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Meygra Entrepriza / Antoine de Arena
Arène, Antoine (1500?-1544?)

Antoine de Arena est un écrivain provençal qui mêle dans ses poèmes macaroniques le provençal, l'italien et le latin.
Ce poète, étudiant en droit à l’université d’Avignon s’est engagé à deux reprises dans les campagnes d’Italie. Plus tard il raconte ses expériences de jeunesse, ses mésaventures militaires et la vie des étudiants avignonnais (dans Ad sus compagnones).

Il écrit aussi des ouvrages comiques macaroniques où il veut enseigner l’art de bien danser (la basse danse par exemple qui est une danse européenne des bals de l'aristocratie, en cortège de couples ouverts) pour séduire les filles, et des livres d’histoires macaroniques plus sérieux sur différentes guerres, comme celle de Charles Quint en Provence.

Note de contenu :

C’est dans cet ouvrage qu’apparaît pour la première fois le provençal dans un texte latin.

Il semble que cette œuvre d'Arena ait paru d'abord à Avignon, sur les presses de Jean de Channey, en 1537.
La présente édition du musée-Bibliothèque Paul Arbaud d'Aix sans lieu ni date est tout aussi rare : elle a échappé aux bibliographes, qui n'en ont décrit aucune entre 1537 et le milieu du 18e siècle. (voir Rouard, "Note sur les éditions de la Meygra d'Antonius Arena", Bulletin du bibliophile, 1860, pp.1402-1408)

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Notice historique sur la Ville de Nérac : Ses environs, le Château des Ducs d'Albret, qui fut long-temps le séjour des Rois de Navarre... / par Christophe Villeneuve-Bargemont (1807)
Villeneuve, Christophe de (1771-1829)

Résumé 

Les pages 68 à 77 contiennent un poème en langues latine, gasconne et française (avec la traduction en français pour les deux premières).
Il s'agit du «Poème dressé par G. de Saluste, Seigneur Du Bartas, pour l'accueil de la reine de Navarre, faisant son entrée à Nérac, auquel trois Nymphes débattent qui aura l'honneur de saluer Sa Majesté »

[imatge id=22323]Quand en 1578 Catherine de Médicis et Marguerite de Valois sont reçues à Nérac, un des sièges de la cour gasconne d’Henri IV de France et III de Navarre, le jeune Salluste Du Bartas (qui pourtant a commencé sa carrière d’écrivain français) leur compose une entrée allégorique et trilingue où trois muses symbolisant les langues françaises, latines et gasconnes se disputent l'honneur d'accueillir ces hôtes ; au terme de cette joute oratoire, c'est bien la muse gasconne qui l'emporte.

Bartas y fait l’éloge d’une langue que ni lui ni ses interlocuteurs de la cour de Navarre ne cherchèrent à promouvoir comme langue littéraire. Cette prééminence fortement affirmée de la langue du lieu sur ses concurrentes a surtout valeur de compensation pour celui qui la clame, de déférence ornementale pour ceux qui la reçoivent. 

Le modèle du dialogue des Muses sera repris en 1633 à Montpellier pour l'entrée de Schomberg, le nouveau gouverneur : Despuech, en écrivant ce nouveau psychodrame linguistique, entend chasser la nymphe française, insupportable outredcuidance, au bénéfice des nymphes languedociennes.

Éditions

Vous trouverez la numérisation de cet ouvrage sur le portail 1886, collections numérisées de Bordeaux Montaigne 

Vous trouverez également la numérisation de cet ouvrage issu des collections de la Bibliothèque de Chantilly 

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Ad suos compagnones / Antoine de Arena
Arène, Antoine (1500?-1544?)

résumé 

L’intérêt du traité réside d’abord dans le tableau que trace l’auteur de sa propre expérience militaire, d’une part, et, d’autre part, de la vie estudiantine provençale, apparemment marquée par une pratique régulière et assidue de la danse. En effet, le traité d’Arena constitue l’une des sources majeures de notre connaissance des danses du sud de la France à la Renaissance. C’est essentiellement la basse danse qui fait l’objet d’explications détaillées : 59 d’entre elles sont présentées avec 28 chorégraphies différentes, certaines mélodies étant dansées de façon identique. De plus, l’ouvrage propose une riche information sur les branles, et d’une manière plus générale, sur la mesure et les pas de danse. 

Editions

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On suppose que la première édition remonte à 1528. Les différentes éditions présentes dans les collections témoignent du succès considérable de l'oeuvre d’Arène, régulièrement rééditée jusqu’au XVIIIe siècle. 

édition de 1533 : http://www.sudoc.fr/150810334

édition de 1574: http://www.sudoc.fr/099621177

Musée Médard de Lunel :
https://occitanica.eu/items/show/58562

édition de 1631 : http://www.sudoc.fr/167060686

édition de 1648 : http://www.sudoc.fr/167060201

édition de 1649 : http://www.sudoc.fr/167060422

édition de 1670 : http://www.sudoc.fr/155125699

Bibliothèque de Turin :
https://books.google.fr/books?id=z_wPB_yaAOAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ViewAPI&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false

CIRDOC-Mediatèca occitana :
Antonius de Arena, provençalis de Bragardissima villa de Soleriis [Texte imprimé] : Ad suos compagnones qui sunt de persona friantes, bassas dansas et branlos practicantes, nouvellos perquam plurimos mandat, [s.l.], 1670, 1 vol. 191 p. ; 15 cm,
Cote CR-A 8123

édition de 1758 :
http://www.sudoc.fr/159377269
http://www.sudoc.fr/121132803

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Livre de prières à l'usage des Augustins de Brignoles

Contenu

Recueil de prières manuscrit à l'usage de la communauté des Grands Augustins de Brignoles de la main du frère Augustinus Perrone (signé f. 83). Il contient un calendrier et des prières en latin, en occitan provençal, en italien ainsi qu'un court texte – sans doute postérieur – en français. La dédicace en provençal au roi de France et aux citoyens de la ville de Brignoles (f. 25v) pourrait être un élément de datation (postérieur à 1480, mort du dernier comte de Provence).

Description physique

Reliure moderne, pleine basane, dos à trois nerfs fermeture à lacets, triple filets et petits fers à froid sur les plats, imitation des reliures estampées du XVe siècle.. 86 feuillets reliés. 150 x 205 mm.

Provenance 

Vignette ex-libris (fin du XIXe siècle) : « Maison curiale de Brignoles ».

Collection de Charles Perrat (1899-1976), archiviste paléographe, membre de l’École française de Rome, professeur à l’École des chartes (chaire de paléographie). Il a été archiviste aux Archives nationales, secrétaire de l’École des chartes, chargé de cours à la faculté des Lettres de Paris, professeur à l’École des chartes (chaire d'histoire des institutions politiques, administratives et judiciaires de la France), secrétaire de rédaction de la Revue historique de droit français et étranger.

Modalités d'entrée dans la collection : Achat, Galerie les Enluminures, décembre 2011

Bibliographie

- Brunel, C. Bibliographie des manuscrits littéraires en ancien provençal, Geneva [Slatkine reprints], 1973, n° 250 : “Livre d'oraisons en latin, provençal, italien et français” (Brunel, 1973, p. 72)

- Davies, Peter V. Glanures occitanes recueillies dans trois livres d’heures (fin XIVe s.-XVe s.), Glasgow, University of Glasgow French and German Publications, 1993

- Audisio, G. “Deux réseaux, quatre circuits. Le livre religieux en Provence au XVIe siècle,” dans Le livre religieux et ses pratiques : études sur l'histoire du livre religieux en Allemagne et en France à l'époque moderne, Göttingen, 1991, pp. 95-109

- Reboul Gabriel, Essai historique sur la ville de Brignoles : d'après les notes de M. Émilien Lebrun, Marseille, Impr. Marseillaise, 1897

- Archives départementales du Var, inventaire dactylographié, sous-série 5H : Clergé avant 1789, « Augustins de Brignoles ».


- Martignoni, Alice. "Un cas de plurilinguisme in Provence au début de l'époque moderne. Étude, analyse linguistique et édition critique du 'Laudario de Brignoles' et d'autres textes dévotionnels en occitan dans le ms. 913 du CIRdOC (Béziers)". Thèses en préparation à l'Université Paris sciences et lettres en cotutelle avec École Pratique des Hautes Études , dans le cadre de École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris), en partenariat avec Savoirs et pratiques du moyen-âge au XIXème siècle (laboratoire) et de École pratique des hautes études (Paris) (établissement opérateur d'inscription) depuis le 01-09-2017

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1re Nuit de la lecture au CIRDÒC : Lo Viatge immobil / CIRDOC, Mathias Leclerc
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
Mathias Leclerc
Le 14 janvier 2017, le temps d'une nuit - la première Nuit de la lecture -, la Mediatèca du CIRDÒC s'est transformée en roulotte pour emmener ses lecteurs dans un « Voyage immobile » entre les imaginaires et les cultures.

En farsi, en LSF, en français, en latin, en italien,  en castillan ou en occitan, lecteurs, auteurs, traducteurs et artistes ont savouré ensemble les mots qui les ont fait vagabonder.

Le réalisateur Mathias Leclerc livre ici en images les carnets de ce voyage.

Avec la participation de la compagnie Calame Alen,  l'Amitié franco-marocaine de Béziers, Alem Surre-Garcia, Manijeh Nouri, Roland Pécout, France Rougié, Maeva Ou-Rabah, Mireille Bras, Marie-Jeanne Verny, Marie-France Fourcadier, Alan Roch, Matthieu Poitavin, Sèrgi Carles, Corinne Lhéritier...
La Nuit de la lecture est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication.
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Mairie d'Orléans
Acqua Viva productions

En septembre, les quais se mettent en scène pour accueillir plus de 200 bateaux de Loire et d’autres fleuves. De nombreuses animations festives et pédagogiques autour du patrimoine fluvial sont proposées aux quelques 650 000 visiteurs attendus sur les 5 jours du festival.

Le 23 septembre, venez retrouver le groupe Super Parquet sur les quais de Loire. 

Une musique un peu sauvage, animale, où la cornemuse emblématique de l'Auvergne vient flirter avec les sons synthétiques des machines, alors que le banjo s'énerve, s'électrise, s'enflamme. C'est prenant, planant, ça chatouille les tympans, ça « gratte le cerveau à la petite cuillère électrique ».

 

Informations pratiques


www.festivaldeloire.com

Le Festival de Loire vous accueille sur les quais du mercredi au jeudi de 10h à minuit, du vendredi au samedi de 10h à 1h du matin et le dimanche de 10h à 19h.



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Cantico de la prouvènço fidèlo / Emery
Chanoine Emery. Auteur
Cantique à Notre-Dame de Lourdes composé à l'occasion du pélerinage à Lourdes organisé par l'archevêque du diocèse d'Aix-en-Provence du 15 au 19 juin 1874.
La partition comprend la musique notée, le texte de ce cantique mais aussi les partitions de l'Ave Maris Stella et d'un Magnificat.
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L'Aube bilingue de Fleury
Prise de vue de l'<i>Aube bilingue de Fleury</i>, Biblioteca apostolica Vaticana, Reg. lat. 1462

L'Alba bilingue provenant de l’abbaye de Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire) est un court poème religieux destiné au chant liturgique, composé dans la seconde moitié du Xe siècle, formé de trois strophes en latin et un refrain en langue romane dont la nature exacte est toujours discutée.
Il s'agit d'un chant liturgique, une « chanson d'aube » allégorique à signification religieuse qui décrit le phénomène astrologique du lever du jour et l'appel d'un « Éveilleur » aux paresseux ( « pigri » ), imprudents ( « incauti » ) et engourdis ( « torpentes » ). Le refrain roman de cette Alba consitue la réponse des « endormis » à cet appel.

La métaphore de l'aube pourrait renvoyer au thème eschatologique de la venue du Christ annonçant la fin des temps ou de la résurrection. L’identification de la langue du refrain - souvent considérée comme de l’ancien occitan dans une forme archaïque ou corrompue - fait l’objet d’importants débats de spécialistes depuis sa découverte en 1881 par le philologue allemand Johannes Schmidt (1843-1901). Si la langue et la signification du refrain continuent de faire débat, l’Alba de Fleury n’en constitue pas moins un rare témoignage du processus à l’œuvre dans l’Europe romane au tournant de l’An Mil et qui conduisit à l’émergence d’une littérature en langue vernaculaire, mouvement dans lequel l’occitan occupe une place particulière. En témoignent ses deux poésies religieuses de la première moitié du XIe siècle (le Boeci et la Canso de sancta Fides de Agen) et surtout, moins d’un siècle plus tard, les premières manifestations de la lyrique des troubadours, promise à un foisonnement créatif sans égal.

L’Alba bilingue est connue d’après une copie unique, notée sur le coin supérieur d’un feuillet au sein d’un recueil de poèmes de Fulgence et d’écrits juridique (IXe-Xe siècle). Chaque ligne de texte est pourvue d’une notation musicale en neumes placée au-dessus.

Consulter le document numérisé :

Consulter le feuillet 50v. du codex Reg. lat. 1462 de la Biblioteca apostolica vaticana sur http://digi.vatlib.it/view/MSS_Reg.lat.1462/0104

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Mots tirés du Nouveau testament

Ce manuscrit appartient à la bibliothèque du romaniste Henri Pascal de Rochegude.
Il contient des listes de mots pour composer le Glossaire occitanien pour servir à l'intelligence des poésies des troubadours et des autres ouvrages écrits en cet idiome.
Les mots sont tirés d'une version occitane du Nouveau Testament, évangile de Marc, conservée par la BnF sous la cote Français 2425.

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Mots tirés du dictionnaire de Sauvages

Ce manuscrit appartient à la bibliothèque du romaniste Henri Pascal de Rochegude.
Il contient des listes de mots pour composer le Glossaire occitanien pour servir à l'intelligence des poésies des troubadours et des autres ouvrages écrits en cet idiome.
Les mots sont tirés du dictionnaire languedocien de Boissier de Sauvages (1710-1795).

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