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Camina que caminaràs - Les troubadours dans le texte occitan du XXe siècle
Brees, Aimé

L’émission est un reportage réalisé à l'occasion d'un colloque organisé par le RedÒc en 2010 à l'université de Montpellier 3, nommé : "Les troubadours dans les textes occitans du 20ème siècle".
Elle est constituée d'entrevues et de captations des intervenants : Gérard Gouiran, professeur émérite spécialiste des langues romanes à l'université Paul Valéry de Montpellier ; Pierre Bec, philologue et médiéviste ; Philippe Martel, professeur d'Histoire au département occitan de l'université Paul Valéry de Montpellier ; Sylvan Chabaud, chanteur du groupe Mauresca Fracàs Dub ; Katy Bernard, médiéviste occitanophone ; et Marie-Jeanne Verny, professeure de lettres au département occitan de l'université Paul Valéry de Montpellier.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans l'émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

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Raustassac ; Peissoton e la camba de feda
La Granja. Collecteur
Chant : Raoul Moulé
Récit :
Eva Saissac


La vòta

Chaque village a la sienne : la fête votive (vòta), vouée à la paroisse et au saint qui la protège, est célébrée le jour du saint dans le calendrier.
Chaque communauté villageoise est attachée à “sa” fête identitaire. Au-delà des aspects religieux, avec messe, procession et célébration des morts, cette fête est par excellence celle de la jeunesse.

Au cours des aubades, les musiciens jouent dans chaque rue, apportent la réjouissance dans chaque maison, et reçoivent en paiement les pièces recueillies sur le parcours... Si les villageois ont été généreux, l’argent permettra de prolonger les festivités pendant plusieurs jours !

La communauté est appelée à se rassembler sur la place du village pour le bal. Rares moments où la danse, libération des corps observée par l’Église avec suspicion, est permise !

Ce sont les jeunes gens ayant eu 20 ans dans l’année qui organisent la fête votive. 20 ans, c’est l’âge de toutes les folies, tous les espoirs, mais c’est l’âge aussi de la conscription. Selon les époques, le service militaire pouvait durer deux à sept ans, quand il ne fallait pas partir en guerre... Alors cette fête, c’est à la fois le temps des rencontres et des promesses, et celui des adieux.

[Atlas sonore bourian, p. 52]
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Lo bal ; Passavi sus la planqueta
La Granja. Collecteur
Récit : Joséphine Bouygues
Bourrée :
Albert Campagnac

La vòta

Chaque village a la sienne : la fête votive (vòta), vouée à la paroisse et au saint qui la protège, est célébrée le jour du saint dans le calendrier.
Chaque communauté villageoise est attachée à “sa” fête identitaire. Au-delà des aspects religieux, avec messe, procession et célébration des morts, cette fête est par excellence celle de la jeunesse.

Au cours des aubades, les musiciens jouent dans chaque rue, apportent la réjouissance dans chaque maison, et reçoivent en paiement les pièces recueillies sur le parcours... Si les villageois ont été généreux, l’argent permettra de prolonger les festivités pendant plusieurs jours !

La communauté est appelée à se rassembler sur la place du village pour le bal. Rares moments où la danse, libération des corps observée par l’Église avec suspicion, est permise !

Ce sont les jeunes gens ayant eu 20 ans dans l’année qui organisent la fête votive. 20 ans, c’est l’âge de toutes les folies, tous les espoirs, mais c’est l’âge aussi de la conscription. Selon les époques, le service militaire pouvait durer deux à sept ans, quand il ne fallait pas partir en guerre... Alors cette fête, c’est à la fois le temps des rencontres et des promesses, et celui des adieux.

[Atlas sonore bourian, p. 52]
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Réveillez
La Granja. Collecteur
Musique de quête du 1er mai interprétée par Jacques Martrès

Carnaval e lo mes de mai


La société occitane ne manque pas de rituels et de festivités pour célébrer la fin de l’hiver.
Plus important encore que Noël, le cycle du carnaval et des fêtes de Pâques et de mai soulignent l’importance accordée au retour du printemps, dans un contexte rural où le froid, la pluie et le soleil sont les maîtres des récoltes et de la qualité de vie.

Ce renouveau saisonnier donne lieu à des rituels tels que la quista, quête des oeufs (pas en chocolat, mais de véritables oeufs de poules pour préparer l’omelette traditionnelle), chants, bouquets fleuris ou piquants... Parmi ces fêtes d’origine païenne, le carnaval a une fonction particulière d’exutoire. Le temps d’une journée, il offre à chacun une fenêtre de licence et de travestissement, l’occasion de rire en menant grand tapage (carivari) ou en faisant défiler des ânes montés à l’envers par des villageois désignés pour être les boucs-émissaires dans cette farce burlesque (asonada).

Après la seconde guerre mondiale, la légèreté et l’envie de s’amuser disparaissent et cette pratique est reléguée aux enfants. Ce sont eux qui, aujourd’hui encore, dans les écoles et centres de loisirs, font revivre le carnaval.

[Atlas sonore bourian, p. 48]
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Avètz aquí lo mes de mai ; Bravas gens de la maison
La Granja. Collecteur
Chants de quête du 1er mai : Yvonne Cales ; Céline Moulé

Carnaval e lo mes de mai

La société occitane ne manque pas de rituels et de festivités pour célébrer la fin de l’hiver.
Plus important encore que Noël, le cycle du carnaval et des fêtes de Pâques et de mai soulignent l’importance accordée au retour du printemps, dans un contexte rural où le froid, la pluie et le soleil sont les maîtres des récoltes et de la qualité de vie.

Ce renouveau saisonnier donne lieu à des rituels tels que la quista, quête des oeufs (pas en chocolat, mais de véritables oeufs de poules pour préparer l’omelette traditionnelle), chants, bouquets fleuris ou piquants... Parmi ces fêtes d’origine païenne, le carnaval a une fonction particulière d’exutoire. Le temps d’une journée, il offre à chacun une fenêtre de licence et de travestissement, l’occasion de rire en menant grand tapage (carivari) ou en faisant défiler des ânes montés à l’envers par des villageois désignés pour être les boucs-émissaires dans cette farce burlesque (asonada).

Après la seconde guerre mondiale, la légèreté et l’envie de s’amuser disparaissent et cette pratique est reléguée aux enfants. Ce sont eux qui, aujourd’hui encore, dans les écoles et centres de loisirs, font revivre le carnaval.

[Atlas sonore bourian, p. 48]
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Lo mes de mai ; Lo prumièr de mai
La Granja. Collecteur
Proverbe : Maurice Burgalières
Récit :
Emile Calles

Carnaval e lo mes de mai

La société occitane ne manque pas de rituels et de festivités pour célébrer la fin de l’hiver.
Plus important encore que Noël, le cycle du carnaval et des fêtes de Pâques et de mai soulignent l’importance accordée au retour du printemps, dans un contexte rural où le froid, la pluie et le soleil sont les maîtres des récoltes et de la qualité de vie.

Ce renouveau saisonnier donne lieu à des rituels tels que la quista, quête des oeufs (pas en chocolat, mais de véritables oeufs de poules pour préparer l’omelette traditionnelle), chants, bouquets fleuris ou piquants... Parmi ces fêtes d’origine païenne, le carnaval a une fonction particulière d’exutoire. Le temps d’une journée, il offre à chacun une fenêtre de licence et de travestissement, l’occasion de rire en menant grand tapage (carivari) ou en faisant défiler des ânes montés à l’envers par des villageois désignés pour être les boucs-émissaires dans cette farce burlesque (asonada).

Après la seconde guerre mondiale, la légèreté et l’envie de s’amuser disparaissent et cette pratique est reléguée aux enfants. Ce sont eux qui, aujourd’hui encore, dans les écoles et centres de loisirs, font revivre le carnaval.

[Atlas sonore bourian, p. 48]
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Planfachas de carnaval ; L'asonada ; Sons de toreta
La Granja. Collecteur
Récits : Pierrette Franconie ; Joséphine Bouygues
Trompe d'écorce :
Christian Perboyre

Carnaval e lo mes de mai

La société occitane ne manque pas de rituels et de festivités pour célébrer la fin de l’hiver.
Plus important encore que Noël, le cycle du carnaval et des fêtes de Pâques et de mai soulignent l’importance accordée au retour du printemps, dans un contexte rural où le froid, la pluie et le soleil sont les maîtres des récoltes et de la qualité de vie.

Ce renouveau saisonnier donne lieu à des rituels tels que la quista, quête des oeufs (pas en chocolat, mais de véritables oeufs de poules pour préparer l’omelette traditionnelle), chants, bouquets fleuris ou piquants... Parmi ces fêtes d’origine païenne, le carnaval a une fonction particulière d’exutoire. Le temps d’une journée, il offre à chacun une fenêtre de licence et de travestissement, l’occasion de rire en menant grand tapage (carivari) ou en faisant défiler des ânes montés à l’envers par des villageois désignés pour être les boucs-émissaires dans cette farce burlesque (asonada).

Après la seconde guerre mondiale, la légèreté et l’envie de s’amuser disparaissent et cette pratique est reléguée aux enfants. Ce sont eux qui, aujourd’hui encore, dans les écoles et centres de loisirs, font revivre le carnaval.

[Atlas sonore bourian, p. 48]
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Per que fiales tu : danse interprétée par La Granja
La Granja. Interprète
La vòta

Chaque village a la sienne : la fête votive (vòta), vouée à la paroisse et au saint qui la protège, est célébrée le jour du saint dans le calendrier.
Chaque communauté villageoise est attachée à “sa” fête identitaire. Au-delà des aspects religieux, avec messe, procession et célébration des morts, cette fête est par excellence celle de la jeunesse.

Au cours des aubades, les musiciens jouent dans chaque rue, apportent la réjouissance dans chaque maison, et reçoivent en paiement les pièces recueillies sur le parcours... Si les villageois ont été généreux, l’argent permettra de prolonger les festivités pendant plusieurs jours !

La communauté est appelée à se rassembler sur la place du village pour le bal. Rares moments où la danse, libération des corps observée par l’Église avec suspicion, est permise !

Ce sont les jeunes gens ayant eu 20 ans dans l’année qui organisent la fête votive. 20 ans, c’est l’âge de toutes les folies, tous les espoirs, mais c’est l’âge aussi de la conscription. Selon les époques, le service militaire pouvait durer deux à sept ans, quand il ne fallait pas partir en guerre... Alors cette fête, c’est à la fois le temps des rencontres et des promesses, et celui des adieux.

[Atlas sonore bourian, p. 52]
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Lo plaijaire
La Granja. Collecteur
Cantar en trabalhant

Rude, voire pénible, le travail essentiellement manuel s’étale au long de journées bien plus longues que celles que nous connaissons aujourd’hui. Alors, pour se donner du coeur à l’ouvrage, on chante ! Les chants de labeur marquent la cadence de travaux souvent répétitifs. Ils offrent aussi une distraction en relatant des thèmes romanesques.

Les grandes foires de la Saint-Clair, le 1er juin, sont l’occasion de recruter des valets de ferme, souvent des enfants ou des adolescents. Cet événement annuel a laissé l’expression far Sant Clar qui signifie quitter son patron ou bien renvoyer son employé selon le cas.

C’est à l’occasion de grands travaux collectifs tels les moissons et les vendanges (las meissons e las vendenhas) que les travailleurs chantent et dansent, chaque corps de métier ayant son répertoire. Ces travaux donnent leur nom à de grandes fêtes qui les clôturent : la rastolhenca o garba bauda, fête de fin de moissons, la vendenhenca à la fin des vendanges... Les mêmes répertoires sont parfois chantés aux patrons en guise d’hommage et d’adieu jusqu’à la saison prochaine.

[Atlas sonore bourian, p. 44]
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Les scieurs de long
La Granja. Collecteur
Cantar en trabalhant

Rude, voire pénible, le travail essentiellement manuel s’étale au long de journées bien plus longues que celles que nous connaissons aujourd’hui. Alors, pour se donner du coeur à l’ouvrage, on chante ! Les chants de labeur marquent la cadence de travaux souvent répétitifs. Ils offrent aussi une distraction en relatant des thèmes romanesques.

Les grandes foires de la Saint-Clair, le 1er juin, sont l’occasion de recruter des valets de ferme, souvent des enfants ou des adolescents. Cet événement annuel a laissé l’expression far Sant Clar qui signifie quitter son patron ou bien renvoyer son employé selon le cas.

C’est à l’occasion de grands travaux collectifs tels les moissons et les vendanges (las meissons e las vendenhas) que les travailleurs chantent et dansent, chaque corps de métier ayant son répertoire. Ces travaux donnent leur nom à de grandes fêtes qui les clôturent : la rastolhenca o garba bauda, fête de fin de moissons, la vendenhenca à la fin des vendanges... Les mêmes répertoires sont parfois chantés aux patrons en guise d’hommage et d’adieu jusqu’à la saison prochaine.

[Atlas sonore bourian, p. 44]
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