« Poètes-ouvriers » est une appellation donnée à une génération d’auteurs et de poètes actifs durant le XIXe siècle. Employée dans les textes d’analyses littéraires occitanes depuis le début du XXe, elle revêt cependant des significations parfois différentes selon son contexte d’utilisation et ne fait, encore aujourd’hui, pas consensus.
D’abord parce que le concept « d’ouvrier » est en pleine évolution au XIXe siècle. La signification du mot telle qu’employée depuis le XVIIIe de « celui ou celle qui travaille à la main » se transforme en celle de travailleur de la grande industrie qui, au cours du XIXe siècle, est en plein développement.
Ensuite parce que le terme « ouvrier » peut avoir indistinctement trait à des patrons aisés du secteur manufacturier, à des propriétaires terriens ou des ouvriers de la plus simple condition.
Enfin, parce que la question du thème traité par le « poète-ouvrier » dans ses écrits se pose à plusieurs titres : un auteur travaillant dans le secteur de l’industrie peut-il être considéré comme « poète-ouvrier » s’il écrit un texte purement comique et sans aucune forme de réflexion sur son contexte social ? Et à l’inverse, un prêtre publiant un texte à propos de sa condition sociale et de celle de ses fidèles peut-il être considéré comme un « poète-ouvrier » ? De même, pour un haut-fonctionnaire rédigeant un texte à propos de la misère sociale dont il peut être témoin.
Ces différentes problématiques inhérentes au concept même de « poète-ouvrier », ainsi que l’émergence au début du XXe siècle de la littérature prolétarienne, autre genre littéraire proche mais distinct, ont mené les chercheurs contemporains à faire évoluer la notion vers celle de « voix d’en bas » embrassant ainsi un corpus littéraire plus large mais plus clair et dont l’illustration la plus récente est la publication en 2009 de l’ouvrage collectif Mémoires de pauvres, qui interroge individuellement la situation sociale de neuf auteurs occitans pouvant être rattachés à l'appellation « poète-ouvrier ».
Le premier spécialiste ayant employé la notion de poète-ouvrier pour la littérature occitane est le félibre, écrivain et professeur de langue et de littérature provençale, Émile Ripert, dans sa thèse La Renaissance provençale : 1800-1860. Il y consacre la seconde partie de son second chapitre « Les poètes-ouvriers en Provence ». S’il n’y définit pas la notion de « poètes-ouvriers », ne faisant qu’une présentation des auteurs qu’il intègre au mouvement, il effectue, dans le chapitre précédent, une analogie entre « poésie-ouvrière » et « poésie-populaire » et sous-entend que ces notions sont plus générationnelles qu’esthétiques ou littéraires. Les « poètes-ouvriers » y sont ainsi présentés comme les héritiers des « protecteurs de la poésie populaire » : comme les influents George Sand et Alphonse de Lamartine, tous deux poètes, actifs contributeurs de la vie intellectuelle et littéraire française du XIXe siècle et promoteurs de la mouvance d’émancipation populaire par la littérature. L'appellation est donc employée pour une génération de poètes actifs durant la période romantique et n’a pas été pensée pour être interprétée au pied de la lettre quant à l’activité professionnelle des auteurs auxquels elle fait référence. Elle reflète davantage le paternalisme de la bourgeoisie littéraire française vis-à-vis d’une génération d’auteurs nouvelle ainsi que sa vision presque idéalisée de sa situation professionnelle.
L'appellation « poète-ouvrier » disparaît avec la période romantique en ayant eu une influence bien plus importante pour la littérature française que la littérature occitane. Elle s’est ainsi surtout employée durant une période comprise entre la Monarchie de Juillet et le début du Second Empire soit entre 1830 et 1852.
Par la suite, plusieurs spécialistes de la littérature vont tenter de définir cette notion ou plutôt de redéfinir le concept même de « poète-ouvrier », trop sujet à interprétation. La proposition retenue aujourd’hui par les spécialistes du domaine occitan est celle proposée par Edmond Thomas dans son livre Voix d’en bas : la poésie ouvrière du XIXe siècle, édité chez François Maspero en 1979, dans la troisième note de la page 22 :
Il n'y a pas d'ouvrier dans le sens où on l'entendra à partir des années 1840. Le sens actuel de "travailleur de la grande industrie" ne pouvait naître qu'avec celle-ci. Le mot est donc encore pris dans le sens où l'employaient Rousseau et les hommes du XVIIIe siècle : "celui ou celle qui travaille à la main à quelque ouvrage que ce soit. Tout artisan qui travaille de quelque métier que ce soit" (Trévoux 1771). Je l'utilise dans ses acceptions successives, mais il est évident que la première poésie ouvrière, également antérieure aux grandes concentrations urbaines, ne pouvait être écrite que par des artisans. D'autre part, l'ambiguïté de certaines désignations de métiers peut faire courir le risque d'assimiler des patrons aisés ou propriétaires terriens bien pourvus à des ouvriers : imprimeur, cultivateur, vigneron, horloger-bijoutier, graveur par exemple.
Au delà des difficultés intrinsèques de définition de la notion de « poète-ouvrier », l’histoire littéraire occitane connaît des difficultés spécifiques pour adapter ce concept à ses propres auteurs.
La principale difficulté est directement liée à la situation économique de l’Occitanie (au sens de territoire géographique s'étendant de Bordeaux à Nice en remontant jusqu’à Clermont-Ferrand) qui connaît au XIXe siècle un développement industriel bien moins important que dans le Nord de la France limitant de par ce fait l’existence même de poètes-ouvriers potentiels. Cette difficulté est également accentuée par l’éloignement géographique des cercles littéraires parisiens qui impulsent les modes, protègent et parrainent des auteurs en devenir mais bien souvent résidant plus près de la capitale. Seuls quelques rares auteurs comme Jasmin parviendront à faire tomber la barrière linguistique qui séparent alors les poètes occitans de la reconaissance nationale.
Le XIXe siècle marque un tournant pour la littérature occitane. Celle-ci connaît un regain de vitalité extrêmement important d’abord impulsé par les romanistes, précurseurs d’un grand mouvement d’étude de la poésie des troubadours. Les poètes-ouvriers, épiphénomènes d’un élan plus vaste de renouveau littéraire leur emboîtent le pas bientôt suivis par le Félibrige, dont le chef de file, Frédéric Mistral, sera couronné par le Prix Nobel de littérature en 1904.
Les poètes ouvriers s’inscrivent ainsi dans le second temps de l’histoire littéraire occitane du XIXe siècle. S’ils sont pour certains parvenus à rencontrer un succès populaire parfois localement important leurs situations professionnelles très diverses couplée à une appellation vague pouvant être sujette à interprétation a mené le concept à évoluer aujourd’hui vers une acception plus large du sujet aussi bien sur le concept de poète que sur celui d'ouvrier.
La liste ci-dessous est proposée à titre provisoire et reste ouverte à toutes suggestions et redéfinitions du corpus auquel elle fait référence.
Identité de l'auteur | Origine géographique | Profession(s) | Lien vers les œuvres disponibles sur Occitanica | Lien vers la biographie de l'auteur |
Abric, Louis | Lunel, (Hérault) | Boulanger | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Allavène, Adolphe | Aix-en-Provence, ; Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Doreur-Miroitier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Arnaud, Joseph | Vaucluse | Cordonnier | ||
Astier, Jean-Baptiste | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Cristallier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Aubry, François | Avignon, (Vaucluse) ; Nîmes, (Gard) | Serrurier | ||
Bellot, Pierre | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Marchand et fabricant de drap | ||
Bénazet, Olympe-Louis | Toulouse, (Haute-Garonne) | Nombreux métiers dont chanteur des rues | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Benoît, Robert | Périgueux, (Dordogne) | Coiffeur | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Blanc, François | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Cordonnier | ||
Boillat, Justin | Nîmes, (Gard) | Commis chez un marchand de vin puis greffe au tribunal de commerce | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Boissier, Auguste | Die, (Drôme) | Artisan-tanneur | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Bonnet, Pierre | Beaucaire, (Gard) | Cafetier | ||
Borghero, Louis | Marseille (Bouches-du-Rhône) | Tonnelier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Brousse, Guillaume | Fonbarrade (Lot-et-Garonne) | Laboureur | ||
Caillat, Jean-Baptiste | Bouches-du-Rhône | Serrurier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Carvin, Jean-Baptiste | Marseille (Bouches-du-Rhône) | Musicien | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Cassan, Denis | Avignon, (Vaucluse) | Prote | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Castela, Jean | Tarn-et-Garonne | Meunier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Cazaux, Jacques | Montréjeau, (Haute-Garonne) | Tailleur | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Cazes, Antoine | Millau, (Aveyron) | Fumiste | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Chauvier, Philippe | Bargemon, (Var) | Forgeron, ouvrier cloutier | ||
Cluzel, Pierre | Sauzet, (Drôme) | Tailleur | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Coumbettos, dit Couquel | Castelnaudary, (Aude) | Tourneur | ||
Courbin, Jean | Portets, (Gironde) | Forgeron, serrurier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Daniel, Claude | Nîmes, (Gard) | Ouvrier typographe | ||
Delbès, Antoine | Agen, (Lot-et-Garonne) | Tailleur | ||
Desanat, Joseph | Tarascon (Bouches-du-Rhône) | Divers métiers dont : taillandier, forgeron puis charcutier | ||
Favier, François | Avignon, (Vaucluse) | Marbrier | ||
Fédières, Adrien | Montpellier, (Hérault) | Maître-maçon | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Galséran, Félix | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Tonnelier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Gélu, Victor | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Nombreux métiers dont cheminot | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Granier, André-Louis | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Forgeron | ||
Grenier, Arnaud | Lot | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | ||
Grivel, Roch | Crest, (Drôme) | Tisserand | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Gruvel, Josselin | Haute-Garonne | Ouvrier corroyeur | ||
Guisol, François | Brignoles, (Var) | Tanneur | ||
Honnoré, Louis | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Ouvrier typographe | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Jasmin | Agen, (Lot-en-Garonne) | Coiffeur | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | Biographie de l'auteur |
Julié, Louis | Millau, (Aveyron) | Ouvirer gantier | ||
Lacombe, Joseph | Caussade, (Tarn-et-Garonne) | Menuisier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Lacroix, Mathieu | Gard | Maçon | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Laugier, Fidèle | Marseille, (Bouches-du-Rhône) ; Var | Cordonnier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Maillet, Alphonse | Vaucluse | Tailleur | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Mazabraud, Joseph | Haute-Vienne | Tailleur | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Mengaud, Lucien | Toulouse, (Haute-Garonne) | Peintre, bijoutier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Palay, Jean | Pyrénées-Atlantiques | Tailleur | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Payan, Toussaint | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Ouvirer tonnelier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Pélabon, Louis | Toulon, (Var) | Voilier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Petit, Jean | Creuse | Maçon et tailleur de pierre | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Peyrottes, Jean-Antoine | Clermont-l'Hérault, (Hérault) | Potier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | Biographie de l'auteur |
Poncy, Charles | Toulon, (Var) | Maçon | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | Biographie de l'auteur |
Mestre Prunac ; Liberat, Jacques | Sète, (Hérault) | Boulanger | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Reboul, Jean | Nîmes, (Gard) | Boulanger | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Revel, Pierre Marie | Aude | Prêtre | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Richier, Amable | Maréchal-ferrant | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | ||
Rieu, Charles | Bouches-du-Rhône | Maçon | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Rigal, Jean | Agen, (Lot-en-Garonne) | Tailleur | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Roch, Hippolyte | Montpellier, (Hérault) | Ferblantier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Tavan, Alphonse | Bouches-du-Rhône | Cultivateur puis employé des chemins de fer | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Verdié, Jean-Antoine | Bordeaux, (Gironde) | Boulanger, grenadier, vannier, marchand de journaux | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | Biographie de l'auteur |
Vestrepain, Louis | Toulouse, (Haute-Garonne) | Cordonnier-bottier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | Biographie de l'auteur |
Veyre, Jean-Baptiste | Cantal | Sabotier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Vidal, Jean-Paul | Issel, (Aude) | Potier | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana | |
Younet, Jean | Montauban, (Tarn-et-Garonne) | Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana |
La course camarguaise est un sport traditionnel notamment pratiqué dans le Gard et l'Hérault où les participants tentent d'attraper des attributs primés fixés à la base des cornes d'un taureau Camargue. A l’instar de la course landaise, elle ne nécessite pas de mise à mort de l’animal, un boeuf de race Camargue. Bien distincte des autres activités tauromachiques, ce sport fait pleinement partie du patrimoine et des traditions provençales.
La course camarguaise bénéficie depuis quelques années d'un dynamisme spectaculaire, ainsi plus de 900 courses sont organisées chaque année, du mois de mars à novembre, sur l'ensemble de son aire de pratique qui comprend l'Hérault, le Gard, les Bouches-du-Rhône ainsi que le Vaucluse. Toutes les courses se déroulent toujours sur le même schéma, dans le respect des règles traditionnelles.
La course commence par une capelada, où les participants à la course, les raseteurs, entrent dans l'arène pour saluer le public. L'entrée se fait toujours sur l'air d'ouverture de Carmen de Georges Bizet (1838-1875). Une sonnerie de trompette jouant l'èr di biòu retentit alors pour annoncer l'arrivée du taureau dans l'arène. De forme circulaire, l'arène est entourée de barrières au-dessus desquelles les raseteurs doivent pouvoir bondir pour échapper à la poursuite du taureau. Une seconde sonnerie se fait entendre : elle annonce le début de la course.
Pendant quinze minutes environ les raseteurs vont alors tenter de décrocher les attributs fixés à la base de des cornes ou sur le dos du taureau : cocarde, glands et ficelles qui doivent être décrochés dans cet ordre. Chaque attribut décroché rapporte un nombre de points déterminé au raseteur.
En marge de la course, l'abrivada et la bandida sont incontournables. L'abrivada désigne l'arrivée des taureaux dans l'arène, accompagnés depuis les champs par les gardians de la manade à cheval. En fin de course, lors de la bandida, les taureaux sont ramenés aux prés dans les mêmes conditions. Des attrapaires suivent le cortège cherchant à immobiliser les taureaux ou les faire échapper dans les rues.
Si l'on retrouve trace d'activités tauromachiques dès l'Antiquité, les premières mentions de course camarguaise remontent à 1402 avec l'organisation d'une course de taureau à Arles donnée en l'honneur de Louis II, comte de Provence. Les courses taurines ont continué à être pratiquées dans les villes et villages, lors des fêtes. Tous les volontaires étaient alors autorisés à participer et à faire acte de bravoure en allant décrocher des récompenses fixées sur les taureaux lâchés dans les rues de la ville ou du village.
La course camarguaise telle qu'on la connaît aujourd'hui s'uniformise et se codifie dans le courant du XIXème siècle, notamment sous l'égide de l'écrivain et manadier Folco de Baroncelli, proche de Frédéric Mistral.
Les taureaux autrefois lâchés dans les villes et villages reviennent dans les arènes, les fleurs et foulards fixés sur le taureau sont remplacés par des cocardes, des primes sont créées pour celui qui ira décrocher l'attribut, enfin les jeunes participants aux courses s'habillent de blanc et deviennent raseteurs : la course camarguaise était née.
Il faudra attendre 1975 pour que naisse la Fédération Française de la Course Camarguaise qui règlemente aujourd'hui l'ensemble des courses.
Médias :
Fédération Française de la course camarguaise
La Fédération française de la course camarguaise (FFCC) est une association française loi de 1901 fondée le 2 septembre 1975 organisant les trophées taurins. La fédération est agréée par le Ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative français depuis décembre 2004. La fédération recense 2 865 licenciés en 2012.
Consulter le site de la FFCC
De nombreux mots du lexique ne sont pas traduits ou ne rendent pas leur valeur d'origine. Certains ne sont pas traduits et simplement prononcés « à la française ».
Abrivado ou abrivada : littéralement élan, hâte. Traduit par « arrivée » ou employé tel quel dans l'usage moderne.
Bandido ou bandida : retour des taureaux aux prés après la course. Littéralement bannir, exiler.
Capelado ou capelada : salut, littéralement « coup de chapeau »
Èr di biòu : air des taureaux
Manado ou manada : troupeau
Les sports traditionnels ont fait l'objet d'un projet d'inventaire dans le cadre de la convention de 2003 de l'Unesco sur le patrimoine culturel immatériel. Une fiche d'inventaire complète sur la course camarguaise est téléchargeable sur le site du Ministère de la Culture et de la Communication
Retrouver tous les documents relatifs à la course camarguaise sur Occitanica
Place Jasmin, Agen (47000)
La ville d'Agen, qui avait au lendemain de la mort de Jasmin pris en charge ses funérailles, rend une nouvelle fois hommage au poète en érigeant place Saint-Antoine, une statue à sa gloire. Elle fait pour l'occasion appel au soutien des admirateurs du poète par le biais d'une souscription.
Réalisée par le sculpteur Vital-Dubray, la statue est dévoilée le 12 mai 1870. Installée sur son socle dès le 22 avril, elle reste jusqu'à cette date dissimulée sous un long voile sombre qui cache ses traits en attente de l'inauguration officielle (cf. CRDP de Bordeaux. C6076, « La statue de Jasmin ». C. Rapin).
Celle-ci se déroule quelques jours plus tard en présence des proches de Jasmin (sa veuve, Magnonet et son fils, Édouard), des membres du Conseil municipal et sous la présidence du député-maire Henri Noubel. L'édile avait quelques mois plus tôt apporté son soutien à l'entreprise au nom du mouvement de défense et de reconnaissance de la langue d'oc, en offrant 50 francs à la souscription. Au son des fanfares et des discours, la journée est dédiée à la mémoire de Jasmin. Frédéric Mistral, venu pour l'occasion de Provence, représente le Félibrige. Les deux hommes ne se sont pourtant jamais rencontrés. Jasmin en effet, autodidacte indépendant, ne fonda jamais d'école autour de son action littéraire comme linguistique, et répondit par la négative à la demande du Félibrige de rejoindre ses rangs. En ce 12 mai 1870 toutefois, Frédéric Mistral adresse au poète d'Agen un vibrant hommage, reconnaissance du rôle joué par son prédécesseur en faveur de la langue occitane.
Début XIXe siècle
Vital-Dubray(1857-1912) – sculpteur, auteur de la statue
Jacques Jasmin (1798- 1864) – sujet de la statue
Jacques Jasmin, poète agenais, figure aux côtés du Provençal Frédéric Mistral, lauréat du prix Nobel de littérature en 1904, parmi les auteurs occitans phares du XIXe siècle. Avec eux, la littérature occitane fait son entrée dans les salons parisiens et acquiert une reconnaissance nouvelle. Jasmin, précurseurs des félibres, ces poètes réunis autour de Mistral, Roumanille ou Brunel, pour la sauvegarde de la langue occitane, n’appartint pourtant à aucun mouvement et se refusa, en dépit de son succès, à former école autour de son œuvre. Il laisse à sa mort, une importante production, depuis lors toujours lue et éditée.
Né le 6 mars 1798 dans une famille modeste de l'Agenais, Jacques Jasmin, de son vrai nom, Jacques Boé, s'installe à son compte en tant que coiffeur dans le quartier du Gravier à Agen dès l'âge de 18 ans. Le jeune homme se livre parallèlement à sa passion pour l'écriture, publiant dès 1822 sa première œuvre dans le Journal du Lot-et-Garonne : Fidelitat ageneso. La parution dix ans plus tard de ses Papillotos
et sa rencontre avec Charles Nodier, le charisme dont fait preuve le poète, brillant orateur, permettent à Jasmin d'acquérir au fil des années ses lettres de noblesses dans le domaine de la littérature, lui qui fait figure d'exception en proposant une œuvre en langue d'oc. Lauréat de nombreuses récompenses dans sa ville comme au rang national - il est honoré du prix Monthyon de l'Académie française, et le jeune Félibrige lui décerne le titre de « Maître-ès-jeux » - Jasmin demeure malgré tout pour la scène littéraire parisienne ce poète-perruquier, selon les mots de Balzac ; poète « patois » victime de préjugés qui entachent sa pleine reconnaissance. Jasmin s'éteint en 1864, le 4 octobre, en pleine gloire. Son enterrement attire les foules tout comme l'inauguration officielle de la statue qui lui est dédié six ans plus tard.
Bronze – statue
Plâtre – médaillon
La sculpture dressée sur la place Saint-Antoine (rebaptisée place Jasmin le 9 mai 1883), non loin de l'ancien salon de coiffure de Jasmin, est une réalisation du sculpteur Gabriel Vital-Dubray (1813-1892). Faite de bronze, elle faillit être fondue durant l'occupation allemande afin que soit récupéré le précieux métal.
Jasmin est représenté appuyé à une colonne, contre laquelle est posée une lyre, rappel de sa fibre poétique. L'auteur est d'ailleurs immortalisé dans une posture oratoire – on retrouve cette même pose, bras droit levé, main gauche sur le cœur dans une lithographie de Bertrand et Oudin- vêtu d'une redingote, son col enserré d'un noeud papillon, montre de gousset apparente.
Le socle, colonne quadrangulaire, porte différentes informations. Sur la face principale, placés sous l'inscription « À Jasmin », se trouve une plaque figurant deux anges, une lyre et la mention Immortalitat.
Une autre plaque, placée à l'opposé de la précédente, est un rappel aux généreux donateurs à l'origine de l'érection de la statue en mai 1870.
Une dernière enfin, placée au côté droit de la statue, est une citation de Jasmin lui-même : " O ma lengo, tout me zou dit, Plantarey uno estelo a toun froun encrumit »/ « Oh ma langue, tout me le dit. Je placerai une étoile à ton front obscurci ». Ces vers sont extraits de l'épître à Charles Nodier « Des cranto de Paris ».
Georges Girard (1919-2009) est né en 1919 à Millau, d’une famille de gantiers. Très tôt il se passionne pour la langue d’oc et l’histoire locale, encouragé par l’historien Jules Artières (1864-1961) et le poète Louis Julié (1877-1947).
Dès 1945, il publie ses premières poésies dans le Journal de Millau et dans le recueil Repapiadas. En 1955, il réveille l’« École félibréenne millavoise Claude Peyrot », fondée en 1907 par le romaniste Léopold Constans et il crée le groupe folklorique « la Gantieirelo ». Ses poésies publiées dans la presse locale lui obtiennent ses premiers succès.
Il sera successivement lauréat aux Jeux Floraux de Toulouse, aux Jeux Floraux de Perpignan, au Jasmin d’Argent d’Agen, à la Société des poètes de Nice et aux Roses d’Angers.
Parrainé par le majoral Henry Mouly, il entre au Félibrige. Il devient « Mestre d’Obro » en 1955, Mestre en Gay Saber puis Capiscol de Grelh Rouergas en 1970. En 1971, il est élu Majoral du Félibrige titulaire de Cigale de l’Ort ou de Lansargues, portée avant lui par son ami Auguste Domergue et par Jean Ladoux, tous deux de Béziers.
Promoteur de nombreuses manifestations félibréennes, il organise les fêtes de la Sainte Estelle de Millau en juin 1973 et reste attaché à la place de la langue d’oc dans sa ville.
Archiviste municipal de Millau de 1974 à 1984, il déploie une importante activité associative en faveur du patrimoine culturel. Animateur de cours de langue d’oc et d’émissions en occitan sur Radio Beffroi, l’initiateur entre autres du prix François Fabié, des Amis de Jean-Henri Fabre et des Amis d’Emma Calvé (1955). Il réveille, en 1983, la Société d’Études Millavoises dont il assurera la présidence jusqu’à sa mort.
On lui doit de nombreuses manifestations commémoratives consacrées aux personnalités millavoises : Jules Artières (1961), Auguste Domergue (1972), Léopold Constans (1976), Louis Joulié (1977), Emile Aldebert (1977), Claude Peyrot (1995) et la cantatrice Emma Calvé (1858-1942) à qui il consacrera une partie de sa vie.
Écrivain, poète bilingue et conteur, il a laissé un recueil de poèmes Flambées (Impr. Artières, 1956) et de nombreux travaux d’historien sur la ville de Millau dans les articles et chroniques publiés dans le Journal de Millau, Midi Libre, la Revue du Rouergue, les Cahiers Rouergats et le Grelh roergas.
Don au CIRDOC en 2000 par l’auteur
Fonds clos
Le fonds d’archives contient des documents de travail concernant Calhelou (Jeanne Séguret), des correspondances éparses ainsi qu'un album photographique consacré à Philadelphe de Gerde.
1960-2000
Occitan (langueodcien)
Français
Occitan (gascon)
0,30 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)
Documents iconographiques
GIR
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle de recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Pierre Azéma (1891-1967) est né à Montpellier le 3 janvier 1891. Après ses études, il est employé à Montpellier dans les bureaux de la Compagnie des Mines de Graissessac (Hérault). En dehors de son travail, il fréquente le monde intellectuel et politique local et fait ses débuts dans le journalisme. En 1908, il tient une chronique dans l’Avenir de Tunis avant de collaborer au Républicain du Midi en 1910.
Introduit par le poète François Dezeuze dit « L’Escoutaire » (1871-1949) à l’Escolo dau Parage (regroupement des félibres montpelliérains), il prend part aux manifestations félibréennes et fonde en 1912 le groupe théâtral La Lauseta. Mobilisé en 1915, il est grièvement blessé par un éclat d’obus et retourne à Montpellier où il anime le journal de guerre occitan Lou Gal de 1916 à 1920. Il fonde alors la première association des mutilés de guerre et milite dans les associations d’anciens combattants.
Il est conseiller municipal de Montpellier en 1919, puis en 1935.
Syndic de la Maintenance de Languedoc en 1928, il est élu majoral du Félibrige en 1929, puis président de l’Institut d’Études Occitanes de 1957 à 1959. Codirecteur du journal Lou Gal, puis de la revue Calendau de 1933 à 1945, il collabore à de nombreuses publications périodiques, en particulier Le Sud dans lequel il tient la « Chronique d’oc » de 1930 à 1933. Il publia des chroniques, poèmes, essais, pièces de théâtre et anima les émissions radiophoniques de Radio Montpellier de 1927 à 1956. Il décède à Montpellier le 20 janvier 1967.
Don des héritiers en 1975
Fonds clos
CIRDÒC, Béziers, fonds Xavier Azéma
Le fonds reflète principalement les activités de Pierre Azéma au sein du Félibrige. Il contient la correspondance qu’il entretient avec les personnalités félibres de la première moitié du XXe siècle : Léon Teissier, Louis Stelhé, Clardeluno (Jeanne Barthès), Jean Vinas, Joseph Loubet, André-Jacques Boussac, Frédéric Mistral neveu, Marcelle Drutel, Marius Jouveau, Georges Reboul, Sully-André Peyre. Le fonds contient également les chroniques qu’il publie dans le journal montpelliérain L'Éclair (1923-1935), ainsi que plusieurs de ses travaux. Il est également composé d’un ensemble de dossiers documentaires concernant les félibrées de 1913 à 1965, l’enseignement, l’action régionaliste et la Catalogne.
1910-1967
Occitan (tous dialecte)
Français
Catalan
2,40 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)
Documents iconographiques
AZP
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle de recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Félibre toulousain, Pierre Bacquié-Fonade, plus connu sous le nom de Marius Bacquié-Fonade, (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé en 1904 l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse fondé en 1907. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino en 1893 et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933) . Il est élu majoral du Félibrige en 1905.
Très intéressé par le mouvement régionaliste qui se développe à la fin du XIXe siècle, il rencontre Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque régionaliste sur Toulouse et le Languedoc. C’est à la fois par ses recherches personnelles et par les envois qu’il reçoit en qualité d’administrateur de la revue La Terro d’Oc qu'il constitue une des plus riches bibliothèques sur l'histoire de Toulouse. Cette collection est complétée par celle du secrétaire-adjoint de la revue, l'écrivain Danton Cazelles (1867-1961). Vendue en 2014, la collection de Marius Bacquié-Fonade a été acquise par le CIRDÒC pour sa partie occitane, une partie des collections sur l'histoire de Toulouse a été acquise par les Archives municipales de Toulouse.
Fonds clos
Le fonds Marius Bacquié-Fonade se compose de deux grand ensembles :
BAC-A : correspondances reçues et envoyées par Marius Bacquié-Fonade et Danton Cazelles.
BAC-B : manuscrits littéraires envoyées à Marius Bacquié-Fonade, Danton Cazelles ou Marguerite Navarre, en tant que responsables de la revue La Terro d’Oc.
1885 - 1946
Langues représentées dans le fonds :Occitan (languedocien)
Occitan (provençal)
Occitan (gascon)
Français
Importance matérielle :0.10 mètre linéaire, 250 feuilles environ
Supports représentés :Le fonds comprend des manuscrits de correspondances ainsi que des pièces littéraires de différentes natures : poésie, prose, paroles de chanson, partition, dessin, conte.
Il comprend également quelques poèmes imprimés.
BAC
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Consultable au CIRDÒC, en salle de recherche
Conditions de reproduction :
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est possible sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905.
Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. C'est dans le cadre de ces travaux que Bacquié-Fonade s'intéresse à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables. C'est ainsi qu'en 1895, Bacquié-Fonade écrit pour la première fois à Frédéric Mistral à propos de la mise en place d'un monument dédié à la mémoire d'Auguste Fourès. La correspondance sera dans un premiers temps assez tendue entre les deux hommes, aux tempéraments et aux inspirations distinctes, mais peu à peu une véritable complicité, puis une sincère amitié, apparait au sein de leurs échanges.
Le fonds des manuscrits isolés est constitué d'un ensemble de pièces issues des donations fondatrices du CIDO (Ms 1 à 757) ainsi que de donations ultérieures et d'acquisitions régulières du Cirdòc - Médiathèque occitane (Ms 758 et au delà). Il regroupe des documents de nature diverse - manuscrits d'ouvrages, correspondance, dictionnaires, cartes postales...
Modalités d'entrée :Le fonds des manuscrits isolés est composé d'achats, donations ou legs de pièces entrées individuellement dans les collections du CIRDÒC et qui ne constituaient pas, à leur entrée, de fonds documentaire.
Accroissement :Fonds ouvert
Le fonds des manuscrits isolés est un fonds ouvert. Il s'accroit lors de chacune des acquisitions individuelles faites par le CIRDÒC. Il composé d'une grande variété de supports (manuscrits littéraires, correspondances, cartes postales...). Il n'a pas vocation à contenir de documents issus d'une période ou d'auteurs particuliers.
Dates extrêmes :1509 - 2014
Langues représentées dans le fonds :Occitan
Français
Catalan
Importance matérielle :20 mètres linéaires
Supports représentés :Manuscrits
Imprimés
Le fonds des manuscrits isolés est composé d'un cote "Ms" auquel est ajouté un identifiant numéraire. Les documents sont classés suivants leur ordre d'intégration dans le fonds.
Instruments de recherche disponibles :Catalogue des archives et manuscrits du CIRDÒC
Accéder à la description détailllée du fonds
Consultation sur place
Conditions de reproduction :Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayant-droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation laissés à l'appréciation des bibliothécaires du CIRDÒC.
Le fonds des correspondances du début du félibrige a été constitué par Joseph Salvat à la suite de recherches effectuées sur le felibrige au début des années 1950. Les correspondances sont des copies de lettres alors conservée à Maillane dans les archives de Frédéric Mistral.
Modalités d'entrée :Le fonds des correspondances du début du félibrige font partie des archives du Collège d'Occitanie déposées par le Collège d'Occitanie au Cirdoc en 2013.
Accroissement :Fonds clos
Le fonds des correspondances du début du félibrige est composé de copies de lettres rédigée par Joseph Salvat. Il comprend des lettres écrites ou reçues par Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Achille Mir, Antoine-Blaise Crousillat, Jean-Baptiste Gaut, Auguste Fourès, Alphonse Marcailhou d'Aymeric, Théodore Aubanel, Émile Ranquel, Anselme Mathieu, Jacques Azaïs, Gabriel Azaïs, Jasmin, Paul Giera et Saint-René Taillandier.
Dates extrêmes :1850 - 1890
Langues représentées dans le fonds :Occitan
Français
Importance matérielle :1 mètre linéaire
Supports représentés :Manuscrits
Le fonds des correspondances du début du félibrige est regroupé sous les cotes CQ 456/1 à CQ456/14.
Instruments de recherche disponibles :Consultation sur place
Conditions de reproduction :Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayant-droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation laissés à l'appréciation des bibliothécaires du CIRDÒC.