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Vidéoguides de Marvejols
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault). Auteur
Kaleo design. Metteur en scène ou réalisateur
La découverte de Marvejols nous fait passer du rire aux larmes, de la fête à l’effroi. Voyage au coeur du Massif Central, terre de musique où règne le duo cabrette-accordéon, mais où plane encore le souvenir d’un mystère sanglant qui a secoué la France du XVIIIe, celui de la Bête du Gévaudan.

Ces vidéoguides d'animation ont été réalisés en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.

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Vidéoguide : Au loup ! Histoire de la Bête (en langue occitane sous-titrée français)
Durant trois années, du 11 avril 1764 au 19 juin 1767, le Gévaudan subit les assauts d'une bête féroce qui terrorise la population causant mort et désolation sur son passage. Les meilleurs chasseurs sont dépêchés sur le terrain sans succès jusqu'à cette journée de juin 1767 durant laquelle un homme de la région met un terme à la macabre cavalcade.

Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.

Version occitane sous-titrée en français.
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Vidéoguides de Beaucaire
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault). Auteur
Kaleo design. Metteur en scène ou réalisateur
Carrefour entre Méditerranée et Rhône, Europe du Nord et Europe du Sud, Beaucaire est avant tout un site privilégié. Une situation qui lui vaudra d'être choisie pour accueillir le nouveau canal reliant le Rhône à Sète, embouchure du canal du Midi, mais également d'héberger l'une des grandes foires médiévales, à l'occasion de la Sainte-Madeleine. Au XVIIe siècle, Jean Michel de Nîmes rédige en occitan un ouvrage plongeant son lecteur au cœur de ces huit jours de fête.

Ces vidéoguides d'animation ont été réalisés en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
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Vidéoguides de Langogne
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault). Auteur
Kaleo design. Metteur en scène ou réalisateur

Terre de troubadours et de trobairitz, la Lozère est au Moyen Âge un foyer de création littéraire. Elle aurait aussi, selon la légende, reçu à la même époque la visite du géant Gargantua, grande figure de la tradition orale immortalisée plus tard par Rabelais.

Ces vidéoguides d'animation ont été réalisés en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.

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Vidéoguides de Corbières
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault). Auteur
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En 1258, le Traité de Corbeil signé par les rois de France et d'Aragon fait du massif des Corbières une zone de marche entre les deux royaumes. Le Fenouillèdes devient alors un avant-poste sur la plaine du Roussillon désormais terre étrangère vis-à-vis de la France. Au cœur du Moyen Âge, cette frontière nouvelle se construit progressivement, dans le paysage mais aussi dans les esprits. Focus sur la prise de Quéribus qui précède de quelques mois la signature du Traité de Corbeil, et plongée dans les légendes qui fleurissent alors autour de cette nouvelle frontière.

Ces vidéoguides d'animation ont été réalisés en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
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Vidéoguides de Pézenas
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault). Auteur
Kaleo design. Metteur en scène ou réalisateur

Pézenas est et demeure ville de théâtre et de patrimoine vivant.

« Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas » nous dit Marcel Pagnol. Après l'échec de sa première compagnie parisienne, Molière part sur les routes de France. En 1653, ses pas le conduisent à Pézenas, à la Cour du Prince de Conti, et la cité conserve aujourd'hui encore la mémoire de son passage.

Le calendrier événementiel de Pézenas est également marqué par la sortie de son Poulain, animal totémique dans la pure tradition languedocienne accompagnant et guidant la communauté durant le grand temps de Carnaval.

Ces vidéoguides d'animation ont été réalisés en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.

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Vidéoguides du Fenouillèdes
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault). Auteur
Kaleo design. Metteur en scène ou réalisateur

Au pied des Corbières, le Fenouillèdes occupa longtemps une situation géographique, politique et culturelle particulière, celle d'une zone occitane en contact direct avec des terres catalanes. Une situation qui influença son évolution et sa culture.
Pour comprendre les particularités du Fenouillèdes, il faut remonter le temps jusqu'au Moyen Âge et suivre les pas de personnages historiques comme Olivier de Termes ou Nuno Sanç.



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Vidéoguides de Sète
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault). Auteur
Kaleo design. Metteur en scène ou réalisateur


Sète, ville d'histoire récente, portuaire, cosmopolite… "île singulière " selon l'expression de Paul Valéry, fut une source d'inspiration pour nombre d'auteurs et de peintres au fil des siècles.

Ces vidéoguides d'animation ont été réalisés en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Rouss
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Vidéoguides de Nîmes
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault). Producteur

Nombreux sont les auteurs qui ont fait fleurir la langue d'oc entre les murs de Nîmes. Nombreux également sont ceux qui, dans cette langue, ont su retranscrire l'atmosphère et le quotidien de l'ancienne Nemausis, tel Antoine Bigot.
Reprenant et modifiant la trame traditionnelle des fables de La Fontaine, le fabuliste se fait la voix des quartiers nimois.

En s'aventurant dans la campagne alentour, à quelques kilomètres de la ville, de nouveaux trésors se dévoilent. C'est bien sûr le Pont du Gard qui arbore un étrange lièvre sur ses flancs. Ce sont aussi les capitelles, constructions de pierre sèche reposant sur un ingénieux savoir-faire.
 

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La presse en occitan pendant la Grande Guerre
Centre inter-régional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
Durant la première Guerre Mondiale, la presse en occitan se fait l'écho de la crise qui traverse l'ensemble de la société française. Cette période est également riche en création de nouveaux titres de presse occitane, notamment avec le besoin de créer du lien avec l'arrière : création de journaux de tranchées et de guerre.

Petit tour d'horizon de l'évolution de la presse en occitan durant la Première Guerre mondiale.

1/ Journaux de tranchées en occitan

Les « journaux de tranchées » représentent un type de publication lié à l'évolution de la guerre de 1914-1918. Ils apparaissent dès que le front se stabilise et que commence une guerre de tranchées, conçus par des soldats et des officiers au front.

St Thomas, 22 juillet 1915, Au repos - Albums Valois. Collection Valois (VAL 120), coll. BDIC

Enterrés dans les tranchées, des soldats rédigent, de manière manuscrite d'abord, puis sous forme de petites feuilles ronéotypées ou imprimées, des journaux destinés à distraire leurs camarades. Ils jouent un rôle essentiel pour le moral des troupes, comblant l'absence de nouvelles et aidant, à grand renfort d'humour, à vaincre l'ennui, voire le désespoir.

Le premier d'entre eux, l'Écho de l'Argonne, naît en octobre 1914. Les journaux de tranchée prolifèrent sur le front français. Le Petit Colonial, LÉcho de l’Argonne, Le Poilu et L’Écho des marmites sont les premiers à être créés, suivis par beaucoup d'autres. Leur périodicité est bien souvent incertaine. On recense pourtant plus de 450 titres souvent tirés à un très faible nombre d'exemplaires, à l'exception de quelques-uns comme Le Crapouillot, imprimé à Paris à plus de 1500 exemplaires, et qui connaîtra une exceptionnelle longévité.
Les journaux édités par les troupes de première ligne sont majoritaires alors que les journaux des unités de seconde ligne (artilleurs et territoriaux, soldats du génie, cavaliers et blindés) ne représentent qu’un tiers des publications.
Les titres sont rédigés dans les unités moins exposées que l’infanterie de première ligne. Ils émanent généralement de soldats ayant une spécialité (fourriers, brancardiers, téléphonistes, vaguemestres, cyclistes, cuisiniers, etc.). Plusieurs journaux de tranchées sont rédigés entièrement en occitan. La plupart d’entre eux sont créés par les sociétés félibréennes constituées au Front.

>Titres recensés :

Lou Boulet rouge, n°3, 27 octobre 1917 - Fonds Jouveau (JOU 19-6), Coll. CIRDÒC

Ecò dóu Bousquetoun. Escolo dóu Boumbardamen. [S.l.] : [s.n.], 1915-1919.
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Buletin de l'Escolo dóu Boumbardamen
. Escolo dóu Boumbardamen. [S.l.] : [s.n.], 1916.
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Lou Boulet rouge [dóu Lio-Tenènt Teissier 12e Cie dóu 416e S.P. 198]. [S.l.] : [s.n.], 1917-1919.
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2/ Journaux et revues de guerre en occitan

À la différence des journaux de tranchées, ces titres sont élaborés à l'arrière, et pour ce qui concerne l'espace occitanophone, bien loin du front. Pour autant, ils sont parfois en contact direct et permanent avec les combattants, soit par la correspondance, soit parce que leur rédacteur, comme Pierre Azéma pour Lou Gal de Montpellier, a fait l'expérience du feu avant d'être réformé suite à une grave blessure.
Ils peuvent aussi être un trait d’union entre les combattants comme dans le cas de la Gazeto Loubetenco où le rédacteur Joseph Loubet qui se définit comme un greffier “grafié de tóuti” se charge de recueillir les nouvelles qu’il reçoit du front et de les faire circuler auprès de ses lecteurs-correspondants.

Pour les uns comme pour les autres, il fallait pour parvenir à la publication surmonter à la fois les conditions matérielles imposées par la réalité des combats et la surveillance accrue de la censure qui apportait son visa sur tout échange de correspondance avec le front.

>Titres recensés :

Affiche publicitaire pour le journal Lou Gal, coll. CIRDÒC (Aff. 685)

La Gazeto Loubetenco. [Paris] : [J. Loubet], 1915-1917
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Lou delubre : Santo Ventùri ! [Le Mont de la Victoire] : buletin di felibre de la grando guerro. Aix-en-Provence : [s.n.], 1915-1916
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Lou Gal. Mount-Peliè : [s.n.], 1915-1920
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Cacalaca. Alès : [s.n.], 1916-1936.
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Lou Secrèt. Le Cailar (Gard) : [s.n.], 1918-1919.
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L’Escolo de l’Uba-Luen [de l’Extrême-Nord]. [S.l.] : [s.n.], [s.d.].
Aucun exemplaire connu à ce jour, identifié grâce grâce aux informations contenues dans Lou Libre d’or de Santo Estello (p.63) et Noto de guerro de Marius Jouveau.

3/ L'occitan dans la presse et les revues françaises

L’occitan est présent dans la presse et les revues françaises publiés au cours de la première guerre mondiale. On en trouve la trace dans les publications qui paraissent sur le front et qui sont nées avec la guerre, mais aussi dans celles qui paraissent à l’arrière et qui sont pour la plupart des revues régionales ou régionalistes.

>Titres du front :

Hurle Obus : Échos des terribles torriaux, organe des tranchées du 12e territorial infanterie. [S.n.] : [s.l.], 1916-1917.
Journal de tranchées publié de 1916 à 1917 qui contient une chronique rédigée entièrement en picard. Aurait  été publié dans cette rubrique le poème en occitan de Camille Dupetit intitulé Fausse alerte.
Consulter les numéros disponibles en ligne

Poil et Plume, Gazette inoffensive et intermittente: poil des rudes lapins, plume des joyeux coqs du 81me Régiment d'Infanterie. [S.l.] : [s.n.], 1916.
Dès sa parution au mois de mars 1916, le journal porte en exergue sur ses trois premiers numéros “Vivo lou Clapas!” expression contestée et remplacée par la suite par “Vivo lou Miejour” (“Vive le Midi”) pour satisfaire aux réclamations de l’ensemble des soldats méridionaux. Le journal publiait toute sortes d’articles : échos, rubriques de bons mots dont certains rédigés en occitan. Imprimé à Cavaillon, son tirage variait entre 2000 et 3000 exemplaires.

La Vie poilusienne : Journal du 142e régiment d’infanterie. [S.l.] : [s.n.], 1916-1917.
Ce journal fondé par Pierre Causse (1883-1951) félibre montpellierain, vigneron et poète connu sous le nom de Caussou de l’Oulivié ou du félibre de l’Oulivié voit son premier numéro paraître en mai 1916 dans les tranchées à droite de la ferme de Beauséjour, imprimé sur 4 pages, tiré à 1200 exemplaires. La Vie poilusienne qui s’adressait au 142e régiment constitué de soldats du Midi, publiait vers et proses en langue d’oc. Le journal imprimé à Montpellier à partir du numéro 6 connaîtra neuf numéros.

L'Écho du boqueteau
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>Titres de l'arrière :

Le Rayon. Supplément du Poilu Saint-Emilionnais. Bulletin religieux. Bordeaux : [s.n.], 1917-1919.
Fondé par l’abbé Daniel Bergey (1881-1950) mobilisé au 18e régiment d’infanterie, ce journal imprimé à Bordeaux est le 2ème supplément du Poilu Saint-Emilionnais. Ce n’était pas seulement l’organe du 18e R.I. mais celui des combattants de toute une commune et de leur famille ; le journal recevait des nouvelles de tous les poilus de Saint-Emilion disséminés sur le front. Il publie des articles et des poèmes en langue d’oc (béarnais) et en basque s’adressant plus particulièrement aux soldats du 18e R.I. Fondé en 1915, le journal disparaîtra en 1919 avec ses suppléments.

Le Petit Var. Toulon : [s.n.], 1880-1944.
Le Petit Var est un quotidien républicain socialiste. A l’image d’une grande partie de la presse méridionale, il prend fait et cause pour les soldats du XVe corps contre l’accusation de lâcheté lancée par le sénateur Gervais. “On s’expliquera plus tard” écrit Le Petit Var, le 26 août 1914 et tenant promesse, il publie une campagne pour une réparation morale durant tout le mois de juillet 1919. Le journal publie également de manière irrégulière des dessins humoristiques rédigés en occitan dont l’auteur reste aujourd’hui inconnu.

Revue Méridionale. Carcassonne : [s.n.], 1889-1915.
Fondée à Carcassonne par Achille Rouquet en 1886, originellement sous le nom de Revue de l'Aude, la Revue Méridionale est une revue régionaliste qui publie les textes des grands écrivains du Midi : Achille Mir, Frédéric Mistral, Roumanille, Gaston Jourdanne, Auguste Fourès. Elle fait une large place à l’occitan et publie aussi des auteurs parisiens connus comme Mallarmé. En 1915, la revue en est à sa 30ème année quand elle publie le “Clam de guerra occitan” [Cri de guerre occitan] de Prosper Estieu daté du 27 août 1914. Les années de guerre seront marquées par la publication de correspondances de guerre, de nouvelles du front et de poèmes patriotiques. La revue cessera de paraître en 1916.

Le Feu. Aix-en-Provence : [s.n.], 1905-[1943?]. (NS 1917)
Organe du régionalisme méditerranéen, la revue Le Feu est publiée deux fois par mois à Aix-en-Provence par Emile Sicard et Joseph d’Arbaud. Après avoir cessé de paraître lors de la déclaration de guerre Le Feu, reparaît dans une nouvelle série en janvier 1917. Affichant son attachement à Mistral, à la renaissance provençale et à la fraternité des pays d’Oc, la revue revendique la renaissance des provinces et défend la cause régionaliste. Bien qu’écrite en majorité en français la revue consacre plusieurs articles aux auteurs occitans.

sur 7