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Camina que caminaràs - Les Voix de la Méditerranée de Lodève, 11ème édition (2/2)
Brees, Aimé

Second et dernier épisode d'une émission consacrée à l'édition 2011 du festival "Les voix de la Méditerranée" de Lodève.
L'originalité de cette édition est de mettre en valeur les jeunes poètes de langue occitane.

L'émission se compose d'entretiens avec Jean-François Mariot, Jean-Paul Creissac, Magali Bizot-Dargent, et de captations des spectacles.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans cette émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

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Camina que caminaràs - Les Voix de la Méditerranée de Lodève, 14ème édition (1/2)
Brees, Aimé

Premier épisode d'une émission de Ràdio Lenga d'Òc consacrée à la quatorzième édition du festival Les Voix de la Méditerranée de Lodève.
Les Voix de la Méditerranée est un festival d'été consacré aux œuvres poétiques d'ici et d'ailleurs. L'idée principale étant de créer des moments de rencontres et d'échanges multiculturels. Le festival s'est éteint en 2015 pour des raisons financières. La particularité de l'édition de 2011 réside dans l'accent mis sur les jeunes poètes de langue occitane.

Cet épisode de l'émission Camina que caminaràs, menée par Aimat Bress sur les ondes de Ràdio Lenga d'Òc en 2011, se compose d'entretiens et de captations. On y entend notamment l'organisatrice du festival, Adeline Yzac, deux jeunes poètes, Aurélie Lassaque et Sylvan Chabaud et le photographe Georges Souche.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans cette émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

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Camina que caminaràs - Les voix de la Méditerranée 2010
Brees, Aimé

Émission consacrée aux "Voix de la Méditerranée" qui se déroula à Lodève en 2010.
Elle s'articule autour d'entretiens avec trois poètes et la lecture ou mise en chanson de leurs poèmes : Estève Salendres, Jean-Pierre Tardieu et Daniel Daumas. Adeline Yzac, écrivaine et modératrice d'une table ronde autour de ces trois artistes intervient également dans l'émission.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans cette émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

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Camina que caminaràs - Les Voix de la Méditerranée : 12ème édition
Brees, Aimé

Delphine Aguilera et Marie Rouanet à la 12ème édition du festival "Les voix de la Méditerranée" de Lodève, en 2009.

Delphine Aguilera présente son récital "Cantas de femnas",  illustré par des extraits de l'album "Fin amor".
Marie Rouanet nous donne à savourer des extraits de son spectacle "Còp a còp".
L'émission se conclut sur les réactions du public après le spectacle.

Par respect du droit d'auteur et du droit d'interprétation des artistes, les extraits musicaux diffusés dans cette émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été retirés de l'enregistrement.

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Camina que caminaràs : à la rencontre des habitants du Lodévois-Larzac - Deuxième partie

Deuxième et dernier volet d'une émission au micro-itinérant réalisée en 2009 auprès d'une quinzaine de personnes en pays Lodévois-Larzac. Cuisine et chasse sont les sujets de conversation de cet épisode.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans cette émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été retirés de l'enregistrement.

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Camina que caminaràs : à la rencontre des habitants du Lodévois-Larzac
Brees, Aimé

Premier volet d'une émission réalisée au micro itinérant en 2009 auprès d'une quinzaine de personnes du pays Lodévois-Larzac.

Ils nous racontent leurs vécus, à travers leur découverte de la langue occitane, les proverbes, leurs souvenirs d'école, les jeux, les chansons, les plantes et enfin leur rapport actuel à la langue.

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Lo viatge de Joana - Saison 1 / Épisode 2
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Alranq, Perrine. Interprète
Jean Hebrard. Interprète
Huang, Edda. Interprète
Benichou, Daphné. Interprète
Zinner, Lucas. Interprète
Texte de l'épisode 2 : 

J'ouvris la porte de la maison et devant moi, une fille, dans ses vingt ans peut-être, les cheveux noirs, les yeux verts, la peau brune, grande et mince, une valise à la main, qui me demande avec un beau sourire et une douce voix :

-« Madame Jeanne Belcaire ? »

-« Oui, c'est moi ! Que voulez-vous ? »

-« Vous vous souvenez de Marie Delbas, ma mère ? »

-« Peut-être, c'est possible... »

-« Vous étiez ensemble au collège dans les années... »

-« Et que fait votre mère aujourd'hui ? »

-« Pécaire, elle est morte, la pauvre, l'an passé et elle m'avait toujours dit : si un jour tu as des problèmes, va t'en voir mon amie Jeanne Belcaire, elle t'aidera."

-« Moi ? Comment pourrais-je vous aider : je n'ai pas de travail pour une fille comme vous, je suis seule et surtout, je pense que maintenant que je suis à la retraite je veux voyager. »

- "Peut-être que vous pourriez me loger ? En échange du gîte et du couvert j'entretiendrai l'intérieur mais aussi l'extérieur, je vois que vous avez un joli jardin."

- "Je peux le faire toute seule !"

- "Madame, soyez gentille, je n'ai pas d'endroit où aller !"

Il y eut un silence : ça me faisait peine de laisser cette fille dehors.... Peut-être que c'était vrai, que sa mère était au collège avec moi. Puis, sans réfléchir plus :

- "Entrez : vous dormirez ici cette nuit et demain  vous chercherez un endroit où aller !"

J'essayais de trouver sur le visage de cette jeune fille une ressemblance quelconque avec une femme que j'aurais pu connaître dans ma jeunesse : rien. Je lui montrai la salle d'eau, et l'emmenai dans la chambre d'amis.

- "Installez-vous ici et je vous appellerai pour le dîner. Maintenant, j'ai des choses à faire."

- "Pour l'enterrement de votre tonton Vincent ?"

- "Comment le savez-vous ?"

- "Tout le village en parle, ils disent que maintenant vous êtes riche !"

- "Rien n'est encore décidé ! Mais vous avez raison, l'enterrement est pour demain."

- "Je vous aiderai pour recevoir la famille"

J'ai fermé la porte et suis allée dans le salon où je me suis assise : tout ça ne semblait pas vrai ! Qui était cette fille ? Et cette Marie Delbas ? Aucun souvenir de cette fille au collège ni ailleurs. Peut-être que c'était son nom de femme mariée ? Les rêves s'en étaient allés, la réalité m'emplissait la tête et me faisait mal.

Le téléphone sonna : sur l'appareil s'affichait le nom de Maître Bardot, le notaire de l'oncle Vincent :

- "Mademoiselle Belcaire ?"

- "Bonjour Maître Bardot, comment allez-vous ?"

- "Mademoiselle, j'ai besoin de vous voir : il est temps de lire le testament de votre oncle."

- "Peut-on le faire aujourd'hui ?"

- "Tout de suite : votre oncle a demandé que le testament soit lu à la famille, c'est à dire vous et votre cousin Paul, avant l'enterrement !"

- "Ah bon ?"

- "Votre cousin Paul sera dans mon bureau à 4 heures : je vous y attendrai aussi."

- "Je viendrai, soyez sans crainte, Maître Bardot !"

Je posais le téléphone. Et maintenant, qu'allais-je faire de cette fille ? La laisser seule dans la maison avec les chats ? Non, je n'avais pas confiance : elle viendrait avec moi et m'attendrait dans la salle d'attente du notaire. Quelle histoire !

- "Mademoiselle Delbas !"

- "Mon nom est Mathilde, Mathilde Delbas."

- "Mathilde, c'est un joli nom. Mathilde vous viendrez avec moi chez le notaire ou si vous voulez je vous déposerai devant le supermarché et je reviendrai vous chercher après mon rendez-vous."

- "Je n'ai pas d'argent pour acheter quoi que ce soit au supermarché !"

- "Alors vous viendrez avec moi et m'attendrez dans la salle d'attente du notaire."

Je commençai à suer et trembler : qu'est-ce que j'avais fait d'ouvrir la porte et laissé entrer dans ma maison une fille que je n'avais jamais vu ? Peut-être que ce serait bien de lui demander ses papiers ? On peut être courageux mais sans être complètement naïf ! Ou peut-être que Mathilde était la fille que je n'avais pas pu avoir? Quand j'étais jeune, ce n'était pas possible d'être « fille-mère », la seule solution était de rester « vieille fille » comme disaient les bonshommes au Café du Printemps.

Allons ! Encore le téléphone...

Voir l'épisode 3

 

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Lo viatge de Joana - Saison 1 / Épisode 1
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Gaspa, Marie. Interprète
Capron, Michel. Interprète
Hébrard, Jean. Interprète

Texte de l'épisode 1 : 

Je ne veux pas pleurer : aujourd'hui l'oncle Vincent s'en est allé. Ça toujours été un type un peu maladroit mais qui n'oubliait jamais le sourire et la convivialité avec ceux qu'il aimait : pour sûr, ce n'était pas un troubadour. Mais je vais vous le dire, des poètes, il n'y en a guère au village : Ah ! Si ! Le père Bertrand , au Café du Printemps, quand il a englouti trois ou quatre pastis, il se souvient du temps où sa grand-mère chantait et lui racontait des histoires : alors le ciel change de couleur et ses yeux s'emplissent de larmes qui coulent sur sa peau cuite au soleil, rouge de tous les coups bus entre kes souches de sa vigne.

Je me présente : je suis Jeanne Belcaire, la vieille fille du quartier, soixante ans, grande pour une femme du midi (1m67) ni maigre ni grosse, les yeux bleus trop gros pour être jolis, le menton pointu, les cheveux blonds pour cacher la blancheur de l'âge, la bouche grande et fine, la peau blanche et rouge. Certians disent que dans ma jeunesse j'étais une belle plante : mais personne ne me plaisait. Et quand je me promène dans les rues, ça me fait plaisir de revoir les vieux amours de ma jeunesse.

 

 

Il y a des jours où je vois encore s'éclairer la flamme de "l'amour de loin" dans leur : "Bonjour Jeanne, comment vas-tu ? Toujours raide et l'échine droite comme une jeunesse !". ce matin, la chanson a changé quand je rencontre dans la Rue Haute René - qui était si beaux et un de ceux que j'aimais tant dans mes vingt ans. Mais sans rien me dire il avait fait un enfant à la Rosette et avait été forcé de se marier avec elle. Aujourd'hui il est à la retraite : il était employé de Mairie.

- "Eh bien, ton oncle nous a laissé, il est parti boire un coup auprès du Bon Dieu. Hélàs, Vincent n'était pas un grand homme mais c'était un homme qui avait toujours travaillé et sué pour épargner. Qui sont les héritiers ? Il n'avait pas d'enfants et tu es sa plus proche parente. Tu vas devenir un parti intéressant : peut-être que tu trouveras enfin un mari. Ce ne sera pas trop tôt !

C'est vrai que l'oncle Vincent m'a laissé tout ce qu'il avait : c'est à dire une maison, ses vignes -20 hectares- et son compte en banque. Mais il faudra attendre un peu avant de savoir combien j'aurai d'argent. Je commence à rêver : dans mon souvenir, il y a un homme, Rémy que je n'ai jamais pu oublier : tous les mois de Janvier pour le jour de l'an il m'envoie une lettre de Baltimore dans le Maryland, aux États-Unis. Il était marié avec une américaine qui est morte aujourd'hui. Il était professeur de langue romane à l'université et comme dans ce pays ils travaillent tard, il doit toujours enseigner. Il est temps de vivre maintenant, temps de voyager : j'ai été empoyée de La Poste toute ma vie, je n'ai jamais eu d'enfants. La raison raisonnable et mes chats que je n'ai jamais voulu abandonner m'ont empêchée de vivre à fond. Je veux un lifting, des vêtements à la mode, il me faudra apprendre un peu d'anglais (je ne pense pas qu'il soit possible d'apprendre l'amerloque) et je partirai rejoindre l'amour de ma vie dans le pays d'Obama : l'aventure est à ma porte, ne me reste plus qu'à l'ouvrir pour la faire entrer : un, deux, trois... 

Je vais boire un petit verre de Tuilet que j'ai acheté à Estagel et que j'aime tant : il est doux, ce vin, quand il coule dans la gorge. Maintenant je suis dans le fauteuil que m'a laissé ma grand-mère, les pieds sur une chaise, je veux me noyer dans mes rêves. Et pour commencerbil me faut aller voir le notaire. mais mon petit doigt me crie comme un fou :

-"Jeanne, d'abord il te faut enterrer l'oncle Vincent, aller au crématorium et inviter le village à boire un coup."

-"Tu as raison : Champagne pour tout le monde sur la terrasse de l'oncle Vincent ! Non, chez moi !"-"Des fois tu ne sembles pas être une femme d'ici : ce n'est pas du champagne qu'ils veulent boire tous : du pastis pour les hommes et du Muscat de Rivesaltes pour les femmes !"

-"Tu as toujours raison ! On va cfaire comme tu as dit. Et alors au travail, le monde m'appartient ! Et Rémy : à toi pour la vie !".

Et le Tuilet coule dans mon estomac.

Je n'ai qu'à aller voir sur l'ordinateur où est Baltimore, la baie du Cheasepeake - ça doit être difficile de prononcer ce nom - : Mappy, non ! Je n'ai qu'à cliquer sur États-Unis... chercher Maryland... Mais voici qu'on sonne à la porte. Qui cela peut-il bien être : le notaire, les cousins, un amoureux ou peut-être un voleur ? ...

Voir l'épisode 2

 

 

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Feuilleton radiophonique : Lo viatge de Joana
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Gaspa, Marie. Interprète
Capron, Michel. Interprète
Hébrard, Jean. Interprète
Alranq, Perrine. Interprète
Benichou, Daphné. Interprète
Hommeau, Jean-François. Interprète
Vidal, Alain. Interprète
Résumé du feuilleton:

Joana, vieille fille de 60 ans à la retraite dans un village du Languedoc. Son oncle Vincent vient de mourir et lui a tout laissé : l'argent, la maison, les vignes. Et voici qu'arrive Mathilde Delbàs, une fille qui cherche un toit et un travail. Joana ne veut pas la garder mais peu à peu, apprécie de ne plus être solitaire. De plus, Joana voudrait aller rendre visite à Rémi, un ami d'enfance qui est professeur à l'université de Baltimore aux USA. Elles s'embarquent toutes les deux dans un grand voyage, et quel voyage !

Présentation de la compagnie Gargamela : 

Depuis 1988, la Compagnie Gargamela-théâtre sillonne les routes à la recherche d'un théâtre populaire, un théâtre d'expression de peuple, qui va chercher ses racines dans le fond, et la forme dans la fête Carnavalesque comme dans la poésie des Troubadours. 

 

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Fêtes et divertissements à La-Salvetat-sur-Agout / Jacques Bouët
Bouët, Jacques
Enregistrement traité dans le cadre du programme Patrimoine Oral du Massif Central
Entretien avec Alain Cros et un anonyme qui racontent les coutumes et le déroulement des fêtes à La-Salvetat-sur-Agout. Ils évoquent notamment les festivités entourant le Conseil de Révision et le Carnaval. Ils interprètent également plusieurs airs et chants de fêtes.
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