« I avè un còp...
De l’ahromigueta au gigant, los companhs de Joan de l’Ors que’n passejan capvath los contes d’en pr’ací amei d’alhors. Un cadun que’s carreja la soa part d’universau amei evolueish tau un peish hens l’aiga dens tot l’univèrs imaginari deu planeta. Aquò non los empacha pas briga (plan au contrari) de s’enrasigar au mei prehond de cada lenga amei de cada cultura apuish de’s noirir deu biaish de víver e de parlar d’un cadun. Díser, marmucar « I avè un còp/Il était une fois... » e la paraula d’Òc que dessenharà las nostas cranhenças amei los nostes espers. »
Il était une fois…
De la petite fourmi au géant, les compagnons de Jean de l’Ours se promènent dans les contes d’ici et d’ailleurs. Chacun porte sa part d’universel et évolue comme un poisson dans l’eau dans tout l’univers imaginaire de la planète. Cela ne les empêche pas (bien au contraire) de s’enraciner au plus profond de chaque langue et de chaque culture et de se nourrir de la façon de vivre et de parler de chacun. Dire, murmurer « Un còp èra/Il était une fois... » et la parole d’Oc dessinera nos craintes et nos espoirs.
Textes : Alan Roch
Adaptés et lus par David Escarpit
Illustrations : Jean-Christophe Garino
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« Èra un còp...
De la formigueta al gigant, los companhs de Joan de l'Ors van e venon dins los contes d'aicí e d'endacòm mai. Cadun pòrta sa part d'universal e se trapa coma peis dins l'aiga d'un cap a l'autre de l'univèrs imaginari de la planeta. A l'encòp, aquò los empacha pas de s'enrasigar al pus prigond de cada lenga e de cada cultura e de se noirir del biais de viure e de parlar de cadun. Dire, mormolhar "Un còp èra..." e la paraula d'òc dessenharà nòstras paurs e nòstras esperanças. »
Il était une fois…
De la petite fourmi au géant, les compagnons de Jean de l’Ours se promènent dans les contes d’ici et d’ailleurs. Chacun porte sa part d’universel et évolue comme un poisson dans l’eau dans tout l’univers imaginaire de la planète. Cela ne les empêche pas (bien au contraire) de s’enraciner au plus profond de chaque langue et de chaque culture et de se nourrir de la façon de vivre et de parler de chacun. Dire, murmurer « Un còp èra/Il était une fois... » et la parole d’Oc dessinera nos craintes et nos espoirs.
Textes : Alan Roch
Lus par Joanda
Illustrations : Jean-Christophe Garino
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Ce livret documentaire de 20 pages reprend le contenu de l'exposition Mistral et l'Europe conçue en 2014 par le CIRDOC, en regard d'extraits de la création musicale Mieterrano, çaï e laï, adaptée de l'œuvre de Frédéric Mistral, qui lui font écho.
Suite de chants et de danses pour chœur de jeunes et ensemble instrumental, le spectacle Mieterrano çaï e laï est une création musicale inédite autour des textes de Mistral, débutée suite à une commande pour les classes de musique de l'Académie de Nice. Elle fut inspirée aux deux principaux auteurs, Philippe Franceschi et Didier Maurell, par l'exposition du CIRDOC Mistral et l'Europe ; tous deux ayant pour sujet commun la Méditerranée et le dialogue interculturel.Philippe Franceschi
Didier Maurell
Pour faciliter l'exploitation pédagogique de l'enquête "Francés Canat", le commissaire Naudèl vous donne accès à l'ensemble de son dossier : le procès verbal complet de l'affaire, soit tous les dialogues (textes et sons) au téléchargement.
Attention aux spoilers !
Au fil de 40 pages, ce livret, conçu par l'Atelier In8 et adapté par Yan Lespoux et Cecila Chapduèlh pour le CIRDOC, présente un panorama de la littérature policière, emmené par les personnages de l'enquête interactive Qui a matat Francés Canat ?
De Poe à Vargas et Vernet en passant par Manchette, d'Arsène Lupin au commissaire Darnaudguilhem, autopsie d'un genre littéraire aux mille univers.
En novembre 2010, une association porte plainte contre la commune de Villeneuve-lès-Maguelone, au sud de Montpellier : le maire a fait poser des panneaux indiquant le nom de la ville en occitan. Au terme d’un long parcours judiciaire, la cour d’appel de Marseille autorise le 26 juin 2012 Villeneuve-lès-Maguelone à garder sa signalétique bilingue.
Cette fête a lieu tous les cinq ans à Sampeyre au cœur des Vallées occitanes d'Italie. Le nom de « Baio » viendrait du mot occitan « abadiá » et renverrait aux « abbés de jeunesse », jeunes gens qui avaient pour fonction d'organiser les fêtes de la communauté.
Cette fête carnavalesque a lieu tous les cinq ans dans la Val Varaita, dans la province de Cuneo, au cœur des Valadas occitanas d'Italie. La plus célèbre est celle de Sampeyre. Le nom de la fête de la Baio viendrait du mot occitan « abadiá » et renverrait aux traditions des « abbés de jeunesse », ces jeunes gens qui avaient traditionnellement pour fonction d'organiser les fêtes de la communauté.
Un ensemble de rites se déroule sur trois jours au mois de février : les deux dimanches avant le carnaval et le Jeudi gras.
La Baio est un grand cortège d'hommes costumés, certains en « Maures », d'autres travestis en femmes, d'autres coiffés de mitres spectaculaires.
Les personnages historiques composant le cortège sont les suivants : l'Abà, il Tesoriere, le Cavalìe (cavalieri), le Tambourn majour, l'Arlequin, les Sarazine, la Segnourine (signorine), le Tambourin (tamburini), le Sapeur, le Grec (greci), l'Escarlinìe, l'Espous (sposi), les Segnouri (signori), le Sounadour (suonatori), le Uzuart, le Granatìe, le Morou (i neri) et le Turc, le Viéi et la Viéio (il vecchio e la vecchia), et le Cantinìe (cantiniere).
Les « Sonadors » sont l'élément central de la fête, faisant danser toute la journée et toute la nuit après que des sapeurs ont brisé à la hache une barrière de bois symbolique.
Les journées commencent à l'appel des « Tambourins » et continuent avec des défilés dans les différents cantons. La Baio est particulièrement spectaculaire par la qualité et la diversité des costumes, qui sont hérités de différentes époques de l'histoire de la vallée. On reconnaît en particulier la garde armée sous les traits des « Ussari », en costume de hussards de l'époque napoléonienne. Comme tout carnaval en Occitanie, le procès représente le point d'orgue du Jeudi gras.
Ici, le coup de théâtre des fêtes de la Baio est immuablement la fuite du trésorier avec la caisse remplie d'argent. Le public assiste à sa capture, son procès, sa condamnation à mort et enfin sa grâce.
Ce carnaval permet à tous les habitants de la vallée d'être des acteurs de la fête. En effet, bien que le cortège soit réservé aux hommes qui sont les seuls à pouvoir se déguiser sous les traits des personnages liés à la tradition historique locale, la population entière participe à l'organisation et à la préparation notamment des costumes.
Ce carnaval commémore la victoire des habitants des vallées contre les invasions sarrasines en Provence et dans les Alpes à la fin du Xe siècle, aux alentours de 975-980. Cette hypothèse est néanmoins remise en question. Des éléments des différentes époques marquantes de l'histoire de la vallée ont été incorporés comme par exemple les hussards de l'époque napoléonienne.
Cette pratique qui ne se renouvelle qu'une fois tous les cinq ans ne fait pas l'objet d'une protection particulière d'un point de vue patrimonial. Ses rituels sont très codifiés et très peu de place est laissée à l'improvisation autant d'un point de vue des costumes que des rôles des personnages ou du déroulement de la fête. Ce carnaval est toutefois mis en valeur par la région du Piémont.
Tous les habitants de cette vallée son acteurs de la Baio de Sampeyre.