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Dordonha territòri d'iniciativa : émission D'Òc Show (ÒCtele)
ÒCtele
Au nord du territoire occitan, la Dordogne recèle plus d'une innovation en matière culturelle, économique, médico-sociale, patrimoniale, environnementale... Ce territoire serait-il à la pointe des initiatives qui peuvent normaliser la présence de la langue occitane sur un département ? Plusieurs personnalités occitanes viennent en parler avec Silvan Carrère, au Château de Bourdeilles, le 15 décembre 2016 à 20h30, en direct et en public, pour une soirée festive, ponctuée de musique rock et électro, de vidéos, de chroniques et de bonne humeur. Un D'Òc Show de Noël plein d'espoir pour la création contemporaine occitane, qui vient achever la treizième année d'activité d'ÒCtele.
Invités : Marcial Peyrouny, , Jean Ganhaire, Michel Chadeuil, Nicolas Dussoutour, François Lagorce, Jean-Yves Agard, Jean-François Vignaux, Patrick Ratineaud, Bernard Vauriac, Serge Faugères, François Ganayre, Malo, Eudes...
Musique : Dolán Xakò, Lo Clapat
Cette émission a été présentée par le Conseil Départemental de la Dordogne.

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L'occitan pels nulasses : l'emission radiò pels nulasses en occitan

Difusada de 2012 a 2015 despuèi las antenas de Rodés e de Vilafranca de Roergue de Radiò CFM e sus internèt, lo programa "L'occitan pels nulasses" prepausa una forma de militantisme occitan que passa pel rire. Per rire dels occitans d'en primièr, per rire de tot aprèp.
Informacions insolitas, falsas publicitats... D'una revista de premsa diferenta de las autras a de cronicas de las mai descaladas, Arnaud e Jean fan descobrir al public larg, e dins la bona umor, la cultura occitana jos totas sas formas contemporanèas.
Concebuda per s'adreçar tant al debutant que lo coneisseire de la lenga d'òc, l'emission bilingüa occitan francés despareta las praticas e los sabers, essent aital a l'encòp " didactica e recreativa".

Per de questions de dreches, los extrachs musicals difusats dins las emissions podon pas èsser mes en linha, fogèron doncas talhats dels enregistraments.

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Entretien avec Ferriol Macip i Bonnet, fondateur du Jornalet, « gaseta occitana d’informacion »
À l’occasion de l’Universitat occitana d’estiu 2015 dédiée à l’occitan en Catalogne, Ràdio Lenga d’Òc reçoit Ferriol Macip i Bonnet, fondateur à Barcelone d’un journal occitan 100% en ligne, le Jornalet.
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Escrivans : une série sur les écrivaines et écrivains occitans d’aujourd’hui
ÒCtele

Pourquoi écrire en occitan ? C'est la question que pose cette émission de la chaîne de télévision ÒCtele aux écrivains actuels, qui se livrent sur leur rapport à la langue, leur parcours artistique, et nous offrent, à chaque épisode, une lecture de leur œuvre.

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Marcelle Delpastre, « Lo Poèta »
Marcelle Delpastre naît en 1925 dans le hameau de Germont, dans la commune limousine de Chamberet. Sa vie prendra fin au même endroit, dans la ferme familiale, en 1998. Selon ses propres mots, dans ce voyage immobile, elle y cultivera « principalement la ferme familiale et la poésie, accessoirement le dessin, la broderie, le chant traditionnel, l'ethnographie et la littérature française autant qu'occitane. » ("Autobiographies", publié dans Plein Chant 71-72, 2000-2001).

L'œuvre de Marcelle Delpastre ne cesse de surprendre ses observateurs. Avec une parole universelle localisée, enracinée, Marcelle Delpastre envisage la fonction poétique comme une voix collective et médiumnique, chamanique, le poète étant passeur, plus que créateur, de la conscience de l'univers. Ses manuscrits en témoignent : Delpastre écrit lorsque le poème est prêt, elle en accouche d'une traite, sans repentir. Indissociablement poète, ethnologue, paysanne, Marcelle Delpastre occupe une place singulière dans l'archipel de la poésie occitane contemporaine.

L'extrait sonore ci-dessous reprend une lecture du poème Lo poèta réalisée par Jan dau Melhau en 2013 et enregistrée par Radio Lenga d'Òc.
Elle fait partie de la grande exposition virtuelle sur les poètes et écrivains d'oc, Voses de la modernitat.
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Campagne « L’occitan langue nationale » (1977)
En 1977 l'Institut d'études occitanes, organisme reconnu d'utilité publique, entreprend une campagne pour l'obtention d'un statut de « langue nationale » pour l'occitan. Cette campagne par voie d'affiches,  d'interventions publiques de militants et d'articles de presse est pour l'essentiel une sollicitation d'adhésions sous la forme de signatures d'individus et de collectivités. Plus de 200 000 signatures seront recueillies. L'argument de la campagne est défini par une Lettre ouverte sur l'occitan langue natioanle.
 
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« Volèm l’occitan a la television » : Campanha per l'occitan a la television (1980-1982)
À l’orée des années 1980, la revendication pour la présence de l’occitan à la télévision devient l’un des grands enjeux de mobilisation du mouvement occitan. Dans un contexte où la télévision est encore un monopole d’État, cette mobilisation s’inscrit dans la vague des revendications occitanes engagées depuis de nombreuses années dans un rapport de force avec un État centralisateur accusé de maintenir les cadres d’un véritable « colonialisme intérieur » et refusant aux régions et aux « minorités nationales » qui les peuplent d’obtenir des moyens de reconnaissance et d’expression.
La campagne pour l’occitan à la télévision, sous le slogan « Volèm l’occitan a la television », initiée par l’Institut d’estudis occitans (IEO) apparaît comme l’une des plus importantes mobilisations de la période par son organisation, son large soutien, et aussi, à la faveur de l’arrivée au pouvoir de la gauche en 1981, parce qu’elle a débouché sur une concrétisation avec la création des premiers programmes en occitan sur les antennes publiques régionales. 

Télévision et cinéma : une problématique nouvelle pour l’occitan dans les années 1970

Massivement implantée dans le monde rural au cours des années 1960-1970, la télévision devient à l’orée des années 1980 un nouvel espace stratégique à occuper pour les acteurs engagés dans le « renouveau occitan » afin de rendre visible l’Occitanie, sa langue, sa culture et ses problématiques spécifiques. Déjà en 1966, la diffusion par l’ORTF du téléfilm de Stellio Lorenzi sur Les Cathares (dans la série La caméra explore le temps) avait constitué un des déclencheurs, unanimement ressentis et reconnus dans les témoignages de l’époque, d’une prise de conscience occitane assez massive au sein de la population des pays d’Oc. 
En 1977 le réalisateur provençal Jean Fléchet crée Téciméoc (Télévision, Cinéma Méridional et Occitan) afin de développer les conditions d’une production télévisuelle et cinématographique en occitan. La revue Téciméoc sera d’ailleurs un organe important de réflexion et d’échange pour le développement d’une production télévisuelle et cinématographique occitane. 
L’enjeu d’une grande mobilisation occitaniste pour l’occitan à la télévision semble avoir été mis en exergue par l’initiative d’un député socialiste du Lot-et-Garonne, Christian Laurissergues, à l’origine de la création en 1978 d’un intergroupe parlementaire sur les problèmes occitans (dont la constitution fut refusée par le bureau de l’Assemblée). Il adresse à plusieurs organisations occitanes en octobre 1979 un courrier au sujet du développement de l’occitan à la télévision. La question avait été traitée avec bienveillance par la Commission chargée d’apprécier la qualité des émissions de radiodiffusion et de télévision dans son rapport 1978-1979 : « Les régions ne se trompent pas sur l’importance et la valeur de telles actions. C’est pourquoi elles demandent que les langues régionales qui font partie du patrimoine culturel français aient leur place non seulement sur les antennes mais aussi sur les écrans de FR3… » Christian Laurissergues indique qu’il a obtenu un entretien avec le directeur général de FR3 mais que sans mobilisation, rien n’avancera. 
C’est sans doute en réponse à ce courrier que l’Institut d’estudis occitans, qui vient de mener une grande campagne d’opinion autour du thème « occitan langue nationale », se saisit de la question audiovisuelle. 

La campagne « Volèm l’occitan a la television » 

Pour les mouvements revendicatifs occitans, c’est alors le temps des grandes campagnes d’opinion, souvent initiées et animées par un Institut d’estudis occitans à son apogée grâce aux nouvelles recrues militantes issues du renouveau occitan des années 1970, l’activisme de son secrétaire général Yves Rouquette et l’ambition de son secteur « Espandiment » (Développement). La campagne de mobilisation pour « l’occitan langue nationale » avait réunie en 1977 plus de 200’000 signatures. 
Sans doute l’approche de la campagne des élections présidentielles de 1981, au cours de laquelle la question de la réforme de l’audiovisuel public figurait parmi les grands thèmes du changement attendu, a-t-elle joué dans la mobilisation pour l’occitan à la télévision. Le candidat François Mitterrand fut d’ailleurs le premier destinataire - et soutien en retour - de la campagne.  Le 14 mars 1981, il prononce à Lorient un discours qui fait date, dans lequel il déclare que « le temps est venu d’un statut des langues et cultures de France qui leur reconnaisse une existence réelle. Le temps est venu de leur ouvrir grandes les portes de l’école, de la radio et de la télévision permettant leur diffusion, de leur accorder toute la place qu’elles méritent dans la vie publique. »
La campagne « Volèm l’occitan à la television » montre quant à elle la professionnalisation du mouvement occitan depuis le début de la décennie 1970. Elle est désormais conçue comme une campagne d’opinion à grande échelle, organisée et coordonnée par l’IEO qui profite alors d’un réseau de sections qui irrigue l’ensemble de l’espace occitan et au-delà, des réseaux parmi les élus locaux, les parlementaires, les syndicats. La sérigraphie artisanale a laissé la place à l’offset et l’on produit badges, briquets, autocollants par milliers. Un « responsable national de la campagne », le responsable du secteur Espandiment de l’IEO, est désigné. Des comités d’organisations se réunissent et des circulaires paraissent en amont des manifestations. On organise des cars depuis toute l’Occitanie, et aussi depuis Paris ou Lyon, pour alimenter les manifestations. 

Les manifestations de Toulouse et Marseille 

La première manifestation a lieu à Toulouse en novembre 1980. 
La plus importante est toutefois celle du 14 mars 1981, à un mois de l’élection présidentielle. Elle est coordonnée par l’IEO mais réunit déjà un collectif d’organisations, en particulier le mouvement politique Volèm Viure Al País (VVAP) et Action culturelle occitane (ACO). Résultat : 1’500 personnes occupent les locaux de l’antenne régionale de FR3 et sont délogées par les CRS. Dès la manifestation de Toulouse il est prévu de mettre la pression sur les différentes antennes régionales d’Occitanie. La section IEO du Cantal, très active, s’occupe de Clermont-Ferrand par une campagne de courriers adressés au directeur d’antenne et de recueil de soutiens des maires et conseils municipaux. Une autre manifestation unitaire et panoccitane est prévue à Marseille. 
Après l’élection présidentielle de mai 1981, la réforme de l’audiovisuel public fait partie de la feuille de route de la nouvelle majorité et les premières créations télévisuelles occitanes font leur apparition sur FR3 Toulouse. La loi sur la communication audiovisuelle fait entrer pour la première fois les langues de France dans les missions et les responsabilités de l’audiovisuel public. 
Dans les faits, l’entrée est toutefois assez symbolique, loin des enjeux d’une politique linguistique réelle. En octobre 1981 est créé le magazine Viure al País, tout premier programme en occitan à la télévision. Un magazine hebdomadaire de 15 minutes est créé en basque, à peu près autant pour le breton avec « Breiz O Veva » (26 min. hebdomadaire) et « An Tool Lagad (15 minutes hebdomadaires). Dans les régions concernées, les émissions dans les langues de leurs territoires ne dépasseront pas les 1 à 2% du volume des programmes. 
Une nouvelle manifestation est organisée en mai 1982 et rassemble davantage de manifestants, venus de toute l’Occitanie, avec 5’000 personnes à Marseille. Manifester à Marseille revêt un enjeu de taille à ce moment-là : son maire, Gaston Defferre, est alors ministre en charge de la décentralisation. La manifestation est désormais organisée par le « Collectif occitan pour l’audiovisuel » créé quelques mois auparavant et qui regroupe l’IEO, VVAP mais aussi des professionnels de l’audiovisuel avec Téciméoc. Au sein du collectif apparaissent des personnalités nouvelles qui marqueront l’histoire de l’audiovisuel occitan des décennies 1980-1990 comme le journaliste Jean-Pierre Laval ou le réalisateur Francis Fourcou. 
Le Collectif avait tenu une conférence de presse sur la question de l’occitan à la télévision au Parlement européen de Strasbourg en avril 1982, marquant là-aussi le déplacement de la question de l’État à l’Europe en construction, et qui sera l’une des évolutions du mouvement au cours de la période suivante. 

Sources : 

Dossier « Campanha per l’occitan a la television » - Archives de l’IEO-Cantal (IEO15_DOS-002)
CIRDOC_CBC-0767_p61-70.pdf
Rapport de recherche : Minorités nationales, culture et décentralisation : le cas occitan (1983)
Coulon, Christian
Morin, Françoise
Bien connue aujourd'hui, la crise dans laquelle entre le mouvement occitan et plus largement la dynamique de revendication régionaliste au début des années 1980 est observée dès 1983 par deux chercheurs en sciences sociales : Françoise Morin (Université de Toulouse-Le Mirail) et Christian Coulon (CNRS, Bordeaux). 

Ce rapport est la relation d'une communication faite au colloque qui s'est tenu les 4 et 5 décembre 1983 au Centre Thomas-More à Lyon sur la problématique des « minorités nationales » dans le nouveau contexte politique de la gauche au pouvoir : 
« Jusqu'en mai 1981, l'État français est resté sourd à ces revendications. En se présentant aux élections avec, dans ses bagages, la reconnaissance des « peuples minoritaires » de France et de leur « droit à la différence », le Parti Socialiste transgressait en quelque sorte toute une série de règles et de principes qui ont modelé l'État-Nation à la française. Après deux ans de gouvernement, si le programme socialiste de « la France au Pluriel » est loin d'être appliqué dans sa globalité, des ouvertures ont néanmoins eu lieu (...) Or, paradoxalement, au moment où les acteurs de ces cultures minoritaires devraient s'emparer de ces ouvertures pour développer une dynamique de conscientisation, on constate un certain immobilisme de ces mouvements (excepté en Corse). »

Il a été publié dans Recherches et documents du Centre Thomas More, n° 48, décembre 1985.
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Esòp
Dalharí, Jan. Trad.
De nombreuses fables d’Ésope, le fondateur mythique du genre littéraire, sont parvenues jusqu’à nous. Les enseignements du fabuliste grec de l’Antiquité ont gardé toute leur vivacité et leur mordant grâce à leur écriture dense et piquante. C’est un choix de 70 fables qui est ici présenté : s’y croisent lion amoureux, agneaux craintifs, singe rêvant d’être roi, grenouilles envieuses, héron ou fourmis, devins, bergers, et dieux…
Adaptation gasconne de Jan Dalharí, accompagnée d’un lexique occitan-français.
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La latinité du XXIe siècle (article de Robert Lafont)
Lafont, Robert (1923-2009)
Dans cet article, contribution à l’ouvrage Calandreta, 30 ans de creacions pedagogicas, Robert Lafont interroge le concept de latinité. Si cette notion a pu être utilisée à des fins nationalistes, Robert Lafont rappelle à quel point il est artificiel de dualiser le monde culturel germanique du monde culturel latin. Pour lui, c’est vers une nouvelle Europe, ouverte à la latinité sous toutes ses formes, que s’achemine la nouvelle génération sortie des écoles Calandreta.
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