Explorer les documents (77 total)

jornadas-capes-2015-a-lieutard.JPG
Reflexions sus la lenga : de Bellaud a Mistral/ Arvèi Lieutard
Lieutard, Hervé. Conférencier
Cette communication a été donnée le 29 janvier 2015 à l'Université Paul Valéry dans le cadre des Jornadas d'estudis CAPES.
vignette_JCAPES-2015_COUF.jpg
Un eròi malgrat el ? Lectura de la Santa Estèla del centenari / Gilles Couffignal
Couffignal, Gilles. Conférencier
Cette communication a été donnée le 29 janvier 2015 à l'Université Paul Valéry dans le cadre des Jornadas d'estudis CAPES.
colloque-lire-mistral.jpg
Lire Frédéric Mistral en 2014 : captations vidéos du colloque du Centenaire Mistral
Altaïr-prod. Metteur en scène ou réalisateur
Centre Interrégional de Développement de l'Occitan. Producteur
À l'occasion du centenaire de la disparition de Frédéric Mistral, les universités de Bordeaux-III, Pau et Pays de l'Adour, Nice-Sophia Antipolis, Montpellier-III, Toulouse-II et le CIRDÒC-Mediatèca occitana ont proposé les 20 et 21 novembre 2014 un grand rendez-vous scientifique dédié à la relecture de l'œuvre du grand écrivain d'oc dans sa dimension esthétique et universelle, loin des préjugés d'une littérature régionaliste. Occitanica vous permet de revoir ce colloque, qui s'est tenu à l'auditorium de la médiathèque d'agglomération de Béziers Méditerranée.

Argumentaire du colloque


Le centenaire de la mort de Frédéric Mistral fait partie des commémorations nationales pour l’année 2014. Cela pourrait être l’occasion, au-delà des festivités et manifestations prévues, de remettre en lumière l’œuvre du grand poète provençal. En effet, nous sommes plusieurs à penser que si le nom de Mistral demeure plus ou moins connu, parfois cité plus ou moins à bon escient, son œuvre est peu lue, peu de critiques s’y réfèrent, et si quelques ouvrages ont vu le jour ces dernières années, ils ne suffisent pas à faire reconnaître comme il se devrait l’œuvre mistralienne. 

Nous nous proposons donc d’organiser un colloque sur l’œuvre de Frédéric Mistral. Cette manifestation aura lieu à Béziers, au CIRDOC, les 20 et 21 novembre 2014. Dès à présent, plusieurs établissements universitaires (Pau, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Nice) et plusieurs chercheurs ont manifesté leur intérêt. Nous vous proposons donc d’orienter votre réflexion selon quatre axes différents :     

  1. L’œuvre mistralienne proprement dite. Il s’agira de renouveler les approches critiques (textuelles, stylistiques, génériques, génétiques, psychanalytiques…) et de confronter le texte mistralien à une lecture critique, que ce soit pour les grands poèmes (Mirèio, Calendau, Nerto et Lou Pouèmo dóu Rose) ou pour des pièces mineures ou dispersées (poèmes recueillis dans Lis Isclo d’Or ou Lis Óulivado notamment), poésies ou proses. La critique a déjà dégagé diverses thématiques mistraliennes qu’il conviendrait de cerner et d’étudier à nouveau.   
  2. La stratégie littéraire mistralienne est double, provençale et française. Elle s’inscrit dans l’histoire littéraire des pays d’oc, en Provence en premier lieu, mais déborde très vite, et largement, sur l’ensemble des territoires de la langue d’oc. D’autre part, la lecture « française » de Mirèio a considérablement marqué cette reconnaissance, et Mistral est l’un des premiers écrivains d’oc à trouver un certain écho à Paris. Nous envisagerons de cerner avec plus d’acuité les antériorités et postérités mistraliennes dans la propre production d’oc, ainsi que les échos que cette œuvre a pu susciter dans les lettres françaises ainsi que dans les littératures « périphériques », sans oublier, bien sûr, la Catalogne.    
  3. La réception critique de l’œuvre mistralienne est importante. Il faudrait en faire plus amplement l’histoire, en mesurer l’ancrage dans la critique du XIXe siècle à nos jours, en évaluer la portée sociale sur l’image de l’œuvre et au-delà sur celle de la Provence. D’un autre point de vue, il serait nécessaire d’étudier les contenus et les formes des essais critiques consacrés à Mistral, sans oublier la personnalité même des essayistes, ainsi que la place que tient cette œuvre dans leur champ d’investigation.    
  4. La constitution de l’œuvre mistralienne bouleverse le paysage littéraire d’oc, mais également la langue et ses diverses représentations. L’apparition de cette œuvre s’accompagne, chez Mistral et ses amis félibres, de la constitution d’une expression à portée de la littérature qu’ils entendent instituer. Cette langue, reconnue par la postérité comme mistralienne, a trouvé en littérature un destin particulier. Dans la constitution de l’œuvre proprement dite, comme dans sa diffusion, nous nous interrogerons sur les éléments constitutifs de cette langue, sur les marques littéraires qu’elle entend tracer, sur son origine et ses fondements, sur son inscription enfin dans une réalité et une représentation propres au XIXe siècle.

Comité Scientifique  

Jean-Yves Casanova (Pau), Katy Bernard (Bordeaux), Guy Latry (Bordeaux), Philippe Gardy (Montpellier), Joelle Ginestet (Toulouse), Jean-François Courouau (Toulouse), Patrick Sauzet (Toulouse), François Pic (Toulouse), Philippe Martel (Montpellier), Marie-Jeanne Verny (Montpellier), Rémy Gasiglia (Nice)
2014-11-06_Alranq-Claude_Martror_Page_1.jpg
Martror : la fête des morts / Claudi Alranq
Alranq, Claude
"La tradition fait la différence entre Toussaint que les pays d'oc nomment Totsants (fête de tous les saints ou Martror, fête des martyrs) et le Jour des Morts.

Toussaint est le premier novembre, le Jour des Morts le 2 novembre. Aujourd'hui les deux fêtes se confondent, comme elles confondent et minimalisent leur contenu : la toilette, le fleurissement et la visite mémorable du tombeau.

En Occident, cette fête est synonyme de deuil et de tristesse, alors qu'en d'autres lieux ou d'autres temps, elle peut ou a pu être joyeuse (Mexique), initiatique (les Anthestéries grecques), contagieuse (Rome), paillarde (les « insolenzas » du Brésil), initiatique (Tibet) ou volontairement écartée (Tziganes).

Alors que tout poussait à croire que, chez nous, cette fête perdait sa fonction de « rite de passage » et que la mort était de plus en plus occultée, elle a rebondi curieusement avec le Halloween des enfants, sous l’œil complaisant du commerce mondial.

Devant la multiplicité et la complexité du phénomène, les chercheurs hésitent à élaborer une véritable « anthropologie de la mort ». [Cette] causerie n'en a pas l'ambition, elle cherche seulement à contribuer au débat que le renouveau des temporadas (fêtes saisonnières liées au « patrimoine culturel immatériel ») suscite en pays d'oc."

Claude Alranq
colloque-cordes.jpg
Journée d'hommage à Léon Cordes (1913-1987)
Verny, Marie-Jeanne. Conférencier
Lespoux, Yan. Conférencier
Gardy, Philippe. Conférencier
Decòr, Miquèl. Conférencier
Rosenstein, Roy. Conférencier
Torreilles, Claire. Conférencier
Forêt, Jean-Claude. Conférencier
Pierra, Gisèle. Conférencier
Albert, Patric. Conférencier
Cordes, Michel. Conférencier
Cordes, Magali. Conférencier
Brun, Jean-Frédéric. Conférencier
Captation sonore de la journée d'études consacrée à Léon Cordes organisée le 22/11/2013 par la composante RedÒc du laboratoire de recherche LLACS (Langue, Littérature, Arts et Cultures des Suds) de l'Université Montpellier III, sur le site Saint-Charles de l'université Paul Valéry (Montpellier III).

Présentation de la journée :

Léon Cordes est né en mars 1913 à Siran, dans le département de l'Hérault. L'objet de cette journée d'études : faire mieux connaître Léon Cordes, sous tous les aspects, et ils sont nombreux, qui ont illustré son existence jusqu'à sa disparition, au début de l'année 1987. Écrivain, Cordes nous a laissé une oeuvre poétique importante, qui mérite d'être lue et méditée comme elle le fut déjà en son temps par ceux qui surent y trouver les chemins de leur propre inspiration. Il fut aussi un romancier et un nouvelliste novateur, dont le rôle demande à être mieux évalué. Dramaturge et homme de théâtre, Cordes a beaucoup écrit, beaucoup joué, et entraîné plus d'un sur la voie d'un théâtre d'oc qu'il avait pratiqué dès sa jeunesse, et qu'il n'a pas cessé de vouloir illustrer, développer et renouveler. Homme public, il fut acteur, orateur, serviteur d'une langue et d'une civilisation qui le ramenaient toujours à ses origines minervoises et à tout ce que l'histoire de cette cité légendaire pouvait représenter de valeurs et de symboles. Par ses attaches terriennes et les combats qu'il mena au milieu des agriculteurs languedociens, il a beaucoup écrit, dit et réfléchi, bien au-delà de sa réelle et constante passion pour une langue, l'occitan, qui était celle de ses origines et la sienne. Il fut, à cet égard, un acteur inlassable, homme de parole et de pensée, toujours en mouvement.
Reclams_JMSarpoulet_11122013_fr_Page_1.jpg
Les premières décennies des Reclams de Biarn e Gascougne / Jean-Marie Sarpoulet
Sarpoulet, Jean-Marie
Cet article de Jean-Marie Sarpoulet, inspecteur pédagogique pour l'occitan dans l'académie de Bordeaux, retrace le contexte des deux premières décennies (1897-1920) de publication de la revue Reclams.
Vous pouvez consulter sur Occitanica l'ensemble des numéros de la revue, depuis 1897, année de sa première parution, jusqu'en 1945. 
Reclams_JMSarpoulet_11122013_oc_Page_1.jpg
Los purmèrs decenis deus Reclams de Biarn e Gascougne / Jean-Marie Sarpoulet
Sarpoulet, Jean-Marie
Cet article de Jean-Marie Sarpoulet, inspecteur pédagogique pour l'occitan dans l'académie de Bordeaux, retrace le contexte des deux premières décennies (1897-1920) de publication de la revue Reclams.
Vous pouvez consulter sur Occitanica l'ensemble des numéros de la revue, depuis 1897, année de sa première parution, jusqu'en 1945.
sur 8