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Lo viatge de Joana - Saison 1 / Épisode 8
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Alranq, Perrine. Interprète
Vidal, Alain. Interprète
Benichou, Daphné. Interprète
Huang, Edda. Interprète

Zinner, Lucas. Interprète

Texte de l'épisode 8 : 

Nous étions entrés dans l'aéroport de Philadelphie. Nous n'avions plus qu'à attendre les valises. Nous attendions dans une grande salle les bagages qui devaient arriver sur un tapis roulant. Une voix s'écria dans un haut-parleur :

« Ladies and gentlemen welcome to the United States. The FDA, Food and Drugs administration prohibits the importation of fresh food into the country. Our dogs are here to smell your luggage ».

Il ne manquait plus que ça ! Deux chiens allaient d'un sac à l'autre et il y en avait un qui commençait à aboyer devant le sac d'une famille : une femme en uniforme courut et ouvrit le sac : peuchère les gens avaient gardé un sandwich SNCF! Il fut vite jeté dans une poubelle. La famille, le père, la mère et les deux enfants avec un accent de Marseille se serraient les uns contre les autres, honteux et effrayés, peut-être qu'ils avaient peur d'être emprisonnés à Guantanamo !

Je vis arriver ma valise rouge suivie de celle de Mathilde. Chacune prit la sienne et les chiens ne sentirent rien, après avoir fait le tour de la valise ils s'en allèrent : ouf !

Maintenant la douane et tout le tremblement : ils prirent des photographies des mains, des yeux, puis il nous fallut remplir des papiers avec l'adresse de Rémy, le téléphone etc... Heureusement Matilda comprenait tout ce qui était demandé sur les papiers.

« Do you have something to declare ? No fresh food in your luggage ? »

Et les fromages de chèvre ? Tout allait bien : ils avaient échappé au nez du chien !

Il nous fallait aller porte 19B pour prendre l'avion pour Baltimore. Couloirs sans fin, escalators et puis personne qui parlait français ! C'était la musique d'un autre monde !

Dehors c'était la nuit et le voyage était court : 45 minutes, montée/descente.

« Ladies and gentlemen, please fasten your seat belts. We are leaving Philadelphia for Baltimore BWI. »

L'avion était petit, on aurait dit un bus et le café c’était de l'eau. Les voyageurs n'avaient qu'un porte-documents. Peut-être que c'étaient des hommes et des femmes qui travaillaient à Philadelphie et qui rentraient le soir à Baltimore, comme ceux qui travaillent à Montpellier et qui rentrent le soir au village.

« Je commence à en avoir marre. Je suis fatiguée. Ici il est 8 heures. Il doit être 2 heures du matin au village. Nous avons fermé la maison à 6 heures du matin c'est à dire à minuit ici ! »

« Ne t'en fais pas. Rémy nous attendra avec un bon souper ! »

« On m'a dit que dans ce pays les gens ne boivent pas de vin. C'est vrai ? »

« Je ne sais pas mais Rémy, il a toujours aimé boire un coup. Et quand il est venu pour enterrer sa mère la dernière fois que je l'ai vu, ça fait dix ans, il n'a pas bu que de l'eau ! Ça je peux te l'affirmer ! »

« Ce qui m'étonne c'est que dans ce pays il y a plus de peaux noires que de peaux blanches »

« J'ai lu dans Wikipedia sur Internet que Baltimore, durant la guerre de Sécession était une ville sudiste et que maintenant il y a plus de 70% de noirs. »

« Mais c'est une ville démocrate et pas républicaine comme le Sud. »

« Eh bien tant mieux ! C'est comme le midi de la France à une époque ! »

« Tais-toi : il est toujours à gauche ! »

« On verra bien ! »

« Ladies and gentlemen welcome to Baltimore, Maryland. Please stay in your seats until fastenseat belt lights are off. United Airlines hopes you had a pleasant flight and looks forward flying with you again soon. »

Encore des couloirs, des escaliers mécaniques, la salle avec tapis roulant pour récupérer les valises, avec les fromages de chèvre des Cévennes... Une dernière porte, un escalier et en haut, un homme, les cheveux blancs, la peau brune de son père venu de Barcelone pendant «la retirada» en 1936, un peu timide mais avec un sourire généreux et plein de douceur. Tout d'un coup la peur me prit, je ne pouvais plus respirer, il était si agréable et moi je me sentais si vieille et laide à 60 ans comme à 20 ans . Le temps ne fait rien à l'affaire !

Il descendit l'escalier :

«La valise est trop lourde Jeanne ? Le voyage est un peu long peut-être quand on n’a pas l'habitude. Tu n'es pas malade au moins ? La grippe H1N1 n'est pas venue avec toi jusqu'à Baltimore ? «

Puis il me prit dans ses bras et me serra fort, ma peur s'en alla :

« Tu as eu une bonne idée de venir. Où es ta filleule ? »

« Ici ! »

Il l’embrassa. Nous étions tous trois au milieu de la salle d'attente de l'aéroport et j'étais tellement heureuse! Je ne savais rien de l'avenir mais le présent me plaisait et ça me suffisait pour l’heure.

« Ma voiture est devant. Avant d'aller à Catonsville, on va faire un tour dans la ville. De toute manière c'est sur le chemin. »

« Vive Baltimore ! » La voiture était une Toyota Prius très jolie et nous sommes partis. J'étais dans un autre monde pour le meilleur et pour le pire et mon coeur palpitait de bonheur !

Voir l'épisode 9

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Lo viatge de Joana - Saison 1 / Épisode 7
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Alranq, Perrine. Interprète
Vidal, Alain. Interprète
Hébrard, Jean. Interprète
Benichou, Daphné. Interprète
Hommeau, Jean-François. Interprète
Vidal, Alain. Interprète
Huang, Edda. Interprète
Zinner, Lucas. Interprète

Texte de l'épisode 7 : 

Et maintenant nous étions dans l'avion. Dessous il y avait les champs, les villages et aussi les villes et autour de l’avion d'Airbus Industrie A319, les nuages blancs qui s'étiraient comme des tableaux de Michel-Ange : c'était la première fois que j'étais dans le ciel ! Mon coeur battait la chamade ! Mathilde semblait être aux anges et, du hublot, elle regardait la terre s'éloigner. Quel plaisir d'être avec cette petite, ce n’était peut-être qu’un rêve ! Tout le bonheur de la terre m'était tombé dessus et je n'avais rien demandé : j'avais l'amour d'une fille jolie et sans attaches et l'argent du tonton mort. Le malheur des autres faisait mon bonheur !

Dans l'avion il y avait un tas de retraités : ils étaient tous ensemble, les uns derrière les autres à l'entrée de la classe « économique ». Ils parlaient très fort et faisaient du bruit : ils riaient, chantaient « C'est un fameux trois mats fin comme un oiseau, hisse et ho Santiago » !

C'était un voyage organisé : « L'automne en Floride, Miami Beach en bordure de mer ».

Nos sièges étaient sur le côté droit, au milieu après les ailes. Deux sièges derrière il y avait un couple : le type très grand et maigre comme un «estockefish», 45 ans, les cheveux teints en blond, une bouche fine qui semblait aller d'une oreille à l'autre. La femme, grande aussi, les cheveux rouges, bien en chair et tout sourire. Sur le siège de l'autre côté de l'allée, était assis un homme de trente ans, mal habillé, les cheveux sales, le menton mal rasé, la bouche amère. Ils parlaient tous avec un accent très pointu. Leurs voix étaient d'un autre monde : j'avais l'impression d'entendre un film policier. Dans ma tête, tournait la chansonnette de l'école de mon village : « parisien, tête de chien, parigot, tête de veau » !

Les hôtesses nous servirent le dîner et pour commencer, l'apéritif. Pour fêter ce grand jour de départ, nous avons bu du champagne. Puis, nous avons mangé, ça n'était pas mauvais pour une « classe économique ». Les parisiens, eux, n'arrêtaient pas d'appeler l'hôtesse pour demander du whisky. Après le café j'ai commencé à dormir, un petit somme était bienvenu car nous étions levées depuis l’aube. Les retraités continuaient à parler et à rire.

Tout à coup le type crasseux commença à crier :

« Eh les vieux fermez-là, moi je suis Bécon les Bruyères et j'ai la haine. Tas de vieux clous ! »

Un grand silence tomba et tout le monde se retourna pour voir qui criait :

« J'veux m'saoûler – à boire l'hôtesse ! - tournez-vous les vieux, j'veux pus voir vos faces de clowns sinon j'réponds plus de rien. »

Le grand blond commençait à éclater de rire en criant :

« Va-z y Bécon les Bruyères, fais leur voir qui tu es ! »

L'autre se redressa et continua :

« Vous avez peur vieux bouts ? Nous on est jeune ! On fait l'amour et vous vous n'avez plus qu'à faire le mort ! A boire ! Et plus vite que ça ! » 

« Wisky à gogo sur l'Atlantique ! À nos femelles qui nous attendent à Philadelphie ! »

Les gens (les vieux et les autres) se cachaient dans les sièges. La pauvre hôtesse ne savait plus que faire, et quand la pauvre femme passa dans l'allée, le type lui donna une grande tape sur le cul !

« Olé ! L'Amérique est à nous ! »

Quand quelque chose comme ça arrive en bas, sur la terre, ce n'est pas agréable mais enfin on peut toujours se dire qu'on peut arrêter la machine, ouvrir la porte et sortir. Mais tout en haut, dans le ciel au-dessus de la mer, que faire ?

Mathilde me prit la main :

« Jeanne, ils sont idiots et ivres ! Tu n'as pas peur ? »

Maintenant les types dansaient en chantant et en criant :

« R'gardez les vieux, nous on danse et on chante ! Eh! La femme ! Viens avec nous ! »

Mais la femme rousse ne voulait pas se lever pour danser.

« A boire ! A boire ! »

Mais les hôtesses ne venaient plus. Et tout à coup le capitaine de l'avion est arrivé avec son habit bleu et doré et son chapeau. Il n'était pas seul : de l'autre côté il y avait un autre homme, un stewart.

« Asseyez-vous Messieurs. Nous ne sommes pas dans un dancing et nous vous prions de rester tranquilles. »

« Eh capitaine ! On a payé ! On fait c'qu'on veut non ? » 

« Si vous voulez repartir à Paris par le prochain avion, libre à vous... »

« Eh ! Tu vas pas nous faire peur avec ton uniforme ?! »

« Vous voulez être attachés à votre fauteuil pour la fin du voyage ? »

Le capitaine sortit les menottes de sa poche et tout changea.

« Capitaine, vous avez gagné, on s'tait ! »

« Les hôtesses ne vous donneront plus à boire et nous vous retrouverons à Philadelphie. Outrages à passagers... »

Tout d'un coup le silence fut roi avec le bourdonnement de l'avion. La peur de la police avait fait son effet. La vie continua dans la « classe économique », mais les retraités étaient moins bruyants. Les deux parisiens se turent sans dire un mot de plus et commencèrent à ronfler, bouche ouverte : le whisky faisait son travail ! Il y avait encore 5 heures avant l’atterrissage. Mathilde, fatiguée, dormait comme une enfant. Je choisis de regarder un film : Harry Potter à l'école des sorciers, en français. Ça me plut beaucoup. Puis je suis restée les yeux ouverts rêveuse : peut-être que j'étais idiote d'essayer de revoir Rémi après 35 ans ! Mais de toute manière c'était une bonne occasion pour voyager avec ma petite Mathilde. On verrait bien, le déluge ne me faisait pas peur.

L'avion commença sa descente pour l'atterrissage : et les fromages de chèvre de ma soeur que j'avais cachés dans un tupperware, est-ce qu'ils les trouveraient dans la valise à la douane ?

Voir l'épisode 8

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Lo viatge de Joana - Saison 1 / Épisode 6
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Alranq, Perrine. Interprète
Vidal, Alain. Interprète
Hébrard, Jean. Interprète
Huang, Edda. Interprète
Zinner, Lucas. Interprète
Benichou, Daphné. Interprète

Texte de l'épisode 6 : 

Le lendemain c’était le jour de l'automne. Les vendanges étaient terminées. J'allais voir le notaire. Je lui dis que je voulais vendre les vignes qui n'étaient pas louées quand je reviendrai. Si quelqu'un cherchait... Il me dit :

« Avec la crise les seules terres qui se vendent sont celles où l'on peut construire des maisons pour les retraités et les touristes. Mais on ne sait jamais : un riche américain pour faire un vin spécial... »

Pour le moment, l'argent de l'oncle suffirait pour faire la fête avec Mathilde : il y en avait assez. Je ne voulais le dire à personne, mais, sur le papier personne n’entendra : 500 000 euros !

De toute manière il me fallait écrire un mail à Rémy à Baltimore avant d'acheter les billets d'avion. Heureusement, Mathilde – qui était très heureuse de partir avec moi – parlait anglais et fut d'une grande aide : Rémy était professeur à UMBC- University of Maryland Baltimore County Campus. Sa maison était à Catonsville dans le comté, pas dans la ville de Baltimore. Enfin, nous avons trouvé son numéro de téléphone.

J'avais honte, mais il me fallait l'appeler : il n'y avait pas d'autre choix pour partir. Je ne l'avais pas vu depuis 10 ans. La dernière fois il était venu pour l'enterrement de sa mère (encore, ça ne finira donc jamais ! Mais cette fois là c'était dans le cimetière, l'enterrement, pas dans le Vire, les pieds dans l'eau avec l'urne !). Et l'heure pour appeler ? Comment savoir quand il travaillait ? Avec le décalage horaire ce n'était pas facile : six heures de moins.

« Je pense que le mieux c'est de l'appeler le matin : j'ai vu sur la carte que l'université est proche de sa maison qui est sur Hill View numéro 875. »

« C'est à la campagne ? »

« Non mais ça doit être une maison avec un jardin comme on peut en voir à la TV. »

« Il nous faudra louer une voiture, autrement nous serons bloquées loin de la ville ! Je veux voir du monde ! »

« Donc nous appellerons à deux heures de l’après midi : il sera huit heures du matin pour lui ».

Avant d'aller nous coucher nous avons fait un tour sur les sites de « voyages économiques ».

Pour Baltimore, ça n'était pas simple et très long :

Montpellier/Paris puis Paris/Philadelphie et, pour terminer Philadelphie/Baltimore. Et en plus ça coûtait 1700 euros, c'était le moins cher.

Nous avions la nuit pour réfléchir. C'était la première fois de ma vie depuis que j'avais quitté la maison de ma mère que je pouvais dire « bonne nuit » à quelqu'un dans ma maison en ayant des projets de vie avec cette personne. Peut-être que Mathilde, jolie comme elle l'était, trouverait bientôt un homme et me laisserait tomber comme un vieux crouton : mais aujourd'hui c'était la vie « d'ici et maintenant » comme ils disent les intellos, qui m'intéressait.

Le lendemain matin nous avons parlé des papiers : les passeports. Nous avons appelé la préfecture : pour moi tout allait bien. Mathilde, elle, avait un passeport biométrique tout neuf : j'étais très surprise que cette petite ait ça.

« Le jour de ma majorité j'ai voulu être libre de me laisser l'occasion de partir quand ça serait possible et de laisser ce vieux monde. »

« Mais tu sais Mathilde que ce n'est qu’un voyage de trois mois que nous allons faire. Puis nous reviendrons. »

« On verra bien : je pense que tout est possible à mon âge ! J'ai toute la vie devant moi et je veux la déguster . »

Bon : je n'avais rien à dire.

C’était deux heures : « Allo Rémy. C'est Jeanne. Jeanne Belcaire ! »

« Ah ! Jeanne, ça fait plaisir d'entendre ta voix et surtout ton accent. Et la langue occitane, ici ce n'est pas simple de trouver quelqu'un pour la parler. Quel bon vent ?... »

« Rémy, je voudrais venir te voir à Baltimore. Je suis retraitée et j'ai envie de voyager. Et j'aimerais beaucoup te revoir. Tu es un ami pour moi depuis toujours. »

« Jeanne, ça me ferait plaisir aussi. Mais je travaille et tu seras seule à la maison. Tu t'ennuieras toute la journée et en plus tu ne parle pas la langue d'ici. »

« Rémy : je ne suis pas seule ! »

« Comment ? Tu as un homme ? Enfin ?! Et moi qui croyais... »

« Non : ma filleule est venue vivre avec moi ! »

« Quelle filleule ? Je ne la connais pas ! »

« C'est la fille d'une amie de collège, Lucienne. Sa mère est morte et aujourd'hui elle est venue vivre avec moi. »

« Et elle ne travaille pas ? »

« Elle voudrait apprendre la diététique. Elle commencera l'an prochain »

« Bon ! Etrange ! Tout ceci me fait plaisir. Je vous attends : prenez les billets et je viendrai vous chercher à l'aéroport BWI Baltimore. J'attends les horaires. Je te fais la bise : à bientôt ! » « Je te fais aussi la bise et je t'appellerai vite ! »

Mathilde dansait sur la terrasse tellement heureuse ! Puis, elle vint me faire un bisou. Et nous avons valsé toutes les deux en chantant « la mazurka sous les pins »

« Comment connais-tu cette chanson ? »

« Une institutrice nous a appris quelques mots d'occitan et des chansons aussi ! »

Une heure après nous avions pris les billets électroniques : le premier octobre nous serions à Catonsville Maryland.

Voir l'épisode 7

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Feuilleton radiophonique : Lo viatge de Joana
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Gaspa, Marie. Interprète
Capron, Michel. Interprète
Hébrard, Jean. Interprète
Alranq, Perrine. Interprète
Benichou, Daphné. Interprète
Hommeau, Jean-François. Interprète
Vidal, Alain. Interprète
Résumé du feuilleton:

Joana, vieille fille de 60 ans à la retraite dans un village du Languedoc. Son oncle Vincent vient de mourir et lui a tout laissé : l'argent, la maison, les vignes. Et voici qu'arrive Mathilde Delbàs, une fille qui cherche un toit et un travail. Joana ne veut pas la garder mais peu à peu, apprécie de ne plus être solitaire. De plus, Joana voudrait aller rendre visite à Rémi, un ami d'enfance qui est professeur à l'université de Baltimore aux USA. Elles s'embarquent toutes les deux dans un grand voyage, et quel voyage !

Présentation de la compagnie Gargamela : 

Depuis 1988, la Compagnie Gargamela-théâtre sillonne les routes à la recherche d'un théâtre populaire, un théâtre d'expression de peuple, qui va chercher ses racines dans le fond, et la forme dans la fête Carnavalesque comme dans la poésie des Troubadours. 

 

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