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Après treize années à fouiller sa mémoire à la recherche de souvenirs qu'il n'a pas connu, Artús crée son folklore en s'émancipant des dogmes de la tradition, en dépassant l'héritage qu'il a reçu. Métissé, créolisé, il a remis en cause sa pratique pour obtenir une vision universelle du monde à travers l'ultralocal.
Radical, brut et indomptable, Artús ne cherche rien, n'attend rien, il s'impose et existe dans l'uniformisation actuelle.

Ce quatrième album s'appuie sur des textes du poète gascon Bernard Manciet, contes et légendes collectés avec Hubert Cahuzac dans la Grande Lande entre 1961 et 1964. Bernard Manciet a repassé ces textes par sa plume, dressant un tableau psychédélique d'une Lande dont le souvenir nébuleux transpire ici au travers de la musique d'Artús.
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Dès l’origine, Dupain s’est pensé comme une machine à expérimenter et à résister. Expérimenter des brassages musicaux inédits, entre rock, electro et musiques traditionnelles. Résister en revendiquant une identité culturelle et linguistique plurielle, à la fois poétique, populaire et contestataire.
S’il chante en occitan et s’accompagne à la mandole, Sam Karpienia n’exalte aucun chauvinisme et préfère le maquis des insoumis aux territoires trop ordinaires, trop familiers, car conquis de longue date. Cette démarche, volontairement située hors des sentiers battus, donnera naissance à trois albums denses et singuliers, L’Usina (2000), Camina (2002) et Les Vivants (2005). Sam Karpienia et Pierre-Laurent Bertolino, rejoints par le flûtiste Gurvant Le Gac, le batteur François Rossi et le contrebassiste Emmanuel Reymond, créent aujourd’hui ensemble "Sòrga", un art brut musical de vielle et de chant, de forces percussives et de mélodies à danser ou à écouter, un « Folk Step » au coeur de l’imaginaire.
Spirales envoûtantes de la vièle à roue, envolées azurées de la flûte, rythme comme surgi d’un lointain tonnerre, et le chant toujours aussi âpre et saisissant de Sam Karpienia : Dupain est bien là, à la fois neuf et semblable à ce qu’il a toujours été.
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BOISSON DIVINE naît en 2005 de la rencontre entre Baptiste Labenne (guitares, basse, chant, boha…) et Adrian Gilles (batterie, chant), respectivement âgés de 14 et 15 ans à Riscle, sur les hautes terres du Gers (32).

Dès le début, la volonté de créer des compositions personnelles est là. Le style musical est rapidement et naturellement trouvé. Ce sera un alliage entre identité Gasconne et Heavy Metal. Une fusion entre tradition et modernité, chantée soit en Français, soit dans la langue de la région. Les influences revendiquées renvoient au Heavy Metal 80’s (Accept, Iron Maiden, Saxon…), au Folk-Metal (Finntroll, Eluveitie, Dropkick Murphys…) et aux groupes régionaux (Nadau, Los de L’Ouzom, Los Pagalhos…) avec en sus une personnalité propre.

Les textes sont le reflet du quotidien des musiciens : rugby, vieilles légendes, odes à la terre, solidarité paysanne, bombances, chansons traditionnelles, sauvegarde du patrimoine, hommage à ceux qui ont marqué l’histoire.

Après de rares concerts amateurs (le nombre de musiciens limitant l’adaptation scénique), un exil du batteur vers la capitale pour cause de travail et une fois le nombre de compositions disponibles suffisant, l’enregistrement d’un premier album est commencé en août 2012. Mixage et mastering sont achevés en février 2013.

“Enradigats” pointe alors le bout de son nez.

BOISSON DIVINE s'engage dans sa propre voie, celle d'un style Rock Folk Metal certes enraciné, mais son regard est tourné vers l'horizon.
Rien ne pousse sans racines.
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On se demandera peut-être quel est ce "Solelh solelhaire" (Soleil ensoleilleur) qui donne son nom à ce nouveau disque du groupe La Talvera....
Il s'agit en fait du titre d'une ancienne formulette ou d'une sorte d'incantation que disaient les bergers quand il faisait trop froid. Ce Soleil ensoleilleur pourrait bien être le soleil d'Occitanie mais aussi celui de tous les pays du sud, de Catalogne, de Sardaigne, du Portugal ou du Brésil...

Encore plus que les précédents, cet album est conçu comme une véritable histoire, un conte, avec un début, une fin, des chemins tortueux, des rivières en crue, la rencontre avec le pays albigeois, un cheminement dans le temps... où des textes poétiques y côtoient des chansons à contenu plus engagé.

Solelh solelhaire recèle une grande diversité de styles, de timbres, de rythmes, et d’ambiances sonores, rappelant tous les territoires artistiques traversés par les musiciens de La Talvera (Occitanie, Brésil, Argentine, Maghreb...). Mais ce disque compte aussi de nombreux invités : Aelis Loddo (voix et violon), Silvério Pessoa (voix), Ricardo Fraga (batterie, percussions...), Thiago Hoover (viola), mais aussi le joueur de rabeca Claudio Rabeca, et de nombreux musiciens aux univers musicaux très variés : Thierry Rougier (guitare), Zino Moudjeb (guimbri, mandole), Soheil Nourian (zarb, daf...)...
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Le monde de Guillaume Lopez est imaginaire, sans frontière, entremêlé d’Espagne, de Catalogne, d’Occitanie, d’Andalousie, de Maghreb… Il y évolue entre musiques traditionnelles, musiques improvisées et chanson, trois genres dans lesquels il excelle et se plaît.

D’un chemin jalonné de rencontres, il extrait aujourd’hui une nouvelle création, un autre voyage, initiatique, en terres méditerranéennes : « Medin’Aqui ».

Chaque musicien de ce spectacle est un compositeur-interprète de haut vol, aussi funambule que Guillaume, ses flûtes et sa voix virevoltantes, et tous dialoguent dans leurs langages musicaux propres, leurs styles et leurs répertoires, navigant à vue entre le savant et le populaire, entre la fête et l’émotion, le chant et la musique, la danse et le groove. Les horizons d’habituels compagnons de route de Guillaume Lopez (Thierry Roques, Pascal Celma, Cyril Amourette, Simon Portefaix), rejoignent ceux de Sam Burguière, multi-instrumentiste des Ogres de Barback, et d’Amine Tilioua, spécialiste de la Sana’a, le violon arabo-andalou, pour une rencontre d’esthétismes et de cultures.
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Premier album de l'artiste aranaise Alidé Sans, entièrement écrit et composé par ses soins, l'abum Eth Paradís ei en tu nous embarque du Val d'Aran vers l'Occitanie en passant par la Catalogne, de la rumba à la soul en passant par le reggae, à la découverte des mondes intérieurs de la jeune chanteuse.
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AVEC SON 4e ALBUM «TANT QUE VIRA…», DU BARTAS FAIT TOURNER SA MUSIQUE AUTOUR D’UNE MEDITERRANEE INSOUMISE ET OUVERTE SUR LE MONDE.

Les 13 titres de « Tant que vira… » posent, en occitan, un regard affuté sur le monde. Percussions terriennes, chant collectif, cuatro et violon oriental brassent une culture languedocienne en perpétuelle évolution, où conscience politique, poésie et rythme ne font qu’un. Ses sources d’inspiration, le groupe les puise dans sa terre languedocienne, là où gisent tant d’histoires, collectives ou individuelles. Des tranches de vie tour à tour drôles et tragiques, racontées avec malice en occitan, mais aussi en arabe. Des histoires « d’ici » qui parlent du monde actuel : car Du Bartàs inscrit sa musique et ses textes dans une démarche de modernité, et non dans une identité cloitrée que dénonce avec acuité la chanson « Sèm totis bastards». Du Bartàs réinvente ainsi un son méditerranéen chaleureux et insoumis, où chacun peut trouver sa place pourvu qu’il veuille garder les yeux et les oreilles grandes ouvertes…. Portés par le chant énergique de cinq voix d’hommes, les 13 titres de cet album, invitent à retrouver le plaisir du chant partagé et de la fête... pour refaire le monde jusqu’au bout de la nuit.
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Robert Lafont
Aquèla larga fresca poetica (tres partidas : Dieu(s) Òme(s) Espaci(s) ) es remirable coma apogèu de l'òbra de Robert Lafont, que es estada dedicada a la compreneson de l'istòria de l'umanitat, sa reflexion sul lengatge e la situacion de diglossia de l'occitan, e, a travèrs lo lengatge, la relacion entre individú e societat.
Es un text rigorosament estructurat amb un ritme regular e incantatòri que la revirada n'es fidèla e de qualitat permetent una bona introduccion pels lectors angléses a l'òbra d'un escrivan màger del sègle XXen.
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Francesc Vidal
Éric Fraj : (Adaptation littéraire)
Claude Martí (Préface)
Espagne, 1936 : le soulèvement des généraux parjures, puis la guerre civile. 1939, pour les républicains, le crève-cœur de la défaite. Les camps de regroupement : Argelès, Saint-Cyprien, Barcarès, et d’autres plus tard dans l’intérieur du pays : Bram, Gurs, Septfonds, Le Vernet… Puis la Seconde Guerre mondiale, les maquis et la victoire sur les puissances de l’axe.
Mais les démocraties occidentales ont oublié Franco. Rêvant sans cesse à un fabuleux retour, tous les réfugiés d’Espagne ont finalement posé leur sac dans nos villes et nos villages. Tissant la trame des relations et des amitiés qui vous font peu à peu accueillir le pays qui vous accueille, ils sont devenus des Français du pays d’Oc ou d’ailleurs, sans pour autant oublier leur terre.
La singularité d’une histoire personnelle, reflet de milliers d’autres. La vision d’un homme du peuple qui a vécu les événements, réfléchi à leurs conséquences sur sa vie et mûri sa pensée.
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Cecilia Chapduelh
Recuèlh de 34 poèmas en occitan amb per cadun sa traduccion en francés entrecrozats de gravaduras de Jan-Marc Simeonin. Una lenga mestrejada, recebuda de naissença, òm sentís e legís un eretatge cultural. Sos poèmas son los d'una femna e parlan mai que mai d'amor. De poèsia a la termièra de la cançon, tant que l'atissèt son editor : lo recuèlh s'acaba amb una tenson entre el e Cecilia presentada coma una particion de l'Edad Mejana, escambis entre un cortesan e una femna modèrna a la salsa «fin amor»
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