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Actes du colloque "La révolution du livre : XVe-XVIe siècle"
Chapot-Blanquet, Maguy
Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique.

Avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée, du CIRDOC - Institut occitan de cultura, de la Société Archéologique de Montpellier  et de la ville de Salon-de-Provence.

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La révolution du livre : XVe-XVIe siècle

La Renaissance, cette période de l'entre-deux, Moyen-Âge et Temps Modernes, peut prendre pour repère la chute de l'Empire Byzantin (1453) ou la découverte de l'Amérique (1496) et le règne des Valois et la fin des guerres de  Religion avec la promulgation   de l'Édit de Nantes (1589) par Henri IV. Il ne s'agit pas là de borner la Renaissance comme on borne une route mais d'en  saisir le socle.
Dans ce déroulé historiographique nombreux furent les conflits, les guerres mais aussi les avancées notables en science, astronomie avec Copernic puis Galilée, astrologie avec Nostradamus, en arts avec Leonard de Vinci par exemple, et les Belles Lettres avec, en France, le mouvement de la Pléiade. Mais nous retiendrons ici l'essor du courant hurnaniste.
Ce  courant  est  lié  à  deux  facteurs,  intellectuel  et technique, amenés notamment par le XVe siècle. Georges Bischoff l'appellera « le siècle de Gutenberg ». Grâce à l'imprimerie, le livre sort des sphères du pouvoir (État, Église). Ce mouvement n'émane pas que de la capitale : en région on imprime et on diffuse. Le marché du livre est florissant à Toulouse, en Languedoc, et l'Occitanie tout entière connaîtra aussi sa Renaissance littéraire. Le livre opère comme un média. Cette révolution est comparable à celle d'internet de nos jours.
Le livre est le diffuseur d'une nouvelle philosophie qui place l'humain et les valeurs humaines au centre de la pensée. Mais quel fut le creuset de ce que l'on appellera plus tard « l'humanisme » ?
Après la chute de Constantinople, de nombreux hommes de lettres et de science byzantins se réfugient en occident, notamment en Italie. Les lettrés et artistes italiens tirèrent profit du savoir accumulé en Orient. L'hégémonie territoriale et politique du Saint Empire, avec Charles Quint facilite de facto les échanges des  Flandres à l'Italie. Ce moment de l'histoire accélère la Renaissance culturelle    de l'Occident    et prépare  l'explosion de la civilisation européenne du XVIe siècle.

Parmi les humanistes célèbres, on peut citer Érasme de Rotterdam,  l'italien Pic de la Mirandole, l'anglais Thomas More.  En France, Michel de Montaigne affirme dans les « Essais », parus à Bordeaux en 1580, les droits à la conscience individuelle et formule les principes humanistes : justice, liberté, respect de l'homme, droit au bonheur.
La pensée de Montaigne est à mettre en relation, entre autre, avec la révolution copernicienne (1540) qui place le soleil au centre de l'univers et non plus la Terre. Cette vérité scientifique emmène à penser autrement le rapport entre Dieu et l'homme. Ce rapport n'est plus vertical, l'homme est spatialisé dans un environnement. C'est ce que traduira la peinture de la Renaissance avec l'étude de la perspective.

Cette rupture profonde avec le Moyen Âge, le pape Eugène IV l'aurait anticipé quand il convoque à Bâle, le 23 juillet 1431, un concile sans précédent qui durera 17 ans. Ce concile se veut un Grenelle de l'Église, dirions-nous aujourd'hui. On sait qu'il compte 3500 intervenants et regroupe les têtes pensantes d'alors. Ce concile sera l'incubateur des réformes à venir aussi bien dans l'Église que dans la société.
Mais la machine se grippe, le pape est déposé en 1439 lors d'une session que préside Louis Aleman, archevêque d'Arles. On nomme un antipape, Felix IV, qui n'est autre qu'Amédée de Savoie. Très vite Rome reprend la main et Louis Aleman avec ses 70 chevaliers repartira vers son château de l'Empéri à Salon-de-Provence. Les idées développées à Bâle ont acquis une force inédite et forment un corpus synthétiseur amplifié et diffusé par le livre.
L'échec du concile de Bâle conduira aux « Protesta » prêchées par Luther en l'église de Spier le 19 avril 1529 et aux guerres de Religion en France et en Europe où les royaumes connaîtront  une grande turbulence.
Le courant humaniste de la Renaissance deviendra l'humanisme au siècle des Lumières et sera une philosophie politique annonciatrice de la Révolution de 1789.
Mais alors, qu'en est-il aux XXe et  XXIe siècles ?

Maguy Chapot-Blanquet, docteur en sciences humaines
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Actes du colloque "Promenade entre Languedoc et Provence au XVe siècle"
Chapot-Blanquet, Maguy
Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique.

Avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée, du CIRDOC - Institut occitan de cultura, de la Société Archéologique de Montpellier  et de la commune de Tarascon.

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La Provence, une terre convoitée

Comment Louis XI, dès le delphinat, tisse une véritable toile d’araignée pour servir sa politique européenne et aboutir à l’annexion de ce comté souverain. La munificence, qui permet de s’affirmer symboliquement, sera un enjeu majeur du pouvoir sur le terrain provençal et René d’Anjou y aura recours aussi, dans la mesure de ses moyens. L’un est stratège, l’autre touche à tout. Les deux se prévaudront des ressorts de leur temps, notamment la vie spirituelle et le poids ecclésiastique. L’un s’attachera à des actions concrètes, l’autre au rayonnement d’une vie de cour à l’angevine qui instillera un certain attrait chez les Provençaux déjà enclins à la culture et au divertissement qu’on appellerait aujourd’hui “ patrimoine immatériel ”, telles les tarasquinades initiées par René. On s’interrogerra alors : quels bénéfices pour les Provençaux du XVe siècle ces deux grands princes ont-ils apportés ? Et pourquoi, dans la mémoire populaire, l’Angevin est-il resté le “ bon roi René ”? C’est sur cette thématique avec ces deux personnages atypiques et indissociables, que nous proposons une promenade entre Languedoc et Provence.

A Béziers

Au cours d’une conférence et d’un moment musical, on découvrira les différentes facettes du personnage complexe que fut René d’Anjou, auquel nous ajouterons un titre à ses nombreuses titulatures (duc d’Anjou, comte de Provence, roi de Jérusalem, roi
de Sicile, voire roi d’Aragon) : celui de prince des arts en Provence.
Le roi René est curieux de tout. Il porte de l’intérêt à tous les arts
et apporte sa contribution aux lettres françaises avec ses trois ouvrages : le Livre des Tournois, celui du Coeur d’Amour Epris et le Mortifiement de Vaine Plaisance. Ces oeuvres attestent cette relation qui lui était chère entre l’écrit et le dessin, rapport qu’illustrera si bien Barthélemy Van Eyck. René a une conception de la munificence bien partagée par ses homologues du XVe siècle, en particulier en Italie : un prince doit être cultivé, généreux et le faire savoir.
Comme l’écrit Françoise Robin, “ un prince comme René fait vivre
une bonne centaine d’artistes, ce qui est loin d’être négligable. ” Car la fête angevine donne à voir et à être vu. La musique est de toutes les festivités et l’Angevin entretient des instrumentalistes de toutes sortes : harpistes, luthiers, flûtistes, et pour l’extérieur, joueurs de trompettes, de cymbales, de tambourins. Il faut noter que l’entourage des princes donne aux notables le goût des grandes oeuvres, menant la Provence au faîte de son rayonnement culturel.

A Tarascon

Yannick Frizet, docteur en histoire de l’art médiéval de l’Université d’Aix-Marseille, nous entraînera dans le jeu du chat et de la souris auquel se sont livrés le roi René et Louis XI. La Provence est une terre convoitée, non seulement par le roi de France, mais surveillée par le duc de Savoie puisqu’elle est terre d’Empire, par la maison de Milan, par les Catalans qui ont gardé certainement rancoeur de l’alliance matrimoniale qui les a dépossédés de la Provence. La maison de Barcelone y présidait depuis 1113 en dépit de la grande guerre méridionale (1080-1194). Plus d’actualité, les Aragonais sont en guerre contre le roi René à Naples.
Ainsi, au-delà des territoires, il y a la Méditerranée. Marseille est un enjeu majeur pour le commerce. L’oncle et le neveu l’ont bien compris, chacun à sa manière. Louis XI, calculateur, stratège dans ses alliances et leurs ruptures a pour objectif de jouer dans la cour des grands et veut rattacher à la couronne toute la bordure méditerranéenne, du Roussillon à la Provence. L’enjeu est de taille car les Aragonais dominent la Méditerranée occidentale avec les Baléares, la Sardaigne, Naples et la Sicile.
René d’Anjou a pour objectif de développer le port de Marseille pour rivaliser avec Gênes et les ports français méditerranéens. Ce port est la pierre angulaire du développement de la Provence. Il doit faire face aux dangers déjà cités mais aussi aux Barbaresques d’Afrique du Nord. Dans cet espace aux multiples enjeux qu’est la Méditerranée occidentale en ce XVe siècle, René est un prince encore chevaleresque, attaché à la valeur de la parole donnée, contrairement à Louis XI. Il est reconnu par ses pairs comme tel mais cette qualité ne va pas toujours avec la politique et René le prodigue manque de moyens. Il convient également de s’interroger sur le sort des Provençaux dans cette mouvance. Yannick Frizet apportera un éclairage inédit sur la vie du littoral provençal à la seconde partie du XVe siècle, tant sur le plan économique avec la réactivation du commece en Méditerranée, que sur le plan sécuritaire face à la piraterie dont furent victimes villes et villages. Il montrera également comment les pouvoirs urbains, avec leurs moyens propres, ont su gérer ce fléau de façon plus efficace que les rois-comtes de Provence et leurs hauts dignitaires.

Au château

Après la salle des festins et la visite de l’église Sainte-Marthe, Aldo Bastié, conservateur du Château de Tarascon, construit de 1400 à 1435, nous fera découvrir son histoire. Cette forteresse possède une double fonction militaire et résidentielle. Elle symbolise la puissance des ducs d’Anjou, princes de sang. Elle fut construite par Louis II et Louis III pour maintenir leur autorité sur le couloir méridional du fleuve, proche d’Arles d’Avignon et de Marseille. Elle est une base de leurs ambitions en Méditerranée. Les aménagements de confort ainsi que les jardins sont l’oeuvre de René (1409-1480), grand amateur d’art et du bien vivre. A la mort de Charles du Maine, frère et successeur de René, le château devient propriété du roi de France, Louis XI. Le château de Tarascon est un chef d’oeuvre du Patrimoine Européen. Il est classé aux Monuments Historiques Français depuis 1840.

Maguy Chapot-Blanquet, Vice-présidente Histoire et cultures en Languedoc
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Campagne « L’occitan langue nationale » (1977)
En 1977 l'Institut d'études occitanes, organisme reconnu d'utilité publique, entreprend une campagne pour l'obtention d'un statut de « langue nationale » pour l'occitan. Cette campagne par voie d'affiches,  d'interventions publiques de militants et d'articles de presse est pour l'essentiel une sollicitation d'adhésions sous la forme de signatures d'individus et de collectivités. Plus de 200 000 signatures seront recueillies. L'argument de la campagne est défini par une Lettre ouverte sur l'occitan langue natioanle.
 
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« Volèm l’occitan a la television » : Campagne pour l'occitan à la télévision (1980-1982)
À l’orée des années 1980, la revendication pour la présence de l’occitan à la télévision devient l’un des grands enjeux de mobilisation du mouvement occitan. Dans un contexte où la télévision est encore un monopole d’État, cette mobilisation s’inscrit dans la vague des revendications occitanes engagées depuis de nombreuses années dans un rapport de force avec un État centralisateur accusé de maintenir les cadres d’un véritable « colonialisme intérieur » et refusant aux régions et aux « minorités nationales » qui les peuplent d’obtenir des moyens de reconnaissance et d’expression.
La campagne pour l’occitan à la télévision, sous le slogan « Volèm l’occitan a la television », initiée par l’Institut d’estudis occitans (IEO) apparaît comme l’une des plus importantes mobilisations de la période par son organisation, son large soutien, et aussi, à la faveur de l’arrivée au pouvoir de la gauche en 1981, parce qu’elle a débouché sur une concrétisation avec la création des premiers programmes en occitan sur les antennes publiques régionales. 

Télévision et cinéma : une problématique nouvelle pour l’occitan dans les années 1970

Massivement implantée dans le monde rural au cours des années 1960-1970, la télévision devient à l’orée des années 1980 un nouvel espace stratégique à occuper pour les acteurs engagés dans le « renouveau occitan » afin de rendre visible l’Occitanie, sa langue, sa culture et ses problématiques spécifiques. Déjà en 1966, la diffusion par l’ORTF du téléfilm de Stellio Lorenzi sur Les Cathares (dans la série La caméra explore le temps) avait constitué un des déclencheurs, unanimement ressentis et reconnus dans les témoignages de l’époque, d’une prise de conscience occitane assez massive au sein de la population des pays d’Oc. 
En 1977 le réalisateur provençal Jean Fléchet crée Téciméoc (Télévision, Cinéma Méridional et Occitan) afin de développer les conditions d’une production télévisuelle et cinématographique en occitan. La revue Téciméoc sera d’ailleurs un organe important de réflexion et d’échange pour le développement d’une production télévisuelle et cinématographique occitane. 
L’enjeu d’une grande mobilisation occitaniste pour l’occitan à la télévision semble avoir été mis en exergue par l’initiative d’un député socialiste du Lot-et-Garonne, Christian Laurissergues, à l’origine de la création en 1978 d’un intergroupe parlementaire sur les problèmes occitans (dont la constitution fut refusée par le bureau de l’Assemblée). Il adresse à plusieurs organisations occitanes en octobre 1979 un courrier au sujet du développement de l’occitan à la télévision. La question avait été traitée avec bienveillance par la Commission chargée d’apprécier la qualité des émissions de radiodiffusion et de télévision dans son rapport 1978-1979 : « Les régions ne se trompent pas sur l’importance et la valeur de telles actions. C’est pourquoi elles demandent que les langues régionales qui font partie du patrimoine culturel français aient leur place non seulement sur les antennes mais aussi sur les écrans de FR3… » Christian Laurissergues indique qu’il a obtenu un entretien avec le directeur général de FR3 mais que sans mobilisation, rien n’avancera. 
C’est sans doute en réponse à ce courrier que l’Institut d’estudis occitans, qui vient de mener une grande campagne d’opinion autour du thème « occitan langue nationale », se saisit de la question audiovisuelle. 

La campagne « Volèm l’occitan a la television » 

Pour les mouvements revendicatifs occitans, c’est alors le temps des grandes campagnes d’opinion, souvent initiées et animées par un Institut d’estudis occitans à son apogée grâce aux nouvelles recrues militantes issues du renouveau occitan des années 1970, l’activisme de son secrétaire général Yves Rouquette et l’ambition de son secteur « Espandiment » (Développement). La campagne de mobilisation pour « l’occitan langue nationale » avait réunie en 1977 plus de 200’000 signatures. 
Sans doute l’approche de la campagne des élections présidentielles de 1981, au cours de laquelle la question de la réforme de l’audiovisuel public figurait parmi les grands thèmes du changement attendu, a-t-elle joué dans la mobilisation pour l’occitan à la télévision. Le candidat François Mitterrand fut d’ailleurs le premier destinataire - et soutien en retour - de la campagne.  Le 14 mars 1981, il prononce à Lorient un discours qui fait date, dans lequel il déclare que « le temps est venu d’un statut des langues et cultures de France qui leur reconnaisse une existence réelle. Le temps est venu de leur ouvrir grandes les portes de l’école, de la radio et de la télévision permettant leur diffusion, de leur accorder toute la place qu’elles méritent dans la vie publique. »
La campagne « Volèm l’occitan à la television » montre quant à elle la professionnalisation du mouvement occitan depuis le début de la décennie 1970. Elle est désormais conçue comme une campagne d’opinion à grande échelle, organisée et coordonnée par l’IEO qui profite alors d’un réseau de sections qui irrigue l’ensemble de l’espace occitan et au-delà, des réseaux parmi les élus locaux, les parlementaires, les syndicats. La sérigraphie artisanale a laissé la place à l’offset et l’on produit badges, briquets, autocollants par milliers. Un « responsable national de la campagne », le responsable du secteur Espandiment de l’IEO, est désigné. Des comités d’organisations se réunissent et des circulaires paraissent en amont des manifestations. On organise des cars depuis toute l’Occitanie, et aussi depuis Paris ou Lyon, pour alimenter les manifestations. 

Les manifestations de Toulouse et Marseille 

La première manifestation a lieu à Toulouse en novembre 1980. 
La plus importante est toutefois celle du 14 mars 1981, à un mois de l’élection présidentielle. Elle est coordonnée par l’IEO mais réunit déjà un collectif d’organisations, en particulier le mouvement politique Volèm Viure Al País (VVAP) et Action culturelle occitane (ACO). Résultat : 1’500 personnes occupent les locaux de l’antenne régionale de FR3 et sont délogées par les CRS. Dès la manifestation de Toulouse il est prévu de mettre la pression sur les différentes antennes régionales d’Occitanie. La section IEO du Cantal, très active, s’occupe de Clermont-Ferrand par une campagne de courriers adressés au directeur d’antenne et de recueil de soutiens des maires et conseils municipaux. Une autre manifestation unitaire et panoccitane est prévue à Marseille. 
Après l’élection présidentielle de mai 1981, la réforme de l’audiovisuel public fait partie de la feuille de route de la nouvelle majorité et les premières créations télévisuelles occitanes font leur apparition sur FR3 Toulouse. La loi sur la communication audiovisuelle fait entrer pour la première fois les langues de France dans les missions et les responsabilités de l’audiovisuel public. 
Dans les faits, l’entrée est toutefois assez symbolique, loin des enjeux d’une politique linguistique réelle. En octobre 1981 est créé le magazine Viure al País, tout premier programme en occitan à la télévision. Un magazine hebdomadaire de 15 minutes est créé en basque, à peu près autant pour le breton avec « Breiz O Veva » (26 min. hebdomadaire) et « An Tool Lagad (15 minutes hebdomadaires). Dans les régions concernées, les émissions dans les langues de leurs territoires ne dépasseront pas les 1 à 2% du volume des programmes. 
Une nouvelle manifestation est organisée en mai 1982 et rassemble davantage de manifestants, venus de toute l’Occitanie, avec 5’000 personnes à Marseille. Manifester à Marseille revêt un enjeu de taille à ce moment-là : son maire, Gaston Defferre, est alors ministre en charge de la décentralisation. La manifestation est désormais organisée par le « Collectif occitan pour l’audiovisuel » créé quelques mois auparavant et qui regroupe l’IEO, VVAP mais aussi des professionnels de l’audiovisuel avec Téciméoc. Au sein du collectif apparaissent des personnalités nouvelles qui marqueront l’histoire de l’audiovisuel occitan des décennies 1980-1990 comme le journaliste Jean-Pierre Laval ou le réalisateur Francis Fourcou. 
Le Collectif avait tenu une conférence de presse sur la question de l’occitan à la télévision au Parlement européen de Strasbourg en avril 1982, marquant là-aussi le déplacement de la question de l’État à l’Europe en construction, et qui sera l’une des évolutions du mouvement au cours de la période suivante. 

Sources : 

Dossier « Campanha per l’occitan a la television » - Archives de l’IEO-Cantal (IEO15_DOS-002)
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10 mai 1980 : la Marche sur Montpellier
Nombreuses sont les sources - articles, photographies, enregistrements - qui documentent ce que fut la marche conjointe du Parti Communiste Français et du mouvement occitan sur Montpellier, et l'ampleur qu'elle prit tant dans le monde occitan que dans l'imaginaire collectif de la région. Du manifeste «Mon país escorjat » aux photos de Jean-Louis Estève, ce dossier apporte un éclairage sur cet événement qui a fait date.
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Les Cantiques spirituels en occitan : XVII-XIXe siècles
Escarpit, David (1980-....)
Les cantiques spirituels sont des textes religieux qui ne font pas partie du rituel catholique romain. Ils sont d'ailleurs généralement en langue vernaculaire, et non pas en latin, et sont pensés pour être chantés. Il s'agit de poèmes ayant pour sujet la doctrine catholique, l'histoire sainte et le comportement d'un parfait chrétien. Ils sont caractéristiques de l'époque de la Contre-Réforme ou Réforme catholique. La Contre-Réforme est un ensemble de mesures prises au sein de l'Église catholique suite aux conclusions du concile de Trente (1545-1563). Ces réformes visent à contrer le développement de la Réforme protestante, en modifiant le rituel catholique, en introduisant de façon importante la musique dans les célébrations religieuses, et développant les écrits en langue vernaculaire, préférablement au latin, afin de toucher plus efficacement les populations. Le diocèse de Toulouse en particulier se montre actif dans cette reconquête catholique vers le milieu du XVIIe siècle.

Une édition importante en pays d’Oc

Plusieurs recueils de cantiques spirituels en occitan ont été imprimés en pays d'Oc, principalement entre le XVIIe et le début du XIXe siècle, de Bordeaux à la Provence en passant par le Rouergue. La plupart sont entièrement ou partiellement rédigés en occitan. On peut constater vers la fin du règne de Louis XIII et au début de celui de Louis XIV un essor des recueils de cantiques spirituels en langue d'oc. Cet essor est à relier avec celui des noëls en langue vernaculaire, déjà ancien, à cela près que les cantiques spirituels n'ont pas forcément pour propos la Nativité (qui est toutefois présente, ne serait-ce que dans l'Angélus), mais tout ce qui concerne la morale religieuse, les prières et l'histoire sainte.
Jean Eygun dans Au risque de Babel, synthèse sur le texte religieux en langue occitane de cette période, date cet essor des alentours de l’année 1673, malgré la présence d'oeuvres imprimées antérieurement, dans les années 1630, 1640 et 1650, relatives à des missions catholiques principalement dans la zone pyrénéenne, où elles furent particulièrement nombreuses. À l'instar des noëls, la Provence figure en bonne place de la production de cantiques spirituels en occitan, ainsi que la région toulousaine.

Occitanie, terre à convertir : les éditions de cantiques spirituels en domaine occitan du XVIIe au XIXe siècle

Parmi les nombreuses impressions de cantiques spirituels en occitan (plus ou moins mêlé avec le français) du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, nous pouvons citer :

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Les coulisses de la Caravane occitane : archives filmées de Jean-Louis Escafit
Escafit, Jean-Louis

Contenu bientôt disponible

La Caravane occitane est une initiative d’un nouveau mouvement, né en 2003 sur le Larzac, sous le mot d’ordre « Gardarèm la Tèrra ! », se rattachant explicitement aux mouvements altermondialistes qui se multiplient dans le monde entier après l’énorme écho médiatique des manifestations contre le Sommet de l’OMC à Seattle en 1999. Quelques mois après la création du mouvement Gardarèm la Tèrra est lancée l’idée d’une Caravane occitane, collectif mobile qui parcourrait l’Occitanie pour aller à la rencontre des habitants au travers de rencontres, débats, concerts, etc.

Jean-Louis Escafit, militant de Gardarèm la Tèrra, a filmé camescope au poing les coulisses des deux éditions de la Caravane Occitane (2004 et 2005). Partis avec un bus de location, les membres de la première édition avaient rallié Montpellier à Nice, en passant par Béziers, Carcassonne, Toulouse, Bordeaux, Lau, Limoges, Aurillac et Gap. La seconde édition mènera les participants jusqu'aux territoires occitans d'Espagne (Val d'Aran) et d'Italie (vallées occitanes du Piémont).
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Jugements du carnaval de Limoux
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ce jugement se termine toujours par la même sentence : il est condamné à périr par les flammes.

 

Textes des jugements du carnaval de Limoux

 

Des années 1970 jusqu’aux années 2010 la revue trimestrielle La Beluga de Limós a publié tous les ans le jugement du carnaval de Limoux de l’année en cours.
C’est donc ici un accès direct à un corpus de textes humoristiques, satyriques et politiques.
En effet, ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année. Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.
Outre ce qui est raconté dans ces textes et l’importance qu’ils représentent au regard du déroulement du carnaval, l’intérêt de ce corpus se situe aussi dans la langue employée. En effet, ils ont tous été écrits en occitan et traduits en français. Nous n’en donnons ici que leur version occitane. Mais au fur et à mesure que les années passent il est intéressant de remarquer que les auteurs, anonymes, ont de plus en plus mélangé le français à l’occitan. Ainsi dans les textes des dernières années de publication on trouve de plus en plus de français dans le texte en occitan.

 

Voir tous les jugements du carnaval de Limoux disponibles sur Occitanica :

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Actes du colloque "Les Femmes de Pouvoir (Ve-XVe siècle)"
Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique.

Avec le soutien de la Région Occitanie, du CIRDOC-Mediatèca occitana, de la Société Archéologique de Montpellier,  du Pays Cœur d' Hérault, de la commune de Nébian et de la forteresse de Salses.

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Les Femmes de Pouvoir (Ve-XVe siècle).

À l’occasion du 10e anniversaire des Rencontres Internationales du Patrimoine Historique, le comité d’organisation vous propose d’aller à la rencontre de femmes d’exception, actrices de notre Histoire du Ve au XVe siècle.
Les temps forts de cette période, nous vous les ferons revivre à travers les parcours inédits de ces femmes qui ont exercé le pouvoir en tant que régentes ou reines.
Au cours de ces trois journées exceptionnelles que nous vous proposons, vous revivrez une fresque historique façonnée par ces femmes qui ont assuré avec le pouvoir, l’évolution politique et culturelle de leur temps.
Nous avons voulu faire une place particulière à Aliénor d’Aquitaine, petite fille et héritière de Guillaume IX, duc d’Aquitaine, dit “le troubadour”. Elle règne en sa cour de Poitiers et bien au-delà, sur les poètes de la “fin Amor”.

Jean-Louis Lacroix, Président Histoire et Cultures
en Languedoc
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Les « poètes-ouvriers »
Bertrand, Aurélien
Eyraud, Noémie

Introduction

« Poètes-ouvriers » est une appellation donnée à une génération d’auteurs et de poètes actifs durant le XIXe siècle. Employée dans les textes d’analyses littéraires occitanes depuis le début du XXe, elle revêt cependant des significations parfois différentes selon son contexte d’utilisation et ne fait, encore aujourd’hui, pas consensus.
D’abord parce que le concept « d’ouvrier » est en pleine évolution au XIXe siècle. La signification du mot telle qu’employée depuis le XVIIIe de « celui ou celle qui travaille à la main » se transforme en celle de travailleur de la grande industrie qui, au cours du XIXe siècle, est en plein développement.
Ensuite parce que le terme « ouvrier » peut avoir indistinctement trait à des patrons aisés du secteur manufacturier, à des propriétaires terriens ou des ouvriers de la plus simple condition.
Enfin, parce que la question du thème traité par le « poète-ouvrier » dans ses écrits se pose à plusieurs titres : un auteur travaillant dans le secteur de l’industrie peut-il être considéré comme « poète-ouvrier » s’il écrit un texte purement comique et sans aucune forme de réflexion sur son contexte social ? Et à l’inverse, un prêtre publiant un texte à propos de sa condition sociale et de celle de ses fidèles peut-il être considéré comme un « poète-ouvrier » ? De même, pour un haut-fonctionnaire rédigeant un texte à propos de la misère sociale dont il peut être témoin.

 

Ces différentes problématiques inhérentes au concept même de « poète-ouvrier », ainsi que l’émergence au début du XXe siècle de la littérature prolétarienne, autre genre littéraire proche mais distinct, ont mené les chercheurs contemporains à faire évoluer la notion vers celle de « voix d’en bas » embrassant ainsi un corpus littéraire plus large mais plus clair et dont l’illustration la plus récente est la publication en 2009 de l’ouvrage collectif Mémoires de pauvres, qui interroge individuellement la situation sociale de neuf auteurs occitans pouvant être rattachés à l'appellation « poète-ouvrier ».

Histoire de la notion

Alphonse de Lamartine par François Gérard  

Le premier spécialiste ayant employé la notion de poète-ouvrier pour la littérature occitane est le félibre, écrivain et professeur de langue et de littérature provençale, Émile Ripert, dans sa thèse La Renaissance provençale : 1800-1860. Il y consacre la seconde partie de son second chapitre « Les poètes-ouvriers en Provence ». S’il n’y définit pas la notion de « poètes-ouvriers », ne faisant qu’une présentation des auteurs qu’il intègre au mouvement, il effectue, dans le chapitre précédent, une analogie entre « poésie-ouvrière » et « poésie-populaire » et sous-entend que ces notions sont plus générationnelles qu’esthétiques ou littéraires. Les « poètes-ouvriers » y sont ainsi présentés comme les héritiers des « protecteurs de la poésie populaire » : comme les influents George Sand et Alphonse de Lamartine, tous deux poètes, actifs contributeurs de la vie intellectuelle et littéraire française du XIXe siècle et promoteurs de la mouvance d’émancipation populaire par la littérature. L'appellation est donc employée pour une génération de poètes actifs durant la période romantique et n’a pas été pensée pour être interprétée au pied de la lettre quant à l’activité professionnelle des auteurs auxquels elle fait référence. Elle reflète davantage le paternalisme de la bourgeoisie littéraire française vis-à-vis d’une génération d’auteurs nouvelle ainsi que sa vision presque idéalisée de sa situation professionnelle. 
L'appellation « poète-ouvrier » disparaît avec la période romantique en ayant eu une influence bien plus importante pour la littérature française que la littérature occitane. Elle s’est ainsi surtout employée durant une période comprise entre la Monarchie de Juillet et le début du Second Empire soit entre 1830 et 1852.
Par la suite, plusieurs spécialistes de la littérature vont tenter de définir cette notion ou plutôt de redéfinir le concept même de « poète-ouvrier », trop sujet à interprétation. La proposition retenue aujourd’hui par les spécialistes du domaine occitan est celle proposée par Edmond Thomas dans son livre Voix d’en bas : la poésie ouvrière du XIXe siècle, édité chez François Maspero en 1979, dans la troisième note de la page 22 :

Il n'y a pas d'ouvrier dans le sens où on l'entendra à partir des années 1840. Le sens actuel de "travailleur de la grande industrie" ne pouvait naître qu'avec celle-ci. Le mot est donc encore pris dans le sens où l'employaient Rousseau et les hommes du XVIIIe siècle : "celui ou celle qui travaille à la main à quelque ouvrage que ce soit. Tout artisan qui travaille de quelque métier que ce soit" (Trévoux 1771). Je l'utilise dans ses acceptions successives, mais il est évident que la première poésie ouvrière, également antérieure aux grandes concentrations urbaines, ne pouvait être écrite que par des artisans. D'autre part, l'ambiguïté de certaines désignations de métiers peut faire courir le risque d'assimiler des patrons aisés ou propriétaires terriens bien pourvus à des ouvriers : imprimeur, cultivateur, vigneron, horloger-bijoutier, graveur par exemple.

La spécificité occitane

Le poète agenais Jasmin (1798-1864)

Au delà des difficultés intrinsèques de définition de la notion de « poète-ouvrier », l’histoire littéraire occitane connaît des difficultés spécifiques pour adapter ce concept à ses propres auteurs. 
La principale difficulté est directement liée à la situation économique de l’Occitanie (au sens de territoire géographique s'étendant de Bordeaux à Nice en remontant jusqu’à Clermont-Ferrand) qui connaît au XIXe siècle un développement industriel bien moins important que dans le Nord de la France limitant de par ce fait l’existence même de poètes-ouvriers potentiels. Cette difficulté est également accentuée par l’éloignement géographique des cercles littéraires parisiens qui impulsent les modes, protègent et parrainent des auteurs en devenir mais bien souvent résidant plus près de la capitale. Seuls quelques rares auteurs comme Jasmin parviendront à faire tomber la barrière linguistique qui séparent alors les poètes occitans de la reconaissance nationale.

Conclusion

Le XIXe siècle marque un tournant pour la littérature occitane. Celle-ci connaît un regain de vitalité extrêmement important d’abord impulsé par les romanistes, précurseurs d’un grand mouvement d’étude de la poésie des troubadours. Les poètes-ouvriers, épiphénomènes d’un élan plus vaste de renouveau littéraire leur emboîtent le pas bientôt suivis par le Félibrige, dont le chef de file, Frédéric Mistral, sera couronné par le Prix Nobel de littérature en 1904.
Les poètes ouvriers s’inscrivent ainsi dans le second temps de l’histoire littéraire occitane du XIXe siècle. S’ils sont pour certains parvenus à rencontrer un succès populaire parfois localement important leurs situations professionnelles très diverses couplée à une appellation vague pouvant être sujette à interprétation a mené le concept à évoluer aujourd’hui vers une acception plus large du sujet aussi bien sur le concept de poète que sur celui d'ouvrier.

Proposition de liste de « poètes-ouvriers »

La liste ci-dessous est proposée à titre provisoire et reste ouverte à toutes suggestions et redéfinitions du corpus auquel elle fait référence. 


Identité de l'auteur Origine géographique Profession(s) Lien vers les œuvres disponibles sur Occitanica Lien vers la biographie de l'auteur
         
Abric, Louis Lunel, (Hérault) Boulanger Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Allavène, Adolphe Aix-en-Provence, ; Marseille, (Bouches-du-Rhône) Doreur-Miroitier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Arnaud, Joseph Vaucluse Cordonnier

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Astier, Jean-Baptiste Marseille, (Bouches-du-Rhône) Cristallier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Aubry, François Avignon, (Vaucluse) ; Nîmes, (Gard) Serrurier    
Bellot, Pierre Marseille, (Bouches-du-Rhône) Marchand et fabricant de drap

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Bénazet, Olympe-Louis Toulouse, (Haute-Garonne) Nombreux métiers dont chanteur des rues Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Benoît, Robert Périgueux, (Dordogne) Coiffeur Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Blanc, François Marseille, (Bouches-du-Rhône) Cordonnier    
Boillat, Justin Nîmes, (Gard) Commis chez un marchand de vin puis greffe au tribunal de commerce Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Boissier, Auguste Die, (Drôme) Artisan-tanneur Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Bonnet, Pierre Beaucaire, (Gard) Cafetier

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Borghero, Louis Marseille (Bouches-du-Rhône) Tonnelier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Brousse, Guillaume Fonbarrade (Lot-et-Garonne) Laboureur    
Caillat, Jean-Baptiste Bouches-du-Rhône Serrurier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Carvin, Jean-Baptiste Marseille (Bouches-du-Rhône) Musicien Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Cassan, Denis Avignon, (Vaucluse) Prote Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Castela, Jean Tarn-et-Garonne Meunier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Cazaux, Jacques Montréjeau, (Haute-Garonne) Tailleur Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Cazes, Antoine Millau, (Aveyron) Fumiste Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Chauvier, Philippe Bargemon, (Var) Forgeron, ouvrier cloutier

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Cluzel, Pierre Sauzet, (Drôme) Tailleur Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Coumbettos, dit Couquel Castelnaudary, (Aude) Tourneur

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Courbin, Jean Portets, (Gironde) Forgeron, serrurier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Daniel, Claude Nîmes, (Gard) Ouvrier typographe    
Delbès, Antoine Agen, (Lot-et-Garonne) Tailleur

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Desanat, Joseph Tarascon (Bouches-du-Rhône) Divers métiers dont : taillandier, forgeron puis charcutier

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Favier, François Avignon, (Vaucluse) Marbrier

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Fédières, Adrien Montpellier, (Hérault) Maître-maçon Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Galséran, Félix Marseille, (Bouches-du-Rhône) Tonnelier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Gélu, Victor Marseille, (Bouches-du-Rhône) Nombreux métiers dont  cheminot Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Granier, André-Louis Marseille, (Bouches-du-Rhône) Forgeron    
Grenier, Arnaud Lot   Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Grivel, Roch Crest, (Drôme) Tisserand Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Gruvel, Josselin Haute-Garonne Ouvrier corroyeur

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Guisol, François Brignoles, (Var) Tanneur

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Honnoré, Louis Marseille, (Bouches-du-Rhône) Ouvrier typographe Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Jasmin Agen, (Lot-en-Garonne) Coiffeur Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana Biographie de l'auteur
Julié, Louis Millau, (Aveyron) Ouvirer gantier

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Lacombe, Joseph Caussade, (Tarn-et-Garonne) Menuisier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Lacroix, Mathieu Gard Maçon Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Laugier, Fidèle Marseille, (Bouches-du-Rhône) ; Var Cordonnier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Maillet, Alphonse Vaucluse Tailleur Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Mazabraud, Joseph Haute-Vienne Tailleur Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Mengaud, Lucien Toulouse, (Haute-Garonne) Peintre, bijoutier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Palay, Jean Pyrénées-Atlantiques Tailleur Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Payan, Toussaint Marseille, (Bouches-du-Rhône) Ouvirer tonnelier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Pélabon, Louis Toulon, (Var) Voilier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Petit, Jean Creuse Maçon et tailleur de pierre Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Peyrottes, Jean-Antoine Clermont-l'Hérault, (Hérault) Potier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana Biographie de l'auteur
Poncy, Charles Toulon, (Var) Maçon Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana Biographie de l'auteur
Mestre Prunac ; Liberat, Jacques Sète, (Hérault) Boulanger Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Reboul, Jean Nîmes, (Gard) Boulanger Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Revel, Pierre Marie Aude Prêtre Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Richier, Amable   Maréchal-ferrant Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Rieu, Charles Bouches-du-Rhône Maçon Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Rigal, Jean Agen, (Lot-en-Garonne) Tailleur Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Roch, Hippolyte Montpellier, (Hérault) Ferblantier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Tavan, Alphonse Bouches-du-Rhône Cultivateur puis employé des chemins de fer Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Verdié, Jean-Antoine Bordeaux, (Gironde) Boulanger, grenadier, vannier, marchand de journaux Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana Biographie de l'auteur
Vestrepain, Louis Toulouse, (Haute-Garonne) Cordonnier-bottier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana Biographie de l'auteur
Veyre, Jean-Baptiste Cantal Sabotier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Vidal, Jean-Paul Issel, (Aude) Potier Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
Younet, Jean Montauban, (Tarn-et-Garonne)   Voir les œuvres de et sur l'auteur disponibles sur Occitana  
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