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Poètas contemporanèus : extrachs sonòrs
Lo CIRDOC - Médiathèque occitane

A l'occasion de la 15e édition du Printemps des poètes, le CIRDÒC-Mediatèca interregionala occitana vous propose un parcours sonore dans la poésie contemporaine occitane. 


Retrouvez une sélection d'extraits ou de textes textes intégraux de poètes  contemporains occitans lus par leurs auteurs, accompagnés d'une transcription et d'une traduction.

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Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana

Le CIRDÒC-Mediatèca occitana vous propose des modules d'entraînement à la Dictada, dictée occitane.

Ecoutez, notez et faites vos corrections grâce à la transcription et à la traduction de textes occitans.

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Le fonds d'Archives de Jusèp Sandaran Bacaria, auteur Aranais de Canejan (province de Lérida, Espagne)
Jusèp Sandaran Bacaria (1875-1942) est un auteur originaire de Canejan, village du Val d'Aran (Espagne) près de la frontière Franco-Espagnole.

Il écrit principalement dans un dialecte gascon aranais se rapprochant de celui des villages frontaliers de la Haute-Garonne, mais aussi en catalan.

Vers 1906, il commence une production linguistique en défense de sa langue natale aranaise. On trouve dans ses archives personnelles la Grammaire aranaise et des fiches lexicales de Jusèp Condò Sambeat, qui ont servi à la rédaction d'El parlar de la Vall d'Aran de Joan Coromines, ouvrage de référence sur l'occitan du Val d'Aran. A cela s'ajoutent des fiches lexicales inédites produites très certainement par Jusèp Sandaran Bacaria lui-même.

L'auteur aranais a vécu une partie de sa vie à Barcelone où il prononce, le 23 octobre 1913, un discours intitulé « La Val d'Aran i els Catalans ».

Témoin d'une culture qu'il souhaite faire connaître, il recense les coutumes aranaises dans un recueil également présent dans ses archives.

Poète, il présente ses textes à divers concours des jeux floraux et les publie dans diverses revues occitanes comme Era Bouts dera Mountanho. En 1912, il finalise un manuscrit mêlant des poèmes en catalan et en aranais dédiés à sa femme, Felipa Sambeat Romeva.

Il meurt à Barcelone en 1942.

En 2005, ses archives ont fait l'objet d'un dépôt aux Archives Générales du Val d'Aran et sont également maintenant consultables en partie dans Occitanica.

Légende de la photographie ci-dessus : Portrait de Jusèp Sandaran Bacaria conservé aux Archives du Val d'Aran : AGA. Hons Jusèp Sandaran Bacaria (1875-1942) num. 11

* Le fonds Jusèp Sandaran Bacaria : documents numérisés par les Archives Générales du Val d'Aran et mis en ligne dans Occitanica dans le cadre d'un partenariat avec le Conseil Général d'Aran : (cette rubrique sera actualisée régulièrement au fur et à mesure de la mise en ligne de ces archives)

Poésies en aranais : 
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Association basée au Puy-en-Velay, La Nòvia mène des projets culturels multiformes autour des musiques dites traditionnelles. Son objectif principal est la création d'un collectif de musiciens réunis autour d'enjeux esthétiques communs et cohérents. Son action porte aussi bien sur le management de groupes, la production discographique, la pédagogie et la création d'événements.

La Nòvia produit quelques groupes ayant une préoccupation commune : la recherche de la qualité du son. Pour eux, l'objet enregistré est un moyen de cristalliser des choix esthétiques forts avec la volonté d'obtenir un son respectant la richesse des timbres et de leurs instruments. Pour cela, une attention particulière est portée sur le matériel utilisé lors de la prise de son et sur le support de l'objet final. Loin des canons actuels de la musique compressée, ils cherchent un grain de son reflétant leur goût commun pour la musique sauvage et modale.

Les productions de La Nòvia s'affirment d'ailleurs comme des objets artisanaux, tirés à peu d'exemplaires et sans distributeur. Le graphisme des pochettes est élaboré en collaboration étroite avec les musiciens et les productions de l'association laissent une grande part aux objets uniques : disques vinyles en édition très limitée avec pochettes fabriquées artisanalement. L'association est aujourd'hui devenue un véritable espace d'échange entre musiciens, un lieu d'expérimentation, de discussion et de réflexion autour d'enjeux que sont la communication, la production de spectacles et la diffusion des musiques dites traditionnelles. Elle produit ainsi plusieurs groupes qui travaillent avec le riche matériel que leur offre les musiques traditionnelles, le retravaillent afin d'en faire ressortir des compositions originales respectant toute l'intensité poétique et sonore de ce repértoire.


Pour en savoir plus sur l'association, ses groupes et ses artistes : http://www.la-novia.fr/

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Lenga d'Òc / Lengo d'O, une émission de Tè Vé Òc
Gros, Lise (1943-....)
Reig, Philippe
Gravier, Michel
Paul, Claudine

Queyrel, Claude
Lenga d'Òc / Lenga d'O (« langue d'oc » écrit dans les deux graphies, classique et félibréenne) est une émission d’actualité régionale et culturelle hebdomadaire de 13 minutes en langue d’oc, créée par la conteuse et écrivaine Lise Gros.
Elle est d'abord diffusée sur la chaîne locale nîmoise Télé Miroir, puis sur TV Sud jusqu'en 2017 où l'émission est diffusée directement en ligne par Té Vè Òc sur Youtube et différents sites.
Té Vè Òc a conclu un accord d'archivage numérique de ses productions avec le CIRDOC - Institut occitan de cultura. Les archives de l'émission Lenga d'Òc / Lengo d'O sont progressivement mises en ligne et accessibles sur Occitanica. 
Accéder directement à la liste des émissions

Historique de l'émission

En 1999, Philippe Reig et Daniel Martinez créent dans le Gard une chaîne hertzienne locale, Télé Miroir, et invitent Lise Gros, personnalité nîmoise bien connue, écrivaine et conteuse, à y produire une émission en occitan.
Réalisée dans un premier temps par une équipe de bénévoles, l'émission Lenga d’Òc / Lengo d’O propose chaque semaine de découvrir l'actualité de la langue et de la culture occitanes dans la région (Languedoc et Provence).
En 2012 naît à Nîmes l'association Tè Vé Òc, afin de constituer une cellule de production audiovisuelle en occitan avec un obectif de développement et de professionnalisation. En 2016 Té Vè Òc crée un emploi de journaliste reporter d'images (JRI) et continue à développer ses productions.
La chaîne historique de diffusion de l'émission, TV Sud (qui a succédé à TéléMiroir en 2007), en arrête la programmation en 2017. Au fil des années, le magazine a investi les nouveaux médias avec l'ouverture d'une chaîne YouTube et des partenariats de diffusion avec Occitanica, le CEP d'Oc à Aix-en-Provence et les acteurs des médias d'expression occitane : la FIMOC, la Setmana, lo Jornalet.

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Bogre de Carnaval, une pièce du Teatre de la Carrièra

Créée et interprétée par le Teatre de la Carrièra, la pièce Bogre de Carnaval raconte une histoire de vie et de mort, une histoire de la vie quotidienne, celle d'Antoni Testanboi et de Marion, l'histoire de leurs amours, de leur mariage, la naissance et l'éducation de leur enfant, leur mal-mariage, la maladie de l'Antoni et la mort finale de leur couple...

Pour réaliser cette pièce, les membres du Teatre de la Carrièra se sont interrogés sur la tradition carnavalesque comme contribution à la lutte menée par le mouvement occitan dans les années 1970 pour monter un spectacle s'inspirant des forces libératrices et subversives qui traversent Carnaval.


Pour cela, des enquêtes ont été réalisées en Languedoc et en Provence ont permis de recueillir les chants présentés lors du spectacle. Ces chants ont été réinterprétés afin de restituer avec les moyens d'un spectacle l'esprit carnavalesque et de le livrer au spectateur avec toute sa saveur, ses potentialités de contestation et de liberté. Un disque vinyle, édité par le label Ventadorn, est sorti en 1978 : les titres qui y figurent sont reportés ci-dessous, en bas de page. [imatge id=174]

Les membres du Teatre de la Carrièra :
Alranq, Claude 
Clément, Anne
Coulomb, Christian
Pelletier, Manuel
Roquefeuil, Jean-Louis
Tuech, Maurice
Verdié, Patrick
Bonafé, Marie-Hélène


À propos de la création de la pièce :
 
« Dans le début des années 70, j'avais découvert Les travaux et les jours de Dario Fo et c'était une révélation d'entendre ces chants populaires chantés par des grandes chanteuses comme Giovana Marini (avec qui nous avons travaillé plus tard sur Yerma) et Catarina Bueno. Puis quand je suis  venue jouer au Teatre de la Carrièra, mon premier rôle  était celui d'un homme, le Cinglou le nervi du patron des mines dans Tabò. Et après cette expérience j'ai joué beaucoup de rôles d'hommes avec beaucoup de plaisir : c'était déjà le carnaval. Avec Marie Hélène Bonafé nous avions  réalisé toutes les deux une soirée « d'animation » cévenole avec La disputa au liech de Jean Castanha où je jouais le vieux mari et des chants. Cette soirée autour des chansons a créé une envie d'aller plus loin dans cette voie.
Par ailleurs nous découvrions les carnavals : Limoux, Pézenas surtout et cette cérémonie inconnue pour moi protestante des Cévennes. Avec Claude nous avons fait des stages de formation sur le jeu carnavalesque, nous avons aussi suivi un stage « commedia dell'arte » avec Jacques Lecoq à Paris.
Toute ces découvertes nous ont donné envie de faire un spectacle sur le carnaval. Dans mon enfance à Saint Hippolyte on chantait et jouait la chanson La noce à Aimée, nous sommes donc partis d'une noce avec improvisations, le monde à l'envers hommes en femmes, femmes en hommes. Pour le travail    du chant Catarina Bueno est venue nous aider et Claude Alranq  soutenait le travail. Mais c'était avant tout une création collective : 4 comédiens et 3 musiciens.
Le travail sur les personnages carnavalesques qu'ils soient comédiens ou musiciens était très riche : tout en étant comiques ils devaient aussi par moment inspirer la pitié – le pauvre cocu par exemple. La participation avec le public   était très importante : au milieu du spectacle nous allions inviter les gens à danser dans la salle. Le spectacle s'est beaucoup joué dans des salles communales.
La mise en scène était très simple comme dans le théâtre de tréteaux, l'acteur était le roi mais sans jamais prendre le devant de la scène: c'était une équipe énergique et qui allait de l'avant. Toute cette énergie c'était tout le travail théâtral que fait l'équipe du Teatre de la Carrièra depuis des années et les pistes de jeu proposé par Claude Alranq avec le corps et la voix habités par les personnages populaires de l'Occitanie.
Un des plus grands souvenirs est la tournée en Bretagne, jouer dehors en plein hiver...En 2001 j'ai fait une tournée de contes en Bretagne et il y avait des anciens de 1978 qui m'ont dit : pour nous Bogre de Carnaval a été très important: après on a commencé à ajouter des couplets à nos chansons, une chanson c'est une histoire. J'ai pensé aux cantastorie italiens. »

Anne Clément



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