Le manuscrit fr. 25425 de la Bibliothèque nationale de France est le seul témoin intégral conservé du poème, ou chanson, de la Croisade. On connait également deux fragments dont l'un est aujourd'hui perdu et trois copies d'une version en prose réalisée au XVe siècle sur un manuscrit différent du fr 25425.
Consultez le manuscrit de La Canso de la Crozada sur Gallica (BNF) :
Description : manuscrit sur parchemin de 169 feuillets reliés.
Dimensions : 245 x 180 mm
Reliure : reliure maroquin bleu, tranches peintes. Il contient 13 dessins à la plume, considérés comme des esquisses à des enluminures inachevées. Ces dessins ont très souvent été reproduits car ils représentent une des rares représentations iconographiques à peu près contemporaines de la croisade. A la page 70, le manuscrit contient une signature d'atelier ou de copiste : "Pons escriba".
- vers 1336, "Jorda Capella" (prêtre ou chapelain du nom de Jordan ?), d'après une note manuscrite à la fin du manuscrit : "Jorda Capella deu sus aquest romans XV. tornes d'argentz bos quel prestem a VI. de fevrier M.CCC.XXXVI."
La manuscrit avait donc été engagé par un certain Jordan pour la somme de XV gros tournois.
Cette somme était "relativement élevée" selon Paul Meyer, bien qu'il ait traduit "tornes d'argentz" par "livres tournois", ce qui représenterait une valeur considérable ; en 1931, Eugène Martin-Chabot a rectifié la traduction par "quinze gros tournois", somme déjà significative.
- XVIIe siècle : Collection du cardinal Mazarin [donnée incertaine : référence manquante]
- Début du XVIIIe siècle : Collection de Pierre-Paul Bombarde de Beaulieu (1698-1783), conseiller au Grand Conseil du roi Louis XV, d'après Jean-Baptiste de La Curne de Sainte-Palaye qui cite plusieurs passages du manuscrit de la Canso ("Manuscrit de M. de Bombarde") dans ses Mémoires sur l'ancienne chevalerie (1759).
La copie que La Curne de Sainte-Palaye avait fait réaliser du manuscrit de la Canso, annotée et corrigée de sa main, est aujourd'hui conservée à la Bibliothèque de l'Arsenal (Ms. 3321) et suivi d'une "Table générale des noms de lieux de ce même manuscrit" et d'une "Table générale des noms propres du même manuscrit".
- Deuxième moitié du XVIIIe siècle : Collection du duc de la Vallière, d'après le catalogue dressé par Guillaume de Bure en 1783.
Guillaume de Bure, Catalogue des livres de la Bibliothèque de feu M. le duc de La Vallière, Première partie..., tome second, 1783 ; n° 2708 (p. 168-170) : « Manuscrit infiniment précieux, rare et curieux. Il est du XIVe siècle, écrit en lettres de forme, à longues lignes, et il contient 120 feuillets, dont 13 sont ornés de figures dessinées au simple trait. » (p. 168)
- Après 1783 : Bibliothèque du roi puis nationale (N° 190 du fonds La Vallière, puis Ms. français 25425, cote actuelle)
Ce manuscrit comprend 13 illustrations à l’encre noire :
Pour en savoir plus :
Consultez l'article encyclopédique sur La Canso de la Crozada
Consultez la réédition électronique du texte d'introduction de Paul Meyer à la Canso de la Crozada
Film negre e blanc mut realizat per Michel Cans pendent lo decenni 1950. Fa part de la colleccion "Los vilatges d'Erau dins annadas 1950".
Lo CIRDÒC consèrva a Besièrs l'ensem de los filmes tournats per Michel Cans dins un seissantenat de vilatges d'Erau dins las annadas 1950. Las bobinas 16 mm d'origina foguèron d'en primièr transferidas sus VHS e foguèron a la seguida numerizadas entre 2010 e 2011.
L'ensem del fons e los dreches que i son estacats foguèron concedits pel realizator al CIDO entre 1989 e 1991. Lo CIDO ne faguèt don a la seguida al CIRDÒC en 2000.
Occitanica vos va permetre progressivament d'accedir a l'ensem d'aquel fons audiovisual en linha. Aqueles documents qu'illustran la vida dels vilatges de l'oèst eraurés an aquesit amb las annadas un interès patrimonial mas tanben sentimental pels estatjants d'Erau. Aqueles archius bruts son de filmes pas montats e muts, virats per la màger part en negre e blanc.
I podèm veire per exemple la Fèsta-Dieu a Cesseràs, lo Carnaval de Laurenç o Bojan, la Dança de las trelhas de Montblanc, la Fèsta de Nissan, d'Agatencas que pòrtan la cofa, etc.
Lenga d'Òc/Lengo d'Ò est un magazine d'actualité en langue occitane. Présentée sur TéléMiroir, chaîne locale de la région nîmoise, par Lise Gros et Claudine Paul de 2007 à 2010, l'émission continue sur TVSud depuis la fusion de TéléMiroir et de 7L TV, chaîne montpellierraine.
Venues rejoindre les collections du CIRDOC-Mediatèca occitana en 2012, les archives des diffusions sur TéléMiroir seront progressivement mises en ligne sur Occitanica.
Émission enregistrée au CIRDOC-Mediatèca occitana à Béziers à l'occasion de la conférence de presse annonçant la mise en ligne d'Occitanica, la médiathèque numérique occitane.
Présentation : Lise Gros
Intervenants : Felip Hammel, David Grosclaude, Guillaume Latrubesse, Raymond Couderc, Marcel Mateu, Benjamin Assié
Sernin Santy (1850-1906), majoral du Félibrige en 1904, nous livre dans cet ouvrage une étude sur la vie et l'Oeuvre de la comtesse de Die, femme troubadour du XIIe siècle.
La plus ancienne source sur la vie de cette Trobairitz semble remonter au XIIIe siècle. Il est ainsi mentionné dans des manuscrits de cette époque ce qui suit : "La Comtesse de Die épousa Guillaume de Poitiers ; elle était belle et bonne, devint amoureuse du seigneur Raimbaut d'Orange, et fit à son sujet maintes bonnes poésies". Manuscrit A (folio 167), Manuscrit B (folio 104v), Manuscrit I (folio 141r), Manuscrit K (folio 126v) [=> d'après Biographies des troubadours : textes provençaux des XIIIe et XIVe siècles / Jean Boutière et A.-H. Schutz, Paris : A.-G. Nizet, 1973].
Sernin Santy a rassemblé, dans cette étude sur la comtesse de Die, le peu de textes qui nous soient parvenus d'elle et y évoque les différentes sources présentant la vie de la trobairitz, entre légende et réalité.
Pour en savoir plus sur les femmes troubadours :
Consultez le fiche encyclopédique sur les trobairitz d'Occitanica
Captation vidéo de la conférence donnée le 12 juin 2011 au CIRDOC-Mediatèca occitane (Béziers) par Peter T. Ricketts.
Elle se propose d'examiner le Breviari d'amor "à travers la tradition encyclopédique et la place qu'il occupe dans cette tradition, en réunissant dans un seul texte la théologie à côté d'un traité courtois."
En plaçant l'amour à l'origine du monde qu'il décrit et en associant influence courtoise et tradition encyclopédique, Matfre Ermengaud réalise une œuvre unique, ancrée dans son temps.
Captation vidéo de la conférence donnée le 12 juin 2011 au CIRDOC-Mediatèca occitane (Béziers) par Peter T. Ricketts.
Elle se propose d'examiner le Breviari d'amor "à travers la tradition encyclopédique et la place qu'il occupe dans cette tradition, en réunissant dans un seul texte la théologie à côté d'un traité courtois."
"Certains éléments de l'encyclopédie ne seraient pas si étrangers aux aspirations de la cortezia qui, pour une fois, a donné une encyclopédie, le Breviari, qui se révèle courtoise."
Captation vidéo de la conférence donnée le 12 juin 2011 au CIRDOC-Mediatèca occitane (Béziers) par Peter T. Ricketts.
Elle se propose d'examiner le Breviari d'amor "à travers la tradition encyclopédique et la place qu'il occupe dans cette tradition, en réunissant dans un seul texte la théologie à côté d'un traité courtois."
Matfre Ermengaud livre un plan de coupe de la société, commentant les vices et péchés de chaque strate sociale.
Captation vidéo de la conférence donnée le 12 juin 2011 au CIRDOC-Mediatèca occitane (Béziers) par Peter T. Ricketts.
Elle se propose d'examiner le Breviari d'amor "à travers la tradition encyclopédique et la place qu'il occupe dans cette tradition, en réunissant dans un seul texte la théologie à côté d'un traité courtois."
Comment les thèmes abordés et leur traitement situent-ils le Breviari d'amor dans la tradition didactique ?
Captation vidéo de la conférence donnée le 12 juin 2011 au CIRDOC-Mediatèca occitane (Béziers) par Peter T. Ricketts.
Elle se propose d'examiner le Breviari d'amor "à travers la tradition encyclopédique et la place qu'il occupe dans cette tradition, en réunissant dans un seul texte la théologie à côté d'un traité courtois."
Matfre Ermengaud plaçant l'amour à l'origine de la création du monde, l'Arbre d'amour figure et résume le plan de l'auteur pour son ouvrage.