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Vidéoguides de Carcassonne

Au cœur de l'Aude, Carcassonne et sa légendaire cité dissimulent bien des secrets. Arpentons les remparts puis partons en direction de la ville-basse à la rencontre de l'un de ses meilleurs ambassadeurs, René Nelli. Puis rendons-nous à la Bibliothèque d'agglomération de Carcassonne à la découverte de l'un des chefs-d’œuvre de la littérature occitane : le Roman de Flamenca, unique pièce originale médiévale en occitan encore conservée en terres d'Oc.

Difficile d'évoquer Carcassonne sans parler de la dame qui, selon la légende, lui aurait donné son nom : Dame Carcas. Une histoire où se croisent Charlemagne, épouvantails et un certain cochon dodu... 

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Les vidéoguides eAnem
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault). Auteur
Kaleo design. Metteur en scène ou réalisateur

Cette série de vidéoguides en occitan écrite et produite par le CIRDOC propose de découvrir le patrimoine culturel et touristique de la région Languedoc-Roussillon, au fil de 48 petits films d'animation thématiques d'une durée de 2 à 3 minutes.

Produit grâce au soutien du FEDER en Languedoc-Roussillon.

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Série documentaire "Un còp èra Bisan" épisode 3 : Lo Monstre de la rivièira
Calandreta Lo Cigal. Enquêteur
Fred de Fred. Réalisateur
CIRDÒC - Mediatèca occitana. Producteur
Fornango, Mireille. Enquêtrice
Décor, Michel. Personne interviewée
Décor, Serge. Personne interviewée
Cathala, Henri. Personne interviewée
Assié, Monette. Personne interviewée

Épisode 3 : Lo Monstre de la rivièira
Le Monstre de la rivière
Sous-titrage français et anglais disponible.

Pourquoi un serpent engloutit-il un enfant sur les armes de Bize ?

Composé de 8 séquences, Un còp èra Bisan a été réalisé en 2014 par Fred de Fred à partir d'enquêtes sonores en occitan effectuées par les élèves de la Calandreta de Bize-Minervois (Aude) et d'images d'archives réunies par le CIRDÒC-Mediatèca occitana et les habitants de la commune.

Cans, Michel, “Les villages de l'Hérault dans les années 1950" / Michel Cans, réalisateur
"Réouverture de la coopérative L'Oulibo à BIZE" in JT Montpellier, ORTFMO 1970, collections INA RBF06075373
"Huilerie de Bize-Minervois" in JT Montpellier, ORTFMO 1973, collections INA RBF06075309
"Le nadalet, une vieille coutume" in Échos et reflets, ORTFTL, 1969,  collections INA RBC9604022762
"La véritable histoire de la Tarasque" [images animées] / Marchand, Lionel, réal. Cinéfacto (Gard) 2011.
Fonds Mazard, archives familiales conservées au CIRDÒC-Mediatèca occitana
Bonnis, Pierre, "Ma bigno" / Pierre Bonnis, (1873-1933)

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Série documentaire « Un còp èra Bisan » épisode 2 : Es Nadalet !
Calandreta Lo Cigal. Enquêteur
Fred de Fred. Réalisateur
CIRDÒC - Mediatèca occitana. Producteur
Fornango, Mireille. Enquêtrice
Décor, Michel. Personne interviewée
Décor, Serge. Personne interviewée
Cathala, Henri. Personne interviewée
Assié, Monette. Personne interviewée

« Un còp èra Bisan » - épisode 2 : Es Nadalet !

Sous-titrage français et anglais disponible. 

Per santa Luça un pas de puça
Per Nadal un pas de gal
Per l’an nòu un pas de buòu... 

Dicton populaire du temps de Noël, où les jours rallongent. 

Les habitants de Bize-Minervois partagent dans cet épisode quelques souvenirs du temps de Noël, marqué dans le village par « Nadalet que tinda », les cloches de l'église qui sonnent pendant toute la période de l'Avent.  

Composé de 8 séquences, Un còp èra Bisan a été réalisé en 2014 par Fred de Fred à partir d'enquêtes sonores en occitan effectuées par les élèves de la Calandreta de Bize-Minervois (Aude) et d'images d'archives réunies par le CIRDÒC-Mediatèca occitana et les habitants de la commune.

Cans, Michel, “Les villages de l'Hérault dans les années 1950" / Michel Cans, réalisateur
"Réouverture de la coopérative L'Oulibo à BIZE" in JT Montpellier, ORTFMO 1970, collections INA RBF06075373
"Huilerie de Bize-Minervois" in JT Montpellier, ORTFMO 1973, collections INA RBF06075309
"Le nadalet, une vieille coutume" in Échos et reflets, ORTFTL, 1969,  collections INA RBC9604022762
"La véritable histoire de la Tarasque" [images animées] / Marchand, Lionel, réal. Cinéfacto (Gard) 2011.
Fonds Mazard, archives familiales conservées au CIRDÒC-Mediatèca occitana
Bonnis, Pierre, "Ma bigno" / Pierre Bonnis, (1873-1933)

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Série documentaire "Un còp èra Bisan" épisode 1 : Jorn de fièira
Calandreta Lo Cigal. Enquêteur
Fred de Fred. Réalisateur
CIRDÒC - Mediatèca occitana. Producteur
Fornango, Mireille. Enquêtrice
Décor, Michel. Personne interviewée
Décor, Serge. Personne interviewée
Cathala, Henri. Personne interviewée
Assié, Monette. Personne interviewée
Épisode 1 : Jorn de Fièira
La foire, le marché
Sous-titrage français et anglais disponible. (comment afficher les sous-titres)

Lieu de rencontre entre producteurs de la Montagne Noire et producteurs locaux, la foire de Bize-Minervois, événement social et économique d'importance, se tenait le jour de la Saint Michel.
 
Composé de 8 séquences, Un còp èra Bisan a été réalisé en 2014 par Fred de Fred à partir d'enquêtes sonores en occitan effectuées par les élèves de la Calandreta de Bize-Minervois (Aude) et d'images d'archives réunies par le CIRDÒC-Mediatèca occitana et les habitants de la commune.

Cans, Michel, “Les villages de l'Hérault dans les années 1950" / Michel Cans, réalisateur
"Réouverture de la coopérative L'Oulibo à BIZE" in JT Montpellier, ORTFMO 1970, collections INA RBF06075373
"Huilerie de Bize-Minervois" in JT Montpellier, ORTFMO 1973, collections INA RBF06075309
"Le nadalet, une vieille coutume" in Échos et reflets, ORTFTL, 1969,  collections INA RBC9604022762
"La véritable histoire de la Tarasque" [images animées] / Marchand, Lionel, réal. Cinéfacto (Gard) 2011.
Fonds Mazard, archives familiales conservées au CIRDÒC-Mediatèca occitana
Bonnis, Pierre, "Ma bigno" / Pierre Bonnis, (1873-1933)

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Série documentaire "Un còp èra Bisan", par les Calandrons de Bize-Minervois
Calandreta Lo Cigal. Enquêteur
Fred de Fred. Réalisateur
CIRDÒC - Mediatèca occitana. Producteur
Fornango, Mireille. Enquêtrice
Décor, Michel. Personne interviewée
Décor, Serge. Personne interviewée
Cathala, Henri. Personne interviewée
Assié, Monette. Personne interviewée
Composé de 8 séquences, ce film documentaire a été réalisé en 2014 par Fred de Fred à partir d'enquêtes sonores en occitan effectuées par les élèves de la Calandreta de Bize-Minervois (Aude) et d'images d'archives réunies par le CIRDÒC-Mediatèca occitana (dont certaines acquises auprès de l'INA) et les habitants de la commune.
 
Ce projet éducatif visant notamment à renouer les liens intergénérationnels dans la commune a été mené dans le cadre du festival Total Festum et a donné lieu à une projection publique et festive au cœur du village le 6 juin 2014.

Cans, Michel, “Les villages de l'Hérault dans les années 1950" / Michel Cans, réalisateur
"Réouverture de la coopérative L'Oulibo à BIZE" in JT Montpellier, ORTFMO 1970, collections INA RBF06075373
"Huilerie de Bize-Minervois" in JT Montpellier, ORTFMO 1973, collections INA RBF06075309
"Le nadalet, une vieille coutume" in Échos et reflets, ORTFTL, 1969,  collections INA RBC9604022762
"La véritable histoire de la Tarasque" [images animées] / Marchand, Lionel, réal. Cinéfacto (Gard) 2011.
Fonds Mazard, archives familiales conservées au CIRDÒC-Mediatèca occitana
Bonnis, Pierre, "Ma bigno" / Pierre Bonnis, (1873-1933)

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Mirèio : édition anglaise / Frédéric Mistral, traduction par Harriet Waters Preston
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Preston, Harriet Waters (1836-1911). Traducteur
Les traductions en langues étrangères de Frédéric Mistral sont nombreuses, en particulier celles de Mirèio qui sont au nombre d'une trentaine. 
Les trois premières en anglais sont l'oeuvre de C. Grant (Avignon) en 1867, de H. Crichton (Londres) en 1868 et de Preston (Boston) en 1872. 
C'est celle d'Harriet W. Preston qui a bénéficié du meilleur accueil parmi les trois. L'édition ici reproduite est celle de 1890, éditée à Londres.

>> Accéder au documensur Archive.org
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Fòrabandit / Dètz
Dètz

Présentation, par le collectif Dètz

Un groupe, un projet, une rencontre entre Anatolie et Occitanie, une création très attendue sur la scène de l’Estivada : “Fòrabandit” avec Sam Karpienia, Ulaş Özdemir et Bijan Chemirani.
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Lo viatge de Joana - Saison 1 / Épisode 10
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Benichou, Daphné. Interprète
Alranq, Perrine. Interprète
Vidal, Alain. Interprète
Zinner, Lucas. Interprète
Huang, Edda. Interprète

Texte de l'épisode 10 : 

La nuit fut courte et le réveil plus que difficile avec le décalage horaire. La pauvre Jeanne buvait son thé sans savoir où elle était : heureusement elle voyait de l'autre côté de la rue,dans le jardin où se promenaient les écureuils, un drapeau planté qui n'était pas un drapeaufrançais, ni un drapeau occitan mais celui du plus grand pays du monde occidental, les Etats-Unis d'Amérique.

- « Bon dieu, c'est étrange, est-ce qu'ici ils plantent les drapeaux dans les jardins parce qu'ils font des fruits ? »

- « Non, c'est un moyen de dire de quel côté on est : les républicains avec le drapeau US ont une pancarte où on peut lire « Support our troups » et, si tu regarde dans l'autre jardin, tu peux voir qu'ils sont démocrates parce qu'ils ont une pancarte où il y a écrit : « War is not an answer », « Obama president ».

- « Comme ça chacun sait ce que vote vote son voisin ! C'est plus simple, pas d'embrouille  ! »

- « Jeanne, nous aurons le temps de discuter dans la voiture, va t'habiller. Dépêche-toi. Je commence à 11 heures : c'est une leçon sur la trobairitz La comtessa de Dia ».

On était encore dans la chaleur de l'été, j'avais mis une robe jaune et rouge. on partit et je me retournai : Mathilde avait mis sa tête à la fenêtre, mais je ne pense pas qu'elle me voyait.

Elle semblait être ailleurs. C'était la première fois que je la laissais pour une journée entière. Je lui avais laissé 100 dollars, si elle voulait s'acheter quelque chose, on ne sait jamais !

Rémy était heureux ; il sifflait le « Se Canta ».

- « Madame est vêtue comme un drapeau occitan, pour un cours de langue romane c'est une bonne idée : ça fait folklorique. Il y en a qui ont le drapeau dans le jardin et d'autres qui le mettent sur eux ! »

- «  Toi, tu es habillé comme un professeur : à chacun son métier. »

Rémy me prit la main :

- « Ça me fait plaisir d'être avec toi! »

- « Moi aussi mais je suis inquiète d'avoir laissé Mathilde seule ! »

- « Mathilde est majeure, elle peut vivre sans une mère à ses côtés. »

Nous étions sur une autoroute, puis nous avons tourné vers UMBC c'est à dire : University of Maryland Baltimore County. Une université publique.

Moi qui avais passé toute ma vie dans la poste de mon village, je me sentais comme une enfant à côté de ces grands buildings avec des étudiants qui courraient partout, de toutes les couleurs et surtout qui ne parlaient que l'anglais. Pas tous : j'entendais parler espagnol aussi. A chaque fois que Rémy rencontrait quelqu'un qu'il connaissait il me présentait : « Jeanne Belcaire, une amie d'enfance venue du midi de la France et qui parle la langue occitane que j'enseigne dans mes cours. »

Je ne comprenais pas tout mais j'essayais de faire celle qui... en faisant beaucoup de sourires et de Hello !

Peut-être que dans peu de temps j'oserai dire : How are you ?

Nous étions enfin arrivés dans la classe où les étudiants de Rémy nous attendaient.

- « Today we will leave la Contessa de Dia and speak occitan. Jeanne does not understand a word of English. She came especially from her country to meet you and as you are all very polite you must talk with her. »

Tout le monde commença à rire. C'était trop difficile pour eux de maîtriser la langue occitane. Donc Rémy fit les traductions de l'anglais à l'occitan et de l'occitan à l'anglais. Mais il y en avait qui essayaient de me comprendre et disaient que c'était plus simple que le français parce que c'était proche de l'espagnol.

Les questions tournaient autour de la langue, du vin, des taureaux :

-« Do people still speak occitan in the street ? »

-« Do you drink wine every day ? »

- « Do you like to see bullfights ? »

Puis Rémy me demanda de chanter une chanson : je choisis la chansin de Claire d'Anduze « en greu esmai ». Peut-être qu'une chanson de « Moussu T e lei Jovents » comme « Lo gabian » aurait été plus belle pour ces jeunes, mais je ne connaissais pas les paroles.

Après le repas il y avait encore un cours.

Je me régalais : Mathilde était loin. J'étais tellement heureuse d'être avec tous ces jeunes et Rémy semblait se régaler aussi.

En rentrant à la maison il me dit :

 - « C'est la première fois que je fais ça et c'est un plaisir. Dommage que la retraite est si proche.... nous aurions pu faire tant de choses ensemble ».

- « Quand t'arrêtera-tu ? »

- «  L'année prochaine et je ne sais pas ce que je vais faire... Allons au supermarché près de la maison : Giant. » 

- « Je veux du poisson, de la salade verte, du roquefort et du sorbet. C'est moi qui régale aujourd'hui ! »

- « Ma Dame, c'est comme vous voulez ! »

Quand je payais avec la carte Visa la caissière me demanda :

- « Cash ? »

- « Que veut-elle dire ? »

- « Le supermarché est comme une banque. Si tu veux cette dame peut te donner de l'argent. »

- « No, thank you ! »

- « Hourra ! Tu commence à parler ! »

Nous arrivâmes à la maison, c'était le soir mais la maison était complètement obscure, pas une lumière.

- « Que se passe-t'il, Mathilde n'est pas rentrée ? »

- «  Ne te fais pas de mauvais sang : elle est allée se promener, s'il s'était passé quoi que ce soit elle m'aurait appelé sur mon portable ! »

Rémy ouvrit la porte d'entrée, nous avons porté les courses dans la cuisine. Sur la table il y avait une lettre.

Je commençai à frissonner : la tête de Mathilde à la fenêtre ce matin si lointaine !

Je m'assis, maintenant c'était le moment de lire :

« Jeanne,

 Je sais que tu pleureras ce soir, mais tu ne seras pas seule : Rémy sera à côté de toi. Merci pour tout. Je n'ai pas voulu te le dire mais j'ai rencontré un amoureux par Internet, et il est venu me chercher depuis Philadelphie. Si tout se passe bien avec lui je te rapellerai et quand nous viendrons en France ce sera chez toi. Je veux être libre de choisir ma vie et être indépendante. Il y avait trop d'amour entre nous : tout l'amour que tu n'as pas eu dans ta vie sans mari et sans enfant, tout l'amour que je n'ai jamais eu avec ma famille. Ça me faisait peur.

Adieu et peut être à un jour, je ne sais pas quand. 

Ta fille qui t'aime 

Mathilde

P.S. : Merci à Rémy pour son hospitalité »

C'était la fin d'un rêve. Tout tournait autour de moi.

Je pleurai et nous avons parlé toute la nuit avec Rémy : quand on est vieux, un avenir est-il possible ? Quand on est jeune peut-on être heureux tout seul ?

Et maintenant que faire : rester, rentrer à la maison... ou changer complètement de vie ?

FIN

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Li parpaioun blu / de William C. Bonaparte-Wyse
Bonaparte-Wyse, William-Charles (1826-1892)
William Bonaparte-Wyse (1826-1892) fils d’ambassadeur d’Angleterre en Grèce, descendant des Bonaparte par sa mère. À la lecture de Mireille, il apprend la langue d’oc, devient un fidèle et ami de Frédéric Mistral, et s’engage dans le Félibrige. Il publie Li parpaioun blu, pouesio prouvençalo, préfacé par Mistral, en 1868. Reçu membre correspondant de la Société archéologique de Béziers en 1868, il préside les fêtes félibréennes de Forcalquier 1882 et publie de nombreuses pièces en langue d’oc.
Exemplaire contenant dessins manuscrits rehaussés en couleur par Félix Gras.
sur 6