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PRÉSENTATION



Fondée en 2018, la Cie Rêves du 22 Mars porte avant tout des utopies, sous forme de spectacles.
Tout et tout le temps, pour tout le monde et partout.
De la pièce de théâtre à la bande audiomatographique, du spectacle en appartement à la performance de rue, les formes varies pour porter un projet poélitique clair : Réinterroger les marges afin de déconstruire les dominations.
Le 22 Mars, premier jour du printemps, est un jour récurrent (coïncidence?) de luttes et de victoires sociales : naissance de Mai 68, fin du servage en Allemagne, loi interdisant le travail des enfants en France, naissance de la ligue Arabe, indépendant de la Jordanie, Naissance du Parti Progressiste Martiniquais d’Aimé Cesaire, bannissement de la discrimination sexuelle de la constitution américaine, naissance des luttes contre l’accord du 22 Mars 2014 sur l’assurance chômage…
La sève monte et les indépendances se rêvent, les 22 Mars.


CONTACT DIFFUSION 



Bruno Paternot :  06 81 10 44 76 - Artistique
artistique@revesdu22mars.eu

David Cherpin : 06 59 46 12 60 - Administration
contact@revesdu22mars.eu 

www.revesdu22mars.
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Aicí e ara
Pach, Rémi. Directeur de publication
Revue trimestrielle, publiée à Montpellier de 1979 à 1983 (15 numéros) sous la direction de Rémi Pach. Le comité de rédaction réunit Jean-Frédéric Brun, Jean-Pierre Laval, François Pic.

Le titre de la publication fait référence au manifeste publié dans le premier numéro de Viure en 1965 « Aicí e ara. Dins aqueste païs e dins aqueste sègle, l’òme… L’òme deliure e responsable » et affirme la volonté de filiation entre les deux publications. Revue de réflexion et de critique sur l’occitanisme, indépendante de tout mouvement ou parti politique, les articles traitent de sujets politiques, culturels et littéraires. Aicí e ara est aussi ouverte aux autres minorités nationales. La revue est à l’origine de la création en 1980 de l’Union del Pòble d’Òc, qui se veut un rassemblement et non un parti, le Manifeste de l’U.P.O est publié dans le n°9 de novembre 1980. La revue est rédigée entièrement en occitan jusqu’au n° 10 de février 1981, à partir de mai 1981 apparaissent des articles en français.

En mai 1982, après une interruption d’un an, une nouvelle série voit le jour et la revue annonce un changement de cap, elle ne s’adresse plus seulement aux occitanistes et accorde une place plus importante à l’aspect culturel. Les articles en occitans, dans un esprit d’ouverture et de tolérance, s’ouvrent à la graphie mistralienne. Le dernier numéro paraît en février 1983, son éditorial fait le constat de démobilisation et de régression du mouvement occitan depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir.
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Viure
Lafont, Robert (1923-2009). Directeur de publication
Revue trimestrielle publiée à Nîmes de 1965 à 1973 (30 numéros) sous la direction de Robert Lafont. Lors de sa création, le comité de rédaction réunit Jean-Paul Bringuier, Claude Fabre, Gui Martin et Yves Rouquette. Jean Larzac et Philippe Gardy rejoindront l’équipe en 1966.

Le premier numéro paraît en 1965, il débute par un texte liminaire Revolucion occitana, souvent repris par la suite, qui constitue un manifeste et annonce mai 68. Le texte est rédigé par Robert Lafont et Yves Rouquette.

L'importance de Viure tient à son caractère précurseur dans tous les domaines. Par ses analyses (aliénation, colonialisme intérieur, socialisme, nationalisme...) la revue a donné les éléménts nécessaires à la réappropriation de l'histoire et de l'identité occitanes. Des désaccords au sein du comité de rédaction entraîneront la disparition de la revue en 1973.
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
Institut d'Estudis Occitans d'Aude

Dans cette exposition conçue par le CIRDOC et l'IEO d'Aude, découvrez l’univers du conte occitan à travers 16 de ses personnages emblématiques : Joan de l’Ors bien sûr, mais également lo vailet, la vièlha, lo piòt...  Une galerie de portraits de quelques-unes des figures récurrentes de la littérature orale des pays d’oc.

Mises en textes par Alan Roch, les aventures de ces personnages prennent vie grâce aux illustrations hautes en couleurs de Jean-Christophe Garino.

Retrouvez sur la Maleta :

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Almanac patoues de l'Ariejo
Gadrat, Léon (1847-1906). Directeur de publication
L’Almanac patoues de l’Ariejo paraît pour la première fois en 1891 à l’initiative de Léon Gadrat, imprimeur à Foix. La publication sera interrompue en 1915 à cause de la guerre et ne reprendra qu’en 1922, le dernier numéro connu est celui de 1936.
C’est un almanach populaire. Contrairement à de nombreux almanachs occitans, l’Almanac patoues n’est pas une publication militante, il n’est pas un organe du Félibrige et demeure indépendant de la hiérarchie félibréenne, même si le mouvement exerce une influence durable sur la rédaction : parmi les contributeurs, Arthur Cassou et Paul Dunac sont membres de l’Escolo de Mount-Segur et Clovis Roques sera majoral représentant de l’Escolo deras Pireneos.

Le contenu de la publication évolue en raison de sa propre histoire et des évènements qui l’affectent. Les trois premiers numéros contiennent essentiellement des textes issus de la tradition orale extraits du Bulletin de la société ariégeoise des sciences, lettres et arts : des contes populaires recueillis par l’abbé David Cau Durban, des collectages de chants traditionnels réalisé à Massat par un instituteur, M. Ruffié ainsi que des proverbes extraits de Proverbes patois de la vallée de Biros collectés par l’abbé Guillaume Castet. Par la suite l’almanach va exploiter une autre source, le recueil des Chants populaires du Languedoc publié par Louis Lambert et Achille Montel.
La publication de ce corpus traditionnel a fait de l’Almanac patoues de l’Ariejo le recueil le plus dense de littérature orale pyrénéenne et a joué un rôle majeur dans la revitalisation de la mémoire occitane.

Le décès de Léon Gadrat en 1906 représente une véritable rupture. A partir de 1907 le contexte éditorial évolue, les textes recueillis cèdent la place à des compositions de moins bonne qualité : contes souvent misogynes, facéties, textes grivois suspectés de médiocrité et autres récits comiques dégénérant parfois jusqu’au scatologique. L’almanach publie aussi des textes historiques et des textes inspirés par l’actualité ou la vie quotidienne dont ils sont le reflet. La grande majorité des auteus se cache derrière des pseudonymes dont certains n'ont jamais été identifiés.

La présentation matérielle de l’almanach est toujours la même tout au long de sa publication. Il contient peu de publicité, à partir de 1900 il est illustré de petites vignettes puis de dessins et de séries de dessins humoristiques à la façon de bandes dessinées. Il est diffusé à 4500 exemplaires. 

L’almanach est entièrement rédigé en langue occitane à l’exception du chapitre « Foires et marchés ». L’Ariège a la particularité d’être un département qui inclut deux aires dialectales bien différenciées : le languedocien et le gascon, l’almanach en est le reflet. Cependant une étude de la répartition par dialecte des textes publiés met en évidence la domination du languedocien, 80 % des textes sont écrits dans ce dialecte. Les contributions en gascon chutent à partir de 1908, date à laquelle Bernard Sarrieu lance l’Armanac dera Mountanho. La communauté linguistique gasconne des Pyrénées centrales, portée par le dynamisme du Félibrige, se structure autour le l’Escolo dera Pireneos.

Quant à la graphie, elle fluctue, mais L’Almanac patoues de l’Ariejo n’a jamais adopté la graphie félibréenne. Globalement la publication adopte la graphie mise au point par Louis Lafont de Sentenac dont les règles sont énoncées dans la préface du Recueil de noëls de l'Ariège en patois languedocien et gascon publié en 1887. Ces règles sont une adaptation de la graphie félibréenne, conçue au départ pour un dialecte provençal rhodanien, à la langue parlée en Ariège. L’almanach n’adoptera pas non plus la graphie classique, un seul texte est publié dans cette graphie en 1929, il est de Raymond Lizop : La Reina Floreta.
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Arcanèl

PRÉSENTATION DU SPECTACLE

À la croisée des chemins est un spectacle réunissant cinq artistes, un hommage au patrimoine, architectural, oral et musical. Investissant un lieu patrimonial, la troupe met en valeur celui-ci par une enluminure architecturale, et l'anime de contes, de musique et chants occitans, pour entraîner le spectateur dans un voyage dans le temps.

Le temps de la nature, au fil des saisons, de la culture des champs, des chants de quête, des fêtes et des pèlerinages... Le temps du rêve, de l'étrange et du merveilleux.

Le public circule dans une architecture vivante, colorée, ciselée par l'ombre et la lumière. Entonnée à plein gosier, la Granda surgit de la terre même. La Cabrette égrène ses mélopées ornementées. Les mots dansent, espiègles, hors des sentiers battus.

À la croisée des chemins. Entre la terre et le ciel, le profane et le sacré, l'homme et la nature. Au crépuscule, lorsque le jour la nuit s'embrassent.



PRÉSENTATION DE L'ÉQUIPE ARTISTIQUE

Enluminure architecturale : Audrey Cogny et Alexandre Fournials, plasticiens lumière spécialisés dans la réalisation de bains de couleurs en direct, aux nuances naturelles dans des sites patrimoniaux. Ils sont les auteurs de scénographies, images et couleurs pour des sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO et aux Monuments historiques.

Cabrette : Jean-Claude Rocher. Cabretaire depuis 1978, le musicien explore le riche répertoire auvergnat. Il est également collecteur de chants, musiques et contes. Jean-Claude Rocher voue logiquement une grande passion à la culture occitane auvergnate.

Chant occitan et français : Brigitte Bigotte. Elle propose un répertoire ancré en terre auvergnate. C'est le chant des paysans et de leur vie quotidienne, chants de labour transmis par Joseph Canteloube, chants de moisson, chants de quête, de fête ou chants à danser.

Contes occitans et français : Didier Huguet. Depuis qu'il recueille des chants, des contes et des légendes aux quatre coins de l'Auvergne, Didier Huguet est devenu avec le temps, un passeur d'histoires. Ses récits mêlent humour et gravité, fantaisie et émotion, histoire et légendes locales. Cette salade de mots en français et en occitan, est épicée de chansons et d'un zeste d'accordéon.

CONTACT DIFFUSION


Alexandre Fournials – 0781419934 – cognyaudrey@yahoo.fr

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Le Girondin Patric La Vau (Patrick Lavaud) a toujours entendu parler la langue depuis son enfance, et notamment à la ferme de ses grands-parents dans le Périgord. C’est naturellement qu’il s’est engagé à travailler à la promotion et à la sauvegarde de la langue et de la culture occitanes.

Directeur artistique des Nuits Atypiques depuis 1992, Patric La Vau est également réalisateur de films documentaires en occitan. Il a consacré un documentaire à Michèu Chapduèlh, écrivain et chansonnier limousin, appelé Michèu Chapduèlh, una pensada sauvatja. Dans Escotar los ausèths arribar, Patric La Vau a filmé André Faugère, 98 ans, évoquant des servitudes du métayage et des transformations de l’agriculture, de sa complicité avec la nature et de sa passion pour la chasse. Dans Lenga d’amor, le réalisateur nous convie à une découverte de la langue et de la culture occitanes d’hier et d’aujourd’hui en se basant sur ses souvenirs dans la ferme familiale.

Pour Patric La Vau, faire un film en occitan est un acte politique. Par refus de l'uniformisation, par engagement, par amour pour la langue et la culture occitanes, il filme des personnes que l'on pourrait penser d'un autre temps, d'un autre monde.
Des personnes âgées, parfois très âgées, dépositaires des dernières traces et des derniers savoirs de l'ancienne civilisation paysanne.
Patric La Vau questionne leur humanité, s'intéresse à leur parcours de vie, leur façon d'être au monde, leur manière de faire, de penser, de sentir. Et c'est dans l'usage de leur langue maternelle, au sein des échanges, que se crée la confiance et la connivence : c'est en parlant enfin leur langue que Patric La Vau recueille auprès d'eux des propos simples, profondément sincères. Et l'expérience de chacun.e dans toute sa singularité exprime celle, collective, de toute une génération.

Filmar en occitan, perqué e com ?
"En raison d'un long processus historique d'interdiction officielle, de dévalorisation sociale puis de marginalisation des langues périphériques en France, la communication en occitan est aujourd'hui de plus en plus rare et fragile.
Beaucoup de locuteurs potentiels ont la compétence pour s'exprimer en occitan mais n'ont plus vraiement l'occasion sociale d'exercer cette compétence. Ce que résume la sociolinguistique par cette formule : "Parler ? Mais à qui ?".
En raison de l'effacement ou même de la quasi-disparition de la communication en occitan, filmer dans cette langue participe d'un acte de résistance politique et de sauvegarde d'un patrimoine immatériel en péril. Mon propos n'est donc pas de filmer la réalité des échanges langagiers des pays d'oc, mais de favoriser et de recueillr une parole en occitan." (Patric La Vau)


Quelques uns de ses documentaires ont été diffusés sur Octele et vous pourrez en savoir plus sur le travail réalisé par Patric La Vau sur son site www.lavaupatric.com
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La saga du Larzac : histoire du Larzac des années 70 à 83
Verdié, Bernard

Bernard Verdié, paysan, éditeur et rédacteur en chef de la revue Patrimòni, relate les mouvements de protestations qui, au cours des années 1970, ont fait du plateau du Larzac un espace de convergence de luttes. L'émission est co-animée par Pascal Pottier, journaliste et animateur à Ràdio Lenga d'Òc.

En 1971, les premiers rassemblement de paysans ont lieu contre le projet du ministère de la Défense d'étendre un camp militaire par des expropriations de paysans, quand ils refusaient de vendre au prix fort. Du fait de la situation géographique du plateau, après la période des luttes sociales de 1968, et avec les mouvements anticapitalistes, antimilitaristes, la prise de conscience écologique, ... , la lutte des paysans du Larzac s'internationalise, fédérant des revendications contre les oppressions et pour la démocratie : antinucléaire, hippie, féministe, occitaniste, révolutionnaire de Grèce et du Chili, anticolonialistes palestiniens, représentants de l'IRA, maoïstes, paysans du tiers monde, etc.

Cette émission s'intéresse particulièrement aux 10 ans (1971-1981) de lutte contre le projet d'extension du camp militaire du Larzac.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans les émissions ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés des enregistrements.

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Un libre per esser liure : une émission littéraire
Blin-Mioch, Rose

Dans ses capsules radiophoniques, Rose Blin-Mioch, Docteure en langues Romanes spécialité Occitan, nous présente une oeuvre littéraire de son choix : paratexte, fond, forme et langue, la littérature occitane contemporaine recèle encore bien des surprises. 
Des lectures afin de donner un avant-goût de ces œuvres.

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Jaume Ièr : Un rei nascut a Montpelhièr
Joanda (1972-....)
Petit feuilleton radiophonique historique animé par Jean-Daniel Estève, connu sous son surnom Joanda et accompagné de professionnels de l'histoire, écrivains, politiciens, qui content l'histoire de Jacques Ier d'Aragon (1208-1276).
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