Manuscrit MQ 112 appartenant au Musée-Bibliothèque Paul Arbaud d'Aix-en-Provence
Reliure parchemin rigide avec lien en état. Numéro inventaire ms. « 6803 » au contreplat sup.
26,5 cm. 301 f. (soit 602 p.)
Composition du recueil :
- 180 f. (p. 6 à 19 découpées, manquantes)
- 92 f.
- 29 f.
Manuscrit MQ 111 appartenant au Musée-Bibliothèque Paul Arbaud d'Aix-en-Provence
Reliure maroquin rouge, décor fer doré sur les plats.
Dos, quatre nerfs apparents, fers dorés entre-nerfs.
Ex-libris Paul Arbaud « Mi fan gau » sur étiquette imprimée en noir et blanc.
25 cm. 84 f. parchemin (soit, 168 p., dont 7 p. vierges dans le texte).
Antoine de Arena est un écrivain provençal qui mêle dans ses poèmes macaroniques le provençal, l'italien et le latin.
Ce poète, étudiant en droit à l’université d’Avignon s’est engagé à deux reprises dans les campagnes d’Italie. Plus tard il raconte ses expériences de jeunesse, ses mésaventures militaires et la vie des étudiants avignonnais (dans Ad sus compagnones).
Il écrit aussi des ouvrages comiques macaroniques où il veut enseigner l’art de bien danser (la basse danse par exemple qui est une danse européenne des bals de l'aristocratie, en cortège de couples ouverts) pour séduire les filles, et des livres d’histoires macaroniques plus sérieux sur différentes guerres, comme celle de Charles Quint en Provence.
C’est dans cet ouvrage qu’apparaît pour la première fois le provençal dans un texte latin.
Il semble que cette œuvre d'Arena ait paru d'abord à Avignon, sur les presses de Jean de Channey, en 1537.
La présente édition du musée-Bibliothèque Paul Arbaud d'Aix sans lieu ni date est tout aussi rare : elle a échappé aux bibliographes, qui n'en ont décrit aucune entre 1537 et le milieu du 18e siècle. (voir Rouard, "Note sur les éditions de la Meygra d'Antonius Arena", Bulletin du bibliophile, 1860, pp.1402-1408)
L'édition numérisée ci-dessous provient du Musée-Bibliothèque Paul Arbaud d'Aix-en-Provence.
Le livre est composé d’une série de stances qui évoquent l’univers des jeux de cartes et dénoncent la tricherie.
Pour ouvrir son livre, Jacques Perrache fait appel à de nombreuses plumes, notamment celle de Louis Bellaud et François de Malherbe qui, pour la première fois, accèdent à l’impression.
Pour en savoir + : exposition sur Louis Bellaud
Reliure maroquin bleu, double filet d'encadrement sur les plats, petits fers dans les coins, dos lisse titre et fers dorés, tranches dorées.
Ex-libris Paul Arbaud "Mi fan gau" au contreplat sup.
Tampon du relieur "Thompson" dans le coin gauche v. garde sup.
Estampille "Académie d'Aix en Provence Musée Paul Arbaud" sur la page de titre
Contient une dédicace de l'auteur à Charles de Bourbon Cardinal de Vendôme.
Pièces liminaires de Louis de Gallaup, César de Nostredame, Louis de la Bellaudière, François du Périer, François de Malherbe
Nous avons pu repérer quatre autres éditions datant de 1585 dans les Bibliothèques françaises :
Jacques Perrache a également publié son oeuvre en 1587 sous un autre titre :
Reliure cartonnée. Ex-bibliotheca sur étiquette imprimée collée au contreplat supérieur «Bibliothèque de Mle V. L. F. de Villeneuve Bargemont ». Numéro d’inventaire ms. « 7482 » et mention ms. « M. Arbaud » au contreplat sup. 102 f. parchemin (soit, 204 p.).
Comme de nombreuses villes, l'histoire de Narbonne est liée à celle d'un cours d'eau. La cité antique était autrefois placée sur le tracé de l'Aude, fleuve qui la reliait à la Méditerranée. Ville portuaire, son histoire économique dépendit pour beaucoup de son positionnement vis-à-vis des principales voies navigables et carrossables.
Ainsi, le choix de Sète à ses dépends en tant que débouché du Canal du Midi au XVIIe siècle, constitua-t-il un coup dur économique pour la ville, d'autant plus incompréhensible pour ses habitants que Narbonne bénéficiait d'une longue tradition fluviale et de canaux.
Tout l'enjeu des années qui suivirent fut alors de relier le Canal de la Robine au Canal du Midi, afin de rejoindre le réseau des trafics commerciaux régionaux principaux.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan
Le XVIe siècle est temps de Renaissance, artistique et culturelle. Pourtant, ce même siècle de François Ier est marqué en France par une guerre civile meurtrière qui va, durant plusieurs décennies, opposer catholiques et protestants.
A compter de la première moitié du XVIe siècle se développe, dans ce qui est encore une province du Saint-Empire romain germanique, un nouveau courant religieux qui va peu à peu gagner les pays limitrophes et bouleverser la situation religieuse et politique d'alors, le protestantisme.
Ce courant religieux émerge dans un contexte économique, politique et bien sûr religieux qui facilite son développement. Il trouve dans les terres d'Oc, et notamment en Languedoc, un terreau particulièrement favorable. Du XVIe siècle à la Révolution française, huguenots et camisards écrivent l'histoire en Gévaudan.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan
En 1534, Rabelais rédige Gargantua, empruntant la figure de ce géant arpenteur à la tradition orale. Au cœur de la Lozère, le voyage de l'imposant héros est l'objet de nombreuses légendes. Langogne, dans le nord-est du département, a fait du joyeux ripailleur le patron de ses fêtes votives.
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Version occitane sous-titrée en occitan
Traditionnellement terre occitane, attaché à cette culture et à cette langue, le Fenouillèdes par les aléas de l'histoire et sa position géographique est également une zone de marche, transition entre deux langues et deux cultures.
Ce vidéoguide d'animation a été réalisé en 2014 dans le cadre du projet e-Anem, financé par le FEDER en Languedoc-Roussillon.
Version occitane sous-titrée en occitan