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    Il existe ce territoire entre mer et montagnes que certains appellent Riviera, d’autres Côte d’Azur voire même Comté de Nice. Si l’on parle de Pays Niçois, c’est que les contours, les frontières de ce territoire n’ont pas cessé d’évoluer pendant les siècles.
Territoire de paysans, d’artisans, d’éleveurs, de bâtisseurs, le Pays Niçois révèle mille et un visages ainsi qu’une culture formidable. Parmi ces richesses culturelles, le patrimoine musical tient une place non négligeable : de la Haute Tinée avec ses vielles à roue, en passant par le chant polyphonique ou encore l’art campanaire répandu dans toutes les villes et villages …

  Il existe néanmoins un dénominateur commun avec un couple d’instruments symboles de toute cette aire géographique : le fifre et le tambour.
Sans doute, tailler un roseau pour produire des sons et réaliser des airs de musique est une pratique existante depuis des millénaires dans notre région. Néanmoins, nous avons la chance d’avoir la connaissance d’une présence développée et attestée de la pratique du fifre et tambour depuis au moins 5 siècles en Pays Niçois !

  Si les peintres du 19e siècle ne nous ont pas laissé de traces de la pratique de ces instruments, l’apparition de la photographie nous a permis de voir que cette pratique pouvait représenter en général 2 à 3 musiciens par village, surtout dans la Roya, les Paillons, la Vésubie et le Valdeblore. La seconde moitié du 20e siècle a vu l’apparition de nombreux groupes représentant un terroir, une vallée, un village, d’une durée de vie fluctuante mais résolument tournés vers l’animation des fêtes et évènements traditionnels.

  Dans le courant de l’année 2021, en commençant à envisager une sortie de la crise due à la pandémie de COVID, l’idée était lancée de rassembler les musiciens de fifres et tambours au sein d’un grand ensemble pour porter cette culture et cette tradition dans des évènements d’envergure.
Contacts développés, cycle de répétitions mis en place, un gros collectif rassemblant une cinquantaine de fifres et tambours était né.
La première sortie de cet ensemble atypique s’est ainsi déroulée le 11 février 2022 pour l’ouverture du Carnaval Officiel de la Ville de Nice. Grand succès et des musiciens très enthousiastes par ce projet. La décision était ainsi prise de poursuivre l’aventure de manière occasionnelle.
Les Fifres et Tambours du Pays Niçois étaient ainsi nés rassemblant une centaine de musiciens de la Roya à l’Esteron en passant par toutes les autres vallées : Paillons, Vésubie, Valdeblore, Tinée, Var, Roudoule, Cians.

  Aujourd’hui, de nombreux groupes existent tels les Tchapacant'd'Breï, les Panissiers de Luceram, les Sauta Riba de la Vésubie, les Falabracs du Valdeblore, les Loups de Clans, Li Fa pas caut de la Haute Tinée, les Fifres et tambours de Castellet Les Sausses ou encore les Fifres et Tambours de la Roquette Sur Var... Ils animent les nombreuses fêtes du Pays Niçois.
Tous savent néanmoins se retrouver pour de grosses occasions au sein des Fifres et Tambours du Pays Niçois plusieurs fois tous les ans.

Les Fifres et Tambours du Pays Niçois sont ainsi tournés vers des évènements type Fête du Fifre, Fête de la Musique, Sainte Cécile etc… et souhaitent particulièrement œuvrer pour les coutumes et traditions du Pays Niçois, notamment son patrimoine musical, en donnant leurs lettres de noblesse à ces instruments.

Contacts

LI SONHAIRES (Association loi 1901)

Adresse : Chapelle du Saint Sépulcre
7 Place Garibaldi
06300 NICE
Courriel : lisonhaires@gmail.com
Téléphone : 06-86-62-06-45 

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Sophie Kastelnik
Une Hirondelle Cie défend un théâtre du « vivant », par un souffle, une vibration, une énergie qui se partagent de l’artiste au spectateur. Ici, nous développons un théâtre de proximité, à l’instar du théâtre populaire de Vilar que Pierre Debauche défendait de son vivant. Un théâtre sincère, qui nous détache du quotidien, pour nous divertir et nous poser question, sans donner de réponse, mais en laissant chacun libre de se s’interroger. Le théâtre est un face à face d’humain à humain ; nous proposons de la matière à rêver et invitons le spectateur à plonger dans sa propre histoire, à développer son imaginaire, ses émotions les plus discrètes, son champ des possibles. Le raz de marée des écrans noirs et du virtuel a tendance à nous éloigner du sensible. C’est pourquoi, à travers le théâtre, nous nous efforçons à continuer de proposer du direct, de l’interaction véritable, du partage et de l’échange, moteurs indispensables pour s’explorer et s’enrichir mutuellement encore et toujours.
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Anaël Garcia-Drieu est originaire de Carcassonne. Jeune occitaniste touche-à-tout, il met au service de la culture occitane ses talents de photographe et sa passion pour le cinéma.

Il participe à plusieurs projets, comme le collectif Dètz, le tournage de La Seria, Fai la rota avec Estelle Blénet, ou encore des clips des groupes Cocanha ou La Mal Coiffée.
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Né en 1954, Jean-Claude Martinez est un photographe professionnel, auteur d'une vingtaine d'expositions. Ami d'Yves Rouquette, il a notamment monté avec lui l'exposition Latins en 2004, consacrée à la question de la latinité. 

Son actualité est à retrouver sur son blog.
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La Ciutat creativa de la cultura bearnesa est un tiers-lieu dans les quartiers du Hédas et des Halles, à Pau. Dans un esprit d’ouverture et de partage, Ciutat rassemble les acteurs et les activités qui s’engagent pour faire vivre la langue et la culture occitanes en Béarn. 
Site internet
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Mélissande a appris l'occitan en Dordogne, où elle a passé son enfance. Après des études à Bordeaux et Toulouse, elle s'installe en Aveyron pour enseigner. Elle est également animatrice au Centre Culturel Occitan du Rouergue et mère d'une petite fille.

Pour renouer avec sa grand-mère qu'elle n'a que trop peu connue et qui maîtrisait l'art textile (tissage, tapisserie, couture...), Mélissande se forme à la filature des Landes de Villecomtal (12) auprès de Brigitte Catusse où elle apprend différentes techniques de tissage.

Inspirée par la culture occitane et française de son territoire, elle joue avec le fil comme avec les mots, à travers des poèmes, des broderies, des tissages et autres installations. Puis son inspiration dans la nature, les éléments et les sens, elle raconte des situations (souvent bilingues) qui la font sourire. En 2020, elle crée avec l'artiste Jean-Charles Couderc le collectif la PEL (Praxis Escrita Liura) pour le magazine Lo Diari.

[Description : La Galariá - Lo Diari]
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Originaire de Mende, Manon Alla est plasticienne et poète. Elle s'est formée aux Beaux-arts de Limoges et de Nantes. La découverte des textes de Marcelle Delpastre la marque et lui fait explorer la littérature occitane. Elle s'intéresse à la figure de la trobairitz.

Manon Alla donne des performances dans lesquelles elle récite ses poèmes en français et en occitan.
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« A Tramuntana, c’est le vocable sicilien qui désigne notre Tramontane méditerranéenne, ce vent qui passe tous les obstacles pour venir balayer les cieux de l’écho des rues, des plaines et des montagnes qu’il a traversées. En Provence, en Sicile ou en Afrique du Nord, la tramontane ne dispense pas forcément les mêmes bienfaits, mais elle est cependant toujours annonciatrice du changement que marins, voyageurs ou pèlerins attendent pour connaître la direction à emprunter.

C’est dans le chant et les musiques de ces voyages que  Tramuntana puise son inspiration, pour restituer non seulement les espoirs, mais aussi les parfums et les sonorités rencontrées par les musiciens lors de leurs voyages dans ces régions.

En Italie, Berlioz avait remarqué la puissance évocatrice des instruments populaires lors de la venue de musiciens traditionnels des Abruzzes au moment des fêtes religieuses ou des célébrations de Noël. Il notait aussi la vivacité et l’intensité de l’émotion qu’il avait ressentie en allant les entendre ensuite dans leurs montagnes. C’est à cette expérience que Tramuntana convie l’auditeur, a la découverte des sonorités et des émotions que les musiciens impriment au long de leurs périples. »
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« Le Duò Lavoà Lapò est composé de deux chanteurs-percussionnistes (tambours sur cadre) que le parcours, la passion et l’énergie ont rendu complices et complémentaires avant-même de se renconter. Ce sont le renouveau de l’occitan, les vocalités populaires, la recomposition d’un imaginaire tronqué - et l’épanouissement de ce dernier dans une modernité qui n’a rien de formaliste - qui les emmènent aujourd’hui avec ce nouveau projet musical.

Damien Toumi (Avignon) a chanté dans plusieurs formations vocales ou instrumentales, avec lesquelles il s’est initié à la polyphonie et aux répertoires populaires, à la poésie des paysages du Ventoux ou à la spiritualité simple du quotidien. Mànu Théron (Marseille) initie depuis plus de 25 ans ses contemporain.e.s à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives.

À eux deux, ils explorent toutes les modulations, toutes les positions et déclivités d’un dispositif simple, en variant et dévariant les formes, les jeux, les adresses et les référents.
Partis d’un répertoire indatable, qui balade l’Occitanie dans tous les recoins de leur fantaisie, ils échafaudent l’idée que deux chants et deux percussions peuvent dire, susciter et révéler. Leurs unissons charnels et précis explorent les mélodies traditionnelles pour en extraire les sucs et les restituer dans toute la saveur de leur étrangeté ; la poly-rythmie patiemment élaborée se joue des cadres et des carrures imposées aux corpus traditionnels, en déréglant et en saturant des motifs inattendus ; la polyphonie emprunte aux passions méditerranéennes et infuse des harmonies gorgées d’une puissante chaleur ; enfin, la complémentarité des deux timbres est exaltée par la bouillonnement ennivrant d’un chant-contrechant maîtrisé jusqu’à la prouesse. »
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« Frezinat c’est le Tarn qui rencontre l’Ariège, c’est le mélange de l’azinat et du fresinat, la boudègue qui rencontre l’aboès. C’est des Bourrées d’Ariège à la tarnaise, du Branlou ariégeois. C’est surtout quatres jeunes musiciens, passionnés de musique traditionnelle et des instruments qui y sont associés. Ça ne va pas vous laisser de marbre (ariégeois ou tarnais à voir). Vous allez vous régaler comme quand vous mangez un azinat ou du fresinat !

Morgane : Hautbois, Cornemuses, Chant et Percus

Antonin : Hautbois, Cornemuse, Diato, Chant

Mathys : Hautbois, Cornemuses, Acordéon Chromatique, Percu, Chant

Thibaud : Trombone à Coulisse, Percu, Chant

Pour un bal trad, un concert, du chant polyphonique, une déambulation ou même une animation, n'hésitez pas. »

frezinat.groupeoc@gmail.com

Pour en savoir plus : aquí.
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