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Table de la cinquantième félibrée
Maintenance félibréenne du Limousin
Menu du banquet de la cinquantième félibrée tenue à Rochechouard en Haute-Vienne le 3 juillet 1977. Exemplaire de René Jouveau.
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Table de la Coupe
Félibrige
Menu du banquet de la Sainte-Estelle tenu à Perpignan en 1987. Contient les textes de La Coupo Santo, hymne du félibrige et Els segadors, hymne national catalan, avec mentions manuscrites et dédicaces des participants.
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Parcours

Née à Toulouse, Muriel Batbie Castell pratique très tôt la musique (piano) et le chant, tout en se laissant bercer par les sonorités de la langue occitane qu’elle entend dans sa famille au cœur des Pyrénées.

Plus tard, après un cursus d’études musicales au lycée, elle travaille la technique vocale avec Geneviève Philip avant de rentrer au Conservatoire National de Région de Toulouse, au département de musique ancienne dans la classe d’Hervé Niquet (Le Concert Spirituel). Sa formation se poursuit au Conservatoire de Narbonne, où elle obtient le diplôme de chant baroque, et aux Conservatoires de Lorient et de Montauban, en chant lyrique.

La chanteuse est également une amoureuse des mots. Parallèlement à ses activités musicales, elle poursuit des études littéraires et linguistiques (Licence de Lettres et Arts, CAPES d’Occitan). C’est alors que deux de ses passions vont se réunir, par la découverte du répertoire des Troubadours, poètes-musiciens de langue d’Oc des 12e et 13e siècles. Elle fonde l’ensemble Avinens avec le luthiste Jodel Grasset et enregistre un disque, Cants de Trobadors, consacré à cette poésie lyrique.
Son intérêt pour les répertoires peu connus l’emmène a créer l’ensemble baroque Hypocras sous la direction de Jean-Christophe Maillard, musicologue, enseignant, chercheur et spécialiste de la musette de cour. Lors de concerts, ils font entendre des partitions inédites du Grand Sud des 17e et 18e siècles.
En 2002, elle rencontre l’organiste Christiane van Gorp avec qui elle fonde le duo Organicanto, abordant de vastes répertoires du médiéval au contemporain. Elles se produisent régulièrement en France, en Belgique ou en Espagne. Elle participe également en tant que soliste invitée à diverses formations dans des répertoires variés, ainsi qu’à des créations avec des compositeurs, auteurs, cinéastes, musiciens, photographes, nationaux et internationaux (Jean-Michel Maury, Gilles Arcens, Gilbert Isbin, Scott Walton, Lakhdar Hanou, Enric Hernaez, Jean Perissé, Michèle Teysseyre, Esther Granek, Olivier de Robert, Georges Souche, Laurent Audemard, Joan-Francés Tisnèr, Claude Roubichou, Tormod Dalen...). Elle est par ailleurs demandée pour des lectures de textes poétiques.

Discographie

En 2011, elle sort un nouveau CD de chants a capella, mêlant mélodies anciennes et contemporaines dans neuf langues.
Puis, en 2013, un single 3 titres, Ars Intima, où elle s'accompagne au piano.
C'est aussi en 2013 qu'elle reçoit le 1er Prix (Rose d'Argent) de la Chanson poétique de création décerné par l'Académie des Jeux Floraux.

Depuis 2011, elle est la voix occitane dans le métro de Toulouse.

Source : http://www.muriel-batbie-castell.com/
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Armanac dera Bouts dera mountanho
Escolo deras Pireneos
L'Armanac dera mountanho est publié par l'Escòlo deras Pirenéos, l'école felibréenne des Pyrénées, de 1908 à 1948.
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Lou Gal
Bardin, Jean (1893-1966)
Causse, Pierre (1883-1951)

Lou Gal  (« Lo Gal » en graphie classique, « Le coq » en français) est un mensuel (1915) puis bimensuel (1916-1919) puis hebdomadaire (1920) d'expression occitane fondé en 1915 par Jan Bardin (Jean Bardin, 1893-1966) et Pierre Causse (dit Caussou de l'Oulivié, 1883-1951), rapidement rejoints par Louis Bonfils (1891-1918), Jòrdi Maillet et surtout Pierre Azéma (1891-1967), figure majeure du Félibrige languedocien puis de l'occitanisme contemporain. 

 

Exemplaires conservés

CIRDÒC (Béziers) [AG 1] : n.2 (1915)-n.116 (1920)

BnF [JO-66147] : 1914 [n°1-7], 1917 [n°37], juin 1920 [VI, n°115], BDIC (Nanterre) [4 PRES 145] : n°1,1915-n°36, 1916, Bibliothèque d’Etudes et du Patrimoine (Toulouse) [P16294], Archives départementales de l’Hérault (Montpellier) : 1914 [n°1, 4-6], 1917 [n° 37-44, 46-48, 51-60], 1918 [n°61-64, 66-78, 80-84], 1919 [n°85-87, 89-90, 92-94, 97, 101-102], 1920 [n°103-110, 112-116]


Note de contenu

Réalisé à l'arrière et imprimé à Montpellier, le journal se veut un soutien en forme de divertissement « per los soldats dau Miègjorn » ("pour les soldats du Midi"). Organe d'esprit félibréen, Lou Gal est l'un des rares exemples de journal en occitan qui parut régulièrement pendant la première guerre mondiale. Les associations et organisations de la Renaissance d'oc rencontrent alors de grandes difficultés, dues en partie à la mobilisation des félibres et personnalités du mouvement mais également à la cherté du papier.
Les premiers numéros sont ronéotypés et conçus comme une sorte de bulletin de liaison entre les combattants félibres. Le journal évolue dans son discours et se professionnalise à partir de janvier 1916. Le journal publie essentiellement des textes d'encouragements patriotiques et des divertissements (caricatures, chansons, textes humoristiques) ainsi que des lettres et témoignages, souvent anonymes, présentés comme émanant de soldats au front.
Après la guerre, Lou Gal continue de paraître en accordant une place de plus en plus importante à des textes en français. Le journal s'arrête en 1920 sous le coup de la crise du papier mais sans doute également par crise éditoriale (fin de la guerre, développement des contenus en français, etc.).

Le sous-titre varie :
  • Lou Gal : buletin mesadié de lenga d'oc
  • Lou Gal : journal lengadoucian (1916)
  • Lou Gal : journal senmanié de lengadoc (1920)
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L'Anacreoun cevenòu d'Anatole Moulharac
Moulharac, Anatole (1830-19..)
Manuscrit occitan d'odes anacréontiques, l'Anacreoun cevenòu d'Anatole Moulharac est précédé par une notice sur le poète grec auquel il fait directement référence, Anacréon (0560-0478 av. J.-C.). Le manuscrit est également complété par d'autres poésies d'Anatole Moulharac.

Le fonds Anatole Moulharac présent dans les collections du CIRDÒC comprend également des documents relatifs à une édition du manuscrit  dont des épreuves annotées et des
observations sur l'orthographe et la prononciation du dialecte cévenol.
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Sandra Juan, CIRDÒC

Les éditions Alpes de Lumière proposent à la souscription jusqu'au 30 mai 2016 le quatrième volume de l'Atlas linguistique de la Provence, signé par Jean-Claude Bouvier et Claude Martel, éclairant la répartition des parlers provençaux entre Alpes et Méditerranée.

Ce volume articulé en 10 chapitres (maison, mobilier, cuisine et ménage, famille, corps humain...) vient compléter une série de 3 ouvrages débutée en 1975 par le CNRS. Fruit de 30 ans d'enquêtes et de recherches, il donne, comme une vue aérienne, un "instantané" de l'état de ces parlers de la langue d'oc orientale, entre 1960 et 1990, sans chercher à en reconstituer les anciennes couches oubliées ni restaurer un état de langue "pure".

L'ouvrage est proposé à la souscription au tarif de 40 euros + frais de port.
Télécharger le bon de souscription sur le site des Alpes de Lumière.

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Table de la coupe
Maintenance félibréenne de Provence
Menu du banquet de la Sainte-Estelle tenu à Cannes le 26 mai 1980
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Lou Boulet Rouge
Teissier, Léon (1883-1981)

Journal de guerre réalisé par Léon Teissier (1883-1981), manuscrit et ronéotypé (sauf le n. 22, 1922 qui est imprimé) , Lou Boulet Rouge compte une vingtaine de numéros imprimés entre 1917 et 1922. Son titre fait référence aux vers de Frédéric Mistral dans Calendau : “Lengo d’amour, (…) T’apararen à boulet rouge / Car es tu la patrio e tu la liberta !” “Langue d’amour (...) Nous te défendrons à boulets rouges / car c’est toi la patrie et toi la liberté !”(Le vers complet est reproduit en épigraphe du n°3, 1917).

Note de contenu

Ce journal publie principalement des lettres et donne des nouvelles des soldats félibres. Il contient également quelques compte-rendus de publications félibréennes. Léon Teissier, disciple de Pierre Dévoluy, fait partie des félibres qui souhaitent réformer l’organisation du félibrige. Il exprime librement ses opinions dans le journal.

Exemplaires conservés :
CIRDÒC (Béziers), fonds Jouveau [JOU 19-6] : n.3, 1917-n.19, 1919 (lac. n.9, n.11, n.14) ; fonds du Collège d'Occitanie [CO-P 11] : n.22, 192

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Armana prouvençau
Mistral, Frédéric (1830-1914). Directeur de publication
Aubanel, Théodore (1829-1886). Directeur de publication
Roumanille, Joseph (1818-1891). Directeur de publication
Félibrige. Éditeur scientifique
C'est en novembre 1854, quelques mois seulement après la création du Félibrige, que paraît le premier Armana prouvençau (1855). Entièrement rédigé en provençal, cet almanach est un outil didactique qui va permettre au Félibrige de s'adresser directement au peuple et plus particulièrement au peuple des campagnes. Il est, selon la formule de Mistral "bèn-vengu di païsan, gousta pèr li patrioto, estima pèr li letru, recerca pèr li artisto/bienvenu des paysans, goûté par les patriotes, estimé par les lettrés, recherché par les artistes" (Memòri e raconte, chap. XIII).
Chaque fascicule énonce les prochaines manifestations, les fêtes, mais aussi et surtout contient l'histoire de la Provence, afin d'instruire tous les provençaux de leur passé et de les initier à la littérature provençale. Les textes sont courts, la prose y occupe une large place ainsi que les textes humoristiques. Les articles sont souvent signés de pseudonymes (escais) et certains sont des pseudonymes collectifs comme le « Felibre Calu » et le « Cascarelet ».
Les textes écrits par Frédéric Mistral dans l'Armana prouvençau ont été regroupés et publiés en trois volumes, avec une traduction française de Pierre Devoluy, de 1926 à 1930,  Proso d'armana, Nouvello proso d'armana et Darriero proso d'armana.
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