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Zin Zan underground / Dètz
Dètz

Présentation, par le collectif Dètz

Point de vue "underground" du festival Zin Zan, à Orgon dans les Alpilles.
Rencontres avec la Mal Coiffée, Mossur Artús, Aqueles...
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Cronica literaria : J. Campredon /Dètz
Dètz

Présentation, par le collectif Dètz

Chronique littérature avec Julien Campredon et la présentation de son nouveau livre : L’Assassinat de la dame de pique.
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Roger Marty, magnétiseur, voyant
Crouzel, Jacques.
Marty, Roger.
Entretien avec M. Roger Marty, "magnétiseur, voyant, ancien paysan minotier au moulin de La Tour près de Villefranche-du-Périgord", réalisé le 5 août 2009.
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Mauresca : interview Fai la puta / Dètz
Dètz

Présentation, par le collectif Dètz

Rencontre avec Mauresca Fracàs dub au Rockstore à Montpellier, le 3 mai 2012 : un moment unique dans la vie de ce groupe (si gentil d’habitude) qui a accepté de nous livrer de profonds secrets dans une entrevue « Fai la puta ».

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Besièrs, passejada occitana - sous-titres OC / Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

Vidéoguide de 00:05:50 retraçant le patrimoine occitan de Béziers (Hérault), produit et écrit par Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana en 2012.

Réalisation : FrenchKiss

Commentaire : Katharina Stalder

Traduction : Veronique Térol, Lucile Gauffre

Langue : occitan, sous-titré en occitan


Remerciements :

Ville de Béziers

Archidiocèse de Montpellier

Société Archéologique Scientifique et Littéraire de Béziers

Henri Barthes

Joanda 

Serge Boyer

Association Lo Camèl de fuòc

 

Crédits documentaires

- Lo Breviari d'Amor, Matfre Ermengaud - Fac-simile du Manuscrit N - CIRDÒC-Mediatèca occitana

- Collections permanentes - Musée du Biterrois.

- Mort de Raymond Ier Trencavel, vicomte de Béziers, Joseph-Noël Sylvestre (1847-1926) - Église de la Madeleine, Béziers.

- Fonds Beaumadier - Escolo Trencavel, Musée du Biterrois.

- 1907, collection de cartes postales anciennes - CIRDÒC-Mediatèca occitana

- Extrait de Gloire au 17ème,  Gaston Montéhus, Raoul Chantegrelet, interprété par Marc Ogeret issu de Chansons contre, Vogue éd.

- Village occitan de la Féria, photographies - Lo Camèl de fuòc.

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Las Tradicions de Nadau / Tè Vé Òc
Gros, Lise (1943-....)
Reig, Philippe
Gravier, Michel
Paul, Claudine
Queyrel, Claude

Émission du 13 décembre 2008

Ce numéro est consacré aux traditions de Noël, avec lecture par Lise Gros d'un extrait de Memòri e raconte de Frédéric Mistral.

Présentation : Lise Gros

Intervenante : Marie-Noëlle Dupuis (Sendi de la Maintenance du Languedoc)

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Marcel Tayrac, batelièr d'Òlt
Chahuneau, Yves

Ce film documentaire noir et blanc de 24 min env., en occitan, a été réalisé en 1988-1989 pour le Musée du Rouergue et l’association CALER par Yves Chahuneau.

On y découvre toutes les étapes de la construction artisanale d’une barque traditionnelle dans la vallée du Lot (Òlt en occitan), de la sélection des matériaux à la mise à l’eau festive. Marcel Tayrac, le batelièr ou constructeur, y dévoile son savoir-faire : joignant le geste à la parole, il commente les techniques qu’il emploie et se remémore ce grand-père qui les lui a transmises, évoquant la place essentielle occupée par la navigation dans la vie des riverains du Lot.



Savoir-faire et point de langue !

Parmi les conseillers techniques du film, on note la présence de Zéfir Bosc, majoral du Félibrige, auteur de plusieurs ouvrages sur les territoires et populations du Quercy et du Rouergue.

Il décrit dans Les Gabarriers de la Haute Vallée d’Òlt le processus de construction des anciennes gabarres marchandes, qui correspond point par point au protocole suivi par Marcel Tayrac pour la construction de sa barque.


- ‘De longues planches de chêne, d’une ou deux pièces au maximum, aussi larges que possible, formaient le fond plat (“sòla”) et les côtés (“espondièrs”).’ [Voir film à 01:09]

- ‘Elles étaient réunis par des corbeaux (“corbas” dits aussi “pèds de melet”) provenant de grosses branches appropriées de châtaignier.' [8:30]

- ‘L’avant (“musèl” ou “morre”) et l’arrière (“cachor”) étaient confectionnés avec deux épaisses pièces de bois (“tabòts”) où se rejoignaient les pièces du fond et des côtés.’ [13:50]

- ‘Le tout était assemblé par des chevilles et grosses pointes en fer forgées (“tachas”).' [16:30]

- ‘Les jointures étaient calfatées avec de la filasse de chanvre, parfois graissée, mélangée à de la mousse et recouverte de baguettes de saule refendues (“latas”) dénommées “jumberlats”. L’ensemble du bâtiment recevait une couche, éventuelle, de bitume saupoudré de sable fin.’ [20:00]




Repères contextuels : les Tayrac, la batellerie et la navigation fluviale en vallée du Lot

Pareis que lo darrier que partiguèt amb las gabarras, aquò se tròba lo grand-paire de Tairac de Sent-Chaupice”, “Il paraît que le dernier à être parti avec les gabarres, c’était le grand-père de Tayrac de Saint-Sulpice”. (Emile Combettes, propos recueillis pour l’ouvrage Conques / Al canton, Christian-Pierre Bedel, 1993).

Du Moyen Âge au XIXe siècle, la voie d’eau constitue un axe majeur de circulation de matériaux et de denrées dans le Quercy et le Rouergue, comme en témoigne le vieux proverbe occitan cité par Zéfir Bosc dans Les Gabarriers de la Haute Vallée d’Òlt : “De la Sant Marin a la Sant Jòrdi, l’aiga es merchanda.”

Les échanges fluviaux connaîtront des bonheurs divers au cours de ces huit siècles. Si, en 1669, l’intendant Claude Pellot écrit à Colbert :“Il est peu de rivières dont la navigation soit plus intéressante pour le commerce que celle du Lot ; c’est la seule voye par laquelle les provinces du Rouergue et du Haut Quercy puissent envoyer leurs productions à Bordeaux et se procurer en retour sels, épiceries et autres marchandises du commerce maritime”, l’interdiction par le Parlement de Bordeaux d’affréter dans son port les vins de Cahors et du Fel lui avait déjà nui au XVIe siècle.

Avec le développement de nouvelles techniques et moyens de transport, au milieu du XIXe siècle, c’est l’importation des bois étrangers qui sonnera le glas de ce commerce fluvial en concurrençant le merrain (bois de construction) devenu la principale marchandise transportée sur le Lot.


En 1927, le fleuve est déclassé comme voie navigable mais il continue à faire partie intégrante de la vie de ses riverains. Les embarcations encore largement utilisées dans la première moitié du XXe siècle pour la navigation locale descendent en droite ligne de celles construites pour les échanges commerciaux : “Les dernières barques de passage et de pêche, de 6 à 7 mètres, construites par Tayrac [...] sont les modèles en réduction de ces imposantes nefs, dénommées gabarres.” (Z. Bosc, Les Gabarriers de la Haute Vallée d’Òlt)


La batellerie est principalement une affaire de famille. Les Tayrac, Tairac en occitan, n’y font pas exception. “Les pus gròsses batelièrs qu’ai vistes, les Tairac, aquelses d’aquí, acquò’s totjorn estat de paire en enfant.” “Les plus gros bateliers que j’aie vus, les Tayrac, ceux-là, ça a toujours été de père en fils.” (Albert Valette, propos collectés pour l’ouvrage Entraygues / Al canton, Christian-Pierre Bedel, 1995)

Une barque construite par Marcel Tayrac est conservée au musée du Rouergue de Salles-la-Source.

Éléments bibliographiques

BOSC, Zefir, Les Gabarriers de la Haute Vallée d’Òlt, 1989 - Cote CIRDOC CAD 322.

BEDEL, Christian-Pierre, Entraygues, Enguialès-Le Fel, Espeyrac, Golinhac, Saint-Hippolyte / Al canton,  Mission départementale de la Culture, 1995 - Cote CIRDOC 392.482.9 BED.

BEDEL, Christian-Pierre, Conques, Grand-Vabre, Noailhac, Saint-Cyprien-sur-Dourdou, Saint-Félix-de-Lunel, Sénergues / Al canton, Mission départementale de la Culture, 1993 - Cote CIRDOC 392.482.9 BED.

BOMBAL, Eusèbe, La Haute Dordogne et ses gabariers, éditions Les Monédières, 1991 - Cote CIRDOC CAC 5894.

BOSC, Zefir, Cançonièr de la ribieira d’Òlt, 1995 - Cote CIRDOC 789.489 BOS.

BEAUDOUIN, François, Bateaux des fleuves de France, Editions de l’Estran, 1985 - Cote CIRDOC CAD 1047.

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Gignac : Fête de l'Âne 2010 - Mathias Leclerc
Leclerc, Mathias
Film réalisé en 2010.

L'animal totémique de Gignac (Hérault) est l'âne. Selon la légende, la nuit de l'Ascension de l'An 719, les Sarrasins qui étaient sur le point d'envahir le village ont été repérés grâce au braiment inhabituel d'un âne. Les Gignacois ont ainsi pu s'organiser et contrer avec succès l'attaque. Depuis, cet événement est célébré chaque année à l'Ascension avec l'animal totémique en vedette. Le même jour que la sortie de l'âne Martin a lieu un spectacle commémoratif de combat (symbolisant la lutte contre les Sarrasins) appelé "Sénibelet".
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Fête de la Sant Blasi à Pézenas / Mathias Leclerc
Leclerc, Mathias
Ce film de 8 minutes a été réalisé par Mathias Leclerc (Gignac : Altaïr Prod) lors du Charivari de la Sant Blasi mené par le Théâtre des Origines le 4 février 2011 dans la vieille ville de Pézenas.

Les Temporadas de Pézenas

La ville de Pézenas est devenue un des hauts-lieux du patrimoine culturel immatériel d'Occitanie avec l'inscription par l'UNESCO de son « animal totémique », Lo Polin (Le Poulain), sur la « Liste représentative du patrimoine culturel immatériel » au titre des « Géants et dragons processionnels de Belgique et de France », mais aussi avec ses Temporadas qui réactualisent les fêtes calendaires (la Sant Blasi et le Carnaval au printemps, la Sant Joan d'estiu au solstice, Martror ou la fête des morts à l'approche de l'hiver). Menés jusqu'en 2014 par le Théâtre des Origines, ces moments forts de culture immatérielle, placées sous le double signe des traditions immémorielles et des rituels festifs contemporains, sont aujourd'hui menés par le Collectif Temporadas de Pézenas.

La Sant Blasi à Pézenas ritualise le renouveau du printemps et ouvre la période carnavalesque : « Le peuple part réveiller les sauvages car il est temps de fêter le renouveau de la nature… mais dans quels soubassements de la Terre se trouvent-ils ? Eux seuls peuvent invoquer saint Blaise, saint des animaux et du souffle qui, monté à vira-cuol (à l’envers) sur son âne, tentera de récupérer les clés pour ouvrir les portes de la ville au Carnaval. Ces clés, ce sont les Capitouls qui les détiennent, les dirigeants des quartiers qui ne souhaitent pas voir le Carnaval descendre dans la rue. C’est quand le peuple aura repris possession de la Cité que la Carnavaline pourra l’envahir et faire alors jaillir ce souffle qui fait dresser le poil, le rire et la dérision aux habitants à l’approche du Carnaval ! » (argumentaire de la Sant Blasi de Pézenas, Collectif Temporada, 2015).

Présentation de la compagnie

Le collectif qui va constituer le Théâtre des Origines naît en 2003, sur les bancs de la licence professionnelle « Acteurs Sud » et regroupe des comédiens, à la fois chercheurs et scénographes proposant des spectacles de rue transdisciplinaires et interactifs. Le collectif puise dans le patrimoine culturel immatériel local la matière d’une création nouvelle faisant résonner lieu/ histoire/ traditions et habitants dans une entreprise tant artistique, que culturelle et sociale.
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Tradition Languedocienne : la Saint Blaise de Pézenas / Olivier Barbel
Barbel, Olivier
Le film suit la procession de Saint Blaise dans les rues de Pézenas le 3 février 2007, au cours du carnaval.

À Pézenas en Languedoc, 40 jours après Noël et 40 jours avant Pâques, le rituel de la Saint Blaise marque la fin de l'hiver, célèbre le retour des beaux jours et donne le départ aux fêtes de Carnaval.
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