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Compilation d'auguns priuiledgis et reglamens deu pays de Bearn
Cet ouvrage est une compilation des différents jurements (serments de fidélité) des seigneurs de Béarn et des sujets à leurs seigneurs.
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Mauresca : interview Fai la puta / Dètz
Dètz

Presentacion, pel collectiu Dètz

Rescòntre embé Mauresca Fracàs dub au Rockstore a Montpelhièr lo 3 de mai de 2012. Un moment unenc dins la vida d’aqueste grope tant brave de costuma, puei qu’an consentit de nos livrar sei secrets pregonds dins una entrevista « Fai la puta ».

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Feux de la Saint-Jean en Occitanie et en Catalogne
CIRDÒC - Mediatèca occitana
Aux éléments déjà mentionnés dans l'article concernant les Feux de la Saint-Jean au Brésil et en Occitanie (voir ICI) nous pourrions ajouter quelques hypothèses et pistes de réflexion en ce qui concernent les similitudes existantes entre les commémorations de la Saint-Jean en Catalogne et en Occitanie.

La proximité géographique, linguistique et culturelle entre Catalogne et Occitanie s'exprime également dans les similarités rencontrées dans les rites de célébration des Feux de la Saint-Jean. Dans son ouvrage paru en 1949 (Folklore français, tome II) Arnold Van Gennep dresse la liste des régions françaises pratiquant ou ayant pratiqué l'embrasement de feux à l'occasion de la Saint-Jean d'été. Dans la liste qu'il dresse alors figurent tant les régions occitanes que la Catalogne française. Les informations transmises à ce sujet par le folkloriste, ainsi que par la suite par Pierre-Jean Fabre dans son ouvrage sur les Feux de la Saint-Jean en Provence, témoignent encore pour la première moitié du XXe siècle d'une similarité de formes entre Catalogne et Pays d'Oc. Figurent ainsi en bonne place la trilogie du feu, des herbes et plantes, et de l'eau.
 
Déjà fragilisée du temps de Van Gennep, cette coutume semble en passe de disparaître dans l'ensemble de ces régions aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, se maintenant difficilement dans quelques espaces isolés. Cependant, alors même que cette tradition semble menacée, des initiatives nouvelles permettent au contraire à celle-ci de connaître une réelle renaissance, tout particulièrement en Catalogne française, berceau de ce renouveau, et en Provence.

L'initiative de l'embrasement d'un bûcher au sommet du Pic du Canigou, aujourd'hui devenu l'un des moments phares de cet événement date dans la région, semble avoir été portée à l'origine par François Pujade, habitant d'Arles-sur-Tech en 1955. Les feux de la Saint-Jean sur le Canigou se confirmèrent les années suivantes, gagnant progressivement d'autres collines catalanes. Si cette tradition semble nouvelle en ce qui concerne ce massif catalan, cet embrasement vient en fait se greffer sur des pratiques anciennes, connues par le passé tant en Catalogne qu'en Occitanie. Notons à ce sujet ce passage de Mirièio de l'auteur provençal Frédéric Mistral qui évoque en 1859 l'illumination des collines par les feux et bûchers de la Saint-Jean :

"Saint Jean ! Saint Jean ! S'écriaient-ils. / San Jan ! Sant Jan Sant Jan ! Cridavon. »

« Toutes les collines étincelaient / Tòuti li colo esbrihaudavon. »

« Comme s'il avait plus des étoiles dans les ombres ! / Coume s'avié plóugu d'estello dins l'oumbrun !"

« Cependant la rafale folle / Enterin la Flamado folo »

« Emportait l'encens des collines / Empourtavo l'encèns di colo »

« Et la rouge lueur des feux / Emé di fiò la rougeirolo »

« Vers la Saint planant dans le bleu crépuscule." / Vers lou Sant, empla dins lou blu calabrun. »  Frédéric Mistral, Mireille. Chant VII, 1859.    


Dès 1963, cette tradition fut entretenue et vivifiée par le Cercle des Jeunes Gens, instaurant la veillée du feu puis son transport le lendemain jusqu'au Palais des Rois de Majorque, au cours du "Rey del foc" initié par Jean Iglesis.  

Le renouveau catalan observé dès les années 1950-1960, se propage progressivement en terres occitanes et tous particulièrement en Provence, deux régions d'ailleurs historiquement liées. Dans les années 1980, les feux de la Saint-Jean connaissent ainsi un renouveau dans cet espace grâce à l'influence directe des Catalans de Salon-de-Provence, qui redonne vie au bûcher provençal en faisant appel pour cela à la flamme du Canigou.

À compter de 1981 est créée une Maintenance des feux de la Saint-Jean et dès 1985, une branche provençale voit le jour afin de maintenir les liens ainsi créés. Entre 1985 et 1986, des fagots de bois, "li balaus de Sant-Jan", rassemblés par de petits provençaux et enrubannés aux couleurs de leur région, participent d'ailleurs à l'ascension du Canigou à l'occasion de la Saint-Jean d'été, et viennent rejoindre le bûcher. L'opération prend l'appellation de "Li recampado di Prouvençau au Canigou". Les relations fondées dans les années 1980 se maintiendront jusqu'à nous. La Maintenance provençale reçoit ainsi chaque 23 juin à midi, les coureurs de Saint-Cannat. Au terme d'une course de relais de trois jours, ceux-ci rejoignent Arles au départ de la Casa Peiral de Perpignan. Ils y remettent alors la flamme du Canigou qui servira le soir même à embraser le bûcher.    


Pour en savoir plus :

FABRE, Pierre-Jean ; La Saint-Jean en Provence ; [S.l.] : Comité de Provence des mainteneurs des feux et traditions de la Saint-Jean, [1987?]

VAN GENNEP, Arnold ; Le folklore français, tome 2. Paris : R. Laffont, 1999.

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Chasse et récolte des châtaignes à Vieussan
Bouët, Jacques. Enquêteur
Miquel, Monsieur. Témoin
Entretien avec M. Miquel de Vieussan qui interprète quelques chants aussi bien en occitan qu'en français et raconte quelques anecdotes de chasse. Il explique également le déroulement de la récolte des châtaignes dans sa jeunesse.
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Ahéus e flous / [lettre-préf. de Paul Tallez et Adrien Planté]
Tallez, Paul (1846-1938)
Sarran, Fernand (1873-1928)
Laclavère, Max (1858-1913)
Cézérac, Pierre-Célestin (1856-1940)
Recueil de poésies et chansons occitanes des abbés Sarran et Tallez ainsi que des chanoines Laclavère et Cézérac, félibres exerçant à l'époque dans le Gers.
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La Lauseta (1879) : almanach du patriote latin
Ricard, Louis-Xavier de (1843-1911)

La Lauseta : année 1879

L'Armanac de la Lauseta se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche s'est positionné en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.

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La Lauseta (1878) : almanach du patriote latin
Ricard, Louis-Xavier de (1843-1911)

La Lauseta : année 1878

L'Armanac de la Lauseta se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche s'est positionné en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.

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La Lauseta (1877) : almanach du patriote latin
Ricard, Louis-Xavier de (1843-1911)

La Lauseta : année 1877

L'Armanac de la Lauseta se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche s'est positionné en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.

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La Lauseta : almanach du patriote latin
Soucietat latina la Lauseta

L'Armanac de la Lauseta, publié entre 1877 et 1879, se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche se positionne en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.

La Lauseta est un almanach né sous l'impulsion de Louis-Xavier de Ricard, de sa femme Lydie Wilson de Ricard et d'Auguste Fourès. Ce dernier y a apporté de nombreuses contributions sous forme de poèmes, de contes et de chroniques notamment. Les textes de Lydie Wilson de Ricard y sont signés du pseudonyme Dulciorella ou Lidia Colonia.

Le premier numéro de La Lauseta a été publié en 1877, le second en 1878 et le troisième et dernier en 1879. La publication a pris fin rapidement suite à la mort en 1880 de Lydie Wilson de Ricard et à un voyage en Amérique Latine de Louis-Xavier de Ricard. 

Un ultime numéro est sorti en 1885 sous la direction d'Auguste Fourès uniquement.

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L'Ormogna d'éi Féçouyrié (1887)
L'Ormogna d'éi Féçouyrié est un almanach publié à Privas dont peu de numéros sont encore conservés de nos jours. Le CIRDÒC en possède un exemplaire de 1887, et la Bibliothèque Nationale de France semble n'en posséder que deux : ceux de 1886 et 1887.
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