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Armanac de la Gascougno. - 1898
Sarran, Fernand (1873-1928)
L'Almanac de la Gascougno est une publication périodique annuelle. Chaque numéro comprend un calendrier en occitan et des textes (contes, chansons) principalement issus de la tradition orale. En fin de volume les dates des foires et marchés de toutes les villes du Gers sont mentionnées.
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Essai sur l'histoire littéraire des patois du midi de la France aux XVIe et XVIIe siècles / Jean-Baptiste Noulet
Noulet, Jean-Baptiste (1802-1890)
L'Essai sur l'histoire littéraire des patois du midi de la France aux XVIe et XVIIe siècles  publié par Jean-Baptiste Noulet constitue l'un des premiers ouvrages de bibliographie occitane.

Conçu à l'origine comme une « anthologie patoise » suivant son auteur, le travail de Noulet est publié par fragments de 1856 à 1859, dans la Revue de l'Académie de Toulouse, avant de voir le jour sous la forme d'un recueil en 1859.

Composé d'une partie historique permetant de suivre la production littéraire occitane sur deux siècles, l'ouvrage se compléte d'un « Appendice bibliographique, comprenant le catalogue des ouvrages écrits dans les patois du midi de la France aux seizième et dix-septième siècles ». 

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Les almanachs occitans
CIRDÒC-Mediatèca occitana
La fin du XIXe siècle voit se multiplier les almanachs en langue d'oc sur l'ensemble du territoire occitan. Publication périodique annuelle comprenant un calendrier, des renseignements astronomiques, météorologiques et pratiques (dates des foires et marchés par exemple), l'almanach est un média populaire par excellence. Il sera le moyen idéal pour faire entrer la langue dans tous les foyers, dans tous les milieux, principalement le monde rural et toucher un très large public.

[imatge id=13365]Le premier almanach entièrement rédigé en occitan est l'Armana prouvençau, publié à partir de 1855 par le Félibrige sous la direction de Frédéric Mistral. A compter de cette date et jusqu'au début du XXe siècle des dizaines de publications vont essaimer dans toute l'Occitanie et participer à la renaissance de la langue. Pour n'en citer que quelques-uns, en Gascogne : l'Armanac bourdelés (1869), l'Armanac gascoun (1873), puis l'Almanac de la Gascougno (1898), en Auvergne : l'Olmonat d'Oubèrgno (1895), l'Armanac d'Auvernha (1931), en Limousin : L'Annada lemouzina (1895), en Languedoc : l'Armagna cevenòu (1874), l'Armana de Lengadò (1876), l'Armanac mount-pelieirenc (1893), l'Almanac illustrat de Toulouso (1904), l'Almanac narbounes (1913), en Vivarais : L'Ormogna d'éi Féçouyrié (1886) et en Provence : Lou Franc Prouvençau (1873), l'Armana marsihés (1889), Lou Bartavèu (1902), l'Armanac niçart (1903).

[imatge id=13368]Tous ces almanachs ont assuré une large diffusion de la langue occitane. D'un point de vue linguistique on peut y suivre l'évolution de la graphie dans les différents dialectes et les débats internes qui agitent souvent le milieu à ce sujet. Leur intérêt ethnographique est également très important, la plupart des publications présentent des textes hérités de la tradition orale et du folklore local, transmis parfois par les lecteurs eux-mêmes qui participent ainsi à la collecte et à la reconnaissance de leur patrimoine.
La littérature publiée dans ces recueils a souvent été critiquée car jugée trop populaire. Certaines de ces publications ont eu une durée de vie assez courte, d'autres existent encore, une petite dizaine d'almanachs occitans continue à paraître aujourd’hui.
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Compagnie Les Fées du Az'Art

BIOGRAPHIE

Séverine Sarrias raconte des histoires depuis une quinzaine d’année. Elle est Altigérienne. Elle est née dans une famille originaire de la Margeride, plateau d’altitude du massif central où sévit durant le XVIIIème siècle la Bête du Gévaudan. C’est à travers cette légende et d’autres contes racontés par sa grand-mère et sa mère que Séverine, déjà toute petite, a été imprégnée par la littérature orale.
Après quelques années professionnelles passées sur les chemins de l’éducation à l’environnement, ses pas l’ont ramenée vers le conte. Et c’est avec une grande curiosité et un immense plaisir qu’elle a redécouvert les histoires qui avaient bercé son enfance. Mais cette fois avec l’envie de les partager avec les autres. Aussi Séverine s’est formée au conte auprès de Kamel Guennoun, Michel Hindenoch, Françoise Diep et Marc Aubaret du CMLO (Centre Méditerranéen de Littérature Orale).
La collecte de récits de vie

Séverine Sarrias raconte des histoires depuis une quinzaine d’année. Elle est Altigérienne. Elle est née dans une famille originaire de la Margeride, plateau d’altitude du massif central où sévit durant le XVIIIème siècle la Bête du Gévaudan. C’est à travers cette légende et d’autres contes racontés par sa grand-mère et sa mère que Séverine, déjà toute petite, a été imprégnée par la littérature orale.
Après quelques années professionnelles passées sur les chemins de l’éducation à l’environnement, ses pas l’ont ramenée vers le conte. Et c’est avec une grande curiosité et un immense plaisir qu’elle a redécouvert les histoires qui avaient bercé son enfance. Mais cette fois avec l’envie de les partager avec les autres. Aussi Séverine s’est formée au conte auprès de Kamel Guennoun, Michel Hindenoch, Françoise Diep et Marc Aubaret du CMLO (Centre Méditerranéen de Littérature Orale).
 


L’engagement…
Séverine Sarrias raconte des histoires depuis une quinzaine d’année. Elle est Altigérienne. Elle est née dans une famille originaire de la Margeride, plateau d’altitude du massif central où sévit durant le XVIIIème siècle la Bête du Gévaudan. C’est à travers cette légende et d’autres contes racontés par sa grand-mère et sa mère que Séverine, déjà toute petite, a été imprégnée par la littérature orale.
Après quelques années professionnelles passées sur les chemins de l’éducation à l’environnement, ses pas l’ont ramenée vers le conte. Et c’est avec une grande curiosité et un immense plaisir qu’elle a redécouvert les histoires qui avaient bercé son enfance. Mais cette fois avec l’envie de les partager avec les autres. Aussi Séverine s’est formée au conte auprès de Kamel Guennoun, Michel Hindenoch, Françoise Diep et Marc Aubaret du CMLO (Centre Méditerranéen de Littérature Orale).
La transmission…
Séverine Sarrias raconte des histoires depuis une quinzaine d’année. Elle est Altigérienne. Elle est née dans une famille originaire de la Margeride, plateau d’altitude du massif central où sévit durant le XVIIIème siècle la Bête du Gévaudan. C’est à travers cette légende et d’autres contes racontés par sa grand-mère et sa mère que Séverine, déjà toute petite, a été imprégnée par la littérature orale.
Après quelques années professionnelles passées sur les chemins de l’éducation à l’environnement, ses pas l’ont ramenée vers le conte. Et c’est avec une grande curiosité et un immense plaisir qu’elle a redécouvert les histoires qui avaient bercé son enfance. Mais cette fois avec l’envie de les partager avec les autres. Aussi Séverine s’est formée au conte auprès de Kamel Guennoun, Michel Hindenoch, Françoise Diep et Marc Aubaret du CMLO (Centre Méditerranéen de Littérature Orale).
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Poésies des Vaudois, La Nobla Leyczon
Raynouard, François-Just-Marie (1761-1836)
Édition philologique du texte de La Nòbla leiçon accompagné par sa traduction, relevé par F.-M. Raynouard dans son Choix des poésies originales des troubadours, T. II, Paris, 1816-1821, pp. 73-133.

Consulter sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784124w/f250.image
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Lo fablièr occitan de Prosper Estieu, una illustracion de la « convivéncia » per las faulas
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Résumé

En 1930, Prosper Estieu publie un de ses derniers recueils originaux, Lo fablièr occitan qui regroupe des fables du monde entier, traduites en occitan. Bien qu’il n’ait pas été élaboré comme tel, il apparaît comme une émanation originale de l’idée de « convivéncia » dans la littérature occitane du début du XXe siècle.

Référence bibliographique du recueil

Prosper Estieu de face. Archives départementales de l'Aude, fonds Prosper Estieu, cote 120J19

ESTIEU, Prosper. Lo fablièr occitan. Castèlnòudari : Societat d'Edicions Occitanas, 1930, 168 p.

Note d’étude

Lo fablièr occitan est un recueil composé de 72 fables occitanes de 10 à 60 vers, parfois empruntées à Ésope (621-564 av. J.-C.), Phèdre (14-50 ap. J.-C.), au Coran ou au folklore occitan ancien. Il est composé de cinq Libres qui semblent classer les fables par grandes sources d’inspiration. Se côtoient ainsi pêle-mêle des morales et thématiques chrétiennes, musulmanes, païennes ou polythéistes (pour les fables inspirées par Ésope et Phèdre) sans nuire à la cohérence de l’ensemble.

On retrouve dans ces fables l’idée même de la « convivéncia » telle qu’elle est aujourd’hui définie par Alem Surre-Garcia :

« L’art de vivre ensemble dans le respect des différences en termes d’égalité »

La cohabitation d’une multiplicité de cultures n’est guère surprenant dans un tel recueil puisque le genre littéraire de la fable s’est construit sur la tradition de récupération de récits anciens, tout particulièrement avec les oeuvres d’Ésope et de Phèdre.

Au delà des importantes réinterprétations culturelles inhérentes au genre de la fable, Lo fablièr occitan se place également dans la ligne du mouvement Orientaliste alors en vogue en Europe occidentale tant dans le domaine de la littérature que de celui des arts plastiques. Prosper Estieu, sensible à ce mouvement littéraire et artistique s’est très largement inspiré de Victor Hugo, qui s’était lui aussi essayé au genre notamment dans son recueil de poèmes Les Orientales (1829). Prosper Estieu, accompagné de sa famille, devant sa presse d'imprimerie d'où sortent les numéros de la revue <i> Mont-Segur</i>. Archives départementales de l'Aude, fonds Prosper Estieu, cote 120J20


Lo fablièr occitan n’est toutefois pas la seule œuvre de Prosper Estieu à faire écho à la notion de « convivéncia ». En effet, ce dernier se penche sur le Moyen  Âge dès les premiers numéros de la revue Mont-Segur (1901-1904), - qu'il imprime depuis son propre domicile - dans lesquels il établit comme question centrale l’influence de la civilisation médiévale occitane, dont il tente de se rapprocher dans son oeuvre.  

Pour en savoir plus sur Prosper Estieu et son œuvre : http://vidas.occitanica.eu/items/show/2077

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La Nòbla leiçon
Léger, Jean (1615-1670?)

Seconde édition du texte de La Nòbla leiçon publiée à Lyede par Jean Léger en 1669, dans un ouvrage intitulé : Histoire générale des églises évangéliques des vallées de Piémont ou vaudoises.
Le texte de La Nòbla leiçon incarne et illustre la doctrine de l'Église vaudoise. C'est le livre par lequel les vaudois vont propager leur religion et relever les persécutions dont ils sont les victimes.
Dans cette édition, l'auteur donne un extrait du texte de La Nòbla leiçon avec sa  traduction (pages 26 à 30) avant d’en détailler chacun des chapitres. Cette publication a été réalisée à partir des manuscrits de La Nòbla leiçon conservés à Genève et à Cambridge.

Consulter le document sur le site de Google Livres 

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La Nòbla leiçon
Morland, Samuel (1625-1695)

Dans l’ouvrage  intitulé : The History of the Evangelical churches of the valleys of Piemont, Samuel Morland publie, pour la première fois en 1655, le texte de La Nòbla leiçon (pages 99 à 120 [177-197]). Ce rare recueil d’écrits occitans de l’Église vaudoise témoigne de l’immigration vaudoise, dans les Vallées occitanes d’Italie, pour fuir la persécution.

Ce texte, rédigé par plusieurs auteurs, véritable monument de l'antique Église vaudoise, illustre l’esprit vaudois. À la fois traîté polémique et dogmatique, il marque l’action de l’Église vaudoise pour défendre sa cause. Plus qu’à sa valeur poétique, La Nòbla leiçon doit sa renommée au ton général de l’ouvrage qui s’affirme vaudois, avec l’exposition des préceptes évangéliques et l'énoncé des doctrines de l’église vaudoise.

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Pigüé : une communauté occitane dans La Pampa argentine
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

En 2012, le retrait de la présidente Cristina Kirchner pour raisons médicales, conduisait le vice-président Amado Boudou aux plus hautes fonctions de l'État argentin. Comme son patronyme le laisse supposer, l'homonyme du célèbre auteur occitan Jean Boudou possède bien des racines aveyronnaises. Il est l’un des descendants des colons de Pigüé, ville fondée par des migrants aveyronnais en 1884. 

L’identité pigüense, aujourd'hui argentine mais encore fortement matinée de culture aveyronnaise (expressions et toponymie occitane, gastronomie, culture, etc.) nous rappelle que l’Occitanie fut autant terre d’immigration que d’émigration au cours de son histoire. De ces migrations d’occitanes demeure une diaspora qui conserve une part de son occitanité, ici en Argentine ou là en Calabre. 

L'Eldorado argentin

Au XIXe siècle, les problèmes que connaît la viticulture aveyronnaise conduit de nombreux habitants à rechercher des cieux plus cléments en France, en Europe ou à l'étranger. L'Argentine et ses grands espaces constituent une terre d'élection pour les migrants, dont l'installation est d'ailleurs favorisée par le tout jeune État.

Ancien militaire français ayant participé à des campagnes en Argentine, l'aveyronnais Clément Cabanettes fait partie des pionniers de la colonisation. Fondateur de la première compagnie téléphonique du pays, ce natif de Lassouts fait l'achat de terrains au lieu-dit Pigüe, en plein cœur de la pampa argentine. Des terres qui aux alentours de 1880, sont encore à l'état sauvage, et qu'il lui faut dès lors valoriser.

Faisant la traversée jusqu'à son pays natal, il convainc sur place plusieurs dizaines de familles de quitter un quotidien particulièrement difficile pour tenter l'aventure de l'Eldorado argentin. Après trois mois de voyage, une quarantaine de familles aveyronnaises s'installent ainsi le 4 décembre 1884 à Pigüé.

La jeune colonie prend place dans une zone semi-désertique, ancienne terre des Indiens mapuches à l'origine de son nom. C'est donc dans un espace vierge de l'influence espagnole que les premiers colons aveyronnais fondent leur cité nouvelle. Les débuts s’avèrent particulièrement difficiles. Les colons découvrent des conditions climatiques et de culture très différentes de celles qu'ils connaissaient en Aveyron. Mais ces obstacles ne freinent pas l'arrivée continue de nouveaux migrants attirés par les promesses du Nouveau Monde, et la population croît de façon exponentielle. La situation des habitants de Pigüé va par ailleurs s'améliorer dès les débuts du XXe siècle.


Pigüe l'occitane ?

Les premières décennies de Pigüé sont marquées par une forte endogamie au sein de la communauté aveyronnaise. Celle-ci favorise d'autant la transmission de la culture et de la langue occitanes, encore confortée par le flux constant de nouveaux migrants aveyronnais jusqu'au début du XXe siècle. Les veillées, cérémonies et réunions de famille sont autant d'occasion de se remémorer le pays quitté, à travers récits et chansons en occitan, au rythme de la bourrée. La présence d'une paroisse et d'une institutrice françaises dès les premiers temps de la fondation puis, la création d'associations viennent conforter la permanence de cette langue et, dans une moindre mesure, celle de l'occitan.

La langue d'oc est en effet la première victime de l'assimilation progressive à la société argentine des colons aveyronnais, tout particulièrement celle des seconde et troisième générations. Une acculturation favorisée par de nombreux facteurs : politique assimilatrice de l'État argentin sous la présidence Sarniento, proximité linguistique, mais également, ici comme ailleurs, rejet plus ou moins conscient des jeunes générations d'un « patois domestique »  jugé incompatible avec la progression sociale dont bénéficient peu à peu la plupart des Pigüenses.

Cartes de l'Aveyron et de Pigüé sur un mur de la ville. Photographie de Jiròni B. CC-BY-SAAvant même la rupture provoquée par la première guerre mondiale entre colons de Pigüe et leurs familles demeurées en France – la réussite affichée par les cousins argentins mais surtout la démobilisation lors du conflit sont alors sources d'amertume - l'occitan va progressivement être abandonné par les Rouergats au profit d'abord du français puis du castillan. Ainsi, si la langue perdure quelques années encore dans la sphère publique, apparaissant çà et là dans la presse locale qui publie ponctuellement mais de plus en plus rarement des textes en occitan (cf. El Independentie du 13 octobre 1901, « Fraire Bourtoumiéu de Louiset »), elle est progressivement reléguée aux grands temps de la vie familiale et fêtes traditionnelles, sans disparaître complètement.

Dans les années 1970, une équipe de chercheurs toulousains se rend à Pigüé pour se pencher sur l'histoire et l'évolution de cette ancienne enclave aveyronnaise en Argentine. L'ancienne colonie est depuis devenue une ville et compte alors près de 12 000 habitants, dont 30 à 40% attestent des origines aveyronnaises. Surtout, près de 90 ans après sa fondation, une grande part de la population de Pigüé parle encore l'occitan (12% - une tranche uniquement composée d'individus de plus de soixante ans) et beaucoup la comprennent (70%).(cf. Les Aveyronnais dans la pampa, fondation, développement et vie de la colonie aveyronnaise de Pigüé de 1884 à 1992, Éditions Privat, Toulouse, 1977, p.265).

Pigüe et la France

Pigüé n'est plus aujourd'hui à proprement parler une enclave occitane ou même française. Les liens entre la France et ses « cousins » d'Amérique, demeurent malgré tout étroits, en dépit de la parenthèse de l'entre-deux-guerres. En 1984, un groupe d'Aveyronnais se rend ainsi à Pigüé pour célébrer les cent ans de sa création par ces colons originaires de leur département, et dont le rôle est aujourd'hui encore inscrit dans la pierre, sur les plaques de rue comme celle de la « C. de Rodez ».

Si les exemples de migrants de pays d'oc installés en Argentine sont légions, Béarnais et Mazamétains notamment, Pigüé demeure un exemple rare d'une colonie occitane organisée au cœur de la pampa.

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L'inventeur du sermon du "Curé de Cucugnan" : conférence .. / par M. le Dr P. Albarel
Albarel, Paul (1873-1929)
Avant de devenir célèbre par sa parution dans Les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet et d'être adaptée au cinéma par Marcel Pagnol en 1954, l'histoire du Curé de Cucugnan trouve son origine dans l'Aude sous la plume du poète narbonnais Hercule Birat. Elle sera reprise par la suite par Blanchot de Brenas et par Achille Mir. C'est la généalogie de cette oeuvre et ses multiples transformations que nous dévoile Paul Albarel dans la conférence donnée au Nouveau cercle industriel et commercial de Narbonne en 1927.
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