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Concert Cocanha

Contact
Centre Occitan de Rochegude
Exposition autour de la Saint Jean dans la littérature occitane avec différents auteurs qui viendront parler de leur œuvre.

Exposition et lecture le samedi 16 septembre au Centre Occitan de Rochegude.

Voir le programme détaillé.
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Éduquer au développement durable avec/par/à partir du plurilinguisme : ce que peuvent les « approches plurielles » / Mariana Fonseca
Fonseca, Mariana. Conférencier
Mariana Fonseca (École de Langue et de Civilisation Française, Université de Genève) intervenait en octobre 2016 au premier séminaire de formation enseignants organisé en Val d'Aoste dans le cadre du projet Erasmus + "Parcours TICE : L'EDD dans nos langues". Retrouvez ici sa contribution en vidéo.

Propos

Que ce soit pour sensibiliser les élèves à la diversité linguistico-culturelle ou pour bâtir des connaissances (souvent partielles) en d’autres langues, la recherche a désormais montré que le travail plurilingue a souvent des avantages en termes de motivation, de (méta)réflexion, voire de cognition.

Malgré ces bénéfices éducatifs, prendre en compte le phénomène du plurilinguisme et le didactiser en classe demande une certaine connaissance des différentes approches plurilingues afin de pouvoir adopter celle qui serait la plus adaptée aux objectifs poursuivis.

Notre intervention se propose de partir de la notion émergente de « didactique du plurilinguisme » pour analyser les spécificités et les points en commun des différentes approches dites « plurielles ». Une attention particulière sera accordée à l’intercompréhension et notamment à « l’intercompréhension intégrée », méthodologie qui conjugue de manière particulière les liens entre plurilinguisme (envisagé en termes de diversité linguistique) et cognition (compréhension d’une notion non exclusivement linguistique).

Les notions théoriques abordées – réflexion métalinguistique, alternance de langues, intégration des savoirs linguistiques et disciplinaires - seront illustrées par des exemples concrets de séquences d’interaction enregistrées dans des classes qui utilisent le manuel Euromania (premier manuel scolaire d’intercompréhension intégrée).

Ces séquences, en montrant les enjeux de l’intercompréhension intégrée, devraient faire réfléchir les acteurs du terrain sur les liens et les spécificités des différentes approches plurilingues, comprendre leurs avantages et leurs limites et ainsi choisir celle qui serait la plus adaptée à leurs objectifs.
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Musée d'Aquitaine

"Contes d'un Doman Acabat" vous emmènera dans l'imaginaire d'histoires ou de destins héroïques. Un monde où les mots, le chant et la musique se rencontrent aujourd'hui pour inventer un demain meilleur.

Eric Roulet raconte en gascon et en français d'incroyables récits qui sont peut-être les vôtres ou celui d'un autre... La musique électroacoustique de Jean-Michel Rivet, "chercheur de bruits, bricoleur de sons, bidouilleur d'échos", enveloppe les contes dans une atmosphère fantastique où chacun peut se laisser emporter par le rêve.

Informations pratiques 

Durée : 75 min
Gratuit

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IEO 31

Depuis 2000, le Festival Occitània représente un temps fort de la création et diffusion occitane afin de promouvoir cette culture et langue auprès de tous. Avec plus de 80 événements dans 18 communes, absolument ouverts et accessibles à tous les publics, il proposera de nombreux événements gratuits et l’intégralité des spectacles bilingues ou surtitrés. Résolument pluridisciplinaire, le Festival navigue sans frontières entre les genres, les styles et les époques : des musiques actuelles au théâtre en passant par le cinéma ou de nombreux événements de rue (défilés, animations, etc.). Dans une vision où la culture occitane ne se renferme pas mais s’ouvre au monde, le Festival Occitània invitera également de nombreuses autres cultures !

Temps forts

Claude Sicre : chanson / improvisation
Mauresca Fracas Dub : reggae dub
Caliu : Slam
Castahna e Vinovèl : bal
Alidé Sans : musiques actuelles
Les Bombes 2 bal : danse
Florent Mercadier : one man show
La Rampe Tio : théâtre
Monica Burg : conte
Henriquinha Maria : fado
Mercat d’Occitània : marché place du Capitole
Passa-Carrièras : défilé totémique

 

Informations pratiques 

Site internet du festival : http://www.festivaloccitania.com/
Localisation : Toulouse et sa région 
Du 8 septembre au 25 octobre
Infos / Réservation au : 05 61 11 24 87



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Pays du Haut Languedoc et Vignobles
Découvrez Chronos du groupe Asuèlh le 15/09 au Pays Haut Languedoc et Vignobles. 

Présentation 

Chronos est un cinéconcert naviguant entre narration poétique et reportage ethnographique. Michel Cans, cinéaste et reportage, filme dans les années 50-60, "une galerie de portraits de famille de tout l'Ouest-Hérault" selon les dires de Max Rouquette. La rencontre entre les musiciens d'Asuèlh et les équipes du CIRDOC à fait émerger l'idée de mettre en musique ces scènes d'un quotidien à la fois si lointain et si proche. Le caractère muet de ces films permet une libre-interprétation musicale. La langue occitane émerge à partir de poèmes chantés et de collectages anciens ou récents. Asuèlh s'inscrit dans une démarche de promotion du matériel culturel occitan. Les films de Cans en sont un condensé, c'est un regard brut porteur d'un héritage immatériel...

Infos pratiques 


Le samedi 15 septembre à 20h30
Réservation conseillée auprès du service culturel sud-Hérault
04 67 93 89 54 
Place du Village 
Gratuit 

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La chanson du Boièr
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

Votre question : 

J'ai entendu de nombreuses interprétations du chant Lo Boièr et j'aimerais avoir plus de renseignements sur son histoire et sa signification.


Notre réponse :

Le chant Lo Boièr fait partie de ces grands classiques du répertoire traditionnel occitan, présent dans l’ensemble des Pays d’Oc et ayant acquis le statut de chant identitaire.

S’il est connu, c’est surtout pour la mystique qu’on lui attache : tour à tour chant cathare, complainte du peuple occitan face à la barbarie de la Croisade contre les Albigeois, chant de la paysannerie médiévale attachée à sa terre…

De nombreuses interprétations de ce chant existent mais les véritables études sont assez rares par rapport au grand nombre de versions du Boièr.

Eliane Gauzit et Marie-Claire Viguier ont toutes deux étudié l’ensemble des versions connues de ce chant et ont tenté de remonter à ses origines.

Le Boièr est-il vraiment le chant cathare que l’on décrit ?

Traces et témoignages : du chant de métier à l’appel patriote.

Lo Boièr appartient indéniablement au folklore français et occitan, au fonds traditionnel de chansons, par l’abondance de ses versions, variantes, emprunts à d’autres chants ayant évolué au cours du temps.

Il n’a pas été possible pour le moment de trouver des traces ou occurrences du Boièr dans les écrits médiévaux. Les premiers témoignages que nous ayions remontent au XVIIIe siècle et nous indiquent que le chant est connu par une large frange de population.

La première fixation à l’écrit qui nous soit parvenue remonte à 1749 dans un manuscrit en francoprovençal (mentionné par Philibert Le Duc (1815-1884) dans Chansons et lettres patoises bressanes, bugeysiennes et dombistes). Nous savons aussi par des témoignages que cette chanson était présente durant la Révolution Française : Auguste Fourès (1848-1891), atteste en effet que le chant était entonné au sein des sociétés républicaines du Lauragais comme appel patriotique. Il était interprété par les membres de la garde nationale mobile de l’Aude comme chant de ralliement lors de la guerre de 1870 puis en 1907 en signe de deuil à Béziers lors de la Révolte des Vignerons.

C’est à partir du XIXe siècle que l’on a d’autres attestations de ce chant dans les recueils des folkloristes français. Lo Boièr figure dans presque tous les recueils publiés à cette époque-là, attestant de sa présence sur tout le territoire français, avec un plus grand nombre d’occurrences dans les territoires occitans.

En tout, Patrice Coirault (1875-1959) - qui a élaboré un catalogue de toutes les chansons traditionnelles recueillies par les folkloristes et des sources écrites anciennes - recense des versions de ce chant réparties dans 51 recueils de chants différents.

Les folkloristes classent
Lo Boièr dans les chants de travail, y voyant un appel aux bœufs, ou encore dans les chants satiriques, dépeignant la femme mal mariée au bouvier croulant sous son dur labeur.

La plupart des folkloristes ont recueilli une forme classique de ce chant, bâtie sur le modèle de l’homme qui rentre chez lui et trouve sa femme malade ou saoule, un motif littéraire qui peut rappeler une autre chanson-type : Marguerite elle est malade (ou La femme malade).

Le thème de l’enterrement à la cave qui est présent dans les deux chansons-types est un thème récurrent dans les airs bachiques, que l’on retrouve notamment dans Les Chevaliers de la Table Ronde.

La plupart des enregistrements sonores recueillis au cours du XXe siècle, nous laissent eux entendre des interprétations du Boièr avec un rythme accentué, apparenté à un chant de marche, plutôt joyeux et loin de la complainte ou du chant mystique cathare.

Le symbolisme mystique et cathare, une fabrication de Napoléon Peyrat ?

Pourtant, aujourd’hui, l’interprétation la plus répandue de ce chant est celle de la complainte cathare, le schéma narratif du Boièr correspondant au rituel cathare. On peut effectivement voir dans les paroles le récit d’un rituel cathare : la paysanne meurt en Endura, demande du vin pour sa tombe, pour recevoir le consolament d’un bonshommes itinérant.

C’est Napoléon Peyrat (1809-1881) qui fait le premier cette interprétation mystique dans son Histoire des Albigeois1.  Ce discours est ensuite repris par Louis-Xavier de Ricard (1843-1911) et Auguste Fourès (1848-1891), qui continuent à forger la mystique cathare du chant et à en faire un symbole identitaire occitan.

Avant Napoléon Peyrat, le chant semble vu comme un simple chant de labour, qui aurait évolué avec l’intégration de couplets de chants bachiques ou de mal mariée mais aucune référence claire ni interprétation à une quelconque mystique cathare. Il semble que Napoléon Peyrat, en l’interprétant comme un tableau des malheurs de la paysannerie occitane durant la Croisade contre les Albigeois ait contribué à faire encore évoluer Lo Boièr et son retentissement dans la mémoire collective, transformant ce chant traditionnel en objet de perpétuation du mythe cathare.

Un refrain, des voyelles, un mystère

Outre sa signification, et son interprétation mystique, la chanson du Boièr a déclenché de très nombreuses polémiques à propos de son refrain, et plus particulièrement la suite de voyelles A.E.I.O.U. qu’il contient. Or, cette suite de voyelles ne figure pas dans toutes les versions collectées au XIXe siècle, elles ont par contre été systématiquement intégrées dans les recueils de chants et versions écrites au XXe siècle, notamment dans les recueils de chants pour les scolaires et appris tel quel par toute une génération d’écoliers.

Cet emploi d’une suite de voyelles dans une chanson traditionnelle n’est pas une exception, on la retrouve dans de nombreux chants énumératifs sur tout le pourtour méditerranéen.

Pour autant, les théories sur la signification de ces voyelles abondent : message codé utilisé par les cathares pour avertir d’un danger, monogramme de la devise des Rois d’Aragon ou encore des Habsbourg (Austria Est Imperare Orbi Universum)... Depuis l’Antiquité on attribue à ces voyelles une portée mystique importante qui n’a cessé d’évoluer au cours des siècles et n’a pas manqué de nourrir les interprétations de cette chanson.

Certaines versions collectées contiennent en lieu et place d’ “A.E.I.O.U.” un simple appel au bœuf. Pour Marie-Claire Viguier, cette suite de voyelles peut également faire référence au briolage, technique de vocalise propre aux bouviers.

Aucun document ne nous permet de savoir depuis quand ces voyelles figurent dans le refrain de la chanson, si elles existent depuis les origines lointaines du Boièr ou si elles ont été rajoutées par la suite.

Ainsi, Lo Boièr, revendiqué aujourd’hui comme un chant de célébration de l’identité occitane appartient indéniablement au répertoire traditionnel des territoires occitans, transmis oralement depuis des générations et fixé à l’écrit dès le XVIIIe siècle. Chant de labour, chant patriotique, chant cathare, il semble avoir traversé les siècles, évoluant dans l’inconscient collectif selon les époques, événements, mouvements de pensées et inspiration, chargé de nombreuses transformations, emprunts et adaptations, permettant de multiples interprétations.

 

1) Peyrat Napoléon, Histoire des Albigeois : les Albigeois et l’Inquisition, T. III, Paris : Bibliothèque Internationale, 1870.
Consultable en ligne sur le site de la Bayerische Staatsbibliothek de Munich : http://reader.digitale-sammlungen.de/en/fs1/object/display/bsb11006148_00392.html?contextType=scan&zoom=0.5
[Consulté le 03/08/2017]

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L'Escòla deras Pireneas : journée d'étude
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Le Conseil départemental de la Haute-Garonne et le CIRDÒC-Mediatèca Occitana se sont associés pour proposer une journée d'études sur l'Escòla deras Pireneas, l'école félibréenne du Comminges et du Couserans, dont le fonds est conservé aux Archives départementales de la Haute-Garonne, à l’antenne du Comminges.

Cette journée a eu lieu le 27 avril 2017 à Saint-Gaudens et a réuni plusieurs chercheurs ayant étudié l'Escòla deras Pireneas, apportant chacun un regard différent sur les activités et impacts de cette école.

Fondée en 1904 par Bernard Sarrieu, son principal animateur pendant ses trentes premières années d'existence, elle s'est donné pour objectifs la renaissance de la littérature gasconne, la défense et la connaissance des coutumes et usages locaux, la promotion de la langue, et plus largement la participation active et collective au mouvement de renaissance occitane par le biais du Félibrige.

Les différentes interventions se sont attachées à montrer les actions linguistiques, littéraires et culturelles de l'Escolo, les relations qu'elle entretenait avec les écoles félibréennes voisines, son influence tout au long de son histoire et son héritage actuel.

La journée s'est clôturée avec la présentation de l'exposition « L’Escòla deras Pireneas ou la renaissance d’oc dans les quatre vallées (Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Gers, Val d'Aran) », produite par l'association Nati Vati Toti Comengesi, la Maintenance de Gascogne-Haut Languedoc et le CIRDÒC.

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La Cité de l'accordéon

Programmation du 14 septembre 

– 20h00, Place Gambetta : Concert de Erms

Informations pratiques 

Site du festival 
1 Bis Rue du 9 juin 1944
La Cité de l’Accordéon
19000 TULLE
Tel: 05 55 20 28 75



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