À la croisée des chemins est un spectacle réunissant cinq artistes, un hommage au patrimoine, architectural, oral et musical. Investissant un lieu patrimonial, la troupe met en valeur celui-ci par une enluminure architecturale, et l'anime de contes, de musique et chants occitans, pour entraîner le spectateur dans un voyage dans le temps.
Le temps de la nature, au fil des saisons, de la culture des champs, des chants de quête, des fêtes et des pèlerinages... Le temps du rêve, de l'étrange et du merveilleux.
Le public circule dans une architecture vivante, colorée, ciselée par l'ombre et la lumière. Entonnée à plein gosier, la Granda surgit de la terre même. La Cabrette égrène ses mélopées ornementées. Les mots dansent, espiègles, hors des sentiers battus.
À la croisée des chemins. Entre la terre et le ciel, le profane et le sacré, l'homme et la nature. Au crépuscule, lorsque le jour la nuit s'embrassent.
Enluminure architecturale : Audrey Cogny et Alexandre Fournials, plasticiens lumière spécialisés dans la réalisation de bains de couleurs en direct, aux nuances naturelles dans des sites patrimoniaux. Ils sont les auteurs de scénographies, images et couleurs pour des sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO et aux Monuments historiques.
Cabrette : Jean-Claude Rocher. Cabretaire depuis 1978, le musicien explore le riche répertoire auvergnat. Il est également collecteur de chants, musiques et contes. Jean-Claude Rocher voue logiquement une grande passion à la culture occitane auvergnate.
Chant occitan et français : Brigitte Bigotte. Elle propose un répertoire ancré en terre auvergnate. C'est le chant des paysans et de leur vie quotidienne, chants de labour transmis par Joseph Canteloube, chants de moisson, chants de quête, de fête ou chants à danser.
Contes occitans et français : Didier Huguet. Depuis qu'il recueille des chants, des contes et des légendes aux quatre coins de l'Auvergne, Didier Huguet est devenu avec le temps, un passeur d'histoires. Ses récits mêlent humour et gravité, fantaisie et émotion, histoire et légendes locales. Cette salade de mots en français et en occitan, est épicée de chansons et d'un zeste d'accordéon.
Alexandre Fournials – 0781419934 – cognyaudrey@yahoo.fr
Bernard Verdié, paysan, éditeur et rédacteur en chef de la revue Patrimòni, relate les mouvements de protestations qui, au cours des années 1970, ont fait du plateau du Larzac un espace de convergence de luttes. L'émission est co-animée par Pascal Pottier, journaliste et animateur à Ràdio Lenga d'Òc.
En 1971, les premiers rassemblement de paysans ont lieu contre le projet du ministère de la Défense d'étendre un camp militaire par des expropriations de paysans, quand ils refusaient de vendre au prix fort. Du fait de la situation géographique du plateau, après la période des luttes sociales de 1968, et avec les mouvements anticapitalistes, antimilitaristes, la prise de conscience écologique, ... , la lutte des paysans du Larzac s'internationalise, fédérant des revendications contre les oppressions et pour la démocratie : antinucléaire, hippie, féministe, occitaniste, révolutionnaire de Grèce et du Chili, anticolonialistes palestiniens, représentants de l'IRA, maoïstes, paysans du tiers monde, etc.
Cette émission s'intéresse particulièrement aux 10 ans (1971-1981) de lutte contre le projet d'extension du camp militaire du Larzac.
Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans les émissions ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés des enregistrements.
Dans ses capsules radiophoniques, Rose Blin-Mioch, Docteure en langues Romanes spécialité Occitan, nous présente une oeuvre littéraire de son choix : paratexte, fond, forme et langue, la littérature occitane contemporaine recèle encore bien des surprises.
Des lectures afin de donner un avant-goût de ces œuvres.