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Adaptation théâtrale

Cie Tiberghien

Le manuscrit de L’eau mate, écrit en français et trouvé après la mort de Bernard Manciet, se présente comme une suite de vingt-huit proses poétiques. Le spectacle donne à entendre et à voir la prose sublime de Manciet, à l’aide de quatre langages : voix, musique, peinture et lumière. L’homme-silhouette chemine dans l’univers pictural et sonore créé par Adrien Demont et Serge Korjanevski, univers de forêt, de vent, de pluie, d’eau, de buissons, de menace et de fuite, parcourant ainsi intérieurement les méandres de son destin.

Lecture musicale

Un hiver 
Maxence Amiel et Jules Thévenot

Un Hiver, un ivèrn est un récit implacable où flamboie l’écriture magnifique du poète, une poésie incantatoire qui se prête à la lecture. Cette lecture musicale avec Maxence Amiel et Jules Thévenot est une invitation à entendre sonner ce grand texte de Bernard Manciet.

Voix et guitare

Accidents

Isabelle Loubère et Fabrice Vieira

Bernard Manciet déploie, dans le gascon âpre, que l’on dit “noir”, une poésie faite pour être dite à voix haute.  En 1955, paraît le recueil Accidents, évocation en prose mêlée de vers, d’une course folle à moto dans l’Allemagne en ruine d'après-guerre. Le texte est ici mis en voix par la comédienne Isabelle Loubère de la Cie du Parler noir, qui scande en occitan des élans poétiques sombres, accompagnée du guitariste-bassiste Fabrice Vieira de la Cie Lubat qui puise dans son style “enjazzé ” de quoi accompagner ce champ de ruine par quelques vertes prairies d'improvisation.

Voix : Isabelle Loubère

Guitare : Fabrice Vieira

Durée : 50 mn