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Godolin portat en trionfe lo Dimars gras
Perrin, Olivier Stanislas ( 1761-1832). Dessinateur.
Aquela gravadura constituïs la palanca litografiada n°16 de l'edicion de las Òbras de Godolin parescuda a Tolosa en 1843. Representa lo poèta tolosan portat en trionfe pel pòble de Tolosa.
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ALCA - Agence livre, cinéma et audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine

Coquelicontes, festival itinérant du conte en Limousin, est né du désir de fédérer les initiatives, jusque-là isolées, de formation et de programmation de spectacles de contes portées par différentes structures et en particulier par les bibliothèques départementales (qui desservent les communes de moins de dix mille habitants) et la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges. Mais c'est aussi le désir de promouvoir le conte dans l’ensemble du territoire limousin grâce à l’itinérance d’artistes à travers les trois départements.

Le festival est organisé depuis son origine par le Centre régional du livre en Limousin, les trois bibliothèques départementales de la région et la Bibliothèque francophone multimédia (BFM) de Limoges.

Comme chaque année, le festival Coquelicontes propose dans sa programmation, de nombreux conteurs occitans. Retrouvez cette année Daniel Chavaroche et Robin Recours. 


DÉTAIL DE LA PROGRAMMATION OCCITANE

Daniel Chavaroche

Vendredi 17 mai Villefavard (87) La Racontade : apéro conté 19 h 30 

Samedi 18 mai Chambon-sur-Voueize (23) Le Cours du soir 10 h 00 

Samedi 18 mai Saint-Augustin (19) La Racontade : apéro conté 19 h 00 

Vendredi 24 mai Égletons (19) La Racontade : apéro conté 19 h 00 

Samedi 25 mai Meuzac (87) Le Lièvre et le Lébérou 15 h 00 

Le site de Daniel Chavaroche : https://danielchavaroche.jimdo.com/ 

Robin Recours

    • Mardi 14 mai Saint-Pierre-Bellevue (23) Il était une fois les langues : apéro conté 20 h 30 (B)
    En s’appuyant sur des histoires appartenant à la mémoire collective
    internationale, Robin jongle avec les mots et partage un pouvoir : celui de parler une multitude de langues le temps d’un spectacle, restant sans cesse compris de tous. Et si l’arabe, le chinois, l’espagnol, l’anglais, l’occitan, l’allemand, le portugais, l’italien, le swahili, le russe étaient tout simplement ancrés au plus profond de nous ? Et si l’humour et la poésie étaient les clés de la communication universelle ?
    Spectacle accompagné, selon les jours et les formules, de violon, guitare, trompette et chants.

    Le site de Robin Recours : http://robinbigbadwolf.blogspot.com/ 

     

    INFORMATIONS PRATIQUES


    Site de l'événement : http://www.crl-limousin.org/site_crl/dossier_coquelicontes/

    Programmation complète http://www.crl-limousin.org/site_crl/dossier_coquelicontes/coquelicontes_2019/programme_coquelicontes_2019.pdf 

    Contacts :
    ALCA - Site de Limoges - 13, boulevard Victor-Hugo- 87000 Limoges
    Tél. : +33 (0)5 55 77 47 49

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    17 palancas litograficas tiradas de las Oeuvres complettes de Pierre Godolin (1843)
    Perrin, Olivier Stanislas ( 1761-1832 ; dessinateur)






    Aquelas 17 palancas litograficas son tiradas de las Oeuvres complettes de Pierre Godolin publicadas a Tolosa en 1843 jos la còdireccion de  Jean-Mamert Cayla (1812-1877), jornalista e escrivan carcinòl emai de l'erudit tolosan Cléobule Paul. Las gravaduras son signadas del litografe Achille Delor, d'après los dessenhs d'Olivier Stanislas Perrin ( 1761-1832), estampats per Belquin.
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    Linha Imaginòt. - Annada 01, n° 01 febrièr de 1990
    Sicre, Claude. Directeur de publication
    Bulletin del sector Musica de l'Institut d'estudis occitans, la Linha Imaginòt conten l'actualitat de la creacion musicala occitana e d'articles nombroses suls festenals d'Usèste, de Larraset e lo Forum des langues du monde de Tolosa. Se pòt tanben i legir de tèxtes de reflexion sus la descentralizacion, la defensa de las lengas e de las culturas. La publicacion es dobèrta  als debats e  balha la paraula  als legeires dins una rubrica  « Courrier »,  compren enfin una revista de premsa e de comptes renduts de lecturas.
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    Dufis, Isidore
    Rivière, Vincent
    L’Isle-Jourdain, une petite ville gasconne à la campagne, l’archétype de tant d’autres petites villes gasconnes qui s’y reconnaîtront sûrement. Dans le bourg, la ville comme on dit, et dans la campagne environnante, on y naît, on y grandit, on y travaille, on s’amuse aussi. La vie se déroule avec ses joies, ses peines, l’entraide fraternelle entre voisins, les farces et bizutages, les bêtises des enfants, quelques règlements de comptes aussi. Tout un microcosme laborieux et solidaire où chacun occupe sa place, est utile aux autres et à soi-même. Avec des personnages ordinaires certes mais aussi hauts en couleur, les animaux que l’on élève et la sauvagine que l’on côtoie. Et puis ce qui apporte des techniques nouvelles, plus ou moins bien acceptées, ces petits métiers qui disparaissent, ces outils, devenus obsolètes, qui finissent dans les vitrines des musées paysans ; un monde presque disparu.
    Dans une prose pleine d’un humour décapant, parfois de gravité mais aussi de beaucoup de bienveillance, Georges Laborie nous livre ses souvenirs, faisant ainsi, du même coup, oeuvre d’historien et de passeur de mémoire.

    édition bilingue français/occitan
    Naoko Sano

    Contenu bientôt disponible

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    FELCO - CREO : une carte des enseignements bilingues

    La FELCO-CREO est un regroupement d’associations régionales d’enseignants d’occitan de l’Éducation nationale. Fondée en 1987, la FELCO (Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc) œuvre à l’amélioration des conditions d’enseignement, tant pour les élèves que pour les enseignants, et développer cet enseignement à tous les niveaux.

    Pour connaître les lieux où est enseigné l'occitan, consulter la carte de la France éditée par la FELCO-CREO

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    Lo Rapòrt Giordan : primièr rapòrt oficial en França sus la ciutadanetat culturala
    Giordan, Henri (1937-....)

    Le rapport  Démocratie culturelle et droit à la différence  remis en 1982 à Jack Lang, nouveau ministre de la Culture au pouvoir depuis moins d’un an, représente un événement quasi-historique, en tout cas porteur d’espoirs pour les acteurs engagés pour la fin de la politique unilingue pluriséculaire de l’État. Son auteur, Henri Giordan, est directeur de recherche en littérature occitane contemporaine au CNRS, militant occitaniste depuis les années 1960, et travaille depuis 1976 aux commissions du Parti Socialiste sur les problèmes régionaux. Le texte qu’il présente au ministre est notamment le fruit de 400 auditions et 15 missions de consultation en régions.

    Contenu du Rapport

    Il devait s’articuler autour de trois thèmes :
     - déterminer la place des cultures régionales dans l’action culturelle et la création contemporaine
     - favoriser les échanges entre les cultures régionales
     - soutenir la création artistique régionale

    Introduit notamment par un rappel de la définition de la culture exposée par l’UNESCO à Helsinki en 1972, il débute par un constat : nonobstant les traités internationaux, la France évite de s’engager en faveur des langues et cultures minoritaires et se replie sur une logique uniformisatrice.

    Le rapport se décompose en deux parties. Dans la première, Henri Giordan rappelle que la « concentration des forces créatrices à Paris » a caché le « sous-développement global de la vie culturelle française », et propose en conséquence des mesures pour pallier le manque de politique à l’égard des langues minoritaires, d’abord par l’établissement d’une véritable concertation et d’un débat. Il conseille même la création d’états généraux de la langue, voire de conseils régionaux de la culture et de l’audiovisuel, puis poursuit avec la nécessité de donner de nouvelles priorités aux régions, dotées d’une politique régionale spécifique et d’agences techniques régionales ayant pour but d’accompagner les moyens techniques de production et de diffusion.
    Pour l’auteur, de nouveaux espaces culturels régionaux devraient être envisagés à toutes les échelles : à l’intérieur même des régions, entre elles, et enfin à l’international. Cela afin de correspondre au mieux à la réalité culturelle locale, et de consolider la lutte contre « l'emprise du marché international des biens culturels » pour atteindre « un développement équilibré des échanges culturels en Europe ».

    Dans sa deuxième partie, il décrit « une politique de réparation historique pour les langues et cultures minoritaires », par une politique volontariste de reconnaissance des cultures minoritaires. La promotion des langues via une nouvelle politique linguistique éducative et culturelle enrichira selon lui la langue française et l’armera au mieux face à l’anglais. Afin de soutenir ces langues, leur représentation à l’école, dans l’audiovisuel et dans la création artistique doit être encouragée, mais doit l’être également la recherche fondamentale, par la création d’une commission de la recherche sur les langues et cultures minoritaires, ou encore d’un centre national de documentation, de recherche et d’échange sur les langues et cultures minoritaires. Pour mettre ces politiques en place, Giordan insiste sur le fait que ce soutien ne « nécessite pas des moyens budgétaires très importants » car « l’essentiel [...] est de parvenir à insuffler un esprit nouveau et de définir les étapes d’une politique à moyen et long terme ».
    Il conclut en appelant à la fin de l’oppression culturelle, et en plaidant pour une avancée décisive vers la citoyenneté culturelle.

    Contexte et réceptions du rapport

    L'aggiornamento culturel de 1981

    L’élection de François Mitterrand, puis d’une majorité législative de gauche de coalition sur la base du Programme commun, est vécue par les acteurs et militants de la cause des langues de France comme une potentielle révolution dans le paradigme unilingue pluriséculaire de l’État central. Le Programme commun sera concrétisé dans les 110 propositions pour la France (programme de l’élection de 1981), dont la proposition 56 indique que « la promotion des identités régionales sera encouragée, les langues et cultures minoritaires respectées et enseignées ». Mais ce qui concentre avant tout l’intention des défenseurs des langues de France, c’est le discours à Lorient du candidat Mitterrand du 14 mars 1981, où il déclare que « c’est blesser un peuple au plus profond de lui-même dans sa culture ou dans sa langue, si l’on nie le droit à la différence ». Il proclame ce « droit à la différence » et assure que « le temps est venu d’un statut des langues et cultures de France qui leur reconnaisse une existence réelle ».
    La commande de Jack Lang d’un rapport sur « l’épanouissement des différences linguistiques et culturelles » se définit autour de deux axes de réflexion : imaginer les procédures adaptées pour déterminer la place des cultures et langues de France dans l’action culturelle, et concevoir de potentielles ouvertures culturelles vers l’étranger. Le ministre demande également à Henri Giordan de faire l’inventaire des réalisations et des projets afin d’en assurer le développement, et faire vivre ainsi les régions par leurs cultures endogènes ; puis il lui demande de proposer des mesures permettant de coordonner l’action culturelle en articulation avec différents domaines (enseignement, radiotélévision, environnement, recherche…)

    La realpolitik d'une gauche divisée sur la question

    Le ministère de la Culture, de 1981 à 1986, sera plus favorable aux propositions relevant des langues dites régionales que le ministère de l’Éducation nationale. En 1984 une proposition de loi sur les langues et cultures régionales est déposée par Jean-Pierre Destrade, en correspondance avec le groupe de travail de Giordan, mais le gouvernement ne l'inscrit pas à l’ordre du jour. Laurent Fabius lui-même ne tranchera pas entre les deux ministères et la défaite aux élections législatives de 1986 ramènera la droite au pouvoir, peu encline à poursuivre les travaux de la majorité précédente. Le 14 octobre 1988, une nouvelle proposition de loi sur les langues et cultures régionales est enregistrée, cette fois par les communistes qui sont toujours dans l’opposition.

    Durant la séance du 21 avril 1982 à l’Assemblée nationale, Michel Debré (RPR, Gaulliste) député de la première circonscription de la Réunion, pose une question orale à Jack Lang, ministre de la Culture. Après avoir énuméré certaines des recommandations du rapport, le député dit ne pouvoir que « s’inquiéter de cette tendance », à « l’opposé de l’effort des générations qui par brassage ont fait la France, c’est-à-dire la Nation ». M. Debré insiste également sur le fait qu’une distinction entre citoyenneté politique et culturelle ne peut que vouloir dire qu’il y a une composante ethnique et donc raciale, sous les protestations des socialistes. Jack Lang se contentera en réponse de lui dire que le véritable enjeu est le droit à la différence. Il inscrit ce rapport dans la volonté du gouvernement d’amorcer la décentralisation, et rappelle que Jacques Chirac déclarait le 10 avril 1981 devant le cercle occitan de Narbonne qu’il était « tout à fait partisan du bilinguisme dans le cadre d’institutions régionales qui auraient toute autorité sur ce point pour prendre des mesures appropriées dans le domaine de l’enseignement, des médias, de la vie publique. »

    Réception dans les médias

    La presse régionale, d’abord, exprime la crainte de voir au sein d’une région s’imposer une langue régionale au détriment d’une autre - au niveau de la signalisation, par exemple - dans une sorte de répétition de la politique jacobine nationale à l’échelle locale (L’Indépendant du 27 mars1982). Elle pointe parfois la contradiction entre ce que dit et fait le ministre de la Culture quand, au même moment, il « parachute » en régions les projets de la capitale,  signe d’une « décentralisation culturelle ignorant les créateurs régionaux » (La Marseillaise, 13 mars 1982). Enfin, en avril 1982, le journal Rot un Wiss parle de « devoir de réparation historique. »


    Dans la presse nationale, les réactions sont partagées entre la sympathie (Libération, l’Humanité...) et l’hostilité (Le quotidien de Paris, le Figaro...), quand le rapport et ce qui en découle ne laissent pas tout simplement indifférent.

    Postérité du rapport Giordan

    Malgré quelques annonces et quelques avancées, le journaliste Roger Cans constate dans un article du Monde du 7 novembre 1985 que les langues sont « marginalisées par l'État français », et il se demande si les langues régionales « seront sauvées par l'Europe ». Il déplore une « situation [qui] semble désespérée » et où « presque 100 % des enfants nés en Bretagne sont aujourd'hui exclusivement francophones ». Henri Giordan y est cité, dénonçant « la léthargie française [qui] nous fait glisser vers la soumission aux autres pays européens, plus éveillés », c'est-à-dire déjà plurilingues et donc mieux outillés pour vivre l'Europe communautaire.

    Le Rapport Giordan reste le symbole de l'ouverture institutionnelle de l’État sur la question des langues régionales : le fait même que ce rapport, complet et audacieux, soit une commande du ministère de la Culture montre que le gouvernement — ou tout du moins une partie de celui-ci — peut être porteur de ces espoirs sur la « démocratie culturelle ». Cependant, le rapport restera au final une déclaration d’intention, qui ne donnera lieu qu’à des actions symboliques pour les langues dites régionales dans le corpus légal. Les avancées principales se feront par voie réglementaire, c’est-à-dire circulaires et décrets, moins difficiles à mettre en place mais plus fragiles et peu engageants. De la même manière, ces changements ne se répercutent pas au niveau international, la France continuant à éviter de s’engager sur les langues et cultures minoritaires.

    Chronologie générale

    1982-83 : les circulaires Savary autorisent l’expérimentation du bilinguisme à l’école avec une définition des horaires, du programme, du personnel formé (136 000 élèves concernés en 1984-1985)

    1984 : le député Jean-Pierre Destrade (PS) dépose un texte pour « rendre possible en tout point du territoire national l’enseignement des langues et cultures de France » et même de « garantir l’usage des langues de France dans les domaines juridique, administratif et dans tous les actes de la vie publique ». La proposition de loi ne sera ni discutée ni votée.

    1985 : le Conseil National des Langues et Cultures de France est créé ; le CAPES de breton est instauré par voie réglementaire.

    1989 : la loi d’orientation de Lionel Jospin confirme la place des langues régionales à tous les niveaux de l’enseignement. Elle donne un véritable statut aux enseignants (plusieurs centaines de professeurs certifiés à ce jour) et à l’enseignement de ces langues (loi du 12 Juillet 1989, article 1 : « La formation donnée par l’Éducation Nationale peut comprendre un enseignement des langues et cultures régionales »).

    1991  : le CAPES est créé pour l’occitan, le corse, le basque et le catalan

    1992 :  les langues mélanésiennes sont prises en compte sur leur territoire

    1995 : la circulaire Bayrou réaffirme l’engagement de l’État de veiller à un élément essentiel du patrimoine national. Elle déclare le recrutement d’un inspecteur général.

    1996 : le catalan et l’occitan figurent comme options au CAPES de lettres modernes

    2000 : le CAPES de créole est créé

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    Viure al país : le plus ancien programme de télévision en occitan
    Viure al païs est la première émission de service public en occitan. Née pratiquement avec la création des télévisions régionales en 1981, elle est présentée pendant dix-sept ans par le comédien et auteur occitan Maurice Andrieu. Aujourd'hui, ce sont les journalistes Sirine Tijani et Marius Blénet qui en assurent la présentation. 
    En presque quarante ans d'existence, la forme du magazine a évidemment évolué passant de près de 40 minutes dans les années 1980 à 26 minutes à partir de la fin des années 1990. Si à l'origine, l'émission était conçue comme un documentaire « en continu » (sans coupure entre les reportages et les séquences), c'est aujourd'hui une programmation où priment les reportages qui mettent en avant la création actuelle en langue d'oc et les initiatives mettant en valeur la culture et le patrimoine occitans. 
    Les émissions récentes sont consultables en ligne sur : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/emissions/viure-al-pais-0
    À la découverte de Mille ans de littérature d'Oc en ligne (Université Ouverte des Humanités)

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