Chanteuse nomade, romanichelle sédentaire, poétesse bohème, diseuse d’étranges aventures, la Béarnaise Marilis Orionaa présente son quatrième album. Escortée de ses compagnons de longue route, le guitariste Olivier Kléber-Lavigne et le percussionniste Nicolas Martin-Sagarra, elle signe neuf des onze titres et interprète deux textes écrits à son intention par deux grandes figures du Béarn, Alexis Arette et Roger Lapassade.
Prière fervente ou rumba gitane, mélopée escarpée comme un sentier de chèvre ou ballade mélancolique, Marilis Orionaa chante dans sa langue comme on jette un charme. Il arrive que la voix délaisse les mots pour s’élever sans paroles, féérique, aérienne, tel le vol de la marie-blanque dans les Pyrénées. « Quelle est la destinée qui viendra de loin sur la route ou le pré pour m’ouvrir les yeux ? » s’interroge cette devineresse dans le titre éponyme de l’album. Bienvenue dans le monde ardent d’une trobadora aquitaine contemporaine.
Prière fervente ou rumba gitane, mélopée escarpée comme un sentier de chèvre ou ballade mélancolique, Marilis Orionaa chante dans sa langue comme on jette un charme. Il arrive que la voix délaisse les mots pour s’élever sans paroles, féérique, aérienne, tel le vol de la marie-blanque dans les Pyrénées. « Quelle est la destinée qui viendra de loin sur la route ou le pré pour m’ouvrir les yeux ? » s’interroge cette devineresse dans le titre éponyme de l’album. Bienvenue dans le monde ardent d’une trobadora aquitaine contemporaine.
Première transcription en graphie classique du roman de Félix Gras Li rouge dóu Miejour.
En 1792, l’ennemi est prêt à envahir la France, la patrie est en danger. Un bataillon de volontaires parti de Marseille, passe par Avignon, et monte à Paris, où il arrive au moment le plus sombre de la Révolution. Le 10 août, en quelques heures, les rouges du Midi vont changer la face des événements et renverser « le tyran ». La République sera proclamé peu après et reprendra l’hymne que ces hommes valeureux emmenaient avec eux, et qui depuis porte leur nom : La Marseillaise. Voici l’histoire, racontée par lui-même, d’un des cinq cents fédérés de 92 : Pascalet. Ce jeune paysan du Comtat, qui va s’enrôler en Avignon dans le bataillon des Marseillais, espère bien, en renversant « le roi Capet », se débarrasser du même coup du marquis d’Ambrun et de l’horrible Surto, son sbire, qui se sont jurés de le perdre et dont il veut se venger... Premier roman historique écrit en provençal, cet ouvrage connut un immense succès outre-Atlantique, avant même sa parution en France, chez Roumanille en 1896 en édition bilingue.