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Armanac cetòri
Soulet, Joseph (1851-1919) Directeur de la publication
[imatge id=20325] Chaque année, en janvier, de 1894 à 1913, l’Escolo de Ceto (créée en 1894, capiscol Joseph Henri Castelnau), puis l'Escòla Felibrenca de Sant Clar (fondée en 1902, président Joseph Soulet), font paraître l' Armanac cetòri.
Durant cette période il n’y aura que trois pauses. L’Armanac ne paraîtra pas en 1896 (querelles entre Castelnau et Soulet à propos de la ligne éditoriale à suivre), en 1900 et en 1901 (mort de Vincent, le fils de Joseph Soulet, en 1899).
Pendant vingt ans, Joseph Soulet (1851-1919), autodidacte, passionné par l’œuvre de Frédéric Mistral, négociant en vin et alcool, tient la barre pour plaire aux sétois : « es per vautres, braves setòris qu'avèm congrelhat aquela òbra ». Il met le cap sur « de galejadas, de contes, de poësias, tirats dau pòble e escriches dins nòstra armoniosa lenga miègjornala : la lenga dau breç lengadocian ».
Le mérite de J. Soulet est de ne pas avoir seulement fait de l'Armanac cetòri le lieu de la nostalgie, des ancêtres, du souvenir, mais plutôt le lieu de l’imagination et de la création.
(Présentation rédigée par Alain Camélio, écrivain, spécialiste de l'Histoire sociale, culturelle et linguistique de Sète, président du Cercle occitan de Sète) 

Contenu

Chaque almanach contient la liste des « ajustaires qu'an ganhat la lança e lo pavés » depuis 1846, la rose des vents avec leur nom occitan, un calendrier avec de nombreuses expressions occitanes liées aux dates, fêtes, saisons ainsi que des textes, chroniques de vie locale, chansons, proverbes, contes, etc. en occitan par des auteurs sétois. Cette petite publication annuelle est une mine d'informations et de trouvailles sur l'histoire, la culture et la langue à Sète et autour du bassin de Thau. 
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Armanac de Lengodoc e de Gascounho
Sourreil, André (1868-1933). Directeur de publication
Almanach félibréen publié de 1904 à 1914 sous la direction d'André Sourreil (Andrieu del Sourelh), président de l'école félibréenne de Toulouse, l'Escolo moundino.
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Armanac déu bou biarnés
Camelat, Miquèu (1871-1962)
Palay, Simin (1874-1965)
Armanac déu bou biarnés e déu franc gascou
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Armagna cevenòu
Arnavielle, Albert (1844-1927)
L'Armagna cevenòu paraît de 1874 à 1875 sous la direction du félibre alésien Albert Arnavielle (1844-1927).
En 1876 il devient l'Armana de Lengadò en raison de l'importance que prend peu à peu le Félibrige en Languedoc.
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Armana de Lengadò
Arnavielle, Albert (1844-1927)
En 1876 l'Armagna Cevenòu devient l'Armana de Lengadò.

Depuis 1875 le Félibrige a pris de l'importance en Languedoc. Le 4 novembre 1875 la Société des félibres du Languedoc voit le jour à Montpellier, elle est présidée par le félibre biterrois Grabiel Azaïs, Albert Arnavielle, rédacteur de l'almanach, en est le secrétaire-trésorier. Le mouvement de renaissance de la langue d'oc s'accompagne de concours littéraires, parmi les plus importants celui de la Société des langues romanes à Montpellier et les Jeux Floraux de la Société archéologique à Béziers. Les textes présentés à ces concours vont alimenter l'Armana de Lengadò.
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Almanach chantant de l'Auvergne
Publié pour la première fois en 1854 sous le titre Almanach chantant de l'Auvergne, le titre évolue au fil du temps. Il devient Almanach chantant de l'Auvergne et de l'Allier puis Almanach chantant de l'Auvergne du Bourbonnais et du Velay.
A partir de 1920 le félibrige se structure en Auvergne avec la création de l'Escolo de Limagno (Clermont-Ferrand) et de l'Escolo oubernhato (Aurillac). En 1923 l'almanach devient Almanach chantant de l'Auvergne e Armana felibren.
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Armanac rouergas
Grelh roergàs. Collectivité éditrice
En 1922 l'association félibréenne Lou Grel rouërgat (Lo Grelh roergàs) reprend l'édition de l'Ormonac rouergàs qui avait été interrompue en 1917 à cause de la guerre et de la disparition de son fondateur, Léopold Constans (1845-1916). La graphie du titre change et devient Armanac rouergas.

En 1939 et en 1940, suite à de violentes polémiques idéologiques, l'Armanac rouergas se scinde en deux éditions, l'une publiée à Rodez par H. Mouly et  E. Séguret, l'autre publiée à Villefranche-de-Rouergue par P. Miremont et J. Vaylet.


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Armana dóu Ventour
Charrasse, Louis (1868-1927). Directeur de publication
Vidau, Léopold (1862-1926). Directeur de publication
L'Armana dóu Ventour a été fondé en 1899 par le félibre Louis Charrasse qui en a assuré la direction jusqu'en 1907, date à laquelle Léopold Vidau lui a succédé à la tête de la publication.
Louis Charrasse y publie de nombreux textes sous les pseudonymes « Lou Perdigalet ­» et « Lou bon samenaire ».

À partir de 1909 le titre devient L'Armana dóu Ventour e dis Aupiho, il paraîtra jusqu'en 1914.
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La Cigalo lengadouciano
Vabre, Léopold (1864-1936). Directeur de publication
La Cigalo lengadouciano a été publiée à Béziers de 1907 à 1933, soit 216 numéros, par l'école felibréenne du même nom, créée en 1906.
Autour de Léopold Vabre, le directeur de la publication, et de Pierre Joseph Bédard, le rédacteur en chef, on retrouve notamment Paul Cassan, Albert Arnaud, Emile Barthe, Paul Albarel, Jean-Marie Vinas ainsi que le peintre et dessinateur Gaston Cugnenc, illustrateur de la couverture de La Cigalo.
La revue paraît tous les mois de façon régulière avec toutefois une interruption pendant la période de la guerre (de septembre 1914 à avril 1919). Son contenu est essentiellement littéraire.
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La Bouts de la terre
Palay, Simin (1874-1965). Directeur de publication
Camélat Miquèu (1871-1962). Directeur de publication
Fondé par Simin Palay et Miquèu Camelat, le journal La Bouts de la terre d’Armagnac, Biarn, Bigorre e Lanes (La Voix de la terre d’Armagnac, du Béarn, de la Bigorre et des Landes) paraîtra deux fois par mois de 1909 à 1914. Sa publication sera interrompue par la guerre au numéro 112 de septembre 1914.

C'est un journal populaire entièrement en gascon. Ses objectifs sont donnés dans son premier numéro :

« Que bouleré esta la Bouts de toute la brabe yent de Biarn e de Gascougne. Tribalhadours de la boutique, dous camps, dous boscs e de las aygues, qu’ey enta bous que l’abém desbelhade. Mestieraus, paysas, bouscassès, bignès, aulhès, pescadous, aci que serats a boste ! De boste bouts que sera heyte la Bouts de la terre e que b’y recounecherat coum en û miralh. »

Il voudrait être la Voix de tous les braves gens du Béarn et de la Gascogne. Travailleurs des boutiques, des champs, des bois et des eaux, c’est pour vous que nous l’avons créée. Artisans, paysans, bucherons, vignerons, bergers, pécheurs, ici vous serez chez vous ! De votre voix sera faite la Bouts de la terre et vous vous y reconnaitrez comme dans un miroir.
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