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Max Rouquette : l'homme et l'écrivain (conférence)
Verny, Marie-Jeanne
Montel-Fraisse, Magali
Torreilles, Claire
Gardy, Philippe (1948-....)
Forêt, Jean-Claude
Table ronde avec Marie-Jeanne Verny, Magali Fraisse, Claire Torreilles, Philppe Gardy et Jean-Claude Forêt, enregistrée le 6 juillet 2008 à l'occasion de la 32e Université Occitane de Nîmes qui avait pour thème annuel Occitània, passat e avenidor, et dont le thème de cette journée était Jornada Max Roqueta.
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Lo teatre de Max Roqueta / Jean-Claude Forêt
Forêt, Jean-Claude
Conférence de Jean-Claude Forêt enregistrée le 6 juillet 2008 à l'occasion de la 32e Université Occitane d'Été de Nîmes, qui avait pour thème annuel Occitània, passat e avenidor et dont le thème de cette journée était Jornada Max Roqueta.
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L'exilh dins l'òbra de Max Roqueta / Marie-Jeanne Verny
Verny, Marie-Jeanne
Conférence de Marie-Jeanne Verny enregistrée le 6 juillet 2008 à l'occasion de la 32Université Occitane d'Été de Nîmes, qui avait pour thème annuel Occitània, passat e avenidor, et présentait une journée consacrée à Max Rouquette.
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Lenga d'òc/Lengo d'o : Secret de l'èrba / TèVéÒc
TèVéÒc. Producteur
Émission du 27/05/2016

Visite de l'exposition photo de Georges Souche autour de l'œuvre de Max Rouquette à la médiathèque André Malraux de Béziers, avec la participation du CIRDÒC-Mediatèca occitana, agrémentée de livres, photos, lettres, manuscrits et dessins de Max Rouquette.

Avec la participation de Marion Ficat, responsable du pôle Patrimoine au CIRDÒC, et de Naoko Sano,  professeure à l'université municipale de Nagoya (Japon).
Présentation : Lise Gros
Images et réalisation : Michel Gravier.
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Les voix de la modernité
Centre inter-régional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
ACCÉDER A L'EXPOSITION

Las Voses de la modernitat - Les voix de la modernité
  est une invitation à découvrir une création poétique vivante et riche, en dialogue avec le Monde et l'Histoire, loin du cliché d'une culture occitane forcément « provincialisée ». Célébration de l'oralité poétique, ce parcours virtuel permet d'accéder à des extraits mais également à des textes complets et donne à entendre, lorsque le document existe, le poème mis en voix, parfois dans la voix du poète lui-même. C'est un parcours virtuel dynamique, qui sans chercher à l'exhaustivité, évolue au gré des rencontres et des projets.

Ainsi, suite à la coproduction du coffret Arbres par les éditions Cardabelle et le CIRDÒC, Voses vous propose un nouvel angle d'interprétation, la rencontre entre les arts poétiques et photographiques initiée par l'artiste Georges Souche. Arbres c'est une première série de 12 cartes postales proposant 12 extraits de textes de quelques-unes des grandes voix de la poésie occitane du XXe siècle : Léon Cordes, Max Rouquette, Marcelle Delpastre, René Nelli... Des textes auxquels viennent faire écho les photographies de Georges Souches autour d'une même figure emblématique, l'arbre. Une découverte de la littérature occitane sur support graphique que Voses propose de poursuivre et d'approfondir en ligne, par un système de liens et de flashcodes.
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Lexique occitan-français de Max Rouquette (les mots occitans de Max Rouquette) / par Jean-Guilhem Rouquette
Rouquette, Jean-Guilhem (1944-....)

Ce lexique établi par Jean-Guilhem Rouquette compile une sélection de mots illustrés de citations tirées de l’œuvre de l'écrivain Max Rouquette. 

Consulter le lexique :

Ouvrir/Télécharger le lexique en .pdf sur le site www.max-rouquette.org

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Max Rouquette
[imatge id=22179]Max Rouquette (1908-2005) est un écrivain languedocien issu de l’arrière-pays de Montpellier. Il y fut médecin un temps, avant d’exercer en ville pour la Sécurité Sociale. Il choisit comme langue d’écriture la langue occitane de son enfance, nous laissant ainsi une oeuvre magnifique, aujourd’hui reconnue internationalement, avec des recueils de poèmes (Los sòmis dau matin, 1937 ; Sòmis de la nuòch en 1942…), des oeuvres en prose (la série des Verd Paradís), des romans (La cèrca de Pendariès ; Tota la sabla de la mar de la mar ; …), des pièces de théâtre (Lo Metge de Cucunhan, 1942 ou Medelha, 1989), des essais, des traductions de Dante ou encore de Federico Garcia Lorca, des articles et des contributions de toutes sortes.

Animateur de l’occitanisme depuis sa période estudiantine, membre du Nouveau Languedoc (1928), membre de la Société d'Études Occitanes (SEO), rédacteur en chef de la revue Occitania (1936), il est aussi en 1945 l’un des fondateurs de l’Institut d’Études Occitanes (IEO). En 1962, avec Jean Camp et Jòrgi Reboul il fonde le Pen Club de langue d’oc.

Joueur passionné de balle au tambourin, il participe à sa renaissance par la création d’une fédération en 1939, et la refonte de ses règles en 1954, à partir de celles du tamburello italien.

Biographie détaillée :

Max Rouquette naît le 8 décembre 1908 d’Adèle Altairac et de Constantin Rouquette, vignerons à Argeliers dans l’Hérault. La famille de son père vient de La Couvertoirade, sur le Larzac, « la terre abandonnée » qui le fascinera toute sa vie. Son enfance est immergée dans la langue occitane, et marquée charnellement par le contact avec une nature sauvage qui deviendra le théâtre « mi-garrigue, mi-serrane » de son oeuvre d’écrivain. Celle-ci sera aussi marquée par la disparition de sa mère, enlevée par l’épidémie de grippe espagnole en 1917. À dix ans, Max Rouquette quitte l’école du village pour continuer ses études secondaires au petit puis au grand Lycée de Montpellier. Pensionnaire, il y découvre avec enthousiasme la culture classique et le monde de l’écriture avant, diplôme de baccalauréat en poche, d’étudier la médecine dans la pluriséculaire faculté de la ville.

C’est à cette période, tournant le dos à un Félibrige jugé trop passéiste, qu’il rejoint Le Nouveau Languedoc, association estudiantine occitane jumelée avec les Catalans et fondée par Jean Lesaffre. Il en fera un outil ambitieux de diffusion et de valorisation de la culture d’Òc, ce qui contribuera à poser les fondements de l’occitanisme moderne.

Il envoie à François Dezeuze son premier texte en 1927, sous l’impulsion de Max Cantagrilh : Lo paure òme e la crotz, publié dans Campana de Magalouna, journal « clapassier » d’expression occitane. La jeune garde estudiantine se liera ainsi avec les « Dissabtièrs », membres de la société créée en 1925 autour de François Dezeuze et de René Tulet, qui se retrouvent une fois par semaine - le samedi - pour deviser et échanger. C’est là que Max Rouquette côtoie et rencontre nombre de personnalités, dont le poète catalan Josèp Sebastià Pons qui aura sur lui et son style d’écriture une influence décisive.

Il publie dans la revue Òc de la Société d’Études Occitanes des poèmes remarquables - et remarqués, et passe, en 1931, le concours de l’internat de médecine à Toulon. Il y rencontre sa future épouse, Leona, aux origines corses. Il fait son service militaire dans la Marine, anime avec Charles Camproux un journal militant, Occitania, qui prolonge l’action du Nouveau Languedoc en élargissant son propos à l’ensemble des pays d’Oc. C’est le moment où il commence à écrire des oeuvres en prose d’un genre nouveau, faisant du monde des garrigues cachées une métaphore cosmique de l’âme humaine chassée du jardin d’Eden, et reléguée dans le néant de l’existence du XXe siècle.

Max Rouquette soutient sa thèse et s’installe comme médecin de campagne à Aniane en 1936, dans le contexte du Front Populaire pour lequel il a de la sympathie. Il en profite pour renforcer sa connaissance de la langue d’oc, Dins la boca dau pòble d’Òc, et prend le temps d’écrire l’une de ses plus belles pages. Mobilisé en 1939 en Tunisie, il revient vite au pays pour reprendre ses activités de médecin dans les difficiles conditions du temps.

Il écrit, à partir d’un conte de Joseph Roumanille, sa première pièce de théâtre en 1942, Lo Metge de Cucunhan, tout en s’investissant dans le fonctionnement de la future Société d’Études Occitanes. Ce travail mènera à sa fondation officielle en 1945, aux côtés d’Ismaël Girard et de René Nelli. Max en sera un temps le secrétaire puis le président. La Sécurité Sociale étant sur le point d’être créée, il en obtient le concours et déménage à Montpellier pour devenir médecin-conseil.

Max Rouquette disait que dans ses rêves heureux il rêvait de balle au tambourin. C’est à cette période qu’il s’investit dans la renaissance de ce jeu qui l’ancre un peu plus encore dans l’arc méditerranéen. Il contribue en 1939 à le doter d’une nouvelle fédération. Il sort un premier livre en 1948 (il y en aura deux autres plus tard), Le jeu de balle au tambourin, doté d’un lexique occitan, la langue d’origine du tambourin. Max Rouquette pensait que l’avenir de l’occitan et celui du jeu de paume languedocien ne pouvaient être dissociés. Il fera ensuite évoluer ce sport en 1954, en empruntant plusieurs règles aux Italiens pour rendre le jeu plus vif, tout en équipant le batteur languedocien d’un long manche de micocoulier.

Il dirige de 1954 à 1958 Vida Nòva, une revue occitano-catalane qui permet aux écrivains catalans espagnols de s’exprimer dans leur langue, alors prohibée. En 1962, avec Jean Camp et Jòrgi Reboul, il forme le Pen-Club du Languedoc, dont il sera le président.

À partir de 1974, c’est la retraite : l’urgence d’écrire le rattrape encore, notamment pour terminer les sept tomes de Verd Paradís. De 1978 à 1983 il dirige la revue Òc, une revue novatrice à la pointe de la création en occitan et en catalan. Dans ses pages, sa plume vive et aiguisée et ses qualités de polémiste font merveille au service de la langue d’oc, de la littérature et de la culture. Il revient à la poésie avec D’aicí mil ans de lutz en 1995, et se consacre ensuite à une écriture qui se diversifie avec des romans, du théâtre, des bestiaires ou encore des collaborations avec des photographes.

Traduite en français et dans de nombreuses langues, son oeuvre sort de la confidentialité du petit cercle des occitanistes pour atteindre la notoriété internationale à partir des années 1980. Sa pièce de théâtre Lo Glossari / Le Glossaire entre en 1998 au répertoire de la Comédie Française et sa tragédie Medelha / Médée, considérée comme un chef-d’oeuvre, est montée en français en 2003 et reprise en 2008.

Max Rouquette décède à Montpellier le 24 juin 2005, lors de la Saint-Jean d’été qui lui était si chère, à l’âge de 96 ans. La publication d’inédits et le rayonnement de l’oeuvre de Max Rouquette se poursuit aujourd’hui à travers une association, Amistats Max Rouquette, grâce au travail, entre autres, de Jean-Guilhem Rouquette - l’enfant de Max, de Jean-Frédéric Brun et de Jean-Claude Forêt. Depuis 2007 ils éditent chaque année une très belle revue, les Cahiers Max Rouquette, qui aborde successivement tous les aspects du grand oeuvre de l’enfant d’Argeliers.
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