet à la fois membre du Félibrige et de l’Institut d’Études Occitanes (I.E.O) durant une période d’importantes dissensions entre les deux plus grandes organisations occitanes du siècle. C’est à cette même période que Léon Cordes s’engage dans le théâtre d’oc en suivant la troupe d’Ernest Vieu et en commençant à écrire ses propres pièces. La première d’entre elles à rencontrer un public important sera Prudòm de la luna.

Également proche de la jeunesse fédéraliste incarnée par la revue Occitania et menée par Charles Camproux, il aborde dès son premier numéro, en mars 1934, la question paysanne.

Il rencontre en 1945, lors de la création de l’Institut d’Études Occitanes, Hélène Cabanes et Robert Lafont avec qui il fonde les revues occitanes L’Ase Negre et Occitania, principaux organes d’expression de la jeunesse occitane d’après-guerre.

La crise viticole que connaît le Minervois durant les années 50 le contraint à changer d’activité, il vend sa propriété de Siran et achète un terrain à Lattes où il deviendra maraîcher. En 1969, il revend sa propriété, s’installe à Montpellier et décide de consacrer plus de temps à l’écriture. C’est durant cette période montpelliéraine qu’il rédige une grande partie de son oeuvre poétique et théâtrale.

La pièce Menèrba 1210, qui retrace le siège de Minerve durant la Croisade contre les Albigeois, qui sera jouée en 1984 et 1985 dans le site de Minerve devant plus de 10 000 personnes, et l’Orsalhèr, scénario du film Le montreur d’Ours de Jean Fléchet, restent deux de ses œuvres emblématiques, aboutissement de son engagement artistique, littéraire et militant.

Léon Cordes disparaît en 1987, laissant derrière lui une oeuvre littéraire considérable : une vingtaine de pièces de théâtre, quatre romans et nouvelles, huit recueils poétiques, auxquels il faut ajouter de nombreux essais, scénarios, bandes dessinées, illustrations, poèmes-affiches.

Modalités d'entrée :

Dépôt de Magalie Jarque-Cordes en février 2014

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds est classé en cinq grandes parties :

- Sous la cote COR-A, on retrouve des papiers personnels de l’auteur comme un répertoire de contact ou un récapitulatif des dates et lieux de présentations de certaines de ses pièces.

- La correspondance passive de Cordes est elle conservée sous la cote COR-B.

- Sous la cote COR-C, on retrouve les œuvres manuscrites de Léon Cordes comprenant une très grande majorité de pièces de théâtre ainsi que des poèmes, de la prose et quelques fables.

- Sous la cote COR-D, se retrouvent les œuvres d’autres auteurs envoyées à Léon Cordes.

Dates extrêmes :

1914-1982

Langues représentées dans le fonds :

- Occitan (languedocien)
- Occitan (provençal)
- Français

Importance matérielle :

1.8 mètre linéaire

Supports représentés :

- Manuscrits/Tapuscrits

- Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

COR

Instruments de recherche disponibles :

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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Collectatge : cançon de Vedrines

La chanson dite “Chanson de Védrines” a été écrite sur l’air de la Valse Brune (musique de Georges Krier) mais le mystère demeure sur l’identité de l’auteur de ces paroles.

Pour en savoir plus sur la Chanson de Védrines

Voici les paroles de l'enregistrement présenté ici, effectué lors de collectages dans le département de l'Aude en Occitanie.
Ce collectage est issu du projet Mémoire chantée de l'Aude.

L'informateur de Limoux (c'est à dire la personne collectée) explique en occitan l'histoire de Védrines dans le Limouxin avant de chanter. De même, l'informateur de Salsigne raconte à son tour le « phénomène » Védrines.

Les versions chantées présentent peu voire pas de variantes. Voici la transcription de l'enregistrement effectué à Villardonnel

De que’s aquò que s’entend dins la bruma ?
Qu’es aquel bruch? es un aucèl sens pluma,
Que fa tuf-tuf que ronfla e que fuma
Monta descend e vira coma vòl.
Le cap levat nòstre pòble frissona
Cerca dals uèlhs que pòt èsser aquel fòl
Mas coma ven de devèrs Carcassona,
Canta a plen gargalhòl

Aquò que bronzina, es le motur de Vedrina
A chaval sus sa machina, fila coma un rat
Parièr a l’esclaire, aquí es a son afaire
Sembla que nade dins l’aire com'un passerat.

Dins lo cèl blau e lis coma una glaça
Gaitatz amics, aquel punt dins l’espaça
Que pauc a pauc grossís e se desplaça
Aisidament se desplaça tant naut.
Es un utís fait de boès e de tèla
Per le menar cal pas èsser un nigaud
Veiretz un jorn crebarà las estèlas,
E nòstre solelh tant caud.

Aquò que bronzina, es le motur de Vedrina
A chaval sus sa machina, fila coma un rat
Parièr a l’esclaire, aquí es a son afaire
Sembla que nade dins l’aire com'un passerat.
   
E se los vièlhs que son mòrts a la guèrra
O dins son lèit se levavan de tèrra
Eles qu’an pas jamai sauput ço qu’èra
Que de volar serián al desespèr
Lai mans sul cap davant aquel miracle
Estabosits un frisson dins le cuèr
S’amagarián en cridant es le diable !
Que nos ven de l’infèrn

Aquò que bronzina, es le motur de Vedrina
A chaval sus sa machina, fila coma un rat
Parièr a l’esclaire, aquí es a son afaire
Sembla que nade dins l’aire com'un passerat.

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A prepaus de la cançon de Védrines
CIRDÒC-Mediatèca occitana

En 1912, a l'escasença d'eleccions legislativas extraordinàrias dins la circonscripcion de Limós, l'aviator Jules Védrines inspira una cançon en occitan encara coneguda e cantada a l'ora d'ara.

Contèxt istoric e resumit dels faits

A l'escasença d'eleccions extraordinàrias al pòste de deputat de la circonscripcion de Limós, aprèp l'eleccion d'Étienne Dujardin-Beaumetz coma senator d'Aude, l'aviator Jules Védrines foguèt al centre d'un escandal politic que se'n parla encara a l'ora d'ara.
Colleccion particulara

En efècte, Charles Toussaint Védrines dit Jules Védrines, nascut lo 29 de decembre de 1881 a Saint-Denis dins lo departament de la Seine, arribèt lo 10 de març de 1912 a Quilhan per una fèsta de l'aviacion organizada dins aquesta vila sus convit del conse Paulin Nicoleau. A aquesta escasença, e aprèp aver rescontrat Ernest Ferroul dins son burèu narbonés, decidiguèt de se presentar a las eleccions legislativas que se devián debanar lo 17 de mars de 1912 dins la circonscripcion de Limós (per pròva la letra de depaus de candidatura validada, datada de l'11 de mars de la meteissa annada).

Es a aqueste moment que comencèt dins Nauta-Valada d'Aude una corsa electorala en avion. Jules Védrines se presentèt contra Jean Bonnail, ja elegit dempuèi bèl brieu a diferents pòstes (conse e conselhièr general), quatre autres candidats se declarèron tanben mas qu'obtenguèron pas gaire de voses fin finala (Jean Vidal, Antoine Garrouste, Jacques Faure e Didier Cousturier).
En una setmana Védrines percorriguèt doncas la circonscripcion tota amb l'ajuda de son avion e distribuïguèt quitament sa profession de fe en la getant per dessús bòrd, dels aires. Dins cada vila o vilatge ont se pausava s'organizèron d'acamps que lo public li espèrava nombrós per escotar sos discorses, l'arribada de son avion era en se un eveniment. Aquela setmana de campanha electorala foguèt doncas enferonida, los articles de premsa nombroses e fòrça divisats, en foncion del jornal que i pareguèron, las afichas, los cants e los documents prefectorals testimònian de la vivacitat dels escambis e de la fervor que capitèt de soslevar Jules Védrines mentre que Jean Bonnail era largament pressentit per èsser elegit.
La batalha s'anonciava doncas sarrada. Mas al ser del 17 de mars de 1912 foguèt plan Jean Bonnail, candidat del partit radical socialista e polin d'Étienne Dujardin-Beaumetz que foguèt elegit amb 7691 voses contra 7002 per Védrines. Lo nombre de voses obtengut per cada candidat es encara uèi de prene amb precaucions puèi que chifras diferentas apareisson suls documents oficials que se pòdon consultar.
En seguida de l'anóncia de las resultas una part de la populacion se soslevèt e s'enseguiguèron nuèits de desbordaments e d'agitacions.
Aquelas resultas foguèron confirmadas qualques meses aprèp per la Cambra dels deputats.

Musica

La cançon dita «Cançon de Védrines» foguèt escrita sus l'aire de la Valse Brune (musica de Georges Krier - particion disponibla sul site www.partitionsdechansons.com). Coma un molon d'autras cançons de l'epòca las paraulas èran pausadas sus de musicas conegudas per la màger part de la populacion (aires d'operetas, danças, imne nacional etc.)

Paraulas

Colleccion particulara

Mantuna sorga atèstan de l'escritura de las paraulas d'aquesta cançon al moment dels faits en mars de 1912. En efècte, un article del Télégramme datat del 21 de mars de 1912 e un article de l'Éclair del 22 de mars de 1912, balhan los dos primièrs coblets e los dos primièrs repics de la cançon.

Si la cançon dita « Cançon de Védrines » sus l'aire de la Valse Brune es la mai coneguda, n'existisson d'autras sul meteis tèma e escritas a la meteissa epòca. Dins los articles de premsa de l'epòca n'i a una, publicada dins lo Télégramme del 17 de mars de 1912, qu'apareis pas dins lo cançonièr prestat pel M. Vives e qu'èra estada compausada sus l'aire del Se canta.

Lo cançonièr prestat pel M. Vives conten trenta-una cançons de las que cinc son en occitan (compresa la que lo tèxte n'es balhat çai-jos). Lo cançonièr qu'avèm poscut recuperar e numerizar a cò de M. Vives, eiretièr d'un cafetièr de Limós, per el, es pas datat mas es compausat pas que de cançons a l'onor de Jules Védrines. Dins la version balhada dins aquel i a un tresen coblet e un tresen repic.

Vaqui sa transcripcion e sa traduccion :

  Occitan : grafia de l'autor Occitan : grafia classica Francés
Titol Bédrino (aire de la Balso bruno) Védrines (aire de la Valse Brune) Védrines (air de la Valse Brune)
Coblet 1 Et qu’es aco que s’entends dins las brumos
Qu’es aquel bruch ?... Es un aousel sans plumo
Qué fa teuf-teuf… Qué rounflo… Qué fumo
Mounto descend et biro coumo bol.
Le cap lebat, nostré poplé frissouno
Serco d’aysels qué pot estre a quel fat
Mé coumo ben de debets Carcassouno
Cant à plein gargalhol
E qu’es aquò que s’entend dins las brumas
Qu’es aquel bruch?... Es un aucèl sens pluma
Que fa tuf-tuf... Que ronfla... Que fuma
Monta descend e vira coma vòl.
Le cap levat, nòstre pòble frissona
Cèrca dels uèlhs que pòt èsser aquel fat
Mas coma ven de devers Carcassona
Canta a plen gargalhòl
Qu’est ce qu’on entend dans les brumes
Quel est ce bruit ? C’est un oiseau sans plume
Qui fait tuf-tuf… Qui ronfle… Qui fume
Monte, descend et tourne comme il veut.
La tête levée notre peuple frissonne
Cherche des yeux qui peut être ce fou
Mais comme il vient de vers Carcassonne
Il chante à pleins poumons
Repic 1 Ah ?... ço qué brounzino
Y lé courachous Bedrino
Qu’arribo sur sa machino
Coumou passérat,
Pareil à l’esclaïré
Aqui es a soun affaïre !
Quilhat amoun naut din l’aïré
Filo coumou rat.
Ah?... çò (Aquò) que bronzina
Es le coratjós Védrines
Qu'arriba sus sa maquina
Coma un passerat,
Parièr a l'esclaire
Aquí es a son afaire !
Quilhat amont naut dins l'aire
Fila coma un rat
Ce qui bourdonne
C’est le courageux Védrines
Qui arrive sur sa machine
Comme un moineau
Pareil à l’éclair
Là il est à son affaire
Perché là-haut dans les airs
Il file comme un rat.
Coblet 2 Dins le cel bleu et lis coumouo glaco
Aïtats amis aquel punt dins l’espaco
Que paüc à paüc groussis et se desplaço
Qu’aïgidomen escalado tant naut
Es un utis faït de boues et de télos
Per le mena cal pas estre nigaut
Cresé qu’un joun crebara las estelos
Nostre soulel tant naut !
Dins le cèl blau e lis coma una glaça
Gaitats amics aquel punt dins l'espaci
Que pauc a pauc grossís e se desplaça
Qu'aisidament escalada tant naut
Es un utís fait de boès e de telas
Per le menar cal pas èsser nigaud
Cresi qu'un jorn crebarà las estèlas
Nòstre solelh tant naut !
Dans le ciel bleu et lisse comme la glace
Regardez amis ce point dans l’espace
Qui peu à peu grossit et se déplace
Qui habilement escalade si haut
C’est un outil fait de bois et de toile
Pour le conduire il ne faut pas être sot
Je crois qu’un jour il crèvera les étoiles
Notre soleil si haut !
Repic 2 Le balent Bedrino
A chabal sur sa machino
Dins l’ether pur qué brounzino
Filo coumou rat.
Pareil à l’esclairé
Aqui est as soun affairé
Es quilhat se ten en l’airé
Coumou passerat
Le valent Védrines
A caval sus sa maquina
Dins l'etèr pur que bronzina
Fila coma un rat
Parièr a l'esclaire
Aquí es a son afaire
Es quilhat se ten en l'aire
Coma un passerat
Le vaillant Védrines
A cheval sur sa machine
Dans l’éther pur qui bourdonne
File comme un rat.
Pareil à l’éclair
Là il est à son affaire
Il est perché, il se tient en l’air
Comme un moineau.
Coblet 3 Si les anciens que soun morts à la guerro
Ou dins le leit se lebaboun de terro
Elis can pas jamai saput ço quéro
Que de boula sariou al desespouer.
Lai mas sul cap d’aban pareil miraclé
Estabousit un frissoun dins lé quer
Samagaîrou en criden y lé diablé
Que descend dé l’infer.
Si les ancians que son mòrts a la guèrra
O dins lor lèit se levavan de tèrra
Eles qu'an pas jamai sauput çò qu'èra
Que de volar serián al desesper
Las mans sul cap davant parièr miracle
Estabosits un frisson dins le cuèr
S'amagarián en cridant es le diable
Que descend de l'infèrn.
Si les anciens qui sont morts à la guerre
Ou dans leurs lits se levaient de terre
Eux qui n’ont jamais su ce que c’était
De voler seraient au désespoir.
Les mains sur la tête devant pareil miracle
Stupéfaits, un frisson sur la peau
Se cacheraient en criant c’est le diable
Qui descend de l’enfer.
Repic 3 Ah ?... ço que brounzino
Y le moutur de Bédrino
Qu’a chabal sur sa machino
Filo coumou rat
Pareil à l’esclaire
Aqui es a soun affaïré
Semblo que nado dins l’aïré
Coumou passerat.
Ah?... çò (Aquò) que bronzina
Es le motor de Védrines
Qu'a caval sus sa maquina
Fila coma un rat
Parièr a l'esclaire
Aquí es a son afaire
Sembla que nada dins l'aire
Coma un passerat.
Ce qui bourdonne
C’est le moteur de Védrines
Qui à cheval sur sa machine
File comme un rat.
Pareil à l’éclair
Là il est à son affaire
On dirait qu’il nage dans les airs
Comme un moineau.

Entresenhas al subjècte de la creacion de la cançon

Segon un article paregut dins lo Télégramme del 27 de mars de 1912, las paraulas d'aquesta cançon serián estadas escritas per Gabriel Buche, felibre narbonés, mantun còp recompensat per sos poèmas als Jòcs Florals de Tolosa e de Besièrs. Era tanben lo president de la Cigalo Narbouneso.
Pasmens, d'un autre costat, segon çò que nos diguèt M. Louis Vives, deteneire del cançonièr manuscrit que conten la version balhada çai-sus, pareis impossible qu'aquesta cançon aguèsse poscuda èsser escrita per una persona que seriá pas de Limós.
Lo mistèri demòra doncas sus l'identitat de l'autor d'aquestas paraulas. Pel moment cap pròva formala es pas estada descubèrta que confirmariá l'una o l'autra de las ipotèsis.

A l'ora d'ara

Un pauc mai de cent ans aprèp, lo remembre d'aqueles eveniments demòra fòrça viu. Es pas rare qu'una sortida del carnaval de Limós se'n inspire per exemple. Foguèt estat tanben lo subjècte de l'espectacle presentat pel festenal limosenc Cuivrée spéciale de 2012 per d'enfants de las escòlas de la comunautat de las comunas. D'articles pareguèron dins la premsa locala a l'escasença del centenari de la venguda de Védrines dins Aude. Un memòri de recèrca de màster 2 sus aqueste subjècte foguèt tanben sostengut en 2014 : "L'afaire Védrines" e autres.
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Ville de Limoux
Sortis d’une résidence à la Cité de la Musique de Marseille, le 10 mars ils ont dévoilés sur scène une partie de leur nouveau répertoire " TAFÒRI", toujours aussi engagé.
Lespoux, Yan

Léon Cordes (Siran, Hérault, 30 mars 1913, Montpellier, 19 octobre 1987), agriculteur, écrivain, cofondateur de L’Ase Negre – Occitania, membre du Félibrige, de la Société d’Études Occitanes, puis de l’Institut d’Études Occitanes.

Autres formes du nom

Éléments biographiques

Issu d’une famille originaire de Minerve (Hérault), où il passe sa prime enfance après la mobilisation en 1914 puis la mort de son père, il retrouve en 1920 la propriété viticole de Siran dont il s’occupe lui-même à partir du début des années 1930 après des études à l’Institut Agricole Saint-Joseph de Limoux. Vigneron à Siran jusqu’en 1952, il tente ensuite, quelques mois durant, de prendre la gérance d’une laverie automatique pour le compte de l’Institut d’Études Occitanes avant d’acheter à Lattes, près de Montpellier une propriété maraîchère qu’il gère jusqu’en 1969.

Passionné de théâtre et particulièrement de théâtre en langue d’oc, il écrit sa première pièce, La Matalena, en 1932. Outre ses nombreuses pièces qu’il met parfois en scène et même interprète, il est l’auteur de poèmes et de romans.

Engagement dans la renaissance d'oc

Commençant à écrire des textes en occitan dès l’âge de quinze ans, alors qu’il est interne à Limoux, il s’inscrit en 1929 aux cours par correspondance du Collège d’Occitanie de Toulouse. Le début des années 1930 est le temps des rencontres. Après Marcel Carrières qui lui fait connaître la Société d’Études Occitanes, il fait connaissance avec Charles Camproux en 1933 à Narbonne, à la même époque qu’avec Ernest Vieu, défenseur du théâtre en langue d’oc, puis, lors de son service militaire à Montpellier en 1934, il rencontre l’équipe des étudiants du Nouveau Languedoc, Roger Barthe, Max Rouquette, Jean Lesaffre, Raymond Combarnous, ainsi qu’un félibre d’action de la génération précédente, Pierre Azéma.

Proche à l’époque du Félibrige et de l’occitanisme naissant, Léon Cordes s’engage dans le théâtre d’oc en suivant la troupe d’Ernest Vieu et en commençant à écrire ses propres pièces, mais aussi de la jeunesse fédéraliste incarnée par la revue Occitania menée par Camproux dans laquelle il aborde notamment dès le premier numéro, en mars 1934, la question paysanne, et tient par ailleurs, à partir de 1937, une rubrique sur le théâtre d’oc.

Après avoir participé à deux troupes de théâtre durant la Seconde guerre mondiale et participé, toujours essentiellement sur le thème du théâtre d’oc, à la revue Tèrra d’Òc, il rencontre en 1945, lors de la création de l’Institut d’Études Occitanes, Hélène Cabanes et Robert Lafont. C’est avec eux qu’il fonde la revue L’Ase Negre-Occitania.

Très impliqué dans l’Institut d’Études Occitanes dans les années d’après-guerre et les années 1950 mais en difficulté sur le plan financier après une décennie de sécheresse qui a fortement grevé la production de ses vignes, Léon Cordes accepte en 1951 de prendre la gestion d’une laverie automatique à Montpellier censée créer de nouvelles rentrées financières pour l’IEO. Mais le projet est un échec et, après avoir vendu ses terres de Siran, il s’installe comme jardinier-maraîcher à Lattes. Participant inlassablement à la quasi-totalité des débats de l’occitanisme, il milite aussi par le biais de son œuvre dont la pièce Menèrba, 1210, jouée entièrement en occitan pour pas moins de 10 000 personnes en 1985, représente un aboutissement.

Premier président de la calandreta dau Clapàs, à Montpellier en 1981, il a aussi donné son nom au premier collège Calandreta à Grabels.

Bertrand, Aurélien (CIRDÒC)

Fondator de l’Escolo de Mount-Segur (1894), de l’Escòla Occitana (1919) e del Collègi d’Occitània (1927), director de la revista Lo Gai Saber (1919 – 1933), e Majoral del Felibritge (1900), Prospèr Estieu es una de las personalitats màgers de la renaissença occitana del sègle XX. Son activitat literària coma politica e militanta es ara considerada coma una de las primièras emanacions de l’occitanisme contemporanèu.

Altras formas del nom

< Prosper l'Été (pseudonim)
< Prosper l'Estiu (pseudonim)
< Jan d'Oc (pseudonim)
< Jan de la Ròca (pseudonim)
< Jean d'Occitanie (pseudonim)
< Jean Trouvère (pseudonim)
< La Cigala de l'Ort (pseudonim)


Elements biografics 

Prospèr Estieu nais lo 7 de julhet de 1860 a Fendelha, al sud de Castèlnòu d’Arri. Aprèp d’estudis al Collègi de dròlles de Castèlnòu d’Arri e al Pichon Seminari de Carcassona ont estúdia lo latin e lo grèc, es nommat regent en 1879 a Corsan dins Aude.
Doas annadas mai tard, regent a Brunèls, prèp de Castèlnòu d’Arri, rescontra August Forés en virada electorala per las eleccions legislativas de 1881. L’acòrdi es immediat que los dos òmes partejan de fòrtas valors republicanas a anticlericalas. Fondan atal un an aprèp una revista francesa, La Poésie moderne que conèis pas que sèt numèros e ont Estieu , jos l’escais de Prosper l’Eté, es cargat de la partida redaccionala, sonque en francés. Publica, totjorn en 1882, son poèma « L’Ecole » e Forés ne signa lo prefaci.
Aprèp una parentèsi de dos ans dins lo jornalisme, Estieu decidís de tornar prene son mestièr de regent e es nommat a Clarmont sus Lauquet, prèp de Limós. Escriu a comptar de 1887 de cronicas regularas dins La Revue méridionale, creada a Carcassona per Gaston Jordana, conse de la ciutat e futur majoral del Felibritge.

L’annada 1891 es una virada dins la vida de Prospèr Estieu, es l’annada de la despartida de son amic e complice August Forés. Aqueste, sebelit un primièr còp segon lo rite catolic, es enterrat tornamai, drech fàcia a l’Orient segon la tradicion francmaçonica.
Aquelas funeralhas son l’escasença d’un rescontre fondamental per Prospèr Estieu, la d’Antonin Perbòsc que partejarà ambe el una complicitat egala a la qu’entreteniá ambe Forés. Los dos amics juran de contunhar l’òbra occitana del poèta defuntat. Es aquela data que marca la naissença de l’engatjament occitan de Prospèr Estieu, qu’aviá pas jamai fins aquí escrich en lenga d’òc.

Engatjament dins la Renaissença d’Òc

Descobèrta de l’occitanitat e primièrs trabalhs (1892 – 1899)

En seguida de son rescontre ambe Antonin Perbòsc, Prospèr Estieu aderís a doas associacions de promocion de la lenga d’òc : L’Escolo Moundino de Tolosa, puèi L’Escolo Audenco ont publican ja Gaston Jordana e l’autre escrivan audenc màger d’aquela epòca, Aquiles Mir. Sas produccions occitanas començan de se multiplicar. En 1892, fonda lo setmanièr Le Lengodoucian ont tre lo primièr numèro, argumenta per un ensenhament sistematic de l’occitan a l’escòla primària, mens d’un desenat d’annadas aprèp las leis de Juli Ferry sus l’instruccion obligatòria gratuita e laïca. Son primièr editorial se conclutz per un tarabastós :

« Quand aurem fait la counquisto de las escolos primàrios, l’Aveni nous apartendra. »

En 1895, publica son primièr recuèlh de poesias occitanas : « Lo Terradou » ont s’afirma come lo successor d’August Forés, fisèl a sas idèas federalistas e de lucha contra la dominacion francesa sus las contradas occitanas.
En 1896, fonda, ambe los felibres ariegeses L’Escolo de Mountsegur e la revista Mount-Segur que pareis duscas a 1899. Se diferéncia de las autras revistas per de tematicas omnipresentas ligadas a l’albigeisme, que son simbòl mai conegut prèsta son nom a la revista.

Naissença de l’occitanisme contemporanèu (1900-1939)


Aprèp l’arrèst de la publicacion de la revista Mount-Segur, Prospèr Estieu publica « Bordons pagans », i desvolopa pel primièr còp las règlas d’una novèla grafia per l’occitan ont son presentas las premícias de la grafia actuala. Desvolopa aquela grafia a partir de 1901 dins la segonda seria de la revista Mont-Segur qu’estampa dins son pròpri ostal a Renas-lo-Castèl fins al mes de decembre de 1904. Es elegit Majoral del Felibritge en 1900 e mèstre ès jòcs de l’Academia dels Jòcs Florals en 1902.

Prosper Estieu devant sa presse d'imprimerie d'où sortent les numéros de la revue <i> Mont-Segur</i>. Archives départementales de l'Aude, fonds Prosper Estieu, cote 120J19

A partir de 1903, al sen del Felibritge, se posiciona fermament contra los felibres provençals e lo Capolièr Pèire Devoluy. Alavetz crèa una novèla escòla – que prendrà lo nom en 1919 d’Escòla occitana – abandona la grafia tradicionala del Felibritge e causís per bandièra lo nom « occitan » plan pauc emplegat d’aquel temps, e promòu fermament d’idèas republicanas e anticlericalas, totjorn dins la continuitat d’August Forés. Es tanben a aquel moment que desvolopa sa linha ideologica, sensibla mai que mai dins la revista Mont-Segur que dirigís ambe Antonin Perbòsc.
I retròbam las quatre grandas problematicas que marcaràn lo movement occitanista del sègle XX : lo reviscòl de la lenga dins son unitat en s’inspirant del sistèma grafic emplegat pels Trobadors a l’Edat Mejana, l’emergéncia d’una literatura originala escricha dins aquela novèla grafia, una novèla lectura dels rapòrts Nòrd / Sud dins l’istòria de França e l’innovacion pedagogica aliada a la reivindicacion de l’ensenhament de l’occitan a l’escòla. Se d’unas d’aquelas tematicas foguèron envisatjadas pel Felibritge al sègle XIX, pas cap foguèt tan desvolopada fins aquí.  

Puèi publica mantun obratge : « Flors d’Occitania » (1906), « La Canson occitana » (1908), e « Lo Romancero occitan (1912 e 1914). En 1911, tempta de far erigir a Fois una estatua a la Perfiècha catara Esclarmonda e de ne faire la manifestacion del Felibritge Roge. Renóncia pauc aprèp, per manca d’afiscacion e a causa de la critica fòrt negativa de son libre « La question d’Esclarmonde » ont multiplica enganas e aproximacions istoricas.
Prosper Estieu devant sa presse d'imprimerie d'où sortent les numéros de la revue <i> Mont-Segur</i>. Archives départementales de l'Aude, fonds Prosper Estieu, cote 120J19
Après la guèrra, pren la direccion del Gai Saber fins a 1933 e fonda son associacion de promocion de la lenga e de la cultura occitanas, Los Grilhs del Lauragués, puèi en 1927, Lo Collègi d’Occitània, associacion d’ensenhament de la lenga e de la cultura occitanas.

Publica a comptar de 1926 una darrièra tièra de recuèlhs : « Lo Flahut occitan, Las Bucolicas de Vergili » (1926), « Lo Fablièr occitan » (1930) e « Las Oras cantairas » (1931) ont se sentís l’influéncia catolica de mai en mai fòrta de son darrièr discípol, lo futur canonge Josèp Salvat. En 1933, se retira ençò de sa filha e se morís en 1939, reconciliat ambe la fe catolica per l’abat Salvat, majoral del Felibritge. Aqueste prendrà la seguida de Prospèr Estieu al cap de L’Escòla occitana e de la revista Lo Gai Saber.


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Fecas e Godilhs : entrevista amb Pèire Brun

Entrevista amb Pèire Brun a l'occasion de la difusion del documentari Fecas e Godilhs consacrat als rites de carnaval dins la nauta valada de l'Aude (Carnaval de Limós e comunas a l'entorn), lo 15/11/2012 al CIRDOC. Entrevista realizada per Bruno Cecillon de Radio Lenga d'Òc.

Maison Jean Boudou (Crespin, Aveyron)

La Maison Jean Boudou accueille pour la troisième année le festival Biaissut del Segalar les 4 et 5 août 2018

Programme

Samedi 4 août à la Maison Jean Boudou (salle des fêtes en cas de mauvais temps)

 -16H30 : Vache de tango
Spectacle de théâtre-danse avec deux comédiens danseurs et paysans et une vache, une vraie, Margot, qui vient de Saler. Ce trio est accompagné sur scène par le violoncelliste Marc Lauras.
Sur scène, un comédien danseur, Philippe Ségéric qui est aussi paysan dans le Cantal et une vache. Ce spectacle est enrichi par la participation de Lore (Laure Douziech), danseuse performeuse et artiste paysanne.

-18H30 : Duo Lafitte / Jurié
Jean-Pierre Lafitte fabrique ses propres instruments en roseau et en joue pour accompagner Renat Jurié sur des morceaux anciens collectés en Aveyron, dans le Tarn,en Ariège et dans les environs de Toulouse.

-19H : Apéritif et repas animé par Zinga-Zanga
Le répertoire de Zinga-Zanga est spécifique à la bodega et aux hautbois du groupe qui interprète des mélodies traditionnelles , plus précisément du Tarn, d'Ariège, du Carnaval de Limoux, de Sète ...

-21H : Concert-bal
      - Duo P.A.T.O.I.S. ou Pichòta Associacion de Tradicion Occitana e d'Intuicions Sonòras (Petite Association de Tradition Occitane et d'Intuitions Sonores) : nouveau duo composé des deux chanteuses du groupe féminin La Mal Coiffée, Karine Berry : chant, bombo, trompette et graines et Laetitia Dutech : chant, bendir, tambourin, tom basse et caisse claire
      - Laüsa : Laüsa est né de la rencontre entre le duo accordéon-violon La Forcelle de Lolita Demonteil-Ayral et Camille Raibaud, bien connus dans le milieu des bals folk, la chanteuse Juliette Minvielle et le joueur de bozoki Julien Estèves.

PAF : 10 euros
Jeunes et étudiants : 5 euros
Enfants : gratuit
Supplément repas : 10 euros / 7 euros pour les jeunes et les enfants

Dimanche 5 août - Val de Lius de 15H à 18H : Balade contée par un collectif de conteurs, musiciens, chanteurs et animateurs du patrimoine.
Rendez-vous à 15H à la Maison Jean Boudou pour le départ de la randonnée, accessible à tous, avec de bonnes chaussures, dans la vallée du Lius. Cette année, la randonnée aura pour thème "les destins croisés de deux écrivains de renom Honoré de Balzac et sa Comédie humaine, Jean Boudou et ses "Contes des ancêtres d'Honoré de Balzac"

PAF : 5 euros
Jeunes et enfants : gratuit
    


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Jutjaments del carnaval de Limós
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Cada an, aprèp gaireben tres meses de festivitats cada fin de setmanas, lo carnaval de Limós s'acaba amb coma apogèu la nuèch de la Blanqueta. Aquel dimenge a mièjanuèch carnaval, que demorèt totas aquelas setmanas sus la plaça de la Republica, es jutjat.

Aquel jutjament s'acaba totjorn per la meteissa senténcia : es condemnat a perir per las flambas.

 

Tèxtes de jutjaments del carnaval de Limós

 

De las annadas 1970 fins a las annadas 2010 la revista trimestrala La Beluga de Limós publiquèt cada an lo jutjament del carnaval de Limós de l'annada en cors.
Avèm doncas aquí un accès dirècte a un còrpus de tèxtes umoristics, satirics e politics.
En efièch, aqueles jutjaments permeton de reglar en plaça publica totes los problèmas de la societat limosenca de l'annada passada. Qualques còps es complicat de comprene e d'explicar las allusions, los noms de vilatges o de personas, per de que fan referéncia a de luòcs, de personatges o d'eveniments locals. Mas aqueles jutjaments permeton tanben de faire un recapitulatiu dels eveniments internacionals e nacionals màgers de l'annada. Carnaval es invariablament acusat de totes los mals, quin qu'en siá lo nivèl, local, nacional o internacional, jutjat colpable e executat.
Fòra de çò qu'es contat dins aquestes tèxtes e l'importància que representan dins lo debanament del carnaval, l'interès d'aqueste còrpus es tanben dins la lenga emplegada. En efièch, foguèron totes escriches en occitan e tradusits en francés. Ne'n donam pas aquí que lor version occitana. Mas a mesura que las annadas passan es interessant de remarcar que los autors, anonims, mesclèron de mai en mai los francés a l'occitan. Aital dins los tèxtes de las darrièras annadas de publicacion se tròba de mai en mai de francés dins lo tèxte en occitan.

 

Veire totes los jutjaments del carnaval de Limós disponibles sus Occitanica :

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