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La correspondance entre Frédéric Mistral et Valère Bernard
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Valère Bernard ?



Aquafortiste, peintre, graveur, professeur à l'École des Beaux-Arts de Marseille. Il est aussi l’auteur d’une œuvre importante en poésie et en prose occitane. C’est à Paris qu’il découvre le Félibrige, dont il sera majoral en 1893 et, poussé par son ami Mistral, capoulié de 1909 à 1919. Il collabore à de nombreuses revues et avec Philadelphe de Gerde et Prosper Estieu il fonde puis dirige L’Estello de 1910 à 1911.



Description de la correspondance


14 avril 1882 : cette lettre doit être une des premières qu’ont échangées Mistral et Bernard. Mistral découvre le tout jeune poète marseillais : il le complimente sur ses essais félibréens mais l’encourage à améliorer son style, en lui donnant une série de conseils. Il lui fait aussi part de son intuition quant à son talent, dont il ne doute pas. Mistral renouvellera ses compliments à propos des œuvres suivantes de Bernard. Cette pratique est courante chez Mistral, qui tient beaucoup à guider les félibres dans leur épanouissement poétique.

11 octobre 1911 : Le Consistoire semble rencontrer des problèmes causés par une femme non nommée, appuyée par Ratier, collaborateur à la revue L’Estello et originaire d’Agen. Cependant Mistral dit explicitement qu’il ne veut pas s’en occuper et il renvoie Bernard au “baile” Fallen (qui sera son successeur au capouliérat).

Cette anonyme est très certainement Philadelphe de Gerde : au moment où Valère Bernard accède au capouliérat en 1909 après Devoluy, le Félibrige connaît d’importantes crises internes, idéologiques et structurelles, et Philadelphe fait partie des Félibres qui sont au cœur de la polémique.
En effet, à l’heure où le félibrige cherche un successeur à sa figure de proue, l’activisme politique et a fortiori royaliste de Philadelphe de Gerde romprait avec la ligne directive choisie par Mistral tout au long de sa vie.

Il est question ensuite de L’Estello, la revue de Bernard, Philadelphe et Estieu, qui ne rencontre pas le succès. Mistral explique cet échec par la pluralité de dialectes et il va plus loin : “lou francés es forço mai coumprènsible pèr tóuti qu’aquèli dialèite de Gascougno (que, meme au siècle XIV, li Flors del Gai Saber declaron estrangié à nosto lengo)”.

 
21 octobre 1911 : Bernard doit avoir des craintes au sujet du Félibrige car Mistral lui répond être, pour sa part, optimiste.
La question semble toujours tourner autour de Philadelphe de Gerde, comme dans la lettre du 11 octobre 1911 : “es pancaro la mestresso de Santo-Estello”, c’est-à-dire certainement capoulière. Quelques faits d’une part, mais surtout des rumeurs voient Philadelphe candidate au majoralat au cours des années 1910-1912, et donc peut-être au capouliérat. Mais peut-être est-ce seulement une image, reprochant à Philadelphe un activisme un peu trop encombrant. Les dernières phrases de Mistral semblent supposer que Bernard ait envisagé de laisser sa tâche de capoulié : “se te vèn en òdi de teni l’empento”.
 
 
 
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Le Mas du Juge
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Le Mas du Juge, demeure familiale de la famille Mistral sur la route de Maillane à Saint-Rémy-de-Provence, vit naître et grandir tant Frédéric Mistral, le 8 septembre 1830, que son œuvre majeure, Mirèio.

Source: http://gallica.bnf.fr/

Nom de l'édifice :

Le Mas du Juge. Egalement connu sous les noms de Mas de Clément et Mas-Crema (de cremat : brûlé en occitan, un incendie ayant potentiellement ravagé le bâtiment, ou du fait de sa proximité avec le Clos-Cremat, comme indiqué dans les Mémoires et récits de Mistral). L'étymologie de cette appellation pourrait être à rechercher dans les anciens propriétaires du bâtiment, dont les avis divergent toutefois selon les sources. Ancienne viguerie du Procureur de Monaco (cf. Site internet des actuels propriétaires), cette demeure dâtée du XVIIIe siècle, est également attribuée à la dame Perriat, fille d'un juge de Saint-Rémy, achat lui-même réalisé auprès d'une "dame Baltrat épouse Tourel". (cf. Mistral ou l'empire du soleil, p.39).

Autres appellations :

 

Localisation :

Sur la route entre Maillane et Saint-Rémy-de-Provence.

Fonction d'origine de l'édifice :

Demeure de notables au XVIIIe siècle, elle devient ensuite le cœur d'une propriété agricole pour les "ménadiers" de la famille Mistral à compter du rachat de l'ensemble par Antoine Mistral en 1803, et jusqu'à la vente de celle-ci par Frédéric Mistral Neveu.

Fonction actuelle de l'édifice :

Propriété de particuliers depuis, la bâtisse accueille toutefois le public lors de visites commentées autour de la vie et de l'œuvre de Frédéric Mistral (découverte des lieux et documents à l'appui) ainsi que de nombreux événements culturels (concerts, spectacles, conférences). Découvrir le détail des propositions.  

Datation :

XVIIIe siècle

Importance pour la culture occitane :

Le Mas du Juge est historiquement lié à la figure de Frédéric Mistral,poète provençal, fondateur du Félibrige et du Museon Arlaten, prix Nobel de littérature en 1904. Entrée dans sa famille en 1803 lors de l'achat de cette bastide provençale par Antoine Mistral, elle fut par la suite léguée aux aînés de la famille et revint à ce titre en 1827 à François Mistral, père du poète occitan. Le mas du Juge accueille la naissance (1830) et les jeunes années de Frédéric Mistral. Sa licence de droit obtenue à Aix-en-Provence en 1851, le futur auteur des Isclo d'Or s'installe sur les terres familiales d'où il entame son entreprise de rénovation de la langue et de la culture occitanes : "Et là même, - à cette heure, j'avais mes vingt et un ans, - le pied sur le seuil du Mas paternel, les yeux vers les Alpilles, en moi et de moi-même, je pris la résolution : premièrement, de relever, de raviver en Provence le sentiment de race que je voyais s'annihiler sous l'éducation fausse et antinaturelle de toutes les écoles; secondement, de provoquer cette résurrection par la restauration de la langue naturelle et historique du pays, à laquelle les écoles font toutes une guerre à mort : troisièmement, de rendre la vogue au provençal par l'influx et la flamme de la divine poésie." (Memoires et récits, édition de 2008, Arles, Actes Sud, p.159). C'est entre ses murs qu'il entreprend d'ailleurs de rédiger la première de ses oeuvres majeures, Mirièio. Le 4 septembre 1855, le décès de François Mistral, et les litiges relatifs à la succession, conduisent Frédéric et sa mère, Délaïde, seconde épouse du patriarche, à quitter la propriété définitivement. L'épisode, douloureux pour le poète, est relaté dans ses Memòri e racontes : "une semaine après, au retour du service, le partage se fit.[...] Et au Mas paternel, qui n'était pas dans mon lot, il fallut dire adieu". (Ibid, p.247). Celle-ci revient alors, selon la tradition provençale, au fils aîné Louis Mistral, et après lui à son fils Théophile Mistral. A la mort de celui-ci, Frédéric Mistral, petit-neveu de l'illustre aïeul hérite du Mas du Juge, la vendant plus tard hors du cercle familial.

Eléments remarquables :

La propriété se composait du temps des Mistral d'un ensemble de 25 ha de terrain, ainsi que d'un corps de ferme. "La bastidasso ount nasguère, en fàci dis Aupiho, toucant lou Claus-Créma, se ié disié lou Mas dóu Juge : un tenemen de quatre couble, emé soun pastre, sa servènto [...]" / "La vieille bastide où je naquis, en face des Alpilles, touchant le Clos-Créma, avait nom le Mas du Juge, un tènement de quatre paires de bêtes de labour, avec son premier charretier, ses valets de charrue, son pâtre, sa servante [...]". (cf. Sur les pas de Frédéric Mistral p.11) De forme longitudinale, la demeure est entourée d'un vaste jardin. Prélude à l'arrivée au mas, une allée de platanes, et sur le côté du chemin, un muret aujourd'hui gravé d'un portrait de Frédéric Mistral. Sur l'un des murs latéraux du mas, figure également une plaque portant l'inscription suivante "Dins aqueste Mas dou Juge Frederi Mistral es nascu lou 8 de setèmbre 1830 i'a viscu sa bello jouinesso. Escri si proumièris obro e pièi "Mirèio" lou quittant, en setèmbre 1855, qu'après la mort de soun segne paire Francés Mistral, de qu'au a escri : "C'est lui qui m'a rendu poète". Lauso aubourado lou 18 de mai 1959, jour de la Santo-Estello à Maiano. Pèr li siven de soun rèire-nebout e fihou, prouprietàri dou mas Mireien." Dans ce Mas du Juge, Frédéric Mistral est né le 8 septembre 1830 et y a vécu sa belle jeunesse. Il y écrivit sa première oeuvre et puis "Mirèio", ne le quittant, en septembre 1855, qu'après la mort de son père François Mistral, du quel il a écrit : "C'est lui qui m'a rendu poète". Pierre érigée le 18 mars 1959, jour de la Saint-Estelle à Maillane, par son grand-neveu et fils, propriétaire du mas Mireien."

Statut de protection :

La maison elle-même n'a pas fait l'objet d'une procédure d'inscription ou de classement aux Monuments historiques. Le Jardin du mas toutefois, a fait l'objet d'une campagne d'inventaire en 1994.

La correspondance entre Frédéric Mistral et Ulysse Boissier
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Ulysse Boissier ?


Félibre parisien à qui l’on doit de la plupart des prises de vues photographiques parisiennes de Mistral.

Il a été aussi professeur au collège Chaptal à Paris et secrétaire de La Brandade, l’association des gardois de Paris qui organisait des dîners entre 1895 et 1901.

Description de la correspondance

Dans la lettre du 12 décembre 1886, Mistral s’indigne suite à l’attaque d’un “normalien anonyme” dans le Temps du 10 décembre 1886 publiée sous le titre de "Chronique : la question des patois et des félibres". (Article disponible en suivant ce lien)
Ce type d’attaque est très emblématique de ce à quoi Mistral était alors confronté : bien que comportant nombre d’erreurs et d’approximations, probablement dues à une méconnaissance des questions de langue et littérature occitanes, les critiques lui reprochaient souvent de s’attaquer à l’unité française. Ce qui mena Mistral à souvent mettre en avant, et ce avec beaucoup de vigueur, son patriotisme.

Il est également intéressant de remarquer que les reproches de fond faits alors à Mistral sont très proches du discours opposé aujourd’hui aux langues régionales.

La lettre du 12 janvier 1905 est particulièrement intéressante puisqu’elle révèle l’origine du nom de "Mirèio" : “car c’est à ma mère seule que j’avais entendu dire ce joli nom de Mireille”.
La correspondance entre Frédéric Mistral et Joséphin Pélandan
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Joséphin Péladan ?

Joséphin Péladan (1859-1918), aussi connu sous le pseudonyme de Sar Péladan, est un écrivain français symboliste et idéaliste, wagnérien. Il s’intéresse aux sciences occultes et mystiques: d’abord membre de l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix, il fonde ensuite l’Ordre de la Rose-Croix catholique et esthétique du Temple et du Graal. Il est l’organisateur des Salons de la Rose-Croix. Il participe à de nombreuses revues artistiques et littéraires et est l’auteur de traités d'initiation et de tragédies.

Description de la correspondance

Dans la lettre datée du 8 mars 1888, Mistral remercie Péladan pour “l’envoi” en son honneur, inscrit dans son ouvrage À Cœur perdu. Il s’agit probablement d’une dédicace manuscrite que Péladan aurait annotée dans un exemplaire envoyé à Mistral. Il n’est pas rare que Mistral reçoive et lise les ouvrages d’autres auteurs, après quoi il complimente le poète et fait une petite critique de l’œuvre, quitte à ce que celle-ci comporte des aspects négatifs.
Ici, il le remercie mais ne s’attarde pas sur la critique: “vous dire par écrit mon impression sincère serait compromettant, et je la garde pour moi”. Il est donc difficile de savoir exactement dans quel sens il faut entendre ce “compromettant”. Le personnage de Joséphin Péladan est tel qu’il ne peut pas laisser Mistral indifférent : ce dernier adopte dans la suite de la lettre un ton moralisateur, un peu sentencieux, il semble vouloir mettre Péladan en garde contre son attitude ou ses propos trop provocateurs, mais il reste vague et mystérieux, ne citant aucun fait précis. Peut-être cette lettre est-elle un bon témoin de la prudence caractéristique de Mistral.

La lettre suivante, datée du 13 février 1897, est plus sereine. Dans le temps qui sépare ces lettres, les deux hommes ont dû apprendre à se connaître davantage, du moins entretiennent-ils des liens amicaux: “nous vous remercions, ma femme et moi, de la charmante visite que vous nous fites le mois passé”. Péladan continue de lui envoyer ses œuvres en lui dédiant des épigraphes et Mistral salue chez Péladan autant l’œuvre poétique que l’homme : ce qui était probablement de la provocation dans la première lettre est devenu dans la seconde des “idées courageuses”, de l’“indépendance fière” et des “nouveautés fécondes”.

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Museon Arlaten
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Le Museon Arlaten – "Musée arlésien" en français - inauguré en 1899, est l'un des plus anciens musées régionaux d'ethnographie. Ce musée d'un genre nouveau, dans l'esprit du Musée d'Ethnographie du Trocadéro, a été créé à l'initiative de l'écrivain provençal Frédéric Mistral dans le contexte de la "renaissance d'oc". Il s'inscrit ainsi dans les perspectives du Félibrige, mouvement littéraire et culturel œuvrant depuis 1854 pour la sauvegarde de la langue d'oc (ou occitan) et des cultures traditionnelles, en particulier provençales.

 

1/ Les origines du Museon Arlaten

Un projet de musée-bibliothèque dédié aux arts, à l'histoire, à la littérature et à l'ethnographie de la Provence est envisagé dès 1895 par Frédéric Mistral dans la revue félibréenne L'Aiòli. Un an plus tard, le projet se précise : il s'agit désormais de créer en Arles, un musée ethnographique de la Provence rhodanienne, dans l'esprit du nouveau Musée national d'ethnographie du Trocadero inauguré à Paris en 1878 et des collectes de folklore régional lancées pour l'Exposition universelle de 1900. Le médecin Émile Marignan, collaborateur du Musée du Trocadéro, soutient le projet mistralien et lui donne des bases scientifiques avec la publication en 1896 de l'Instruction pour la récolte des objets d’ethnographie du pays arlésien.

Au milieu des années 1890, après avoir œuvré à une renaissance littéraire en langue d'oc, à partir de la parution de Mirèio (1859), long poème épique en provençal qui rencontra un grand succès, parallèlement à une restauration linguistique marquée par la structuration du Félibrige (nouveaux statuts de 1878) et la publication du Tresor dóu Felibrige, monumental"Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne" (1878-1886), Frédéric Mistral appelle les félibres à se consacrer à la constitution de collections d'objets ethnographiques. Le musée qui les présenterait doit participer à l'affirmation des singularités de la culture provençale. La création du musée "félibréen" sera la grande œuvre de la fin de la vie de Frédéric Mistral, le définissant comme un "poème en action". Le musée ethnographique entend glorifier les us et coutumes qui font l'identité de la Provence traditionelle, rurale et artisanale, à l'heure des grandes transformations de la fin du XIXe siècle. Mistral conçoit le musée comme un outil de transmission, une "œuvre d'intérêt public, une œuvre de haut enseignement et d'éducation populaire, une œuvre en un mot patriotique." En 1896 est institué un premier Comité du Museon Arlaten destiné à aider Mistral et Marignan dans leur projet de constitution du musée.

Les premières collections sont issues de collectes, d'achats pour les objets encore en usage, de photographies ou de moulages, fac-simile et maquettes en modèle réduit pour les pièces trop importantes ou ne pouvant être intégrées aux collections du futur musée.

2/ Développement du musée

Le succès de la campagne de collecte auprès des Provençaux est tel que le musée est ouvert au public dès 1899 dans un local situé au-dessus du tribunal de commerce d'Arles, mis à disposition par le département des Bouches-du-Rhône, auquel le Comité remet les collections rassemblées.

L'accroissement rapide des collections rend toutefois très tôt nécessaire de trouver un nouvel espace pour les accueillir. La reconnaissance de l'œuvre de Mistral par l'attribution du prix Nobel de littérature en 1904, qu'accompagne une récompense financière d'une hauteur de 100'000 francs, permet à Frédéric Mistral de financer le déménagement du Museon Arlaten dans les locaux de l'ancien collège d'Arles, l'Hôtel Laval-Castellane au 29 rue de la République, où il s'installe définitivement.

Le 29 mai 1909, à l'occasion des commémorations du cinquantenaire de Mirèio, le Museon Arlaten nouvellement installé est inauguré. Dès lors le musée ne cesse de voir s'accroître ses collections sous l'égide du Comité du Museon Arlaten et des directeurs successifs. Fernand Benoît, qui prend la tête du musée à la mort de Mistral, amorce une nouvelle phase de collecte raisonnée dans les années 1930, intégrant les évolutions de l'ethnographie.

Les collections du Museon Arlaten comptent aujourd'hui près de 35'000 objets, documents ethnographiques ou relatifs au domaine des Beaux-Arts et des sciences. Jusqu'en l'an 2000, le Museon arlaten fut cogéré par le Comité et de Conseil général des Bouches-du-Rhône. Dès 1991, le conseil général met en place une politique de conservation. En 2000 l'ensemble du Musée est départementalisé. Un grand projet de rénovation et de transformation muséographique est lancé en 2005.

3/ Collections documentaires

Dès la période de préfiguration, les documents écrits provençaux font partie des œuvres collectées. Un premier fonds documentaire se constitue rapidement appelé "bibliothèque ethnographique", "bibliothèque félibréenne" ou "bibliothèques provençale". Les ouvrages imprimés, dont certains sont intégrés à la muséographie et placés sous vitrine, ainsi que l'abondance des citations littéraires et proverbes populaires en provençal figurant sur les étiquette, contribuent au projet renaissantiste félibréen par l'affirmation d'une langue et d'une littérature comme indissociables de la survie de la culture provençale.

Ce fonds documentaire est constitué de dons provenant de la bibliothèque du fondateur Frédéric Mistral ou des auteurs eux-mêmes. À la mort de Frédéric Mistral en 1914, la bibliothèque du musée contient un premier fonds de 6'500 volumes, complétés en 1920 par 3'000 volumes du legs de Paul Mariéton.

Les collections du musée 

Les fonds mobiliers concernent pour la majorité la Provence rhodanienne et s'organisent autour de différents ensembles (textile, arts graphiques, bois, céramique et verre, naturalia, numismatique, etc.). Parmi les collections textiles, figurent les riches collections de costumes provençaux.

Note : Ne sont signalées ici que les collections d'intérêt documentaire. Pour une description plus complète des collections du Museon Arlaten : aquí.

* Collections graphiques : œuvres de Léo Lelée

Parmi les collections d'art graphique, le Museon Arlaten conserve une importante collection de dessins, gravures et peintures de l'illustrateur Léo Lelée (Lépold Lelée, 1872-1947), "l'imagier du Félibrige", qui contribua à de nombreux livres de littérature provençale, de folklore régional, d'affiches, etc. Léo Lelée popularisa le motif du costume de l'arlésienne et de la danse de la farandole.

* Collections documentaires :

Depuis 2013 l'ensemble de la documentation et des fonds documentaires patrimoniaux ont été transférés au Centre d'Etude, de Restauration et de Conservation des Œuvres (CERCO), lieu de conservation et de gestion des collections, des bibliothèques et des archives.

* Documentation contemporaine

Le fonds de documentation contemporaine (3'000 volumes) documente les collections du Museon Arlaten, et fait état des recherches en sciences humaines, plus particulièrement en ethnologie, muséologie, histoire.

* Fonds patrimoniaux

Un riche fonds d'imprimés et de documentation générale sur la Provence : environ 14'000 volumes issus des collectes et de dons de Frédéric Mistral et du Comité, du legs de Paul Mariéton (environ 3'000 volumes entrés en 1920). Il contient en particulier un riche fonds de 700 titres de périodiques, en particulier de périodiques provençaux.

Des fonds d'archives privées (60 mètres linéaires)

  • fonds Charles Galtier (1913-2004).

  • fonds Elzéar (= Auzias), Marius et René Jouveau.

  • fonds Claude Julian : Claude Julian, membre du Comité du Museon Arlaten a légué à sa disparition en 2004 plus de 4'000 volumes provenant de la bibliothèque de la famille Julian ainsi qu'un fonds d'archives privées (20 mètres linéaires). La bibliothèque, constituée par trois générations d'érudits est composée principalement d'ouvrages d'étude et d'enseignement de la langue (française, latine et langue d'oc, surtout dans sa composante provençale), d'histoire régionale, d'histoire de l'art, de littérature française et provençale.

  • fonds de la revue L’Aïoli.

     

* Photothèque

La photothèque du Museon Arlaten conserve plus de 35'000 images sur différents supports :

  • 10 000 argentiques

  • 25 000 numériques en basse et haute définition

  • 4 000 tirages papiers modernes

Ces images représentent toutes les collections du Museon Arlaten mais aussi les évènements culturels liés au musée (expositions, animations…) La principale mission de la photothèque est de valoriser et diffuser ce fonds d'images. Elles peuvent être prêtées aux chercheurs, aux institutions, aux éditeurs et au grand public, après acceptation d’une demande motivée auprès de la Direction du musée, et sous conditions (voir site de l'établissement).

  • Fonds Dominique Romand : Parmi les collections remarquables, le Museon Arlaten conserve un important fonds de photographies sur la Provence de la seconde moitié du XIXe siècle réalisées par le phtotographe arlésien Dominique Romand (1824-1911). 

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Correspondance entre Frédéric Mistral et Ludovic Legré conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille
Fonds de lettres manuscrites conservées par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille

Ludovic Legré est issu d’une vieille famille bourgeoise marseillaise composée quasi exclusivement de commerçants. Il ne s’inscrira pas dans la tradition familiale puisqu’il suivra des études de droit jusqu’à devenir avocat. Il est également poète et historien mais surtout botaniste. C’est à la suite de son expertise que de nombreuses plantes rejoindront l’herbier ethnographique du Museon Arlaten. Il apporte aussi son expertise scientifique pour la rédaction du dictionnaire provençal-français de Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige. Il sera également secrétaire de l’Académie de Marseille jusqu’en 1904, il parraine d’ailleurs Frédéric Mistral pour son entrée dans cette même académie. Il entre en relation avec Mistral par sa cousine, mariée au frère aîné de Théodore Aubanel, Joseph, lui-même proche de Mistral.

Passioné par la poésie et la langue provençale, Legré a beaucoup correspondu avec Mistral. Il est notamment un des principaux organisateurs du passage que Mistral fit à Paris afin de promouvoir Mirèio (1859). On apprend dans la lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré du 10 août 1858 que Mistral prévoyait d’y rencontrer Georges Sand, ce qui ne se fit pas, c’est Alphonse de Lamartine qui l'introduira dans le milieu parisien. Legré a également eu une influence sur le choix de la ville de Cassis pour toile de fond du second poème de Mistral, Calendau (1867). Si cela n’est pas clairement dit au sein de leur correspondance, Mistral le signale à Paul Meyer dans une lettre écrite en 1900 : “C’est lui [Legré] qui me donna l’admiration de Cassis et de son littoral, lors de ma poursuite d’Esterelle dans les strophes de Calendau.”

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Médiathèque du Grand Narbonne, Fonds Paul Albarel
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Paul Albarel (1873-1929) est né à Saint-André-de-Roquelongue près de Narbonne le 12 décembre 1873 d’un père charron. Après des études au Petit Séminaire de Narbonne, puis à la faculté de médecine de Montpellier, il devient médecin à l'âge de 22 ans. Il commence sa carrière dans son village natal, puis il exerce à Névian (Aude) et à Narbonne.

Dans le même temps, il commence à publier des poèmes, pièces et autres farces en langue occitane dans la revue Terre d’Oc. En 1911, il fonde avec deux amis de la revue artistique et littéraire La Cigale narbonnaise. Mobilisé pendant la première guerre mondiale, il part sur le front d’Orient, à Salonique, comme médecin-major.

En 1918, il devient majoral du félibrige et participe aux activités de nombreuses sociétés savantes. Il meurt à Montpellier en 1929.

Modalités d'entrée :

Don en 1988 et en 2014 à la Bibliothèque municipale de Narbonne par un descendant de Paul Albarel.

Accroissement :

Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds Paul Albarel comprend divers écrits et livres, ouvrages lui ayant appartenu, revues littéraires occitanes, comme lo Gai Saber, la Cigalo Lengadouciano ou Lou Felibrige ainsi que plusieurs exemplaires de ses propres œuvres ou autres articles publiés dans les bulletins des sociétés savantes.
Il contient également l’ensemble de sa correspondance au sein du Félibrige ou avec ses amis écrivains, complétée de multiples cahiers regroupant ses notes d’écriture, ses brouillons, ses poèmes et pièces de théâtre.

En 2014, ce fonds initial s’est complété par un second don rassemblant un important ensemble de documents issus de la Première guerre mondiale, pendant laquelle le médecin Albarel avait exercé en Grèce pendant l’expédition de Thessalonique. De son expérience, Paul Albarel ramène un journal de bord détaillé où il décrit chaque journée passée au front ou à l’hôpital, ses temps de repos pendant lesquels il visite la ville. Son journal est accompagné d’une importante collection de cartes postales qu’il envoyait très régulièrement à sa famille et de photographies de la région de Salonique.

Dates extrêmes :

1795 - 1937

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (provençal)

français

Importance matérielle :

Environ 20 cartons et chemises

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

132 J

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue informatisé en ligne

Voir la fiche descriptive du CCFr

Ressources en ligne

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Fonds consultable sur place, après dépôt d'une pièce d'identité et justification de la demande.

Conditions de reproduction :

Reproduction non autorisée.

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Médiathèque du Grand Narbonne, Fonds ancien
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

La bibliothèque possède 20 000 livres anciens, 293 manuscrits, 10 incunables, 37 atlas, 137 cartes et plans. Elle fut fondée en parallèle de la Commission archéologique, par arrêté de M. Tessier, préfet de l'Aude, du 21 octobre 1833.

  Déjà en 1792, des mesures avaient été prises par les administrations locales et départementales pour la création d'une bibliothèque publique. Le but poursuivi par la Commission archéologique et le préfet est alors similaire: « fonder un musée et une bibliothèque publique qui devait réunir

« tous les ouvrages publiés par des auteurs qui sont nés à Narbonne ou dans l'arrondissement ou qui y ont passé leur vie; tous les ouvrages imprimés à Narbonne depuis l'introduction de la typographie dans cette ville; tous les ouvrages concernant la biographie des Narbonnais qui se sont distingués à quelque titre que ce soit : l'histoire civile, politique et religieuse du pays... ».

(cf. Patrimoine des bibliothèques de France. Tome 7, p.152).

Des fonds provenant des habitants de Narbonne lors de la fondation de la bibliothèque, puis de nombreux legs, tels ceux de MM.Jalabert (divers), Barathier (livres, gravures, dessins), Cartault (littérature), Bonnel (livres, manuscrits, cartes et plans), Tallavignes (droit, médecine), Boussaguet et Sernin (médecine, ouvrages anciens), Martin (sciences et agriculture).

Plus récemment la bibliothèque a bénéficié du legs Paul Albarel, félibre narbonnais du début du siècle. Les fonds anciens, rares et précieux, proviennent de legs et de dons de membres de la Commission archéologique et littéraire de Narbonne ; et contiennent notamment des documents relatifs à l'archéologie et à l'histoire de Narbonne.

Le fonds ancien comprend 15 000 ouvrages, cartes et plans. Les documents qui composent ce fonds datent essentiellement des XVIIIe et XIXe siècles. Les livres de droit, de médecine, de voyages, d’art, sont les plus nombreux. Par leur format, la beauté de leurs gravures, certains sont spectaculaires. C’est le cas de la Description de l’Egypte, ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Egypte pendant l’expédition de l’armée française (imprimée à partir de 1809), les Monuments de l’Egypte et de la Nubie (1835) par Jean-François Champollion, l’œuvre du graveur italien Giovanni-Battista Piranesi publiée en 1835-1837 sous l’égide de son fils Francisco, les Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France (1825-1835) sous la direction du Baron Taylor.

Modalités d'entrée :

achat

Accroissement :

 

Description du fonds

Quelques-uns des ouvrages du fonds ancien sont en occitan ou concernent les problématiques occitanes.

- Annales du Midi: CM 5529(9) – 054 ANN. Annales du Midi, 17e année : 1905 – 18e année : 1906 - Toulouse : Privat ; Paris : Picard, [1906]. - 600- 576 p ; 25 cm Vol. 9/19.

CM 5529 (9) Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale. Les articles des années 1905 et 1906 ont été réunis en un seul volume. Ce volume contient en particulier : Poésies provençales inédites, d'après les manuscrits de Paris/ Jeanroy.

Lou tresor dou felibrige: AM 304 (1), Am 304(2) – 449.3 MIS. (2 volumes) Lou tresor dou felibrige ou dictionnaire provençal- français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne, tome premier : A- F / Frédéric Mistral. - Aix- en- Provence : Remondet- Aubin, s.d.. - 1196 p ; 32,5 cm Vol. 1/2. Tome second : G- Z / Frédéric Mistral. - Aix- en- Provence : Remondet- Aubin, s.d.. - 1165 p ; 32,5 cm Vol. 2/2

Notices et extraits manuscrits de la bibliothèque du roi – BM 2(13) – 091 NOT Notices et extraits des manuscrits de la bibliothèque du roi et autres bibliothèques, publiés par l'institut royal de France, tome 13, Paris, Imprimerie de la royale, 1838. - 775 p ; 26 cm + 4 pages de planches BM 2 Vol 13/37 (13). Parmi de nombreux articles, ce volume contient : Notice de Flamenca, poème provençal, manuscrit de la bibliothèque de Carcassonne n° 68. Les sources de l'histoire du Languedoc d'après les inventaires des archives narbonnaises – CM 3938 – 840.8 TIS Tissier, Jean. Les sources de l'histoire de Languedoc d'après les inventaires des archives narbonnaises / Jean Tissier, Narbonne, Caillard (Fait partie d’un recueil ; à l’origine, il s’agit d’un article paru en 1911 dans le t.11 du Bulletin de la commission archéologique de Narbonne).

La Sègo – BM 1399 -940 SEG La Sègo : poésies occitanes avec traduction française de l'auteur / Auguste Fourès, décorées de bois gravés originaux par Jane, Auguste et Achille Rouquet BM 1399 Recueil.

Dictionnaire de la langue française Emile Littré AM 301 (1), AM 301 (2), AM 301 (3), AM 301(4) - 443 LIT Dictionnaire de la langue française tome premier, première partie H / E. Littré. - Paris : L. Hachette et Cie, 1863. - LIX- 944 p ; 33 cm. Vol. 1/4. Dictionnaire de la langue française, tome premier, 2e partie : D- H / E. Littré. – Paris, L. Hachette et Cie, 1863. - 1135 p ; 33 cm Vol. 2/4. AM 301 (2) Dictionnaire de la langue française tome second, première partie : I- P / E. Littré. - Paris : L. Hachette et Cie, 1869. - 1396 p ; 33 cm Vol. 3/4. AM301(3) Dictionnaire de la langue française, tome second 2e partie Q-Z/E Littré –Paris, L Hachette et Cie, 1869 -1231 p.,33cm Vol 4/4AM301 (4) Contenant 1° Pour la nomenclature: tous les mots qui se trouvent dans le dictionnaire de l'Académie française et tous les termes usuels des sciences, des arts, des métiers et de la vie pratique; 2° Pour la grammaire: la prononciation de chaque mot figurée et, quand il y a lieu, discutée; l'examen des locutions, des idiotismes, des exceptions et, en certains cas, de l'orthographe actuelle, avec des remarques critiques sur les difficultés et les irrégularités de la langue; 3° Pour la signification des mots: les définitions; les diverses acceptions rangées dans leur ordre logique, avec de nombreux exemples tirés des auteurs classiques et autres; les synonymes principalement considérés dans leurs relations avec les définitions; 4° Pour la partie historique: une collection de phrases appartenant aux anciens écrivains depuis les premiers temps de la langue française jusqu'au seizième siècle, et disposés dans l'ordre chronologique à la suite des mots auxquels elles se rapportent; 5° Pour l'étymologie: la détermination ou du moins la discussion de l'origine de chaque mot établie par la comparaison des mêmes formes dans le français, dans les patois et dans l'espagnol, l'italien et le provençal ou langue d'oc. AM 301 (1).

Petit dictionnaire provençal DM 4404 – 449.3 LEV Levy, Emil. Petit dictionnaire provençal- français / Emil Levy. - Heidelberg : Carl Winter's Universitätsbuchhandlung, 1909. - VIII- 387 p ; 20 cm. DM 4404.

Projet d’un dictionnaire français - provençal ou dictionnaire de la langue d’oc DM 1413 Courte dissertation sur la prononciation de la langue grecque par M. Ch. Des Moulins. [suivi de] Projet d' un dictionnaire français- provençal, ou dictionnaire de la langue d' oc, ancienne et moderne [...] par S.J. Honnorat. [suivi de] Panégyrique de Saint Louis, roi de France, prononcé dans l' église de l' oratoire, devant les deux Académies royales des Belles- Lettres & des Sciences par M. l' abbé Boulogne. [suivi de] Eloge de Louis, dauphin de France, père du roi; discours qui a remporté le prix proposé par une société, amie de la religion & des lettres par M. l' abbé Boulogne. [suivi de] Oraison funèbre de Louis XVI, prononcée dans l' église royale de Saint- Denis, le 21 janvier 1814, jour de l' anniversaire de la mort du roi, et du transport solennel de ses cendres, ainsi que de celles de la reine; en présence de leurs altesses royales monsieur, frère du roi, monseigneur le duc d' Angoulême, monseigneur le duc de Berry, de tous les princes et princesses du sang royal par M. Etienne- Antoine de Boulogne. [suivi de] Oraison funèbre de S.E. le cardinal d' Astros, archevêque de Toulouse et de Narbonne, primat des Gaules par le R.P. Caussette, supérieur des missionnaires du diocèse, prononcée dans l' église métropolitaine S. Etienne, le 12 novembre 1851. [suivi de] Eloge funèbre de M. de Mirabeau, prononcé, le jour de ses funérailles, dans l' église Saint- Eustache par M. Cérutti, au nom de la section de la Grange- Batelière, devant l' assemblée nationale. [suivi de] Eloge funèbre du général Joubert, prononcé à Paris, le 15 vendémiaire an 8, au temple de la jeunesse, 9°. rans, des Invalides et des défenseurs de la patrie de la 17e. division. [suivi de] Elogio funebre de Don Ramon Pignatelli y Moncayo... [suivi de] Extrait des Mékamat de Hariri. XXXe séance: la noce des mendiants, traduite en français, annotée et commentée par A. Cherbonneau. / ;. - Limoges; Paris; Toulouse; Carcassonne; Zaragoza : Chapoulaud; Merigot; Adrien Le Clere; Augustin Manavit; P. Polère, J.J. Teissié; Hospicio provincial , 1860, 1840, 1782, 1781, 1817, 1851, 1791, 1886. - 11 p + 79 p + 76 p + 71 p + 84 p + 54 p + 12 p + 24 p + 34 p + 22 p ; 20,5 x 13 cm ; Plusieurs oeuvres en un volume. DM 1413.

- Revue des langues romanes CM 5530 (1 à 39) et CM 5705 (1 à 43). 410.05 REV Dans chaque volume, divers articles ayant trait aux différentes langues romanes CM 5530 (1 à 39) : couvre la période 1870 à 1907 CM 5705 (1 à 43) : couvre la période 1883 à 1923 (doublons en ce qui concerne les années 1870-1907 quoique les volumes 1 à 15 constituent des éditions incomplètes par rapport aux volumes correspondants classés en CM 5530).

Poésie en patois du Haut et Bas Languedoc – DM 4111 – 841 CAL Poésie en patois du Haut et Bas- Languedoc par M. l' abbé F. Bonnaves, curé de Luc-sur-Orbieu, par Lézignan (Aude). Couronnée le 25 mai 1901 au concours des jeux floraux de " l' Escolo Moundino" de Toulouse 1901.

Dates extrêmes :

1838 - 1917

Langues représentées dans le fonds :

occitan

français

Importance matérielle :

Quelques exemplaires en occitan.

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits, Monographies Imprimées, Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

AM/BM/DM

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue informatisé en ligne

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Les collections patrimoniales sont consultables sur place, après dépôt d'une pièce d'identité et justification de la demande.

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Reproduction non autorisée.

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[ Columbia University Libraries – Rare Book & Manuscript Library ] Fonds relatif à Frédéric Mistral

Présentation du producteur :

 

Présentation du contenu :

Notes de la main de Frédéric Mistral envoyées à Edmond Lefèvre pour l'assister dans la réalisation d'une bibliographie sur Frédéric Mistral, la littérature et la langue provençale. Une note manuscrite indique en début de registre :  524 fiches (environ 4,500 indications) autographes de Frédéric Mistral dont plusieurs continent de nombreuses indications.  Notes écrites de la main même de Frédéric Mistral pour signaler à E. Lefevre les documents composant la BIBLIOGRAPHIE MISTRALIENNE et ses autres publications bibliographiques. - Livres, brochures, articles de journaux, revues, etc. Français et étrangers.  Les notes sont écrites sur des pages entières et morceaux de papier de tailles diverses. On trouve aussi dans ce fonds quelques documents en relation avec les cérémonies honorifiques organisées pour Frédéric Mistral, en particulier la cérémonie du prix Nobel organisée en 1904. Ces documents ont été fixés sur les pages vierges du registre.

Importance matérielle :

1 volume

Couverture Temporelle :

[ca. 1875]-1913

Supports représentés dans le fonds :

Manuscrits/Tapuscrits

Accroissement :

Fonds clos (ne connaîtra pas d'accroissement)

Accès

Identifiant du fonds :

MS#0882

Instruments de recherche :

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Ce fonds est accessible dans les locaux de la bibliothèque et n'est soumis à aucune restriction de communication.

Conditions de reproduction :

Les photocopies sont autorisées dans le cadre de recherches définies. L'autorisation de publication de documents issus de ce fonds doit être demandée au conservateur de la section Manuscrits, Archives et fonds patrimoniaux de la bibliothèque. Le section fonds patrimoniaux, Manuscrits et Archives de la bibliothèque autorise la publication des matériaux qu'il détient, mais ne se rend en aucun cas responsable de l'utilisation qui en est faîte, dans le respect des droits des auteurs et des personnes présents dans le fonds.

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[ La Médiathèque du Grand Narbonne ] Fonds Local

Présentation du producteur :

Le Fonds Albarel a été adressé par Monsieur Paul MALE de Castelnaudary à Monsieur André MECLE , adjoint au Maire de Narbonne et délégué aux Affaires Culturelles de la Ville, lequel lui en a accusé réception le 26 décembre 1988. Monsieur Mècle spécifiait da ns sa lettre « qu’il avait reçu de Monsieur Malé une série de cahiers et de feuilles , au contenu assez divers, ainsi que les manuscrits d’œuvres, en vers et en prose, du Docteur Paul Albarel , au même titre qu’une volumineuse correspondance qui lui a été transmise par ses nombreux amis du Félibrige ». Selon les volontés de Madame VIVARES née ALBAREL, un inventaire devait être établi par la suite. Déposés dans un premier temps à la bibliothèque municipale de Narbonne, ce fonds se trouve actuellement au sein du Fonds local de la Médiathèque. En 2009 , sous l’égide du Grand Narbonne , un dépouillement, un inventaire et un catalogage du Fonds Albarel ont été entrepris et ont été terminés en juillet 2011. Le Fonds Albarel se composat à sa réception de quatre grands cartons renfermant les documents précipités : correspondances, diverses revues , livres et manuscrits divers.

Présentation du contenu :

Correspondance aux félibres, Revues : Cigalo lengadouciano ; Era bouts dera mountanho ; Lou felibrige ; Lo cobreto ; Vivo provenço ; Terro d’oc ; Quelques monographies , cartes postales et photographies ainsi que des documents divers ( menus….). - Lo Cobreto -849 COB: 1929 - 1936. 25 exemplaires. Revue de littérature occitane. - Lou Felibrige - 849 FEL: 1887 - 1935. 135 exemplaires. Revue de littérature occitane. - Cigalo lengadouciano - 849 CIG. 1910 - 1933. 199 exemplaires.Revue littéraire occitane bitteroise. - Era bouts dera Moutanho (Escolo deras Pireneas) - 849 ESC. 1911 - 1934. 72 exemplaires. Revue de littérature occitane. - Terro d’oc -849 TER. 1910 - 1927. 47 exemplaires. Revue de littérature occitane.

Importance matérielle :

Environ 20 cartons et chemises contenant des documents d’une grande diversité.

Couverture Temporelle :

1871 - 1947

Supports représentés dans le fonds :

Manuscrits/Tapuscrits, Monographies Imprimées, Périodiques (presse et revues)

Accroissement :

Fonds clos (ne connaîtra pas d'accroissement)

Accès

Identifiant du fonds :

050 JOU ; 849 ALB ; 849 CIG ; 849 COB ; 849 ESC ; 849 FEL ; 849 TER ; 849 VIV

Instruments de recherche :

Catalogue informatisé et en ligne:

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place.

Conditions de reproduction :

Non autorisée.

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