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Recueil de chansons patoises / par Coumbettos dit Couquel, Tourneur de Castelnaudary
Coumbettos (dit Couquel, tourneur)

Consulter le document sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62119167

Coumbettos dit Couquel était en 1835 un ouvrier ébéniste de Castelnaudary, sans instruction, mais doué d’une remarquable facilité pour composer et improviser de petites pièces patoises qu’il chantait lui-même et qui eurent bientôt une vogue extraordinaire.
La plupart de ses pièces, nous dit Louis de Santi, « ont été composées au cabaret à l’occasion de menus incidents dont les héros étaient ordinairement des ouvriers du faubourg qu’il habitait ou des camarades ». Santi précise à son sujet : « Beau garçon, âgé de 30 ou 35 ans, doué d’une superbe voix de baryton,  il était la coqueluche des ouvriers de cette petite ville. Malheureusement il buvait beaucoup et il a laissé la réputation aussi bien d’un incorrigible ivrogne que d’un joyeux compagnon ».

La plus célèbre de ces pièces, consacrée à Castelnaudary, a été la Coumplainto dél Capou dé la gato. La gato était une vieille femme très avare qui possédait un vieux coq qui disparut un beau soir de son poulailler. Elle accusa quelques jeunes gens, dont Couquel faisait partie, de l’avoir volé et de s’en être régalé - c’était le pendant du chat de la mère Michel - Couquel ne manqua pas l’occasion d’en faire une chanson qui fut le Capou de la gato, que tout le monde chanta bientôt à Castelnaudary. Le traiteur Lamocho dont il est question dans cette pièce tenait un cabaret sur le port fréquenté ordinairement par Coumbettos. Tous les personnages nommés dans la pièce Las mouninos étaient les amis de cabaret de Couquel ; ils ne sont, comme c’était alors l’habitude, désignés le plus souvent que par leurs surnoms et mentionnés dans les poèmes que sous leurs initiales. Ainsi én Corno (én C) était un plâtrier appelé Embrit, Ruqua (R) un jardinier, Cabos un forgeron, Gomart ou Gomard un ancien soldat ivrogne fieffé, Baptiste Dutar (D) un marchand de Castelnaudary. (Informations relevées par une note manuscrite dans l'exemplaire du CIRDOC).
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Sur la langue de Fourès / Jules Ronjat
Ronjat, Jules (1864-1925)
Consulter le document sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19872d/f411.item

Article de Jules Ronjat publié en 1905 dans la Revue des Langues Romanes et consacré à Auguste Fourès (1848-1991).
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Lou Bouil-abaïsso
Desanat, Joseph (1796-1873). Directeur de publication
Journal publié sous la direction de Joseph Désanat de 1841 à 1846 avec une interruption en 1843.
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Le Petit glossaire occitan de la flore du Dauphiné / par l'abbé Louis Moutier
Moutier, Louis (1831-1903)

Ce glossaire des désignations vernaculaires en occitan de la « flore dauphinoise » (Drôme et une partie de l’Isère) a été publié par l’abbé Louis Moutier en trois livraisons, entre 1889 et 1890, dans le Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme.
Louis Moutier (1831-1903) était le chef de file de l’école félibréenne drômoise à la fin du XIXe siècle. Ce lexique botanique est extrait de son monumental et très précieux Dictionnaire des dialectes dauphinois de plus de 25’000 entrées, resté longtemps inédit et conservé à la Bibliothèque municipale de Valence. Il a été publié par Jean-Claude Rixte en 2007 (éd. IEO-Drôme et ELLUG).
Louis Moutier a élaboré une graphie particulière pour transcrire l’occitan tel qu’il était parlé à la fin du XIXe siècle en Dauphiné. La transcription des termes en graphie classique est disponible en annexe de l’édition du Dictionnaire des dialectes dauphinois (J.-C. Rixte éd. scientifique, 2007).

Consulter le Glossaire botanique du Dauphiné de Louis Moutier :

- Introduction et Glossaire (A-J) : BSAD, 23 (1889), p. 480-490 : consulter sur gallica.bnf.fr
- Glossaire (L-P) : BSAD, 23 (1889), p. 613-616 : consulter sur gallica.bnf.fr
- Glossaire (R-Z) : BSAD, 24 (1890), p. 107-111 : consulter sur gallica.bnf.fr

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Les Bibles provençales et vaudoises / par Samuel Berger
Berger, Samuel (1843-1900)
Meyer, Paul (1840-1917)
Étude consacrée aux traductions de la Bible en provençal et en dialecte des vallées vaudoises, publiée par Samuel Berger avec un appendice par Paul Meyer publié dans la revue Romania (t. XVIII) en 1889.
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La Noble Leçon, texte original... / publiée par Édouard Montet
Montet, Édouard (1856-1934)
Édition du texte de la Nòbla leiçon, recueil de poèmes occitans de l'Église vaudoise, d’après le manuscrit de Cambridge, accompagné de ses variantes et suivi d'une traduction française et de traductions en vaudois moderne, publié par Édouard Montet en 1888.
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Les parlers de France. Dans : Revue des patois gallo-romans. T2 (1888) / Gaston Paris
Paris, Gaston (1839-1903)
La conférence sur "Les parlers de France" du philologue Gaston Paris a eu une très grande influence sur la linguistique en France au tournant du XXe siècle, en particulier sur le projet d'Atlas linguistique de la France de Jules Gillieron. 
"Gaston Paris, romaniste, professeur au Collège de France et futur académicien, nie l'existence même de la langue d'oc, en prônant une continuité entre les divers « parlers » présents sur le territoire français, à tel point d'ailleurs, qu'on a longtemps placé l'occitan dans la famille des langues gallo-romanes, sans s'interroger sur les liens de parenté étroits qui pouvaient exister entre l'occitan et le catalan, ce dernier ayant été classé dans le domaine hispano-roman. Ce discours de Gaston Paris qui tente de convaincre qu'il existe une adéquation naturelle entre les parlers de France et ses frontières physiques est assez représentatif des positions des représentants officiels de la linguistique française d'une part, et d'autre part de ce que peut être la négation du travail des érudits provinciaux." (source : L'occitan : une langue, une histoire, une littérature, Université Paul-Valéry Montpellier-III, UOH)

Accéder à l'article "Les parlers de France" dans Gallica (bnf.gallica.fr) : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k92984n/f161
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Lettres à Grégoire sur les patois de France
Grégoire, Henri (1750-1831)
Gazier, Augustin (1844-1922)
De 1790 à 1794, l'abbé Henri Grégoire, député à la Constituante puis à la Convention, mène la première grande enquête sur les langues parlées en France. Il adresse le 13 août 1790 une lettre-circulaire aux différentes sociétés patriotiques contenant quarante-trois questions relatives aux usages linguistiques et aux mœurs des habitants des provinces. Si l'entreprise de Grégoire s'inscrit clairement dans un projet politique d'uniformisation linguistique et « d'anéantissement des patois », la documentation produite par Grégoire pour son enquête représente une source importante pour la connaissance de la situation sociolinguistique de la France au moment de la Révolution. L'enquête donna lieu au Rapport sur la nécessité d’anéantir les patois et d’universaliser l’usage de la langue française, présenté par l’abbé Grégoire au nom du Comité d’Instruction publique devant la Convention nationale le 16 prairial an II.

À partir de 1874, Augustin Gazier (1844-1922), maître de conférence à la Sorbonne, dirige la bibliothèque de la Société de Port-Royal à Paris qui conserve une grande partie des correspondances et archives de l'abbé Grégoire (en savoir + sur le fonds de l'abbé Henri Grégoire conservé à la Bibliothèque de la Société de Port-Royal). Il entreprend la publication des réponses envoyées à l'abbé Grégoire dans le cadre de son enquête linguistique. Les « Lettres à Grégoire sur les patois de France » ont été publiées par Augustin Gazier dans la Revue des langues romanes en quinze livraisons de 1874 (série 1, t. V) à 1879 (série 3, t. I) puis publiées en monographie en 1880 :
Augustin GAZIER, Lettres à Grégoire sur les patois de France, 1790-1794 : documents inédits sur la langue, les moeurs et l’état des esprits dans les diverses régions de la France au début de la Révolution ; suivi du Rapport de Grégoire à la Convention… Paris : A. Durand et Pedone-Lauriel, 1880 (reprint : Genève : Slatkine, 1969).

Consulter les « Lettres de Grégoire sur les patois de France » (Revue des langues romanes, 1874-1879) 

[1] RLR, 1874, série 1, t. V : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19828x/f422
Contient : introduction d'A. Gazier ; réponse d'Auguste RIGAUD, Montpellier, 28 janvier 1791 ; réponse de la Société des Amis de la Constitution, Carcassonne, s. d.

[2] RLR, 1874, série 1, t. VI : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198298/f581
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution, Carcassonne, s. d. (suite).

[3] RLR, 1875, série 1, t. VII : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19830g/f111
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution, Carcassonne, s. d. (suite et fin ; réponse de François Chabot, Saint-Geniès, Aveyron, 4 septembre an II [1792].

[4] RLR, 1875, série 1, t. VIII : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19831t/f71
Contient : réponse d'aun anonyme, s. l., s. d. [Bas-Languedoc, Roussillon ou Cerdagne] ; réponse de Sénard, Toulouse, 1er septembre 1790 ; réponse de la Société des Amis de la Constitution d'Auch, département du Gers, s. d.

[5] RLR, 1876, série 2, t. I : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198325/f276
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution d'Auch, département du Gers, s. d. (suite)

[6] RLR, 1876, série 2, t. II : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19833h/f28
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution d'Auch, département du Gers, s. d. (suite et fin) ; réponse de Grégoire curé des Palais, Valence-d'Agen, 27 février 1791 ; réponse de Chaudon, Mézin (Lot-et-Garonne), 30 messidor an II [18 juillet 1794].

[7] RLR, 1877, série 2, t. III : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19834v/f178
Contient : réponse de Pierre Bernadau, Bordeaux, 4 septembre 1790 (et aussi : traduction en occitan par P. Bernadau de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, 10 septembre 1790).

[8] ibid. : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19834v/f230
Contient : réponse de Pierre Bernadau, Bordeaux, sept. 1790-janvier 1791 (suite) ; réponse de la Société des Amis de la Constitution de Mont-de-Marsan (dépt. des Landes), s. d.

[9] RLR, 1877, série 2, t. IV : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198356/f213
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution de Mont-de-Marsan, s. d. (suite) ; réponse de la Société des Amis de la Constitution du club de Périgueux (Dordogne), Périgueux, 28 novembre 1790 ; réponse du citoyen Dithurbide (sur le basque), Lectoure, 1er messidor an II [19 juin 1794] ; réponse de la Société des Amis de la Constitution de Maringues (Puy-de-Dôme), s. d. ; réponse de la Société des Amis de la Constitution, Limoges, 6 novembre 1790.

[10] RLR, 1878, série 2, t. V : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19836j/f9
Contient : réponse de Colaud de la Salcette, district de Dire (dépt. de la Drôme), 12 janvier 1792 ; Claude-François Achard, « Syntaxe de l'idiome provençal » présentée au Comité d'Instruction Publique, 1794.

[11] ibid.http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19836j/f237
Contient : Claude-François Achard, « Syntaxe de l'idiome provençal » (suite) ; réponse de Lorain fils, district de Saint-Claude (dépt. du Jura), 14 septembre 1790 (dialectes bourguignons) ; réponse de Joly, Saint-Claude (dépt. du Jura), 7 septembre 1790 ; réponse de M.-J.-P. Rochejean (Jura ; Ardèche), 15 mars 1791.

[12] RLR, 1878, série 2, t. VI : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19837w/f51
Contient : réponse de M.-J.-P. Rochejean (Beaumarchais, Seine-et-Marne ; Sully, Loiret), 15 mars 1791 ; (notes de Grégoire) patois de Maconnais, Dombes, Bresse ; (notes de Grégoire) Bourguignon ; réponse de Bernardet, Mazille (Saône-et-Loire), 28 décembre 1790 ; réponse d'Oberlin, Strasbourg, 28 août 1790 (dialecte d'Alsace) ; réponse d'Aubry curé de Bellevaux (duché de Bouillon, région wallonne), 26 février 1792.

[13] ibid. : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19837w/f169
Contient : réponse d'Aubry curé de Bellevaux (duché de Bouillon, région wallonne), 26 février 1792 (suite : Dictionnaire du patois du duché de Bouillon ; Conjugaison des verbes wallons).

[14] RLR, 1879, série 3, t. I : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198387/f53
Contient : réponse de J.-B. Hennebert, Saint-Omer, 21 novembre 1790 (dialectes de l'Artois) ; réponse de Vincent Poupart, Sancerre, 9 septembre 1790 (dialectes du Berry) ; réponse de Pressac, curé, Saint-Gaudent (dialectes du Poitou, dépt. de la Vienne), s. d.

[15] ibid. :  http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198387/f183
Contient : réponse de Pierre Riou, laboureur à Plougonoil, 17 octobre 1790 (breton) ; réponse de [Lequinio ?], s. l., s. d. (breton) ; Appendice : Rapport de Grégoire à la convention ; lettres reçues par Grégoire après 1791.

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Le poème du Rhône = Lou Pouèmo dóu Rose / par Frédéric Mistral
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Edition originale du Pouèmo dóu Rose (1897).
Il s'agit d'un long poème en douze chants, sans rimes ni assonances, en vers décasyllabiques. Mistral l'a écrit en hommage au Rhône et à la batellerie fluviale. Le véritable héros en est le fleuve.
Le thème principal de cette dernière grande épopée de Mistral est l'amour absolu, mais aussi le conflit entre l'homme et les forces de la nature.
Le poème du Rhône a reçu un prix décerné par l'Académie française en 1897.

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Théâtre de l'opéra-comique : Mireille les charognes
Yves, A. (18..-18.. ). Graveur
Barret (18..-18.. ). Graveur
Estampe satirique faisant le compte-rendu d'une représentation de Mireille à l'Opéra-Comique.

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