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Narioo, Gilabert (1928-2024)
CIRDOC - Institut Occitan de Cultura

Gilabert (Gilbert) Narioo (1928-2024), figure majeure de l’étude et de la transmission de l’occitan de Béarn et Gascogne, nous a quittés le 6 avril dernier à l’âge de 95 ans.

Né à Balansun (Béarn, Pyrénées-Atlantiques) dans une famille paysanne, son activité professionnelle dans l’industrie de l’aluminium le conduit dans divers pays d’Europe et d’Afrique, sa sensibilité linguistique se développant d’autant.

Membre de l’association Per Noste section Béarn-Gascogne de l’Institut d’Études Occitanes fondée par Roger Lapassade en 1960, il en devient à son tour le président durant 25 ans. Avec ses amis Michel Grosclaude, Robert Darrigrand, Daniel et Gérard  Lavignotte, il est ainsi l’un des principaux contributeurs de la revue País Gascons, tout particulièrement l’auteur de centaines de points de langue dans la chronique “Parlar plan” compilée en 2017 dans un ouvrage éponyme. Transmetteur infatigable, tour à tour auteur, correcteur et conseil linguistique mobilisé pour toutes les aventures emblématiques, éditoriales et radiophoniques, de Gascogne : Chronique Vent de castanha de La République des Pyrénées, Radio País, La Setmana, Papagai, Gilabert Narioo enseigne également durant plus de vingt ans le gascon et le languedocien pour les cours par correspondance du Collègi d’Occitania de Toulouse. Cette activité pédagogique trouve une transcription dans la plupart des ouvrages didactiques des années 1980 aux années 2000. Il publie ainsi avec son ami Michel Grosclaude le Répertoire des conjugaisons occitanes de Gascogne, collabore aux méthodes d’apprentissage de Michel Grosclaude puis de Patric Guilhemjouan, aux différents lexiques et dictionnaires tels Lo Civadòt.
Puis, soixante-dix ans après le Dictionnaire de Palay, il est un pilier de la publication du Diccionari Francés-Occitan de Per Noste comptant aujourd’hui de 50.000 entrées.

La figure de Gilabert Narioo est encore indissociable des premiers pas de la Nouvelle chanson occitane de Gascogne, le mentor linguistique du jeune trio Los de Nadau fondé en 1973 et l’auteur de leurs premières chansons, un compagnonnage qui se poursuivra tout au long de leur carrière.
Auteur polygraphe, son œuvre est également littéraire : pièces de théâtre (S’aví savut, Lo crit do còr, L’Alemanda…) poèmes (La Mar de Corintia…).

Découvrir l'intervention de Gilbert Nariòo à l'émission Escrivans ici.

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Gonzalès, Eric (1964-2023)
CIRDOC - Institut occitan de cultura

Éric Gonzalès est décédé le 26 mai 2023.

Né en 1964 à Pau, ce “fils de Gélos” dans l’Agglomération paloise, issu d’un milieu occitanophe, aura consacré sa vie à la création littéraire et à l’étude de la langue occitane de Gascogne.

Il entre en littérature dans les années 1980 avec diverses nouvelles parues dans la revue Reclams de l’Escòla Gaston Febus dont il devient, en 1996, le rédacteur en chef, et dans País Gascons de l’association Per Noste.

Son premier roman L’òrra istoèra d’un hilh de Gelòs (éd. IEO-PerNoste, 1996 ; éd. Reclams, 2021) marque la littérature occitane de Gascogne par son originalité et sa modernité. Il est couronné par le grand prix de littérature occitane Joan Bodon en 1997. Ce roman sera suivi entre autres par Isabèu de la valea (éd. Reclams, 2000), Entermiei lordèras (éd. Per Noste, 2007), Arantxa (éd. Reclams, 2014), et des traductions dont L’hygiène de l’assassin d’Amélie Nothomb (éd. Per Noste, 2009).

Eric Gonzalès a étudié et enseigné l'histoire. Professeur certifié d’occitan-langue d’oc il enseigne cette langue dans divers établissements. Il s’attache également à la connaissance de la langue occitane depuis son adolescence “remplissant cahiers sur cahiers de mots et expressions idiomatiques” (S. Javaloyès) qu’il recueille patiemment. Il avait ouvert le chantier d’un dictionnaire et d’une grammaire référentiels de l’occitan gascon et travaillait toutes ces dernières années comme expert linguistique et traducteur, notamment auteur du wiki de grammaire publié par Le Congrès Permanent de la Langue Occitane.

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Aharots biscuts de Jules de Carrive
Carrive, Jules de (1844-1923)
C'est l'épouse de Jules de Carrive qui fait publier en 1925 les œuvres de son mari décédé deux ans plus tôt (1844-1923).
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Amont, Marcel (1929-2023)
CIRDOC- Institut occitan de cultura

Biographie synthétique de Marcel Amont, pour sa contribution à la chanson occitane


Cet hommage n'évoque pas tant la vedette internationale de music-hall que l’amoureux du gascon, pionnier pour l'expression artistique de l'occitan.


Né Marcel Miramon à Bordeaux en 1929 de parents issus de la Vallée d'Aspe, Marcel Amont rencontre le succès à Paris comme chanteur de cabaret. Ami et collaborateur des grands noms de la chanson française (Edith Piaf, Charles Aznavour, Georges Brassens) mais aussi de la nouvelle génération (Maxime Le Forestier, Alain Souchon, Aldebert), il n'a jamais cessé de donner des concerts et s'est produit sur scène jusqu'à ses 90 ans. 


Il participe aussi à des émissions télévisées, joue au cinéma et écrit des livres, en particulier sur son identité gasconne et ses souvenirs.

Les Chansons de la vallée d'Aspe, du Béarn et des Pyrénées, produit en 1963 chez Polydor, est un disque précurseur, précédant la fondation du Festival de Siros et le développement des grandes collectes revivalistes de la chanson traditionnelle occitane.

Marcel Amont redécouvre le béarnais à la mort de sa mère, "tout d'un coup" en 1976. Dès lors, il publie des disques ainsi que des livres qui témoignent de son attachement à ses origines. 


Discographie sélective: 


Chansons de la vallée d’Aspe, du Béarn et des Pyrénées, 1963 

Marcel Amont canta en biarnès, 1979

Marcel Amont conta en biarnès, 1981

Camarade vigneron, Un rayon de soleil, 1980

La Hestà!, 1981

Marcel Amont canta los poètas gascons, 1983, réédition Radio Païs 1997


Bibliographie sélective : 


Les plus belles chansons de Gascogne, éd. Sud Ouest, 2006

Comment peut-on être gascon! , éd. Atlantica, 2001

Préface de l’Anthologie de la chanson béarnaise d’André Hourcade, éd. Monhélios, 2006



En 1982, France 3 lui consacre une émission, “Marcel Amont chante en béarnais”, dans laquelle il évoque aussi les difficultés économiques des vallées et les évolutions du monde rural.


Rendant hommage aux poètes tels Jacob de Gassion (XVIe s.), Xavier Navarrot ou Simin Palay dans son disque Marcel Amont canta los poètas gascons, il s'intéresse aussi au répertoire populaire traditionnel comme en témoigne le recueil des Plus belles chansons de Gascogne. Son œuvre et son engagement en faveur de l’occitan du Béarn lui ont valu de recevoir le prix Cap e Tot de l’Institut Occitan en 2005 et d’être reçu membre d’honneur à l’Académie de Béarn (lire ici son discours d’intronisation). 


Il défendait les langues régionales dès qu'il en avait l'occasion, jusqu'à faire chanter le public en béarnais lors des tournées "Âge tendre et tête de bois". Marcel Amont est décédé le 8 mars 2023.

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Bonnemason, Jean
Cassou, Albert
Albert Cassou a prêté un ensemble de 4 cassettes audio contenant des témoignages de son père, Henri Cassou (1916-2003), afin qu'elles soient numérisées. Ces cassettes ont été numérisées par le CIRDOC-Institut occitan de cultura en décembre 2017, sous le nom « Fonds Albert Cassou ».

Ces enregistrements, réalisés par Jean Bonnemason en 1992 et 1994, ont été réalisés à Lembeye dans la cuisine pièce à vivre d'Henri CASSOU; Jean Bonnemason a fait parler Henri CASSOU et son cousin René CANTON (tous deux originaires de Juillacq) sur les moeurs, façons de vivre et particularités linguistiques du parler local.

Par ailleurs, Albert Cassou a exploité et traduit les écrits de son père (partiellement écrits en gascon mais majoritairement en français) dans le livre "Au Vilatjòt", dont une copie numérique a été déposée avec les présents enregistrements. En début de livre se trouve la présentation d' Henri Cassou.
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Fonds Peir de Buganda
Bigué, Pierre (1906-1987)
Giannerini, Pierre-Louis

Le fonds Peir de Buganda (Pey de Bugando)

Présentation des producteurs


Professeur d'Histoire à Oloron Sainte-Marie, Pierre-Louis Giannerini est attaché à l'histoire de sa ville et de sa région. Cet Oloronais a été le premier président de Radio Oloron à sa création en 1981. La même année, il créera l'association « Trait d'Union », qui a pour objectif de promouvoir la connaissance et la conservation du patrimoine local. Il a mis un point d'honneur à ce que la langue et la culture occitanes soient présentes sur les ondes de Radio Oloron. Pour cela, il a fait appel à diverses personnes comme Marcelin de Lurbe, conteur et auteur de chansons, Jean Lassalle, présentateur du Festival de Siros et maire de Lourdios-Ichère (puis conseiller général et, à partir de 2002, député), Nathalie Menvielle et Robert Laborde, enseignants et créateurs de la Calandreta oloronaise, et Pey de Bugando, ancien instituteur, passionné par la vie locale.

Peir de Buganda (ou Pey de Bugando), de son vrai nom Pierre Bigué, est né à Aramits en 1906 où il décède en mars 1987. Dans les années 20, il entre à l'École Normale de Lescar où il suivra des cours de langue avec l’auteur Simin Palay. Cette rencontre le pousse à améliorer sa pratique de l'occitan et son écriture. Tout au long de sa vie, il cherchera à perfectionner son niveau et s'intéressera aux différents parlers des vallées pyrénéennes. Cette expérience avec Simin Palay fera l'objet d'une chronique conservée dans le fonds. A sa sortie de l'École, il est nommé instituteur dans le Vic-Bilh. Puis, vers 1932, Peir se rapproche du Béarn et enseigne de 1932 à 1951 à Féas (ouest d'Oloron). Même s'il n'a pas transmis l'occitan à ses enfants, – car à l'époque il valait mieux parler un français correct que l'occitan –, Pey continuait d'utiliser cette langue qu'il chérissait tant lorsqu'il allait faire un tour à la foire ou au marché d'Oloron.

Avant de réaliser des chroniques pour Radio Oloron, Peir a beaucoup écrit pour le journal La Dépêche de Toulouse dans les années 1982-1983. Il a également été pendant de nombreuses années correspondant pour le journal La République des Pyrénées à Aramits. Ses articles et brouillons d'articles sont précieusement conservés par son fils. Le chroniqueur s'est beaucoup intéressé à la politique nationale mais surtout locale dans ses articles, thèmes que l'on retrouve à plusieurs reprises dans le fonds (chronique sur la carrière d'Henri Laclau, maire d'Oloron de 1977 à 1983, les élections législatives de 1924 et 1928 ou encore le parcours politique d'André Labarrère). Par ailleurs, il s'adonnait à l'écriture de portraits de personnalités (Louis Barthou, etc.), d'ami(e)s proches (André Mariette, l’un des créateurs du Festival de Siros et Henricou) et d'habitants d'Oloron (notable, agriculteurs, voisins, etc.)

La notoriété grandissante de Peir de Buganda a tout naturellement conduit Pierre-Louis Giannerini à le contacter pour faire des chroniques sur la toute nouvelle radio Radio Oloron. Chaque semaine, les deux hommes se retrouvaient chez Peir pour l'enregistrement. Selon les dires de Jean-Claude Bigué, son fils, le surnom initialement choisi par son père était Peir de Buganga. Bugangue est un bois situé à Aramits dans lequel Peir et son père avaient pendant une quarantaine d'années chassé la palombe ensemble. Le nom « Peir de Buganda » aurait été inscrit par erreur (coquille journalistique) en signature des articles dans La Dépêche de Toulouse. Peir ne l'aurait jamais modifié par choix.

Présentation du contenu


Le fonds est divisé en trois parties :
- Patrimoine culturel ;
- Société ;
- Programmes radiophoniques généralistes.

Peir de Buganda choisissait librement ses interventions pour chaque chronique. Le plus souvent, au début de chaque enregistrement, Pierre-Louis Giannerini, alors animateur/journaliste, faisait un décompte (3-2-1-0) pour lancer la cassette avant de présenter Peir de Buganda, le thème du jour ainsi que la date et l'heure.

Peir lisait d'abord sa chronique en occitan, avant de la traduire en français. Il arrivait que l’animateur pose des questions au moment de l’introduire. Des programmations musicales (chansons ou enregistrements de concerts) viennent compléter certains enregistrements de chroniques. Des journaux d'informations locales ou nationales ainsi que des reportages sur la vie oloronaise sont également conservés dans le fonds.
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Fonds Dussau-Nebout
Dussau-Nebout, [Madame]
Boudet, Louis

Le fonds de Madame Dussau-Nebout

Présentation du producteur


L'Abbé Louis Boudet fut curé de Vielleségure puis d'Arzacq dans les années 1950 et 1960. Il était vidéaste amateur.

Présentation du contenu


Ce fonds est à mettre en relation avec le fonds Boudet (5 Num 9), conservé également aux Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques. Il s'agit d'un même fonds d'archives ayant été fractionné, ainsi certains enregistrements des deux fonds sont à mettre directement en relation (fichiers sonores correspondant aux enregistrements vidéo muets).

Historique de la conservation


Madame Dussau-Nebout est une professeur à la retraite, très investie dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel.
Elle posédait les enregistrements (vidéo et audio) que l'Abbé Boudet, ancien curé de Vielleségure puis d'Arzacq, a réalisés. Il lui a légué ce fonds dans les années 1990.
Le fonds a été fractionné par Madame Dussau-Nebout d'où son entrée en deux temps aux Archives départementales.
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Fonds Jean-Loup Fricker
Fricker, Jean-Loup

Le fonds Jean-Loup Fricker

Présentation du producteur


Jean-Loup Fricker a conservé quelques enregistrements des années 1973 à 1980, époque à laquelle, jeune étudiant à Toulouse à l'Ecole d'Agriculture de Purpan, il s'est rapproché du Conservatoire Occitan où il est devenu formateur en chant et l'un des pionniers en Béarn de la relance de la flûte à trois trous. Dans cette dynamique, il a également mené des enquêtes en Béarn.

Présentation du contenu


Le fonds de Jean-Loup Fricker contient une douzaine de cassettes analogiques 60 minutes : collectes ou documents de travail et d'apprentissage de la flûte/tambourin à cordes de Gascogne.
A noter une enquête auprès d'Etxahun en compagnie d'un tambourinaire Béarnais, sur la comparaison des styles de jeu souletin et ossalois ; les Fêtes de Laruns le 15 août 1973 ; des chants polyphoniques enregistrés in vivo lors de fêtes d' Arros-Nay ; un enregistrement de flûte/tambourin et violon de la Vallée d'Ossau, remis par Jean Passimourt.
La moitié des enregistrements sont des documents de travail joués par Guy Bertrand, Xavier Vidal, Jean-Loup Fricker, pionniers du renouveau des musiques traditionnelles occitanes.
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Fonds Louis Boudet
Boudet, Louis

Le fonds de l'abbé Louis Boudet

Présentation du producteur


L'Abbé Louis Boudet fut curé de Vielleségure puis d'Arzacq dans les années 1950 et 1960. Vidéaste amateur, les présents enregistrements, de la fin des années 1950 aux années 1960, sont les bandes sonores de ses montages vidéo.

Présentation du contenu


Ce fonds comprend des bandes magnétiques audio correspondant aux bandes sons de ses films. Quelques bandes magnétiques correspondent effectivement aux films déjà transférés sur des cassettes VHS.
Les enregistrements originaux (16) correspondent au mariage du neveu de l'Abbé Boudet. Sur cette bande, l'Abbé a enregistré la messe du mariage avec ses différents sermons tels que l'importance du rôle du mari, de l'épouse, le respect mutuel... Quelques cantiques et prières interviennent entre les sermons.

Cet inventaire fait également état de quelques enregistrements de fêtes ou manifestations publiques comme celles de la « Coupe de la Joie » ou encore des enregistrements en direct de chants et de musiques béarnaises. Ce fonds possède également des musiques basques ainsi que des sauts basques, enregistrés à l'occasion d'une pastorale jouée à Barcus.

Ce fonds est à mettre en relation avec le fonds Dussau-Nebout (5 Num 14), conservé également aux Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques. Il s'agit d'un même fonds d'archives ayant été fractionné, ainsi certains enregistrements des deux fonds sont à mettre directement en relation (fichiers sonores correspondant aux enregistrements vidéo muets).

Historique de la conservation


Dans les années 1990, l'Abbé Boudet avait confié à des fins de conservation ses vidéos et bandes sonores à Mme Dussau-Nebout, enseignante retraitée, très investie dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine local.
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Fonds Guillaume Mayer
Mayer, Guillaume (1931-2007)

Le fonds Guillaume Mayer

Présentation du producteur


Guillaume Mayer est né en 1931 à Courrières, dans le Pas-de-Calais. Il a été élevé en Béarn où il est arrivé enfant, avec sa mère, pendant la débâcle de 1940. Ouvrier scieur en mécanique à Oloron-Sainte-Marie, plusieurs fois élu conseiller prudhommal, cet amoureux du chant achète en 1968, malgré son prix très élevé au regard de ses revenus d’ouvrier, un enregistreur UHER avec lequel il enregistre jusque dans les années 1985 soirées et concerts liés au chant et à la musique traditionnelle béarnaise, particulièrement dans la région du piémont oloronais et au Festival de Siros. A partir de cette époque, il s’installe à Rivesaltes.
Rencontré par Jean-Jacques Castéret dans cette ville en 2002, époque à laquelle il était retraité, son épouse et lui-même étaient particulièrement actifs dans les cercles de culture catalane, notamment les castells catalans (tours humaines), une pratique très répandue dans cette région.
Il semble avoir réalisé ces enregistrements pour le plaisir.
Il est décédé en 2007 à Perpignan.

Présentation du contenu


Le fonds est un véritable « patchwork » musical, une même bande magnétique voire une même piste pouvant faire coexister des contenus différents.

Il comporte notamment (parmi ce qui a été identifié) :
- Des enregistrements de concerts donnés à Oloron-Sainte-Marie, Salle Palas ;
- Concert de la « Hèsta de las etnias » « Fête des régions » du 15 avril 1983, Salle Palas. Canta u Populu Corsu, Etchamendy eta Larralde, Eric Fraj suivi d’un bal gascon ;
- Concert commun de Los de Nadau et I Muvrini Salle Palas à Oloron en 1979.

En raison des conditions du dépôt puis de la disparition de Guillaume Mayer avant la numérisation du fonds et sans dès lors de possibilités d’écoute commentée par l’auteur, il est difficile de connaître la localisation et le contexte d’une partie des enregistrements. Les mentions partielles figurant sur les bandes ne nous aident pas vraiment en raison de recopiage.

Seul un témoignage au moment du dépôt évoque, pêle mêle, des moments qui avaient retenu son attention. L'enregistrement est conservé par le CIRDOC-Institut occitan de cultura.

Historique de la conservation


En 2002, Guillaume Mayer a cherché à faire numériser ses enregistrements pour pouvoir les réécouter. France Bleu Roussillon contacté pour ce faire l’a adressé à son homologue béarnais lesquels l’ont adressé à l’Institut Occitan de Cultura. Il a alors fait don de son fonds pour une numérisation et une valorisation.
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