Trois manuscrits du XIXème siècle. Le premier "Misé blaguaraspas", daté de janvier 1857 est désigné sous le terme de "bavardage provençal". Les deux suivants "Ah ! lougua dé cadiéras" et "Leis louguataris dé Misé Taffo", sont des scènes populaires mises en musique par Louis de Croze.
Joseph Arnaud était un chanteur et chansonnier marseillais, qui jouissait à son époque d'une renommée internationale. On lui doit l'écriture de plus de 1500 titres.
Ce manuscrit regroupe des poèmes de Jacques Prunac, connu sous le nom de Jacques Libérat ou encore, de Mèstre Prunac. Outre ses fonctions de boulanger-pâtissier à Sète, il écrivit des poésies en provençal.
Les poèmes de cet ouvrage sont dédiés à Rosalie Prunac (petite fille de Jacques Libérat) par son oncle, F. Prunac.
Le recueil se scinde en deux grandes parties, une première dédiée aux poèmes occitans, et une seconde aux poèmes français.
Ce manuscrit sans date est un recueil de poésies écrit par "Bidal, le Musicien d'Issél".
D'après le Diccionari de la literatura occitana Audenca, ce pseudonyme correspond à Joan-Pau Vidal, poète potier né en 1807 à Puginier (Aude).
Le fouet de carnabal est une succession de satires, moquant selon l'esprit de carnaval, un certain nombre de comportements condamnés par son auteur, Louis Vestrepain, qui n'a toutefois pas aposé son nom sur ce recueil.
Louis Vestrepain (1809-1865), cordonnier, fait partie de la génération dite des « poètes-ouvriers » occitans. Il participe aux côtés de Lucien Mengaud (1805-1877), musicien, peintre, bijoutier puis secrétaire de mairie, au renouveau de la culture occitane toulousaine, sa ville natale.
Ses premiers écrits paraissent dès 1836, et rencontrent immédiatement un certain succès. En 1860, il réunit dans un même recueil, Las espigas de la lenga mondina, une sélection de ses précédentes publications. Le succès rencontré, conduira par la suite à de fréquentes ré-éditions de cette œuvre.
S'inspirant des auteurs phares de son époque, dont Jasmin qui semble son modèle principal, Louis Vestrepain s'essaye tant à la poésie lyrique, qu'au genre folklorique. Souvent satiriques, ses poèmes mêlent occitan et français, et sont autant de portraits en rime de la vie quotidienne de Toulouse au XIXe siècle, dévoilant les mœurs et coutumes de son époque.