Explorer les documents (4149 total)

v_linha-imaginot-25.jpg
Linha Imaginòt. - Annada 07, n° 25 mars 1996
Sicre, Claude. Directeur de publication
Bulletin du secteur Musica de l'Institut d'études occitanes, la Linha Imaginòt contient l'actualité de la création musicale occitane ainsi que de nombreux articles sur les festivals d'Uzeste, de Larrazet et le Forum des langues du monde de Toulouse. On peut aussi y lire des textes de  réflexion sur la décentralisation, la défense des langues et des cultures. La publication est ouverte aux débats et donne la parole à ses lecteurs dans une importante rubrique « Courrier », elle comprend enfin une revue de presse et des comptes-rendus de lectures.
v_linha-imaginot-24.jpg
Linha Imaginòt. - Annada 06, n° 24 décembre 1995
Sicre, Claude. Directeur de publication
Bulletin du secteur Musica de l'Institut d'études occitanes, la Linha Imaginòt contient l'actualité de la création musicale occitane ainsi que de nombreux articles sur les festivals d'Uzeste, de Larrazet et le Forum des langues du monde de Toulouse. On peut aussi y lire des textes de  réflexion sur la décentralisation, la défense des langues et des cultures. La publication est ouverte aux débats et donne la parole à ses lecteurs dans une importante rubrique « Courrier », elle comprend enfin une revue de presse et des comptes-rendus de lectures.
v-linha-imaginot-23.jpg
Linha Imaginòt. - Annada 06, n° 23 septembre 1995
Sicre, Claude. Directeur de publication
Bulletin du secteur Musica de l'Institut d'études occitanes, la Linha Imaginòt contient l'actualité de la création musicale occitane ainsi que de nombreux articles sur les festivals d'Uzeste, de Larrazet et le Forum des langues du monde de Toulouse. On peut aussi y lire des textes de  réflexion sur la décentralisation, la défense des langues et des cultures. La publication est ouverte aux débats et donne la parole à ses lecteurs dans une importante rubrique « Courrier », elle comprend enfin une revue de presse et des comptes-rendus de lectures.
v_linha-imaginot-22.jpg
Linha Imaginòt. - Annada 06, n° 22 juin 1995
Sicre, Claude. Directeur de publication
Bulletin du secteur Musica de l'Institut d'études occitanes, la Linha Imaginòt contient l'actualité de la création musicale occitane ainsi que de nombreux articles sur les festivals d'Uzeste, de Larrazet et le Forum des langues du monde de Toulouse. On peut aussi y lire des textes de  réflexion sur la décentralisation, la défense des langues et des cultures. La publication est ouverte aux débats et donne la parole à ses lecteurs dans une importante rubrique « Courrier », elle comprend enfin une revue de presse et des comptes-rendus de lectures.
vignette-nissa independenta.jpg
Album « Nissa Independenta » de Nux Vomica
Nux Vomica
Livret du premier album du groupe niçois Nux Vomica, Nissa Independenta, sorti en 1995, comprenant les paroles des chansons suivantes :
- Plou-plou
- Lo tren dei pinha
- Pati
- Carnaval de St-Roch
- La Ratapinhata
- St Roch
vignette-carnaval-morillere.jpg
Carnabal es arribat (film de Roger Morrillère, 1969)
Morillère, Roger
Un film réalisé par le cinéaste Roger Morillère dans le cadre de sa thèse filmée sur le Carnaval (École Pratique des Hautes Etudes, 1971) et coproduit par le CNRS, disponible via la vidéothèque du CNRS.

À Limoux, pays de vignoble producteur de la blanquette, un carnaval traditionnel se déroule chaque année pendant neuf dimanches consécutifs, avec les sorties de huit « bandes ». La préparation du carnaval comprend la discussion du programme, le choix des dessins et des tissus des costumes, la fabrication des entorches... En ouverture de la fête, les meuniers descendent des collines et avancent en dansant dans la ville au son de la fanfare, et à la mairie de Pieuce participent à la remise d'une médaille. Puis ce sont les sorties et les danses de la bande du Pont-Vieux, déguisée en judokas et portant des masques, et de celle des Arcades, en jazzmen de la Nouvelle-Orléans, masqués aussi. Les pierrots s'habillent à leur tour et dansent parmi la foule qu'ils inondent de confettis, les goudils aux divers travestis apparaissent. La nuit de clôture du carnaval, la foule est entraînée dans la danse par les pierrots et les travestis. Dans les cafés on « chine », profitant de l'anonymat pour régler ses comptes avec une voix déguisée. Après minuit le jugement de Carnaval et sa jetée au bûcher sont le prélude à une succession de farandoles et de lamentations autour du feu.
vignette-laruns.jpg
Enregistrement de « La Plenta deu pastor » par le groupe de Laruns
Coudouy, Jean-Claude
Sanchette, Georges

« La Plenta deu pastor » est une chanson écrite par Georges Sanchette et Jean-Claude Coudouy .

 Elle doit son originalité au thème traité, l'exode rural, ainsi qu'au fait qu'elle ait été créée pour être chantée en polyphonie. Le groupe Los Pagalhós a repris la chanson sur son album « Los Pagalhós cantan lo Biarn » en 1983. « La plenta deu pastor » fait partie des quelques chansons qui ont traversé les rivières et sont chantées jusqu'aux confins de la Garonne.

[imatge id=21609]Dans cet enregistrement, elle est chantée par le groupe des jeunes de Laruns (vallée d’Ossau) au Festival de Siros (64) en 1969 : « La Plenta deu pastor » a été la première chanson polyphonique de création interprétée sur la scène de ce festival.

Une très courte introduction aux instruments traditionnels (Flûte/tambourin et accordéon diatonique) en fondu enchaîné précède la chanson qui est interprétée a capella.



Paroles :

Aulhers de totas las contradas
Ca vietz audir nostes dolors,
Qu’ei fenit a jamei,
De veder tan d’aulhades
Sus los nostes camins
Tots pingorlats de flors.

Au bèth miei deu primtemps,
Vriuleta berojina
Que deishavas lo loc,
Tau banèth saboròs
Tu qu’ei seras tostem,
Çò qui’m va mancar hèra
Qu’ei lo son tan plasent
Deus charmants tringuerons.

Auprès de tu ma mie,
Que'n plori de tristessa
Sovien'te d'aqueth temps,
Un còp secat l’arrós
Qu’enviavam lo Pigon,
Guardar las aulheretas
E tos dus suu gason,
Cantavam ua cançon.

Adara tot solet,
Capsus de la montanha
Cò qui'm turmenta mes,
Que las nostes amors
Qu’ei de saber que lèu,
Sus aquera pelosa
Non cherirei pas mei,
Los petits anherons.

vignette.jpg
Voses de la modernitat : parcours littéraire, photographique et sonore sur les chemins de la modernité poétique occitane

ACCÉDER À L'EXPOSITION

Loin des préjugés d'une culture régionaliste ou folklorisée, encore trop souvent véhiculés quand il s'agit de littérature en langue occitane, l'exposition virtuelle Las voses de la modernitat / Les voix de la modernité  vous propose de découvrir une sélection de voix poétiques qui réaffirment sans cesse la brillante jeunesse d'une poésie millénaire.

Ce parcours virtuel vous invite à découvrir des hommes et des femmes poètes d’expression occitane qui ont marqué et font vivre la modernité poétique occitane : présentation des poètes et de leur œuvre, choix de textes et surtout écoute de leurs poèmes mis en voix, parfois par les poètes eux-mêmes.
Parmi les chemins proposés, celui des photographies de Georges Souche, issues de sa série « Arbres », où le paysage devient l’incarnation sensible de textes des grands auteurs occitans contemporains chers au photographe. 

Production et conception : CIRDOC - Institut occitan de cultura 

Textes : Robert Allan, Max Allier, Serge Bec, Jean-Frédéric Brun, Silvan Chabaud, Léon Cordes, Marcelle Delpastre, Philippe Gardy, Sèrgi Javaloyès, Robert Lafont, Aurélia Lassaque, Bernard Manciet, René Nelli, Louisa Paulin, Jean-Marie Petit, Serge Pey, Yves Rouquette, Max Rouquette. 

Photographies : Georges Souche (série Arbres).

Documents sonores : collections CIRDOC (Fonotèca) ;  Occitània Produccions (collection Trésors d’Occitanie). 

CIRDOC_CBC-0767_p61-70.pdf
Rapport de recherche : Minorités nationales, culture et décentralisation : le cas occitan (1983)
Coulon, Christian
Morin, Françoise
Bien connue aujourd'hui, la crise dans laquelle entre le mouvement occitan et plus largement la dynamique de revendication régionaliste au début des années 1980 est observée dès 1983 par deux chercheurs en sciences sociales : Françoise Morin (Université de Toulouse-Le Mirail) et Christian Coulon (CNRS, Bordeaux). 

Ce rapport est la relation d'une communication faite au colloque qui s'est tenu les 4 et 5 décembre 1983 au Centre Thomas-More à Lyon sur la problématique des « minorités nationales » dans le nouveau contexte politique de la gauche au pouvoir : 
« Jusqu'en mai 1981, l'État français est resté sourd à ces revendications. En se présentant aux élections avec, dans ses bagages, la reconnaissance des « peuples minoritaires » de France et de leur « droit à la différence », le Parti Socialiste transgressait en quelque sorte toute une série de règles et de principes qui ont modelé l'État-Nation à la française. Après deux ans de gouvernement, si le programme socialiste de « la France au Pluriel » est loin d'être appliqué dans sa globalité, des ouvertures ont néanmoins eu lieu (...) Or, paradoxalement, au moment où les acteurs de ces cultures minoritaires devraient s'emparer de ces ouvertures pour développer une dynamique de conscientisation, on constate un certain immobilisme de ces mouvements (excepté en Corse). »

Il a été publié dans Recherches et documents du Centre Thomas More, n° 48, décembre 1985.
Occitania Libertaria
Peiregòrd es pas a vendre : la contestation face aux promoteurs immobiliers
Escarpit, David
Bertrand, Aurélien

Les années 1970 sont marquées par la contestation sociale et économique d’un certain modèle de l’état. De 1968 et la contestation de la France gaulliste aux chocs pétroliers et ses conséquences économiques et sociales, la période est un foisonnement de mouvements contestataires, alternatifs, à travers toute l’Europe, parfois favorables à l’usage de la violence.
Dans les pays d’Oc, cette période correspond au fameux borbolh créatif et idéologique qui voit la naissance de la Nouvelle chanson occitane, mais aussi la théorisation de certains concepts comme le Colonialisme intérieur, un des thèmes développés par Robert Lafont et largement repris par de nombreux théoriciens de la pensée occitane.

L’idée que dans le contexte étatique français, les pays d’Oc soient traités comme des pays colonisés - en plus de ce que l’on peut considérer comme une colonisation culturelle - sur le plan du développement économique, se répand. La stratégie économique des pays du Midi serait limitée à en faire des nids à touristes, envahis par l’industrie hôtelière et les promoteurs immobiliers, servant de jardin à Paris et sa banlieue. Des pays sans économie propre - détruite par les politiques agricoles françaises - tout juste bons à être placés sous tutelle.

Cette idée, associée à un contexte d’intense militantisme occitan, donne naissance à des comités d’action, des groupes de petite taille décidés à passer à la vitesse supérieure dans leur quête de reconnaissance de l’identité occitane, quitte à envisager l’action directe et le recours à la force.

Deux régions sont particulièrement touchées par ce phénomène. Le Languedoc, en proie à la crise viticole et possédant une tradition « rouge » de contestation sociale et le Périgord, pays hautement touristique. Tous deux se sentent dépossédés de leur patrimoine. Dans une moindre mesure Bordeaux, base arrière des groupes occitanistes, recrute beaucoup dans les milieux associatifs occitans et universitaires. Le Périgord notamment fait partie des régions occitanes où la langue et la culture sont demeurées vivantes, avec un Félibrige actif sans être politisé et une vie musicale et poétique occitane intense.

C’est dans ce contexte qu’apparaît le Comité d’Action Sarladais (CAS), autour de slogans comme « Le capital croque le Périgord » ou « Lo Perigòrd es pas a vendre » (le Périgord n’est pas à vendre). Ce dernier fait référence au rachat de fermes abandonnées et de terres par de riches « colons » empêchant l’installation de jeunes agriculteurs. On recense aussi l’utilisation plus marginale du slogan « Lo vent a bufat, l’Estat a pas paiat » (le vent a soufflé, l’État n’a pas payé) qui fait référence à une tempête ayant saccagé des noyers et aux promesses d’indemnisations des agriculteurs non tenues. De petits groupuscules fleurissent : outre le CAS apparaît également le « Front de Liberacion de la Val de Dròpt », tous deux tentés par l’action directe et les opérations coup de poing. Au sein de ces groupes, chaque membre ne connaît qu’une partie des autres membres, la clandestinité est de règle. Ils seront bientôt réunis dans la mouvance de « Volèm Viure Al País », qui prône alors l’action directe et une certaine forme de violence, en particulier dans le Sarladais et du côté de Sainte-Foy-la-Grande, avec des ramifications à Bordeaux, en Lot-et-Garonne et en Sud-Gironde. Il existe aussi un « Moviment Anarquista Occitan » (mouvement anarchiste occitan) en particulier en Périgord. Quelques petits journaux satiriques occitans sont également imprimés, comme Lo Pelharòt à Bergerac.

sur 415