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Dîner des cigales d'or
Dîner des cigales d'or du 6 juin 1976. Menu imprimé avec bois gravé.
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Dels Auzels cassadors / Daude de Pradas ; Karl Sachs ed.
Daude de Pradas
Sachs, Karl (1829-1909)
Première édition du traité de fauconnerie du troubadour rouergat Daude de Pradas. Le Dels Auzels cassadors est la seule œuvre cynégétique médiévale en occitan qui nous soit parvenue. Daude de Pradas y compile et réordonne plusieurs grands traités de fauconnerie antérieurs.
Alexander Herman Schutz en a fait une nouvelle édition en 1945 à partir du manuscrit Barberini lat. 4087 (Rome, Biblioteca Apostolica Vaticana) que Schutz n'avait pu consulter : The romance of Daude de Pradas called Dels Auzels Cassadors : edited with introduction, summary, notes and glossary by Alexander Herman Schutz. Columbus, The Ohio State university press, 1945 (contributions in Languages and Literature, n° 11, Romance Language Series).
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L'Aube bilingue de Fleury
Prise de vue de l'<i>Aube bilingue de Fleury</i>, Biblioteca apostolica Vaticana, Reg. lat. 1462

L'Alba bilingue provenant de l’abbaye de Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire) est un court poème religieux destiné au chant liturgique, composé dans la seconde moitié du Xe siècle, formé de trois strophes en latin et un refrain en langue romane dont la nature exacte est toujours discutée.
Il s'agit d'un chant liturgique, une « chanson d'aube » allégorique à signification religieuse qui décrit le phénomène astrologique du lever du jour et l'appel d'un « Éveilleur » aux paresseux ( « pigri » ), imprudents ( « incauti » ) et engourdis ( « torpentes » ). Le refrain roman de cette Alba consitue la réponse des « endormis » à cet appel.

La métaphore de l'aube pourrait renvoyer au thème eschatologique de la venue du Christ annonçant la fin des temps ou de la résurrection. L’identification de la langue du refrain - souvent considérée comme de l’ancien occitan dans une forme archaïque ou corrompue - fait l’objet d’importants débats de spécialistes depuis sa découverte en 1881 par le philologue allemand Johannes Schmidt (1843-1901). Si la langue et la signification du refrain continuent de faire débat, l’Alba de Fleury n’en constitue pas moins un rare témoignage du processus à l’œuvre dans l’Europe romane au tournant de l’An Mil et qui conduisit à l’émergence d’une littérature en langue vernaculaire, mouvement dans lequel l’occitan occupe une place particulière. En témoignent ses deux poésies religieuses de la première moitié du XIe siècle (le Boeci et la Canso de sancta Fides de Agen) et surtout, moins d’un siècle plus tard, les premières manifestations de la lyrique des troubadours, promise à un foisonnement créatif sans égal.

L’Alba bilingue est connue d’après une copie unique, notée sur le coin supérieur d’un feuillet au sein d’un recueil de poèmes de Fulgence et d’écrits juridique (IXe-Xe siècle). Chaque ligne de texte est pourvue d’une notation musicale en neumes placée au-dessus.

Consulter le document numérisé :

Consulter le feuillet 50v. du codex Reg. lat. 1462 de la Biblioteca apostolica vaticana sur http://digi.vatlib.it/view/MSS_Reg.lat.1462/0104

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Vocabulaire occitan-français des compoix (cadastres anciens) / Archives départementales du Tarn
Le Pottier, Jean, dir. de publication
Ancêtres du cadastre tel que nous le connaissons, les « compoix » sont des documents emblématiques de l'administration de la fin du Moyen Âge et de l'époque moderne en pays d'oc (XIVe-XIXe siècle) : il s'agit du dénombrement des biens imposables de chaque communauté qui règle la répartition de l'impôt.
Sources incontournables de l'histoire matérielle, économique et sociale, souvent rédigés en occitan, ils représentent également un important gisement de vocabulaire topographique, géographique ou encore de description des biens matériels.
Les Archives départementales du Tarn proposent sur un site thématique dédié à l'inventaire des compoix et cadastres anciens du Tarn (archivescompoix.tarn.fr) un petit glossaire de termes occitans que l'on rencontre fréquemment dans ces documents.

Consulter le glossaire :

Glossaire en ligne sur le site des Archives départementales du Tarn.
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Les fragments de manuscrits « e » et « i » du Breviari d'amor (Romania, t. LVI, 1930) / Clovis Brunel
Brunel, Clovis (1884-1971)
Dans cet article paru en 1930 dans la revue Romania, Clovis Brunel présente et édite le texte de deux nouveaux fragments du Breviari d'amor, les fragments désormais siglés e (Archives départementales du Gard, liasse 1 F 83) et i (anc. Béziers, Bib. Soc. Archéol.).

Lire l'article :

Lire l'article en ligne sur gallica.bnf.fr
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La Chirurgie d'Albucasis : traduite en dialecte toulousain (bas pays de Foix) du XIVe siècle / Charles de Tourtoulon
Tourtoulon, Charles de (1836-1913)

Cet article paru en deux livraisons dans la Revue des langues romanes (série 1, tome 1, 1870), Charles de Tourtoulon, membre de « l'École romaniste » de Montpellier - la Société pour l'étude des langues romanes née un an plus tôt - est la première étude et édition partielle du texte connu comme la version occitane de la Chirurgie d'Albucasis.

La Chirurgie d’Albucasis est une traduction en langue occitane du XIVe siècle d'un traité de chirurgie extrait de l'encyclopédie médicale Al-Tasrif du grand médecin cordouan Abu Al-Qasim (v. 940-v. 1013), dit « Albucasis » en Occident.

En comparant le manuscrit unique de la Chirurgie (auj. conservé à Montpellier, Bibliothèque Interuniversitaire de Médecine, H95) avec une version latine contemporaine (Montpellier, BIU, H89 ter), Charles de Tourtoulon évacue d’emblée l’hypothèse d’un passage direct de l’arabe à l’occitan et établit que la traduction occitane a été faite à partir d'une version en latin.

Le manuscrit n'est toutefois pas d’origine montpelliéraine, malgré l'importance des études médicales dans l'histoire de la ville. Il a été réalisé au XIVe siècle pour un grand prince pyrénéen, le comte Gaston III de Foix, le fameux « Gaston Fébus », comme en témoigne de nombreux marqueurs linguistiques pyrénéens dans la langue utilisée par le traducteur et les armes et devise de la maison de Foix-Béarn inscrites au premier feuillet du manuscrit.

L'article commence par une introduction historique et linguistique et se termine par l'édition des premiers feuillets du manuscrit de l'Albucasis occitan. Deux éditions complètes du texte de la Chirurgie furent depuis publiées, en 1985 (La Chirurgie d'Albucasis : ou Albucasim : texte occitan du XIVe siècle : Jean Grimaud et Robert Lafont dir., Montpellier : Centre d'études occitanes) et en 1992 (La Chirurgia : versione occitanica della prima metà del Trecento : Mahmoud Salem Elsheikh ed. scientifique, Firenze : Ed. Zeta) 

Lire l'article :

- 1re partie, RLR, S1-T1, 1870, p. 3-17 (lire l'article en ligne sur Gallica). 
- 2e partie, RLR, S1-T1, 1870, p. 301-307 (lire l'article en ligne sur Gallica).

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[Boeci] Fragment d'un poèma en vèrses romanics sus Boeci / François Raynouard
Raynouard, François-Just-Marie (1761-1836)
C'est en 1813 que le romaniste François Raynouard découvre à la Bibliothèque d'Orléans le fragment du Boeci, poème occitan imitant le traité de la Consolatione Philosophae du philosophe et homme politique latin Boèce (480?-524), mentionné dès le XVIIIe siècle comme une des plus anciennes œuvres littéraires composées en langue vernaculaire en Europe.

François Raynouard publie ici la première édition et traduction française du fragment, et le fait connaître comme le plus ancien monument littéraire en langue d'oc. L'édition du texte par Raynouard fut critiquée par Paul Meyer, qui en donne une nouvelle édition en 1877 dans son Recueil d’anciens textes bas-latins, provençaux et français (Paris, 1877, p. 23-32).
Disponible en ligne sur Google Livres
Notice sur Flamenca / François Raynouard
Raynouard, François-Just-Marie (1761-1836)

Document disponible en ligne sur Google Livres

Le philologue François Raynouard (1861-1936) découvre en 1834 le roman de Flamenca, chef-d'œuvre de la littérature occitane du XIIIe siècle. La copie unique de ce roman lui a été signalée par le préfet de l'Aude Gabriel Delessert au sein des collections de la Bibliothèque de Carcassonne. Raynouard fait connaître Flamenca au monde savant dès 1835 en publiant dans cette « notice » ses premiers commentaires sur l'œuvre accompagnés d'extraits du texte original et de leur traduction française.
Il faudra attendre l'édition de Paul Meyer (Paris : A. Franck, Béziers : J. Delpech ; 1865) pour que soit publiée l'intégralité du texte de Flamenca. 

En savoir + : Répertoire du patrimoine culturel occitan : Flamenca 

Molinier, Guilhem

Ce document est disponible sur Rosalis, bibliothèque numérique patrimoniale de Toulouse.

1356 d'après le texte.

Version courte en prose. - Edition : J. Anglade, "Las Leys d'amors" : manuscrit de l'Académie des Jeux Floraux, Toulouse-Paris, 1919-1920. - Dépôt de l’Académie des Jeux Floraux (coté 500 006), décembre 2004.

Numérisation effectuée à partir d'un document original : Ms. 2883. Version courte en prose. Lettre historiée ou ornée manquante à la numérisation pour le folio 89 et le folio 105.

Sobregaya companhia dels VII trobadors de Tolosa

Académie des Jeux Floraux (Toulouse)

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Lo Boeci occitan

Le fragment de poème en occitan imité du traité De Consolatione Philosophae de Boèce (480?-524) est considéré comme « le plus ancien monument littéraire de la langue d'oc » (Paul Meyer). Cette œuvre morale est attribuée à un clerc limousin. Il a sans douté été composé et copié à l'abbaye de Saint-Martial de Limoges dans le premier tiers du XIe siècle.
Le manuscrit qui comprend les 258 vers liminaires du poème (le dernier est tronqué au deuxième mot) est conservé dans un recueil de manuscrits religieux provenant de l'abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire (abbaye de Fleury). Il est aujourd'hui conservé au sein du fonds ancien de la Bibliothèque d'Orléans (ms. 444, pp. 269-275).

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